DISCLAIMER : Je ne possède bien évidement aucun de ces charmants personnages que j'aime à torturer (Lueur extrêmement sadique au fond du regard).

Rating : encore et toujours R

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Vert-Sevérus

Hermione avait suivit son idée et à la fin des cours, était partie dans sa chambre pour lire le parchemin de l'hôpital.

Elle devint d'une jolie couleur écrevisse lorsqu'elle parvint à la remarque un peu spéciale dont avait parlé la guérisseuse Flanders.

Il n'y avait pas d'hésitation à avoir, elle devait remettre le parchemin à Harry et l'inciter à le lire.

En entier !

Les explications quand à l'attitude du professeur ne s'y trouvaient bien évidement pas complètement, mais....

Un petit sourire se posa sur ses lèvres.

Harry était quand même moins innocent que ce qu'elle avait pensé. Et puis si lui et Rogue...

« Arrête Hermione, tu t'occupes de trucs qui ne te regardent absolument pas. Alors tu donne ça à Harry et t'en parles même pas à Draco.

La jeune fille se rendit dans la salle commune des préfets, les garçons n'étaient bien entendu pas là. Elle laissa un mot en évidence pour Harry sur la table. En septième année, les chambres des garçons n'étaient plus accessibles aux filles. L'inverse ayant toujours été appliqué même dans les classes antérieures.

Harry était pourtant dans sa chambre, un peu chamboulé parce qu'il avait ressenti lors du cours de potion.

« Envie de sa bouche sur moi ? Comment ça se fait que j'ai des idées pareilles ?

Pas que ça me déplairait. Il est plutôt séduisant Rogue.

HARRY !!! Comment ça il est plutôt séduisant ? T'as jamais regardé un garçon de ta vie, alors un Homme ? T'es pas homo, tu le sais ça ?

Ouais, je sais, je sais...

Quoi, je sais... ?C'est quoi ce je sais... hésitant ?

Ben franchement, je ne sais pas si je suis si hétéro que ça. Je ne sais pas si je ne peux pas être attiré par un garçon.

Ce n'est pas un garçon !

C'est un HOMME ! Il pourrait être ton père en plus. Il a vingt ans de plus que toi !!!

Ben justement, il doit avoir une certaine expérience. Pensa Harry en rougissant enfin.

Lorsqu'il se rendit dans la grande salle pour le dîner, il vit le mot de Mione à son attention.

Il allait la voir dans quelques minutes, ce qu'elle avait à lui dire ne devait pas être si important de toute façon.

Il quitta le salon des préfets en se passant la main dans les cheveux, essayant d'aplanir le désordre brun qui lui recouvrait la tête.

« Rien à faire.

Le repas lui sembla ne durer que le temps d'un éclair, il avait fait en sorte de se placer de façon à pouvoir observer discrètement Sévérus, et il ne s'en priva pas.

Le professeur de potions croisa son regard une où deux fois, rompant le contact après quelques secondes.

« Triste. J'avais raison.

Tu délires.

Hermione lui tomba dessus lorsqu'ils remontaient vers leurs quartiers. Elle l'entraîna par le bras et l'éloigna des autres.

« Mione, ça va ? Lui demanda t il un peu inquiet. Il avait eu tort, ce qu'elle avait à lui dire devait être important.

« Mmoui, dit la jeune fille en hochant la tête. Elle jeta un coup d'œil autour d'eux, personne. Harry, j'ai un truc à te donner. Ca vient de l'hôpital.

Devant l'air surpris de son ami elle tira le parchemin de sa robe de sorcière et le lui tendit.

« Il faut que tu lises ça, Harry. C'est très important. Et en entier ! Compris ?

« Mais, heu, Mione, pourquoi ? Et c'est quoi ce machin ?

« Harry. Expliqua t elle doucement, ce machin c'est le spectres de couleurs. Enfin, ton spectre de couleurs. La guérisseuse Flander me l'a donné et ....je... je l'ai lu.

Elle rougit légèrement,

« Je suis désolée, je n'aurais pas du le faire, mais, il y avait des trucs qui m'intriguaient.

Harry était encore plus perplexe qu'avant.

« Et alors, Herm, c'est quoi le problème ? T'as bien fait de le lire, parce que moi...

Je n'en ai pas très envie pour le moment.

« Ah, t'es sur ?

« Sûr Hermione. J'ai... euh, d'autres trucs en tête pour le moment.

« Oh, ben, bon, alors lis le quand tu aura le temps. Mais lis le.

Harry leva les yeux au plafond (très haut à cet endroit là !)

« Ok, ok, je le lis dès que j'ai un moment, ça te va ?

Hermione se leva sur la pointe des pieds et embrassa son ami sur la joue.

« Ca me va. J'y vais, Draco doit se demander où je suis.

Dans un envol de robe noire et rouge, la jeune fille disparut au coin du couloir.

Laissant un Harry pensif et un peu intrigué quand même.

Sévérus était retourné dans les cachots, dans sa salle de classe, plus précisément.

Il s'était assis dans son fauteuil magistral et repensait au cours des septièmes années.

Il avait effleuré son épaule.

Il l'avait senti se raidir. Un bref instant il avait eu une couleur qui avait flashé devant ses yeux. Mauve.

« Mauve. Etait-ce ton désir où le mien ?

J'en sais plus rien, je me dis que rien de ce qui s'est passé là bas n'a de signification.

Je me dis que je suis devenu inutile. Je ne suis plus rien. Ni un espion, ni un mangemort. La guerre quand elle se termine, laisse de l'amertume derrière elle. Plus de brillante carrière de combattant, d'espionnage, d'adrénaline à la peur de se faire prendre.

Je ne suis même plus ton remède mon Amour.

Tu es revenu en vainqueur.

Tu es là. Si prés et tellement loin.

L'homme ferma les yeux.

Le même désespoir l'avait saisi seize ans plus tôt. Lors de la première défaite du Seigneur des ténèbres. Il avait pourtant été heureux au début. Enfin, libre.

Libre de vivre. De devenir ami avec ...

Pas avec James.

Et pas avec Sirius. Remus était venu vers lui. Il s'était excusé. Pour lui et pour Black. Black qui s'en voulait tellement d'avoir douté, qu'il n'avait pas franchi le seuil de sa haine.

Il était resté sa plus grande défaite.

Il n'était pas devenu meilleur, il avait conservé son masque, il était resté blessé en dedans.

Froid. Dur. Glacial.

Sa seule lueur de bonheur avait été le jeune Draco. Il l'avait aimé ce gosse. L'accueillant chez lui le plus souvent possible. Il avait été le seul à lui arracher quelques sourires, quelques rires même.

Et le retour au mal. Six ans avant.

L'arrivée de Harry dans l'école. La terreur de tomber sur un James junior, l'avait obligé à jouer la comédie de la haine. Pas la moindre chance qu'il se fasse humilier de nouveau par un Potter !

Mais le regard Emeraude était venu hanter ses nuits. Il lui disait qu'il n'était pas comme James. Il n'était pas prétentieux et arrogant.

Il était l'espoir. Il avait succombé. Le protégeant de loin. Et commençant à l'aimer.

Comme Draco. Ses deux fils spirituels.

Il ne savait plus à quel moment, il avait dépassé le côté filial avec Harry. Peut-être le jour où il avait dû le sauver pour de bon. Il avait cru le perdre et en avait été désespéré.

Il avait quinze où seize ans. Il était devenu plus mûr et moins gamin.

Il avait abandonné ses fichues lunettes qui lui cachaient son regard sublime. Son corps s'était étoffé. Le quidditch l'avait musclé.

Et il affichait une tranquille assurance, une gentillesse permanente, dégageant un charme fou.

Sévérus avait senti son cœur se serrer pour la première fois.

Amoureux.

Il était tombé amoureux et il s'en voulait. Mais rien n'y changeait. Il croisait son regard et c'était un coup au cœur. Il avait abandonné depuis longtemps les retenues envers Harry. Sa présence à une heure tardive de la nuit dans un cachot, était trop suggestive pour le maître des Potions. Il se contentait d'emmagasiner les souvenirs. L'observant le plus possible.

A table, en cours, sur le terrain de vol, dans les rues de Pré au Lard. Il avait eu quelques photos par le jeune Crivey. Evidement il avait dû faire en sorte de prendre des photos de ses serpentards, avec Harry à proximité.

Et ce matin atroce.

Albus qui l'avait empêché de partir. Il avait beau être un magicien expérimenté, le sort d'Albus l'avait cloué au mur. Il avait été enchaîné là. Laissant la bataille se jouer sans lui.

« Je ne peux pas me permettre de te perdre Sévérus. Lui avait dit le Directeur avant de partir.

Le laissant hurler de rage jusqu'à ce que sa voix se casse.

Et le retour du vieux fou, l'œil éteint. Une fatigue incommensurable sur son visage.

Les chaînes avaient disparues et il s'était doucement écroulé à terre.

Rien dans le visage d'Albus ne lui disait qui avait gagné la bataille.

Rien ne lui disait que Harry était encore vivant.

Si peu vivant.

Dans ce coma blanc.

Traumatisé d'avoir tué.

Retiré de sa vie.

« Sévérus, c'est à Toi de le sortir de là. Ta vie pour sauver la sienne. Tu es le seul à pouvoir faire quelque chose.

Il avait obéi à Albus.

Déchiré par cette immobilité et par ce vide.

Et le bonheur le plus absolu qui avait suivit.

Et la dépression encore plus absolue qui était là.

L'éclair du regard émeraude passa sous ses prunelles.

Il était tard. Mieux valait aller dormir.

Harry se tournait et se retournait encore dans son lit. Des éclairs de couleurs lui martelaient l'esprit.

Un tourbillon de mauve, turquoise et vert, ce vert qui dominait. Un maelstrom qui le rendait un peu nauséeux. Tout se calma subitement. Ne restait que ce vert.

Insistant. Enfin, toutes les nuances de vert qu'il connaissait. Elles palpitaient. Essayant de lui parler.

« Les couleurs ça ne parle pas Harry ! Grogna le garçon entre ses dents.

« Eh ben, celles là, SI ! Non ! Si !

Le griffondor se tourna encore une fois, son regard accrocha le parchemin que lui avait donné Hermione.

Il tendit le bras le prit, il s'assit dans le lit et commença à le dérouler.

« Lumos.

Une lumière apparut près de lui.

Il se mit à lire le parchemin, s'attardant sur le dessin qui représentait son spectre de couleurs.

Il y vit les différentes couleurs qui apparaissaient dans sa tête, ces derniers jours.

Il sentit ses joues se colorer.

Turquoise : Je suis bien avec toi.

Vert :Sévérus Rogue

Et le mauve qui avait le don de flasher aux moments les plus inopportuns :

Soit : J'ai envie de toi. (Sexuellement parlant, ajoutait le rapport)

Soit : J'ai atteins mon plaisir. (Toujours sexuellement parlant)

« Ben ça ! J'ai dit tout ça à Ro... Sévérus pendant mon coma ?

J'espère qu'il n'est pas au courant !

Harry sentit ses poils se hérisser sur ses bras. Il avait très froid et très chaud en même temps.

« Alors en Potions cet aprèm, j'avais envie de lui. Si j'ai bien compris le sens général de ce truc.

J'avais envie de lui. Réellement.

Peut-être que lui aussi.

Il rougit en pensant à Sévérus ayant les mêmes pensées que lui. Ses doigts sur sa peau.

Troublant.

Ce désir de lui être soumis. D'être à lui. De l'avoir Lui.

Ses lèvres se posant doucement sur son visage. Descendant. Lentement. Très lentement.

Son désir maintenant éveillé, cette envie que Ses longues mains le touchent, que Ses cheveux bruns caressent son torse en descendant vers son...

Harry gémit en anticipant ce moment de plaisir intense. Une bouche sur lui. Le dévorant.

Il n'avait aucune chance de résister à la douce torture de ses sens et sa jouissance le surprit par sa violence.

Lui laissant un sourd désir au creux des reins.

Il enfouit sa tête dans les draps, ses joues rosies par le plaisir. Il glissa dans le sommeil.

Deux mots sur ses lèvres :

« Vert-Sévérus.

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C'est bon, vous pouvez respirer !!

Je dois vous ménager encore un peu, vous êtes fragiles vous le savez, hein ? (NIARK NIARK !!)

On frappe pas, on torture pas et on est sage, trèèèèèèèèèèèèèèèèèès sage.

Pour le lemon qui arrive ?

Bizoumouchous