DISCLAIMER : Pour la dernière fois : Ils ne sont absolument pas à moi et je ne les ai empruntés que pour notre plaisir commun... Ils sont à Mrs JKR.
Rating R ?
******
Doré et Emeraude
Deux jours.
Deux jours qu'il ne l'avait pas vu. A peine entr'aperçut dans la grande salle au moment des repas.
Il était toujours un peu à l'écart de ses collègues et picorait dans son assiette. Il ne levait même plus les yeux, redoutant de croiser le regard émeraude qui le tuait à petit feu.
«Par Merlin ! Comment je vais pouvoir assurer une année entière comme ça ? Je ne veux pas le voir. Je ne veux plus souffrir. Je deviens malade.
Je vais demander à Albus, si Draco et Mione ne peuvent pas me remplacer ! Ils sont suffisamment bons pour assurer les cours à ma place !
Sévérus ! Espèce de Lâche ! Tu ne vas pas fuir devant un gamin de dix-sept ans ?
Ce n'est pas un gamin. Il est majeur et...
Et... ?
Et rien du tout ! Là !
Encore une fois le maître de Potion quitta la salle à manger avant tout le monde.
Suivi par le regard inquiet de Harry.
« Deux jours. Ca fait deux jours qu'il s'échappe en plein repas. Je vois bien qu'il ne mange presque pas. Il est tellement triste. Je ne le vois pas mais je le sens. Je sens tellement de choses le concernant. J'ai envie de sentir toutes les choses qui le concernent. Toutes les choses qui le touchent.
Ce soir, je passe le voir. J'ai besoin de le voir.
Et j'ai besoin de lui parler.
La journée sembla durer deux fois longtemps qu'à l'habitude. Comme toujours quand on est anxieux pour quelque chose. Et Harry devenait plus qu'anxieux à mesure que le temps s'écoulait.
Hermione avait remarqué sa fébrilité, ses regards fréquents vers l'horloge de la classe.
« Harry ça va ? Lui demanda t elle entre deux cours.
« Heu, ouais, Mione, ça va. Pourquoi ?
« T'as pas l'air. C'est tout.
« Oh... Heu... si, ça va, ne t'inquiètes pas. Dit le jeune homme en détournant le regard.
« Dis ?
« Quoi ?
« Tu... enfin, tu as lu, le...
Harry rougit et hocha la tête avant croiser son regard.
Hermione rougit un peu et sourit.
« Je comprends.
« Je sais. Dit Harry en se penchant pour l'embrasser. Merci Herm.
« Bon courage. Ajouta t elle avant de s'éloigner.
« Ouais, ça, va m'en falloir. Soupira Harry en retournant en classe.
Dix huit heures.
Harry avait un peu traîné, il sentait son cœur qui bondissait dans sa poitrine comme s'il avait eu la moindre chance de s'en échapper. Il avait beau avoir pris sa décision, ce n'était pas facile pour autant. Il se dirigea lentement vers les cachots. Sévérus avait son bureau près de sa salle de classe et ses appartements dans le coin aussi.
Après plusieurs tours et détours, il se rendit compte qu'il courait dans les couloirs, et une dernière glissade se termina contre un obstacle. Grand, assez doux malgré le choc et qui grogna.
« Grogner ?
« Pourvu que ça soit pas Rusard !
Une main fine que prolongeait un bras habillé de noir, agrippa le col de la robe de Harry et le rétablit sur ses pieds. La main ne le lâcha pas.
« Par Morgane, Harry. Là. Presque dans mes bras. Je vais mourir.
Sév, RESPIRE !
Le regard émeraude se planta dans les deux lacs noirs de Sévérus.
« Ces yeux. Ce regard qui le hantait. Ce regard dont il rêvait. Ce regard qui lui manquait.
Calmos Harry. Tu ne vas pas lui sauter dessus. Enfin, si, tu peux, mais pas comme ça !
« Potter ? Vous aviez une retenue ? Demanda Sévérus d'une voix qu'il espérait encore assez dure et froide.
« Heu, non, professeur. Mais j'avais un truc à vous demander.
Sévérus haussa un sourcil et esquissa un sourire.
« Un truc ? Et un truc sur quoi ? Les potions ? La magie ? La défense contre les forces du mal ? Le…
« Non, un truc sur les couleurs professeur. Dit Harry lentement.
Le maître des potions sentit une légère rougeur envahir ses joues.
« Sur les couleurs ?
« Aved... adav... evard. Avada kedraveriser. Il va me pulvériser. Si il a découvert ce qu'il s'est passé à sainte Mangouste.
«Il est plutôt mignon quand il rougit.
Non, non, non, et non ! Encore ce mauve ! Ca commence à bien faire !
« Potter ?
« Alors, là, Sév, qu'est ce qui t'empêche de l'embrasser avant de te faire pulvériser ?
Le bras de Sévérus se replia attirant Harry un peu plus près de lui.
« Il me rapproche encore de lui et je lui saute dessus.
Le regard Emeraude se voila un instant.
Harry leva une main et l'avança vers la joue de son professeur.
Hésitant.
« Sévérus. Est que vous me foudroieriez si je vous embrassais ?
Le silence devint palpable entre eux. Leurs souffles commençaient à se perdre.
Le professeur, lâcha enfin la robe de Harry et prit la main qui allait toucher son visage.
« Venez, Potter. Dit-il d'une voix rauque.
Il fit demi-tour et tenant toujours son élève par la main l'entraîna dans un couloir proche.
Il se plaça devant un pan de mur et prononça le mot de passe qui fit apparaître la porte de ses appartements.
Sév ouvrit la porte et fit passer le jeune homme devant lui.
Ils entèrent dans un salon confortablement meublé.
Un feu brûlait dans la cheminée éclairant la pièce d'une lueur douce.
Harry s'arrêta, sa main toujours dans celle de l'homme qui était derrière lui.
Il ne sentait plus rien. Des éclairs mauves et verts tourbillonnaient dans sa tête.
Il attendait.
Il espérait.
Sévérus lâcha enfin sa main et vint contre son dos. Sa bouche à hauteur de sa nuque.
Son souffle fit se dresser les cheveux fins qui se trouvaient là.
Harry ferma les yeux. Son souffle court.
Il ploya la nuque.
Il s'offrait.
Sévérus posa les mains sur ses épaules et les fit descendre doucement le long de ses bras.
« Je ne refuserai ton offre cette fois. Même si je dois en mourir. Ou me faire virer.
Mon Amour.
« Je suis consentant et éveillé. Sévérus.
« Tu m'entends de nouveau ?
« Depuis cet instant précis.
La bouche qui se posa sur la nuque fit frissonner de plaisir le jeune homme. Un sourd gémissement montât dans sa gorge.
« Sévérus...
Cette façon de prononcer son nom. Encore plus sensuelle et provocante que dans ses rêves.
Il fit courir sa langue sur la peau douce, la goûtant enfin, retrouvant la légère odeur de vanille, qu'il avait aimé.
Le garçon releva la tête et la posa sur l'épaule de l'homme en noir.
Offrant sa bouche cette fois. Ses lèvres étaient douces. Sa langue vint frôler la sienne.
Sévérus ferma les yeux lui aussi, emporté par une vague de plaisir. Sans rompre leur baiser, il fit pivoter Harry contre lui et sa bouche se fit plus demandeuse, sa langue explorant la bouche se son jeune amoureux.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, il prit un éclair vert en plein cœur. Et ce qu'il vit dans ce regard l'enflamma complètement. Le désir à l'état pur.
« Harry. Est-ce que tu es certain de ce que tu veux ?
« Oui.
« Viens.
Sévérus entraîna Harry dans sa chambre, le même feu brûlait dans la cheminée. Aucune lumière n'éclairait la pièce. Un grand lit à baldaquin occupait une place stratégique près de la cheminée. Pourtant il n'emmena Harry que jusqu'à l'âtre.
De belles fourrures blanches étaient étalées par terre.
Les mains de l'homme firent glisser la robe du jeune sorcier le long de ses bras. La laissant tomber par terre. Suivie par le pull gris. La cravate Or et rouge.
Sévérus ouvrit lentement la chemise blanche, laissant apparaître un torse imberbe et joliment musclé.
Elle partit rejoindre le reste de l'uniforme par terre.
Harry subissait ce déshabillage avec une tranquille impudeur, suivant tous les mouvements de l'homme devant lui.
Lorsqu'il ne resta plus que le pantalon de laine grise comme dernier rempart à sa nudité, Sévérus s'arrêta. Détaillant le corps qui lui faisait face. Ses mains se posèrent sur la peau si douce et la caressèrent. Lents frôlements, absolument torturants. Il se rapprocha et prit la bouche de Harry, sa langue joua avec la sienne, ses mains dans ses cheveux, ses yeux dans les siens.
Le jeune homme agrippa la taille de l'homme et se colla contre lui. Ils n'ignoraient rien de leurs désirs réciproques. Sévérus gronda d'impatience.
Harry entreprit de le déshabiller à son tour avec la même torturante lenteur, dont il avait fait preuve envers lui.
La lourde robe noire, s'ouvrit en corolle en s'étalant par terre, Harry ponctuait chaque bouton
détaché par de légers baisers, posés un peu partout : dans le cou, sur la joue, sur le nez, la bouche. La veste descendit rejoindre les vêtements abandonnés par terre.
Sévérus défit l'écharpe de soie blanche qui entourait son cou et la posa sur les épaules de son compagnon. La chemise blanche augmenta le désordre du sol.
La bouche de Harry continuait ses baisers, en descendant sur le torse de Sév, lui faisant revivre la torride scène de la chambre. Lorsqu'il allait se mettre à genoux devant lui, l'homme le retint, il l'embrassa et l'entraîna vers le lit.
Quelques secondes pour se débarrasser des chaussures et des chaussettes.
Il le fit s'allonger et se mit à genoux près de lui.
« La, mon pauvre Sévérus, tu es au paradis où en enfer, mais t'es mort. Tu peux pas être en train de déshabiller Harry Potter, dans ton lit qui plus est, et il ne peut absolument pas te regarder avec ces yeux là : voilés de désir.
Il avança une main qui tremblait un peu, il défit la boucle de la ceinture et détacha le pantalon, il le fit glisser le long des jambes du jeune homme,enlevant en même temps le boxer qui restait l'ultime obstacle entre eux.
Le sexe gorgé de sang se dressa devants ses yeux, il se pencha et l'embrassa doucement. Sur le gland et descendit lentement vers la base qui se perdait dans une toison brune. Humant les odeurs secrètes de son futur amant.
« Mon Amant-Aimant.
« C'est joli.
« C'est toi.
« Sév, je veux te toucher, te sentir contre moi, ne me fait pas languir.
« Tu me sens là ? Pensa Sévérus en touchant de sa langue les testicules de Harry.
Le gémissement qui lui répondit lui fit comprendre que : oui, il le sentait.
Il posa la paume de sa main sur l'intérieur de ses cuisses et ouvrit ses jambes, lui donnant l'accès à ses fesses, rondes et musclées.
Il sentait le souffle de Harry qui s'accélérait, son bassin qui s'avançait à sa rencontre. Avec un sourire il secoua la tête :
« C'est moi qui décide mon amour. Et ce n'est pas encore le moment. Dit il à voix basse.
Les mains d'Harry descendirent et se perdirent dans la chevelure noire et douce du maître des potions.
« C'est toi le maître. Chuchota-t-il en rougissant.
« Laisses moi faire.
Sév remonta lentement le long du corps du jeune homme, le parcourant de baisers, parfois tendres, parfois agaçants, mordillant les pointes des seins, les faisant durcir jusqu'à la limite entre plaisir et douleur. Les gémissements avaient fait place à des halètements. Sévérus prit l'écharpe de soie qui drapait encore les épaules de Harry et lui banda les yeux. Le bécotant tendrement tout en le privant de sa vue.
Il redescendit vers son objectif et bisouilla tout ce qui passait sous sa bouche. Il lécha les quelques gouttes qui perlaient au bout du sexe qui l'attendait et le prit dans sa bouche. Le suçant lentement, comme une friandise dont on ne veut pas la fin, ses mains jouaient avec les testicules gonflés de sève. Il s'était agenouillé entre les jambes de Harry et les avait écartées au maximum. Une de ses mains se perdit sur le fessier musclé et le caressa. Approchant le sillon qui menait vers d'autres plaisirs.
Il sentit le garçon de figer quand un de ses doigts en caressa l'entrée.
Les caresses et la bouche de Sévérus provoquèrent une libération rapide de la jouissance d'Harry.
« Sév ! ! Grogna-t-il en se cambrant dans la bouche de son amant.
L'homme savoura la libation donnée et ne remonta que lorsqu'Harry le supplia.
« Viens, s'il te plait.
Il avait toujours les yeux bandés et ses joues étaient rougies par le plaisir qu'il venait d'atteindre.
Sévérus l'embrassa, lui faisant partager le goût de sa jouissance.
Il gémit de plus belle en sentant le corps de son maître contre le sien. Sév était toujours à demi vêtu et ce contraste était terriblement excitant pour lui.
Il se sentait soumis.
Comme il l'avait voulu. Encore plus excitant que dans ses fantasmes.
« Harry, mon amour, que veux tu de moi ? Lui murmura Sévérus entre deux baisers.
« Toi. Je te veux toi. Je veux être à toi. Répondit il d'une voix rauque.
« Alors, tu vas être à moi, mon amour. Lui souffla l'homme au creux de l'oreille.
Harry sentit l'absence du corps qui se détachait du sien d'une façon douloureuse.
Il voulut enlever le bandeau mais la main de Sévérus lui écarta la sienne.
« Patience.
Le bruit léger d'un vêtement que l'on retire.
Le bruit à peine perceptible d'un flacon que l'on débouche et l'odeur de vanille.
Le poids d'un corps qui revient sur le lit.
Les mains qui écartent ses cuisses encore, la caresse qui approche de son intimité la plus secrète. Le doigt qui hésite et qui cercle l'entrée encore inviolée.
La barrière de muscles qui cède doucement, un hoquet de surprise, une tension soudaine.
Puis s'habituer à l'intrusion. En redemander.
Un deuxième doigt qui ouvre un peu plus la place. Plus de surprise, un peu de douleur.
Un lent va et vient, douleur qui cède au plaisir. Intense plaisir quand il touche le point secret enfoui en toi. Tes hanches qui viennent à la rencontre de ces doigts intrus en toi. Et l'envie que ce ne soit plus ses doigts, mais son sexe, en toi.
« Je suis à toi.
L'odeur de vanille et la douceur d'une huile qui vient remplacer les doigts qui sont partis. La barrière de muscles qui s'ouvre plus encore, laissant passer le sexe de cet amant tant désiré.
La douleur a laquelle tu ne t'attendais pas, pas si déchirante. Pas si violente, malgré la douceur de ton amant. Et l'intensité du plaisir quand la douleur s'éteint.
« Harry, je veux voir tes yeux, te dit-il en se penchant vers toi et en t'enlevant ton bandeau.
Tu rougis, tes yeux sont deux émeraudes liquides de plaisir.
Ses coups de hanches se sont amplifiés, accélérés et ton sexe est de nouveau dressé, sa main te caresse et te donnes du plaisir là aussi.
Ton orgasme déclenche le sien et vous hurlez votre plaisir.
Sévérus se retira lentement du corps de Harry, l'embrassant encore et encore. Le prenant dans ses bras et murmurant comme une douce litanie :
« Harry, Mon amour, je suis ton amant, tu es mon Aimant. Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
« Moi aussi Sévérus, je t'aime. Je te l'ai déjà donné mon amour.
« Je sais.
« Il est doré et émeraude, comme toi et moi.
*************
Fin ?...
Je suis toute rouge, j'ai pleuré pendant deux jours à l'idée de les abandonner et vous aussi par la même. (Pis les lemon c'est plus facile à lire qu'à écrire ! ! !)
Bizoumouchous
