Chapitre Six :

Série : Rurouni Kenshin

Auteur : Mydaya

Disclaimer : L'histoire commence à partir de la fin du combat contre le chef des Yaminobu, quand Tomoe est dans le « temple » et que son frère, Enishi, est derrière les arbres. Spoilers, bien entendu. Bon, y'a aucun des persos qu'est à moi... et je sais pas pourquoi !! é.è

Couple : TomoexKenshin

— pour les paroles des persos

Réponse aux reviews :

Lostin : LOOOOL !!! Elle était vraiment trop marrante ta review ! J'étais tellement expdr que j'ai du relire pour savoir en quoi ça concernait la fic, bref, j'étais pas vraiment concentrée. Et t'inquiète, je pense que tu es pareil que Kenshin à ta façon, frère loupiot ! J'adore ta façon de résumer mon chapitre, j'étais vraiment pliée en deux !! Voici la fin de cette petite histoire sans grande prétention.

Nelja : Alors grand merci à toi car j'avoue que j'avais un petit peu oublié de la continuer sur , je suis impardonnable et puis je ne suis pas sûre que cette fin te plaise tout autant alors je sais pas si je pourrais me faire pardonner !! J'avais déjà prévu la fin en un chapitre, j'espère que pour toi, ça fera pas trop tassé é.è J'attends ta review avec impatience pour voir ce que tu en penses et ainsi améliorer tout ce qu'il y a à améliorer !

Leo : Merciii d'avoir reviewé !! Merci de tous tes compliments ! J'ai espéré il est vrai, dans tout ce que j'ai écrit, avoir réussi à m'améliorer et ta review m'est venue droit au cœur ! Mais je pense que mes phrases poétiques entrecoupées par des expressions plus vraiment poétiques, reflètent un peu ma façon de parler de tous les jours (enfin peut-être pas poétique) Mais bon, je ne peux pas m'en empêcher... Enfin, si ça dérange je peux encore changer, y'a pas de problème !

Falang : Merci encore d'avoir reviewé ! Moi aussi j'aime voir ce couple aussi mignon !! C'est pas grave de ne pas avoir reviewé depuis longtemps, du moment que ma fic te plaise autant est mon seul souci ! Merci quand même de l'encouragement !

Dehors, Kenshin aperçut Enishi au loin, assis en train de regarder les cerisiers pleurer leurs pétales.

Le visage neutre, presque insensible, le battoussai s'approcha et le frère de Tomoe se leva pour lui faire face avec hargne.

— Vous ne lui avez rien fait, j'espère !

— Repars chez toi.

— Qu'est-ce que vous lui avez fait, assassin ?! Je ne repartirais qu'avec ma sœur ou avec votre tête !

— Ce sera avec ni l'un, ni l'autre. Ta sœur a décidé de rester ici. Par contre toi, tu n'as plus rien à faire dans cette ville. Rentre chez toi. Ta sœur te suivra quand elle en aura envie.

— Vous m'avez dit que vous n'aviez plus besoin d'elle ! Pourquoi m'éloignez-vous d'elle ! Vous ne lui avez apporté que du malheur ! Elle avait besoin de son mari, pas de vous ! Ne la mêlez pas à vos histoires de guerres de clans !

— Tomoe a besoin de beaucoup de repos. Elle ne veut ni mourir, ni partir. Elle restera avec moi.

— Jamais !

— Excusez-moi ?

Les deux hommes se tournèrent vers la nouvelle arrivante.

Kenshin étouffa une exclamation en reconnaissant la jeune fille aveugle qu'il avait vu alors que sa lame coupait Tomoe en deux. Enishi la regarda avec dédain, tant il était énervé contre Himura.

— Vous faites beaucoup de bruit, fit-elle d'une petite voix. Je... pourriez-vous baisser un peu la voix. Il y a aussi d'autres patients qui aimeraient être un peu tranquille.

— Il n'y a pas de problème, fit Kenshin. Il va partir.

— Quoi !

— S'il vous plaît..., supplia la jeune fille.

— ... Grrr... Je resterais quand même en ville et je vous retrouverais où que vous irez, assassin !

Enishi cracha aux pieds du roux et s'en alla en courant, sa rage lui donnant des ailes. La jeune fille inclina le buste en signe de reconnaissance et s'apprêta à s'en aller.

Seulement, Kenshin la rappela et elle se tourna face à lui, comme si le simple son de sa voix l'avait renseignée sur sa position exacte.

— Etes-vous aveugle de naissance ?... Vous n'êtes pas obligée de répondre si cela vous dérange.

— Non, je ne suis aveugle qu'en ville. La forêt est ma maison et la neige ma vie. Seulement, les bois d'ici ont été mouvementé ces temps-ci... Il y a eut... beaucoup d'intrusions...

—Qui vous a fait ces blessures ? Sont-ils des hommes du clan Shinsen Gummi ?

— Je ne sais pas, je ne connais pas les clans et je ne suis pas vraiment au courant de l'actualité des guerres entre les clans. Il y a juste eut beaucoup de... tueries... de violence… dans ma maison. J'ai cru même sentir de la haine associée à la peine. Je les ai identifiées chez celui avec qui vous parliez d'ailleurs...

— ... M'avez-vous... vu... dans votre forêt ?

— Oui. Vous provoquez beaucoup de violence autour de vous. Le sang a bien imprégné ma vie... la neige pour vous. Vos adversaires aussi ont versé trop de sang...

Elle tendit la main vers le samouraï roux et toucha sa blessure à l'épaule. Puis elle le contourna et frôla les plaies dans son dos. Kenshin frissonna : elle avait les mains glacées comme la neige. Ensuite, elle revint lui faire face.

— Tout ce sang a-t-il blessé la forêt, demanda-t-il.

— La violence est un mauvais bruit pour la nature, répondit-elle tristement. Surtout la neige. Lorsque le sang coule, il s'imprègne bien dans cette nouvelle texture du sol qui ne reste que quelques mois. Il est si difficile de guérir la forêt après... Et puis ces explosions n'ont pas arrangé le paysage.

— Qui êtes-vous ? Un esprit de la nature ?

— Plutôt de la neige en particulier. Je suis la maîtresse de ces lieux, un esprit, une déesse... Pour moi il s'agit de la même chose. Je les garde, les protège ; mais parfois, il est dur de protéger ceux qu'on aime.

— Tomoe... C'est vous qui m'avez arrêté juste à temps pour la sauver. Est-ce parce que vous ne vouliez plus de massacres ou parce que vous ne vouliez pas qu'un être cher se blesse à nouveau, comme je l'ai fait pour vous.

— Un peu des deux. Blesser une personne dans mon domaine est comme me transpercer moi-même. Ces blessures que j'avais... vous en êtes en parti responsable. Mais j'ai été heureuse de voir que votre amie vivait toujours.

— Je vous dois donc des remerciements...

— Tomoe... quel joli nom. Et puis elle sent bon... un parfum que je ne sentirais plus jamais. Je voulais la remercier également pour m'avoir apporter cette sensation de fleurs de cerisier.

— Merci beaucoup de m'avoir fait l'épargner. Nous avons d'ailleurs décidé de vivre ensemble et de partir loin des guerres des clans de la ville. Peut-être nous remettrons-nous en couple de pharmacien...

— Pour permettre à d'autres de vivre grâce à vos produits, compléta la jeune fille avec un léger sourire. Un beau revirement pour un assassin. A ce propos, merci aussi à vous d'avoir payé pour mon rétablissement.

Kenshin inclina le buste. La jeune fille fit de même, puis elle sortit de l'enceinte de l'hôpital. Kenshin la regarda s'éloigner jusqu'à ce qu'il ne la voie plus, puis retourna auprès de Tomoe.

Deux semaines plus tard, ils rachetèrent la maison dans laquelle ils avaient vécu ensemble un moment sous une fausse identité. Ils reprirent leurs affaires.

Kenshin ne revit plus cette jeune fille qui avait sauvé son amour mais chaque année, il s'émerveillait devant les beautés que la neige produisait. Tomoe lui confia avoir eut l'impression une fois en hiver d'être protégée par quelque chose.

Enishi ne vint jamais les voir car, même s'il aimait sa sœur, il ne supportait pas cet homme et, réussissant à accepter leur amour réciproque, préférait disparaître de la vie de sa sœur pour qu'elle soit heureuse.

FIN

Mydaya : Et voilà !!!! Tadam !! J'ai fini ma petite histoire ! Enfin je suppose que vous aviez remarqué avec un gros "FIN" avant mon petite commentaire -.- Enfin bref ! J'espère que vous avez apprécié cette petite histoire que je vous ai proposée ! (pas trop tirée par les cheveux quand même ? é.è) Merci beaucoup encore à ceux qui m'ont reviewé ! Ca prend pas longtemps et ça me fait extrêmement plaisir ! C'est pas grave si c'est pour me dire de changer des petits détails ! Pas de problème ! Donc dites-moi mes défauts s'il y en a (y'en a toujours -.-) Et puis c'est pas grave si votre review comprend seulement trois mots !! J'aime tout ce qu'on me donne !!! Voilà, bisous à tous !