Note de l'homme : Bon, ceci doit être la cinquième réécriture du deuxième chapitre de Neville, Neville. C'est que voyez-vous, je suis un peu paresseuse sur les bords et écrire une fic, pour moi, c'est comme un perpétuel combat contre ma non-volonté. Vous me suivez ? Parfait. Bon alors bonnet, cette fic t'est dédiée. Je me sens comme un bon homme, là.

Et à mes habituels fans ¬¬ ben insultez-moi dans toute votre splendeur, j'adore.

Chapitre 2 : Bleu myosotis

P.O.V. Neville

Je suis rentré au dortoir en évitant de tout mon possible de rencontrer Harry. Je ne savais pas pourquoi, car on s'aimait tellement, mais je n'avais plus du tout envie de le voir. Par une incroyable chance, il n'était pas dans la chambre et j'en profitai pour me coucher sur mon lit et tirer les rideaux autour. Je me mis à pleurer silencieusement. Le choix était tout à fait déchirant. J'aimais Lockhart et tout mon cœur me poussait vers lui, cependant, Harry n'avait jamais fait quoi que ce soit de méchant envers moi et je ne pouvais pas me résoudre à lui faire quelque mal que ce soit.

Malheureusement, j'entendis un bruit de pas familier résonner dans le couloir et un le bruit si particulier que Harry faisait toujours lorsqu'il ouvrait la porte. Je ne pouvais pas me cacher. Il saurait que j'étais là.

Alors j'attendis, simplement. Il entra avec l'air si perdu et lunatique dont il était à peine conscient.

-Neville-chou ! Mon Neville-chou... Viens à moi, tu me manques.

-Oui, Harry chéri, dis-je, résigné.

-J'ai passé une très mauvaise journée alors j'espérais que tu me remontes le moral, mais tu n'as pas l'air de très bonne humeur toi non plus. Que s'est-il donc passé ?

-Rien, Harry, ai-je menti.

Je devais enlever mes vêtements, sans quoi il se douterait de quelque chose. Je retirai ma cape très lentement, presque à contrecœur. Pourquoi est-ce que je continuais ? J'avais tellement peur qu'il remarque un changement. Il enleva sa robe de sorcier et me laissa voir son torse si étonnement musclé et bronzé pour un garçon de cette taille. Il portait le string de laine mauve et cuisse-de-nymphe que je lui avais tricoté pour Noël. Il savait pertinemment que j'adorais le voir là-dedans, mais aujourd'hui, c'était différent. Il sortit le fouet de sa poche. Non, je ne pouvais pas en supporter plus. Non, pas maintenant. Je me sentais comme si je trahissais Lockhart, mon véritable amour.

-Non, Harry, non. Nous deux, c'est fini.

-Quoi ?

-T'as entendu.

-...

-Je te quitte. C'est Lockhart que j'aime maintenant. Je suis désolé, je ne peux pas changer cela, c'est la vie. On s'aime, on se quitte. Tu trouveras sûrement quelqu'un qui vaut beaucoup mieux que moi. Je sais que je suis un salaud, je le sais, oui. Mais je n'y peux rien. Harry, nous deux, c'est fini.

-Sale merde ! Vermine ! Dégage ! Hors de ma vue, allez... Rampe !

Il me fouettait pour que je sorte plus vite, mais cette fois, je ne sentais aucun amour dans ses coups. Je courus hors du dortoir, oubliant ma nudité, oubliant mon honneur. Je venais de quitter Harry. J'étais à nouveau libre. Malgré ce que ça m'avait coûté. Harry s'en remettrait.

Fin de P.O.V. Neville

Colin avait été réveillé à moitié en plein milieu de la nuit, ce qui l'avait mis d'une humeur plutôt massacrante. Une crevette du nom de Wilfred avait nasillé ceci :

-Mission accomplie, Monsieur. Je suis une BONNE crevette qui a pris des photos de Harry en train de slasher avec un garçon rond...

-Mais de quoi tu parles, merde ?

Colin était frustré, et pas totalement là, ce qui l'avait poussé à commettre un acte totalement stupide : il lança Wilfred contre le mur. Mais Wilfred n'avait beau n'être qu'une crevette mal habillée, il avait une certaine fierté. Et de se faire lancer contre le mur n'était visiblement pas une de ses activités favorites.

Il allait se venger.

Et pour cela, il allait faire appel au garçon le plus superbe qui soit : Drago Malefoy.

Il se rendit à la salle commune des Serpentard sans trop de mal et une crevette connaissait toujours tous les mots de passe, ce qui l'aida beaucoup dans sa quête. Grâce à un radar crevettique, il repéra le blond garçon.

-Drago Malefoy, je suis Wilfred la crevette et je me mets à ton service pour te donner une mission de la plus haute importance et que tu apprécieras sans aucun doute.

-Dis toujours, crevette. Et compte-toi très chanceuse qu'un mâle aussi viril, beau, sexy, merveilleux, fantastique, exceptionnel, incroyable, intelligent et sublime que moi t'accorde le droit de lui adresser la parole.

À ce moment de l'histoire, la courageuse crevette pensa, et je la cite : « Mon dieu ! Ce qu'il est sexxxy ! Sauvage et virils, comme je les aime ! »

-Crache le morceau, minable crevette. Avant que je ne t'écrase de mon superbe pied.

-Tuons Harry Potter et Colin Crivey par le fait même.

-Je commence à t'apprécier, crevette, dit Malefoy avec un sourire. As-tu un plan, au moins ?

-Les nains qui tuent des gens, c'est passé de mode. Engageons un elfe, de préférence de la race des bonnets.

-Très bien. Appelons un bonnet avec le cri du bonnet.

Ils crièrent bonnet en chœur pendant plus d'une heure avant que le bonnet en question arrive. C'était un bon bonnet osseux qui avait un sourire coquin. Le bonnet cria qu'il n'aimait pas les orignaux et que Gackt était sexy.

-Vous connaissez les chanteurs nippons hot qui rentrent et sortent des trappes ? demanda le bonnet d'un ton de bonnet innocent.

-Non, coupa sèchement Wilfred. Tue Harry Potter et Colin Crivey.

-D'accord, dit le bonnet en sortant son arc et ses flèches ainsi qu'une poupée absolument horrible digne du plus terrifiant des films d'horreur.

Malefoy n'avait rien dit pour une raison bien simple : quand il était petit, il possédait un bonnet vert qu'il mettait toujours pour aller jouer dans la neige tel un bon Drago Malefoy de qualité. Un jour, il décida qu'il voulait un chien, alors il alla voir ses parents et leur dit : «Maman, papa, je veux un CHIEN ! » Alors sa maman et son papa allèrent ensemble au magasin de chien. Drago choisit un chien laid au poil frisé blanc. Il avait les dents croches et il était d'une férocité absolue, mais Malefoy l'aimait, ce chien. Il aimait aussi son bonnet vert. Mais son chien n'aimait pas les tuques et un bonnet c'est comme une tuque. Alors le chien mordit Drago au sang et MANGEA son bonnet vert. Malefoy pleurait, car il avait mal et le chien ne l'aimait pas, mais lui il aimait le chien et il aimait son bonnet vert, mais il n'avait plus de bonnet.

Depuis, Malefoy faisait collection de bonnets, mais il n'en avait jamais retrouvé de semblable. Jusqu'à maintenant.

-Vous... vous êtes un bonnet habillé de vert, balbutia Malefoy.

-C'est exact, répondit le bonnet. Nous pourrons peut-être discuter quand j'aurai tué ces deux-là.

-Oui, dit Malefoy. Mais débranchons cette crevette maintenant.

Ils débranchèrent la crevette et s'embrassèrent langoureusement.

-Non, pas maintenant, dit le bonnet, coupant court à ce tendre baiser. Nous touverons rapidement une solution après avoir tué les deux autres là.

-D'accord, dit Malefoy.

Le bonnet partit au loin sans un regard par en arrière.