Chapitre deux:
TheCaribbeanPearl... un bâteau encore jamais vu sur les flots...
Le capitaine de ce bâteau était des plus originaux... Tout d'abord, il participait lui aussi aux tâches ménagères et imposait que chacun échange ses tâches et fasse chacune d'entre elles au moins trois fois dans la semaine.
Ensuite, ce capitaine soignait quiconque était blessé sur son navire et prenait le plus grand soin de son équipage.
"Dans la vie, faut compter que sur soit-même: en sa force, son intelligence et sa rapidité. Faut pas compter sur les autres. Quand quelqu'un attaque, les autres se préoccupent d'eux et pas de toi... Alors fait comme eux..." disait toujours le capitaine. Cette phrase était une preuve de plus de l'étrangeté de ce capitaine.
Mais le plus étrange de tout, c'est que ce capitaine était une capitaine... une femme... une pirate...
Elle se nommait Laora. Personne ne connaissait son nom qui restait connu de elle seule...
Et l'équipage du Caribbean Pearl était tout aussi étrange que son capitaine.
Un équipage totalement composé de femmes...
Femmes libres et indépendantes, venues d'elles même sur ce navire...
Navire que Laora avait acheté avec toute sa fortune pour écumer les mers du monde entier. Mais, s'apercevant vite qu'elle ne vivrait jamais hônnetement en tant que femme et ne se ferait jamais respecter en tant que telle, elle s'imposa rapidement dans la piraterie... Son bâtiment était maintenant connu et redouté par tous, même les pirates, dans les mers environnantes de l'Europe.
Mais Laora avait voulu changer d'air et se faire connaître partout...
Elle était arrivée aux Caraïbes, dont le bâteau portait le nom... La perle des Caraïbes... Ou the Caribbean Pearl... Peu importait comment on nommait ce navire, tant qu'on le reconnaissait...
Lara menait son navire d'une douce poigne et chaque personne présente ici accomplissait tout de son plein grès. Jamais un mot au dessus de l'autre, toujours très diplomate... Mais tellement imprévisible! Une vraie tornade dans les combats et un charme ravageur, faisant tomber les hommes comme des mouches...
En parlant d'hommes, chaque femme embarquée à bord proclamait son indépendance et sa soif de liberté, la même rage qui animait chaque fibre de Laora.
Le second de la capitaine était Nanou, une africaine très sympathique, bien que timide et réservée... Un vrai mystère pour le navire mais pas autant mystérieuse que Laora...
Car les matelots embarqués avaient tous remarqué un jour ou l'autre cette longue estafillade qui barrait le dos de leur capitaine... Souvenir d'un passé douloureux, selon les membres de l'équipage... Mais personne n'en savait rien. On ne connaissait ni son nom, ni ses origines mais on lui faisait confiance.
C'était une femme de parole et d'honneur, instruite et qui faisait profiter de son savoir à chaque personne présente autour d'elle. Bravant les flots, écumants les mers... On racontait toutes sortes d'histoires sur elle en Europe... Des histoire que l'équipage savait toutes êtres des mensonges et des calomnies.
Il était bien vrai que leur capitaine avait à son compte nombre d'exploits mais pas aussi rocambolesques et invraisemblables que ceux qui se racontaient entre les vagues de la mer Méditéranée ou de l'océen Atlantique ou encore de la manche...
Le Caribbean Pearl était la terreur principale des français, anglais, esapgnaol, portugais et norvégiens confondus! Et personne n'avait auparavant pensé que l'équipage de ce navire pirate pouvait être un équipage de femmes...
La capitaine Laora était une belle femme de 26 ans qui avait su faire ses preuves dès son plus jeune âge en cambriolant la maison de la plus riche famille d'Angleterre et en réussissant à échapper à toute la garde de Londres en prenant la mer sur le Caribbean Pearl...
Une femme aux cheveux châtains dorés et à la peau tannée par une vie en mer, de nombreuses cicatrices invisibles parcourant tout son corps... Un corps aux formes séduisantes et par lesquelles tous les hommes étaient attirés...
La capitaine du navire venait de se changer, après avoir détroussé un bon quart de la population masculine de port royal de tous ses shillings...
"Nanou! As tu finit?" demanda Laora à son second.
"Oui!" dit la femme noire en terminant de ranger ses vêtements orientaux destinés à charmer les insouciants dans une grand malle ouvragées d'argent terni au fil des ans...
"Moi aussi. Allons compter nos sous!" dit Laora en prenant Nanou par le bras.
La jeune noire se laissa emporter par son amie et capitaine puis l'aida à soulever le sac rempli de leur butin.
Nanou jura: "Bon sang! Par tous les gallions de la flotte espagnole! Ce sac pèse aussi lourd qu'un gradé avec toutes ses médailles!"
"Tu l'as dit!" confirma Laora en souriant "Et c'est peu dire qu'un gradé pèse lourd! Mais c'est plutôt bon signe, non?"
"Pour sûr!" dit Nanou.
"Bon, comme toujours, on garde 50% en réserve et le reste, on le partage entre nous."
"Comme d'hab'!" acquiesa Nanou en commençant à compter.
Après qu'une heure fut passée, les deux femmes séparèrent le butin en plusieurs parts. Chacune d'elle s'empara de la sienne et déposa le reste dans différentes bourses de cuir.
"Belle récolte!" remarqua Laora "452 shillings. On a déjà fait miuex une fois mais c'est largement au dessus de notre petite moyenne de 200 shillings, non?"
"Exact! Bon..." Nanou se leva "Je vais voir si on a besoin d'aide en cuisine. A moins que tu veux que je reste? Je sais que cet endroit est... enfin..."
"Non, vas-y... Il y a beaucoup de souvenirs pour moi ici mais ne t'en fait pas... De toute manière, j'ai passé mon enfance ici, et tous mes souvenirs ne sont pas mauvais, même s'ils le sont en majorité..."
"D'accord." Et Nanou s'en alla.
Laora se retrouva seule avec ses pensées... Elle ne fit rien durant quelques minutes puis se leva et se dirigea avec fougue vers le pont arrière. Vérifiant au passage l'état des voiles, elle cria:
"Donner un peu plus de mou, on va faire route sur Port Nacio!"
Nanou la regarda avec suspicion puis s'abstint de tout commentaire... L'africaine était la seule à connaître vraiment Laora et son passé. Mais elle ne connaissait pas son nom de famille, ni ses origines... Elle savait juste que la vie de Laora n'avait jamais été facile. Son capitaine s'était confiée à elle lorsque, un peu trop sâoule, elle avait tout raconté, pas en détails, mais suffisamment pour mieux la connaître...
Laora avait une idée en tête... et une bonne en plus...
"Port Nacio, tu vas te souvenir longtemps du caribbean Pearl et de son équipage... L'enfant reviens au bercail et je compte bien me faire reconnaître..."
"On va enfin savoir qui tu es?" dit Elisabeth, surnommée, Eli, la vigie.
"Oui, vous allez savoir d'ailleurs... il serait peut-être temps que je vous le dise...Après tant d'années..."
Laora se tue et la vigie attendait une réponse imminente, en vain... Laora se contenta de lui dire "bientôt.", ce qui ne fut une réponse aucunement satisfaisante.
Le soir, lorsque vînt l'heure de distribuer les primes, Laora se permit de prendre la parole.
"Bon, on va à Port Nacio et je vais devoir vous révéler quelques petites choses... Bon, je ne rentrerais pas dans les détails et ne vous décrirai rien mais je suis la fille aînée de la famille du gouverneur de Port Nacio et... ne me demandez pas comment je suis devenue pirate, ça n'a aucune importance. Je suis pirate et je le resterai. Mais l'on va me reconnaître à cause de ceci..."
Elle montra un petit bijoux à son oreille: une boucle d'oreille ouvragée et certainement très chère. Mais la couleur du précieux métal avait terni.
"Il est possible qu'on ne me reconnaisse pas mais sait-on jamais. Je préfère que vous l'appreniez par moi que que de la bouche d'un garde m'ayant aperçu ou d'un autre..."
"Pourquoi ne l'enlèves tu pas?"
"Je ne peux pas, on me l'a carrément soudée à l'oreille et je ne peux pas l'enlever sans m'arracher l'oreille entière. cas fils de putains me l'ont incrustée dans la chair et marquée à jamais."
La femme rousse qui avait posé la question hocha la tête en signe d'assentissement puis Laora reprit la parole:
"Et donc, il y a là-bas un orphelinat. J'ai pensé qu'on pourrait aller le visiter pour voir s'il n'y a pas quelques enfants, filles ou garçons, qui ont soif de liberté, non?"
cette déclaration provoqua une vague d'impatience dans le groupe qui s'éparpilla peu à peu, chacun connaissant parfaitement son rôle et s'acquittant à sa tâche.
Laora, elle, alla dans sa cabine personelle où elle se déshabilla et sombra dans un profond sommeil...
***************
***************
"Capitaine! Navire à babord! Pirate!" dit la vigie en tendant la lunette à son capitaine.
Jack Sparrow s'empara de l'objet et visa sur l'ombre au loin qui se rapprochait de Port Nacio plus vite qu'eux.
"Impossible d'aller plus vite que le Pearl!" pensa le capitaine du dit navire.
"tendez plus les voiles et continuez à surveiller ce navire. Je ne l'ai jamais vu auparavant et j'aimerai bien savoir à qui appartient cette petite merveille..."
Le Black Pearl se rapprochait aussi de port Nacio et ainsi, de l'autre navire aussi.
Il fut d'ailleur bientôt assez près pour que Jack puisse y lire le nom gravé en lettre d'or sur la coque en bois verni du navire.
"Le CaribbeanPearl?" s'étonna Sparrow "jamais vu..."
"Un bâteau taillé pour la vitesse et possédant une remarquable robustesse. L'égal du Black Peral, pourrait-on dire si c'était possible" déclara Gibbs en observant le navire qui s'approchait de la côte.
"Bande de requins! regarde les!" grogna le capitaine du Pearl. "Ils prennent une place au port. Ah, et ils ont pensé à enlever la drapeau pirate."
"Un navire français, si j'en crois le drapeau maintenant."
"Un drapeau ne reflète pas la provenance d'un navire. On peut changer le drapeau, mais pas le navire" dit le capitaine en observantle navire d'un oeil connaisseur. "Mais c'est bien un français." conclu Sparrow "regarde, la poupe a une forme bien particulière des français. Les français sont de bons marins. Et regarde, le verre de leurs carreaux de la cabine principale ne sont pas comme les notre et sont décorés de petit sigles. cela est bien des Français! toujours aussi... grotesques!" lâcha Jack.
Le Black Pearl arriva lui aussi au port et s'amarra bientôt à côté du Caribbean Pearl. Quelle ne fut pas la surprise des homme sde Sparrow quand ils virent à son bord...
"Des femmes?" s'exclama Gibbs.
"Quoi, vous n'en avez jamais vu?" s'exclama à son tour une belle femme noire.
"Vous!" laissa échapper Jack en reconnaissant l'une des voleuses de Port Royal.
"ouais, moi!" dit la noire "nanou, heureuse de ne pas être sous vos ordres!" dit elle avec un sourire sarcastique.
"Qui est votre capitaine?" demanda jack.
"Vous ne connaissez pas Laora? Normal, on est aux Caraïbes ici... On nous connaît qu'en Europe... Mais bon... LAORA!" cria nanou "Viens voir!"
Une femme, celle-là même qui avait envoûté Jack à Port Royal se montra à son tour. Sauf qu'elle était vêtue, cette fois ci, d'une chemise blanche de lin, quelques plumes savamment éparpillées dans ses cheveux, des plumes d'aigles, ainsi qu'un pantalon de cuir délavé légèrement moulant avec des bottes qui avient dû en voir de belles, dont le haut était recouvert d'une étrange fourure. Du loup peut être... Elle était habillée en homme, comme la majorité de son équipage entièrement féminin. Elle était piercée à l'arcade ainsi qu'aux deux oreilles où pendaient nombre de boucles d'or et d'argent délavées.
"Tient donc!" dit la capitaine en voyant qui elle avait en face d'elle "Vous avez pu échapper à la garde? C'est bien. mais vous voyez, j'avais raison. d'ailleurs, vous ne devriez pas trop trainer dans le coin après notre passage. Port Nacio s'en souviendra longtemps!"
Jack ignora la remarque et, toujours à bord de son navire lui dit:
"je suis Jack sparrow mais vous, qui êtes vous?"
"Je suis Laora. Nanou l'a crié tout à l'heure, non?"
"oui, mais Laora comment?"
"Ca, il n'y a que moi qui le sait!" dit malicieusement la capitaine du Caribbean Pearl. "bon, vous m'excuserez mais je dois y retourner. Au plaisir!" dit elle en se tournant et en lui faisant un petit signe de la main alors qu'elle descendait de son navire, le laissant aux soins d'une drôle de bête qui avait un pelage roux rayé de noir et de grand yeux intelligents.
Jack ne préférait pas savoir ce que c'était et se contenta de retourner à ses affaires...
*************
*************
Et voilà! Le chapitre est déjà plus long!
Aurélie: La voilà la suite! En espérant qu'elle te plaise autant que le premier chapitre!
Enora de Wesdaigle: coucou toi! Comme on se retrouve?!?! Merci merci merci pour le compliment! Ca me fait vraiment plaisir! Et je suis contente que ma review dans "Malédictioné t'ai donné des idées! C'est cool!
Maxwell16: Un Jack fidèle au film? Cool! Parce que c'est qu'il est dur à cerner le Jack! Il est lunatique à un de ces points! Mais bon, je vais tâcher de continuer sur cette voie! Et merci beaucoup!
Pirates Lover: Merci pour le compliment. Quand à la longueur des chapitres ben... moi j'aime écrire de longs chapitres!
Misao Maxwell: Merci beaucoup pour le compliment! Ca fait plaisir! :)
Voilà, je vous dit à très bientôt avec la suite!
Bzou!
TheCaribbeanPearl... un bâteau encore jamais vu sur les flots...
Le capitaine de ce bâteau était des plus originaux... Tout d'abord, il participait lui aussi aux tâches ménagères et imposait que chacun échange ses tâches et fasse chacune d'entre elles au moins trois fois dans la semaine.
Ensuite, ce capitaine soignait quiconque était blessé sur son navire et prenait le plus grand soin de son équipage.
"Dans la vie, faut compter que sur soit-même: en sa force, son intelligence et sa rapidité. Faut pas compter sur les autres. Quand quelqu'un attaque, les autres se préoccupent d'eux et pas de toi... Alors fait comme eux..." disait toujours le capitaine. Cette phrase était une preuve de plus de l'étrangeté de ce capitaine.
Mais le plus étrange de tout, c'est que ce capitaine était une capitaine... une femme... une pirate...
Elle se nommait Laora. Personne ne connaissait son nom qui restait connu de elle seule...
Et l'équipage du Caribbean Pearl était tout aussi étrange que son capitaine.
Un équipage totalement composé de femmes...
Femmes libres et indépendantes, venues d'elles même sur ce navire...
Navire que Laora avait acheté avec toute sa fortune pour écumer les mers du monde entier. Mais, s'apercevant vite qu'elle ne vivrait jamais hônnetement en tant que femme et ne se ferait jamais respecter en tant que telle, elle s'imposa rapidement dans la piraterie... Son bâtiment était maintenant connu et redouté par tous, même les pirates, dans les mers environnantes de l'Europe.
Mais Laora avait voulu changer d'air et se faire connaître partout...
Elle était arrivée aux Caraïbes, dont le bâteau portait le nom... La perle des Caraïbes... Ou the Caribbean Pearl... Peu importait comment on nommait ce navire, tant qu'on le reconnaissait...
Lara menait son navire d'une douce poigne et chaque personne présente ici accomplissait tout de son plein grès. Jamais un mot au dessus de l'autre, toujours très diplomate... Mais tellement imprévisible! Une vraie tornade dans les combats et un charme ravageur, faisant tomber les hommes comme des mouches...
En parlant d'hommes, chaque femme embarquée à bord proclamait son indépendance et sa soif de liberté, la même rage qui animait chaque fibre de Laora.
Le second de la capitaine était Nanou, une africaine très sympathique, bien que timide et réservée... Un vrai mystère pour le navire mais pas autant mystérieuse que Laora...
Car les matelots embarqués avaient tous remarqué un jour ou l'autre cette longue estafillade qui barrait le dos de leur capitaine... Souvenir d'un passé douloureux, selon les membres de l'équipage... Mais personne n'en savait rien. On ne connaissait ni son nom, ni ses origines mais on lui faisait confiance.
C'était une femme de parole et d'honneur, instruite et qui faisait profiter de son savoir à chaque personne présente autour d'elle. Bravant les flots, écumants les mers... On racontait toutes sortes d'histoires sur elle en Europe... Des histoire que l'équipage savait toutes êtres des mensonges et des calomnies.
Il était bien vrai que leur capitaine avait à son compte nombre d'exploits mais pas aussi rocambolesques et invraisemblables que ceux qui se racontaient entre les vagues de la mer Méditéranée ou de l'océen Atlantique ou encore de la manche...
Le Caribbean Pearl était la terreur principale des français, anglais, esapgnaol, portugais et norvégiens confondus! Et personne n'avait auparavant pensé que l'équipage de ce navire pirate pouvait être un équipage de femmes...
La capitaine Laora était une belle femme de 26 ans qui avait su faire ses preuves dès son plus jeune âge en cambriolant la maison de la plus riche famille d'Angleterre et en réussissant à échapper à toute la garde de Londres en prenant la mer sur le Caribbean Pearl...
Une femme aux cheveux châtains dorés et à la peau tannée par une vie en mer, de nombreuses cicatrices invisibles parcourant tout son corps... Un corps aux formes séduisantes et par lesquelles tous les hommes étaient attirés...
La capitaine du navire venait de se changer, après avoir détroussé un bon quart de la population masculine de port royal de tous ses shillings...
"Nanou! As tu finit?" demanda Laora à son second.
"Oui!" dit la femme noire en terminant de ranger ses vêtements orientaux destinés à charmer les insouciants dans une grand malle ouvragées d'argent terni au fil des ans...
"Moi aussi. Allons compter nos sous!" dit Laora en prenant Nanou par le bras.
La jeune noire se laissa emporter par son amie et capitaine puis l'aida à soulever le sac rempli de leur butin.
Nanou jura: "Bon sang! Par tous les gallions de la flotte espagnole! Ce sac pèse aussi lourd qu'un gradé avec toutes ses médailles!"
"Tu l'as dit!" confirma Laora en souriant "Et c'est peu dire qu'un gradé pèse lourd! Mais c'est plutôt bon signe, non?"
"Pour sûr!" dit Nanou.
"Bon, comme toujours, on garde 50% en réserve et le reste, on le partage entre nous."
"Comme d'hab'!" acquiesa Nanou en commençant à compter.
Après qu'une heure fut passée, les deux femmes séparèrent le butin en plusieurs parts. Chacune d'elle s'empara de la sienne et déposa le reste dans différentes bourses de cuir.
"Belle récolte!" remarqua Laora "452 shillings. On a déjà fait miuex une fois mais c'est largement au dessus de notre petite moyenne de 200 shillings, non?"
"Exact! Bon..." Nanou se leva "Je vais voir si on a besoin d'aide en cuisine. A moins que tu veux que je reste? Je sais que cet endroit est... enfin..."
"Non, vas-y... Il y a beaucoup de souvenirs pour moi ici mais ne t'en fait pas... De toute manière, j'ai passé mon enfance ici, et tous mes souvenirs ne sont pas mauvais, même s'ils le sont en majorité..."
"D'accord." Et Nanou s'en alla.
Laora se retrouva seule avec ses pensées... Elle ne fit rien durant quelques minutes puis se leva et se dirigea avec fougue vers le pont arrière. Vérifiant au passage l'état des voiles, elle cria:
"Donner un peu plus de mou, on va faire route sur Port Nacio!"
Nanou la regarda avec suspicion puis s'abstint de tout commentaire... L'africaine était la seule à connaître vraiment Laora et son passé. Mais elle ne connaissait pas son nom de famille, ni ses origines... Elle savait juste que la vie de Laora n'avait jamais été facile. Son capitaine s'était confiée à elle lorsque, un peu trop sâoule, elle avait tout raconté, pas en détails, mais suffisamment pour mieux la connaître...
Laora avait une idée en tête... et une bonne en plus...
"Port Nacio, tu vas te souvenir longtemps du caribbean Pearl et de son équipage... L'enfant reviens au bercail et je compte bien me faire reconnaître..."
"On va enfin savoir qui tu es?" dit Elisabeth, surnommée, Eli, la vigie.
"Oui, vous allez savoir d'ailleurs... il serait peut-être temps que je vous le dise...Après tant d'années..."
Laora se tue et la vigie attendait une réponse imminente, en vain... Laora se contenta de lui dire "bientôt.", ce qui ne fut une réponse aucunement satisfaisante.
Le soir, lorsque vînt l'heure de distribuer les primes, Laora se permit de prendre la parole.
"Bon, on va à Port Nacio et je vais devoir vous révéler quelques petites choses... Bon, je ne rentrerais pas dans les détails et ne vous décrirai rien mais je suis la fille aînée de la famille du gouverneur de Port Nacio et... ne me demandez pas comment je suis devenue pirate, ça n'a aucune importance. Je suis pirate et je le resterai. Mais l'on va me reconnaître à cause de ceci..."
Elle montra un petit bijoux à son oreille: une boucle d'oreille ouvragée et certainement très chère. Mais la couleur du précieux métal avait terni.
"Il est possible qu'on ne me reconnaisse pas mais sait-on jamais. Je préfère que vous l'appreniez par moi que que de la bouche d'un garde m'ayant aperçu ou d'un autre..."
"Pourquoi ne l'enlèves tu pas?"
"Je ne peux pas, on me l'a carrément soudée à l'oreille et je ne peux pas l'enlever sans m'arracher l'oreille entière. cas fils de putains me l'ont incrustée dans la chair et marquée à jamais."
La femme rousse qui avait posé la question hocha la tête en signe d'assentissement puis Laora reprit la parole:
"Et donc, il y a là-bas un orphelinat. J'ai pensé qu'on pourrait aller le visiter pour voir s'il n'y a pas quelques enfants, filles ou garçons, qui ont soif de liberté, non?"
cette déclaration provoqua une vague d'impatience dans le groupe qui s'éparpilla peu à peu, chacun connaissant parfaitement son rôle et s'acquittant à sa tâche.
Laora, elle, alla dans sa cabine personelle où elle se déshabilla et sombra dans un profond sommeil...
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"Capitaine! Navire à babord! Pirate!" dit la vigie en tendant la lunette à son capitaine.
Jack Sparrow s'empara de l'objet et visa sur l'ombre au loin qui se rapprochait de Port Nacio plus vite qu'eux.
"Impossible d'aller plus vite que le Pearl!" pensa le capitaine du dit navire.
"tendez plus les voiles et continuez à surveiller ce navire. Je ne l'ai jamais vu auparavant et j'aimerai bien savoir à qui appartient cette petite merveille..."
Le Black Pearl se rapprochait aussi de port Nacio et ainsi, de l'autre navire aussi.
Il fut d'ailleur bientôt assez près pour que Jack puisse y lire le nom gravé en lettre d'or sur la coque en bois verni du navire.
"Le CaribbeanPearl?" s'étonna Sparrow "jamais vu..."
"Un bâteau taillé pour la vitesse et possédant une remarquable robustesse. L'égal du Black Peral, pourrait-on dire si c'était possible" déclara Gibbs en observant le navire qui s'approchait de la côte.
"Bande de requins! regarde les!" grogna le capitaine du Pearl. "Ils prennent une place au port. Ah, et ils ont pensé à enlever la drapeau pirate."
"Un navire français, si j'en crois le drapeau maintenant."
"Un drapeau ne reflète pas la provenance d'un navire. On peut changer le drapeau, mais pas le navire" dit le capitaine en observantle navire d'un oeil connaisseur. "Mais c'est bien un français." conclu Sparrow "regarde, la poupe a une forme bien particulière des français. Les français sont de bons marins. Et regarde, le verre de leurs carreaux de la cabine principale ne sont pas comme les notre et sont décorés de petit sigles. cela est bien des Français! toujours aussi... grotesques!" lâcha Jack.
Le Black Pearl arriva lui aussi au port et s'amarra bientôt à côté du Caribbean Pearl. Quelle ne fut pas la surprise des homme sde Sparrow quand ils virent à son bord...
"Des femmes?" s'exclama Gibbs.
"Quoi, vous n'en avez jamais vu?" s'exclama à son tour une belle femme noire.
"Vous!" laissa échapper Jack en reconnaissant l'une des voleuses de Port Royal.
"ouais, moi!" dit la noire "nanou, heureuse de ne pas être sous vos ordres!" dit elle avec un sourire sarcastique.
"Qui est votre capitaine?" demanda jack.
"Vous ne connaissez pas Laora? Normal, on est aux Caraïbes ici... On nous connaît qu'en Europe... Mais bon... LAORA!" cria nanou "Viens voir!"
Une femme, celle-là même qui avait envoûté Jack à Port Royal se montra à son tour. Sauf qu'elle était vêtue, cette fois ci, d'une chemise blanche de lin, quelques plumes savamment éparpillées dans ses cheveux, des plumes d'aigles, ainsi qu'un pantalon de cuir délavé légèrement moulant avec des bottes qui avient dû en voir de belles, dont le haut était recouvert d'une étrange fourure. Du loup peut être... Elle était habillée en homme, comme la majorité de son équipage entièrement féminin. Elle était piercée à l'arcade ainsi qu'aux deux oreilles où pendaient nombre de boucles d'or et d'argent délavées.
"Tient donc!" dit la capitaine en voyant qui elle avait en face d'elle "Vous avez pu échapper à la garde? C'est bien. mais vous voyez, j'avais raison. d'ailleurs, vous ne devriez pas trop trainer dans le coin après notre passage. Port Nacio s'en souviendra longtemps!"
Jack ignora la remarque et, toujours à bord de son navire lui dit:
"je suis Jack sparrow mais vous, qui êtes vous?"
"Je suis Laora. Nanou l'a crié tout à l'heure, non?"
"oui, mais Laora comment?"
"Ca, il n'y a que moi qui le sait!" dit malicieusement la capitaine du Caribbean Pearl. "bon, vous m'excuserez mais je dois y retourner. Au plaisir!" dit elle en se tournant et en lui faisant un petit signe de la main alors qu'elle descendait de son navire, le laissant aux soins d'une drôle de bête qui avait un pelage roux rayé de noir et de grand yeux intelligents.
Jack ne préférait pas savoir ce que c'était et se contenta de retourner à ses affaires...
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Et voilà! Le chapitre est déjà plus long!
Aurélie: La voilà la suite! En espérant qu'elle te plaise autant que le premier chapitre!
Enora de Wesdaigle: coucou toi! Comme on se retrouve?!?! Merci merci merci pour le compliment! Ca me fait vraiment plaisir! Et je suis contente que ma review dans "Malédictioné t'ai donné des idées! C'est cool!
Maxwell16: Un Jack fidèle au film? Cool! Parce que c'est qu'il est dur à cerner le Jack! Il est lunatique à un de ces points! Mais bon, je vais tâcher de continuer sur cette voie! Et merci beaucoup!
Pirates Lover: Merci pour le compliment. Quand à la longueur des chapitres ben... moi j'aime écrire de longs chapitres!
Misao Maxwell: Merci beaucoup pour le compliment! Ca fait plaisir! :)
Voilà, je vous dit à très bientôt avec la suite!
Bzou!