Bonsoir.
Devant autant d'encouragements, j'ai décidé d'écrire rapidement une petite suite pour avancer dans l'histoire.
Je ne vais pas répondre aux reviews individuellement puisque ce serai répéter la même chose.
Je voulais donc vous dire que vos petits mots m'ont vraiment touché, je vous remercie d'avoir prit le temps de les écrire, ça fait chaud au cœur et pendant un moment (à chaque fois que je lisais vos reviews) je me suis sentie presque exceptionnelle ! Ne vous inquiétez pas c'est vite retombé ensuite, ainsi je n'attrape pas la grosse tête ! Je vous avoue que je considère aussi ce chapitre comme l'un de mes meilleurs, si pas le meilleur ! Quand je l'ai relus j'en avais les larmes aux yeux ! Encore merci de me lire et de m'écrire, je suis ravie d'avoir fait partie de votre vie pendant un court laps de temps !
Chapitre 2 : Comment l'aimer ?
Les jours passaient et Harry reprenait du poil de la bête. Tout doucement, mais c'était suffisant. Ron continuait de veiller sur ses nuits, Hermione sur ses repas et leurs devoirs ! Il lui arrivait encore fréquemment de pleurer, mais il ne se cachait plus de ses amis, ainsi ils pouvaient le consoler et se sentaient enfin utile ! Hermione avait réussi à convaincre Harry d'écrire une lettre à Remus, lui aussi devait souffrir, lui aussi avait besoin d'une raison de vivre. Une correspondance était ainsi née, ils s'écrivaient tout les jours et Harry attendait sa lettre journalière avec impatience.
Draco aussi avait changé, mais en mal, il ne les insultait plus, mais ne leur parlait plus non plus, d'ailleurs il ne parlait plus à personne, dormait et mangeait peu et dépérissait à vue d'œil. Les serpentards en étaient tout chamboulé et des divergences étaient apparues dans la maison. Maintenant qu'ils ne se retrouvaient plus derrière un Malfoy, ils se tiraient dans les pattes, des luttes de pouvoir avaient prit forme et Snape en devenait fou. Seul Draco semblait laissé en dehors de tout cela, peu s'intéressait encore à lui réellement mais il était toujours écouté, respecté et craint. Seulement il ne voulait plus diriger, mais que voulait- il ? Au fond, même lui ne savait pas, il cherchait ne réponse comme Harry lui avait donné au bord du lac, mais cette fois encore, seul il n'y arrivait pas. Mais l'orgueil est une tare dont on ne se débarrasse pas facilement, et il refusait de l'aide, il refusait leur aide.
Un jour le trio ne tint plus et ils coincèrent Malfoy dans une salle de classe.
-Draco qu'est ce qui ne va pas ? Interrogea Hermione.
-Mais rien tout va bien ! Ne vous inquiéter pas. Mais le ton employé était triste et amer et contredisait superbement les paroles du serpentard.
-Te fou pas de nous, lâcha Ron, tu crois qu'on n'a pas vu ton manège, tu manges plus, ne parles plus, et à voir les cernes sous tes yeux, tu dois pas dormir beaucoup !
Draco avait envie de pleurer mais une fois encore il transforma sa peine en rage et se mit à leur hurler dessus.
-Mais vous vous prenez pour qui ? Je vous dois rien ! Vous me faites pitiés petits gryffondors tarés ! Ne vous occupez pas de moi, vous avez autre chose de mieux à faire !
Il s'apprêtait à partir lorsque deux bras lui enserrent la taille. Il se tourna pour l'éjecter mais une bouche se posa sur la sienne. Cela le calma illico. Harry se retira et le regarda en souriant.
-Eh bien on n'a trouvé comment te calmer ! Maintenant je te préviens, tu vas manger et dormir convenablement et tu vas nous rejoindre ici tout les 2 jours après les cours pour parler et peut être même à la bibliothèque pour travailler. Et tu vas recommencer à nous insulter dans les couloirs et reprendre ta place de prince des serpentards. Est ce clair ?
Draco hocha la tête, les yeux baissé, le corps détendu. Il se faisait pitié, il leur faisait pitié. ET ça il ne pouvait le supporter.
-Je ne veux pas de votre pitié !
-Mais tu ne l'as pas, répondit Ron, avant que je n'aie pitié de toi il faudra que tu fasses quelques chose de vraiment stupide !
Cela suffit à lui rendre des forces. Il se leva et fit face à Ron, ils se toisèrent de toute leur hauteur. Et puis pour faire chier Weasley, Draco lui déposa un léger baiser sur les lèvres. Ron devint rouge et se mit à l'insulter comme un chiffonnier. Draco et Harry étaient mort de rire et Hermione tentait de calmer son ami. A bout de patience, elle utilisa la même méthode pour le faire taire. Elle l'embrassa ! Le résultat fut probant puisqu'il ne hurla plus et quand la jeune fille se retira, ils arboraient tout deux une jolie teinte rouge pivoine ! Harry les avait regardés un peu ému, il décida de parler pour détendre l'atmosphère.
-Si vous saviez combien de fois j'ai espéré que vous fassiez cela par amour.
Cela ne marcha pas comme prévu et Ron quitta la pièce en claquant la porte derrière lui. Hermione était paniqué, Harry venait de réduire à néant 3 ans de dure labeur.
-Mione qu'est ce que j'ai dit ?
-Rien Harry, c'est juste que maintenant il pense que je ne l'aime pas.
-Ben qu'est ce que tu attends pour lui courir après ? Demanda Draco.
-Pour lui dire quoi ?
-Et bien, vous n'êtes pas courageux pour des gryffondor !
Piqué au vif, la jeune fille couru rejoindre le roux.
-Tu aurais pu être plus diplomate, Harry !
-J'y ai pas pensé ! Et puis finalement, le résultat est celui que je voulais, ils sortiront ensemble avant le souper !
-Mais heureusement que je suis là !
-J'ai toujours pensé qu'on était complémentaire !
-Ah oui ?
-Oui, réfléchis-y un peu et on en reparlera.
-Harry je peux te demander quelque chose ?
Le gryffondor hocha la tête.
-Tu veux bien me prendre encore dans tes bras ?
Et Harry l'enlaça. Ils restèrent quelques minutes ainsi, le nez de Draco dans le cou de l'autre, la main du brun caressant lentement le dos du blond.
-Je dois y aller, murmura Draco en se dégageant doucement, j'ai des serpentards à reprendre en main.
-Attends encore un peu !
Il ne se le fit pas répéter et se reblotti dans la chaleur rassurante du garçon.
-Tu vas aller mieux hein ?
-Oui, murmura le dragon.
-Tu ne nous ignoreras plus ?
-Non.
-Tu viendras aux rendez-vous ?
Draco frissonna et un faible oui, sorti de sa bouche. Harry embrassa délicatement son front, ses lèvres restèrent posés sur la peau quelques secondes. Puis Draco se dégagea et sorti sans se retourner. S'il l'avait fait, le gryffondor aurait vu l'immense sourire qu'il affichait et le rose de ses joues.
Et le temps recommença à s'écouler, Draco et Harry se rapprochaient au fur et à mesure qu'ils allaient mieux. Hermione et Ron sortaient ensemble sans pour cela délaisser leurs amis et Remus maintenait la correspondance. A l'approche de Noël, Draco devint nerveux.
-Qu'est ce qu'il y a Dray ? Demanda Mione.
-Je vais renter au manoir.
-Et ?
-Mon père y sera !
-Mais non il
-S'est enfui il y a 5 jours et il sera là !
-Que va t-il se passer ?
-Rien de bien méchant, il va juste continuer son entraînement pour faire de moi un mangemort et si je refuse, il me battra !
-Il faut que tu en parle à Dumbledore ! Décréta Ron.
-Et il va faire quoi ?
-Rien pour l'instant ! Dit Hermione.
-Quoi ? Demanda Harry.
-Dray, quand dois-tu devenir mangemort ?
-A paques lors de ma septième, peut être à Noël si les choses se précipitent.
-Donc pour cette année, il n'y a aucun problème ?
-Hermione, s'offusqua Harry, comment peux-tu dire qu'il n'y a aucun problème quand il risque d'être battu !
-Parce qu'il ne sera pas battu. Tu vas suivre l'entraînement et rentrer chez toi tant que la menace mangemort est éloignée.
-Mais
-Laisse moi finir, j'ai un plan ! Ton père te verse de l'argent sur un compte, non ?
-Oui, mais il a tout les droits dessus !
-Mais tu peux le retirer ?
-C'est à ça que sert un compte en banque !
-Bien, tu vas te créer un nouveau coffre ou ton père n'aura aucun pouvoir et faire un transfert automatique pour obtenir l'argent que ton père continuera de verser chaque mois sur ton ancien compte.
-Mais s'il s'en aperçoit ?
-Je doute fort que ton père ait rendre une visite de courtoisie à Gringott en étant un fugitif ! Tu vas d'ailleurs en profiter pour soutirer le plus d'argent possible à tes parents que tu verseras immédiatement sur ton compte personnel privé ! Tu vas aussi réduire tes dépenses et t'arranger pour vendre ce qui t'est inutile, toujours en vue d'économiser assez d'argent pour vivre après Poudlard. Nous allons en parler à Dumbledore, pour qu'il te protège lorsque tu auras retourné ta veste officiellement.
-Ok, mais pourquoi dois-je continuer l'entraînement ?
-Premièrement : pour ne pas que ton père ait des doutes, deuxièmement : Parce qu'un bon entraînement n'est pas de refus dans la guerre qui nous attend. D'ailleurs Harry te donnera des cours de défense à la rentrée. Et troisièmement : Pour que tu sois dans les bonnes grâces de ton père pour pouvoir lui soutirer plus !
-Hermione, tu es pire qu'une serpentarde !
-Merci mon amour !
Ils éclatèrent de rire et prirent la direction du bureau du directeur.
Noël se passa sans encombre, les cours avec le professeur Potter furent enrichissants et l'école avait retrouvé un semblant de calme. Harry sembla avoir fait son deuil, bien que sa correspondance avec Remus soit toujours aussi régulière. Draco avait reprit son rôle de pet cul prétentieux mais avait décidé de changer de look. La raison était simple, le gel coûtait trop cher !
Lors des transactions, il avait été ébahi de voir tout l'argent que contenait son coffre et avait du se retenir de couper les ponts directement avec son père ! Il avait comprit, tardivement, que la cause de tout ses malheurs s'appelait Malfoy. Le malaise qu'il ressentait était lié à lui par autre chose que son cœur et sa tête, c'était son sang ! Pas seulement ses parents, bien qu'ils soient largement responsables de toute cette mascarade, mais l'histoire de sa famille en entier et il savait que ce nom le poursuivrait toute sa vie et cela il n'en avait pas la force. Aussi avait-il décidé de changer de nom, en même temps que de maison. Il avait décidé de prendre le nom de sa mère, Black, puisqu'il pouvait porter ce nom fièrement et qu'il ne reniait pas totalement son sang. Harry avait un peu pleuré mais finalement approuvé.
Le temps passa, Harry faisait tout pour laisser le plus souvent Ron et Hermione seul et Draco se révéla un prétexte en or. Ou peut être pas. Ils s'étaient rapproché grandement mais à présent ils étaient dans une impasse. Le problème était qu'ils avaient du mal à ce contenter des petits rendez- vous habituels, ils voulaient toujours se voir d'avantage, se toucher, se parler mais une fois qu'ils étaient ensemble, rien ne se passait. Ils discutaient, faisaient leur devoir et se consolait amicalement, mais à chaque fois ils en ressortaient frustré. Devaient-ils aller plus loin ou se contenter d'une amitié platonique ? Les vacances de Pâques leur fut bénéfique ! Ils se rendirent compte qu'ils ne pouvaient absolument pas vivre l'un sans l'autre. Ils replongèrent dans la déprime pendant les 15 jours qu'ils furent séparés sans même pouvoir s'écrire. Ron et Hermione maintenaient Harry en vie mais s'inquiétaient pour Draco, il n'avait personne pour s'occuper de lui. Mais Le jeune Malfoy était quelqu'un de résistant et il revint fier et droit, bien qu'un peu maigrit, de ses 'vacances' au manoir.
Ils organisèrent une petite réunion rapidement. Ron et Hermione examinèrent Draco sous toutes les coutures et lui posèrent toutes les questions qu'ils avaient en tête puis partirent pour les laisser seul. Harry avait observé la scène de loin, assis sur un banc, le sourire aux lèvres. Il ne parla qu'une fois la porte fermée.
-Tu m'as manqué.
-Toi aussi tu m'as énormément manqué.
-J'ai comprit.
-Moi aussi.
Draco avait dit ses derniers mots en s'approchant du brun. Ils étaient à présent face à face. Harry ferma les yeux et Draco déposa un léger baiser sur ses lèvres. C'était la première fois qu'il lui donnait un baiser doux et tendre. D'habitude c'était Harry qui faisait cela pour le consoler. Mais aujourd'hui ce serai différent, ils avaient besoin de plus. Ils se regardèrent un long moment, émeraude contre glace.
-Je t'aime Dray, murmura Harry contre ses lèvres.
Draco resta interdit, c'était la première fois que quelqu'un lui disait cela avec tant de douceurs et de vérités. Il réalisa alors la porté de ces mots, et se rappela du discours d'Harry sur l'amour. Il avait raison, cela le rendait plus fort.
-Je t'aime aussi Harry !
Ils se sourirent et Draco appuya son front contre celui du survivant. Harry avait écarté les jambes pour que Draco soit plus proche de lui et avait passé ses bras autour de la taille du blond, le serrant pour ne plus le laisser partir. Finalement, ils s'embrasserent, d'abord timidement, puis le serpentard lécha les lèvres de son ami pour pouvoir approfondir le baiser. Le brun ouvrit la bouche peu de temps après, ayant trop apprécier les caresses sur ses lèvres pour obéir de suite. Le ballet de leurs langues fut une révélation pour eux, ils s'étaient trouvés, ils le savaient, le sentaient, ils étaient fait l'un pour l'autre ! Le goût de l'autre était le meilleur des mets qu'ils aient jamais goûté, leurs langues se caressaient, se perdaient dans la découverte de la cavité de l'autre, se cherchaient désespérément pour se retrouver et fêter cela ! Ils étaient essoufflés, mais se donnèrent à peine le temps de respirer avant de recommencer. Draco sentit changer quelque chose en lui, comme si une porte s'ouvrait, comme si un barrage sautait. La soirée fut trop courte à leur goût. Mais il y en eu d'autres, ils passaient leur temps à s'embrasser, parlant à peine, se contentant de la présence de l'autre et des 'je t'aime' murmuré entre deux baisers. Mais le besoin frénétique de se voir, se toucher et se parler revint de nouveau en force, et il n'était pas rare qu'ils se volent des baisers discrets aux inters cours ou qu'une main effleure l'autre par inadvertance. Leur disputes si populaire prirent de l'ampleur, derrière « un sale balafré » se cachait un « tu es magnifique » ainsi qu'un « sale fouine » renfermait un « bonjour mon amour ». Et l'année s'écoula de cette manière, Ron et Hermione faisaient leur possible pour les aider à se voir, mais la discrétion devait rester leur principal objectif, il en allait de la vie du serpentard. Avec les vacances arriva le déchirement de la séparation. Une fois les examens finis, la semaine passa comme un film en avance rapide, Harry pleura toutes les larmes de son corps, tandis que Draco redevenait un zombie. Le dernier soir, ils se retrouvèrent à l'orée de la foret interdite.
-Tu vas me manquer mon amour !
-Je n'ai pas envie de partir.
-Tu crois que j'en ai envie moi ?
-Cela va être horriblement long ! Promet moi que tu me resteras fidèle !
-Draco, comment peux-tu imaginer une seconde que je
-Rasures moi je t'en prie. J'ai juste besoin de t'entendre me le dire.
-Je t'aime Dray, jamais je ne te ferais souffrir, jamais je ne te quitterais.
-J'ai tellement besoin de toi. Tu vois, tu m'as rendu faible !
-C'est faux ! Tu n'aurai pas survécu aux vacances de paques si je n'avais pas été là ! Et tu t'en sortiras très bien cet été, ton père sera fier du futur petit mangemort que tu seras !
-Arrête de plaisanter la dessus veux-tu !
-Promet moi de ne pas te laisser mourir !
-Si tu me fais la même promesse !
Ils se regardèrent et se sourirent puis d'une même voix ils se promirent de rester en vie pour l'autre. Sur un dernier baiser, ils se dirent au revoir et regagnèrent leurs dortoirs. Les vacances seraient extrêmement longues !
Voilà !! Il est moins bien que l'autre mais il se passe un peu plus de choses ! et le décor est planté pour la suite et mes petites idées tordues ! Je ne sais pas quand j'écrirais la suite mais d'ici là : portez- vous bien
Devant autant d'encouragements, j'ai décidé d'écrire rapidement une petite suite pour avancer dans l'histoire.
Je ne vais pas répondre aux reviews individuellement puisque ce serai répéter la même chose.
Je voulais donc vous dire que vos petits mots m'ont vraiment touché, je vous remercie d'avoir prit le temps de les écrire, ça fait chaud au cœur et pendant un moment (à chaque fois que je lisais vos reviews) je me suis sentie presque exceptionnelle ! Ne vous inquiétez pas c'est vite retombé ensuite, ainsi je n'attrape pas la grosse tête ! Je vous avoue que je considère aussi ce chapitre comme l'un de mes meilleurs, si pas le meilleur ! Quand je l'ai relus j'en avais les larmes aux yeux ! Encore merci de me lire et de m'écrire, je suis ravie d'avoir fait partie de votre vie pendant un court laps de temps !
Chapitre 2 : Comment l'aimer ?
Les jours passaient et Harry reprenait du poil de la bête. Tout doucement, mais c'était suffisant. Ron continuait de veiller sur ses nuits, Hermione sur ses repas et leurs devoirs ! Il lui arrivait encore fréquemment de pleurer, mais il ne se cachait plus de ses amis, ainsi ils pouvaient le consoler et se sentaient enfin utile ! Hermione avait réussi à convaincre Harry d'écrire une lettre à Remus, lui aussi devait souffrir, lui aussi avait besoin d'une raison de vivre. Une correspondance était ainsi née, ils s'écrivaient tout les jours et Harry attendait sa lettre journalière avec impatience.
Draco aussi avait changé, mais en mal, il ne les insultait plus, mais ne leur parlait plus non plus, d'ailleurs il ne parlait plus à personne, dormait et mangeait peu et dépérissait à vue d'œil. Les serpentards en étaient tout chamboulé et des divergences étaient apparues dans la maison. Maintenant qu'ils ne se retrouvaient plus derrière un Malfoy, ils se tiraient dans les pattes, des luttes de pouvoir avaient prit forme et Snape en devenait fou. Seul Draco semblait laissé en dehors de tout cela, peu s'intéressait encore à lui réellement mais il était toujours écouté, respecté et craint. Seulement il ne voulait plus diriger, mais que voulait- il ? Au fond, même lui ne savait pas, il cherchait ne réponse comme Harry lui avait donné au bord du lac, mais cette fois encore, seul il n'y arrivait pas. Mais l'orgueil est une tare dont on ne se débarrasse pas facilement, et il refusait de l'aide, il refusait leur aide.
Un jour le trio ne tint plus et ils coincèrent Malfoy dans une salle de classe.
-Draco qu'est ce qui ne va pas ? Interrogea Hermione.
-Mais rien tout va bien ! Ne vous inquiéter pas. Mais le ton employé était triste et amer et contredisait superbement les paroles du serpentard.
-Te fou pas de nous, lâcha Ron, tu crois qu'on n'a pas vu ton manège, tu manges plus, ne parles plus, et à voir les cernes sous tes yeux, tu dois pas dormir beaucoup !
Draco avait envie de pleurer mais une fois encore il transforma sa peine en rage et se mit à leur hurler dessus.
-Mais vous vous prenez pour qui ? Je vous dois rien ! Vous me faites pitiés petits gryffondors tarés ! Ne vous occupez pas de moi, vous avez autre chose de mieux à faire !
Il s'apprêtait à partir lorsque deux bras lui enserrent la taille. Il se tourna pour l'éjecter mais une bouche se posa sur la sienne. Cela le calma illico. Harry se retira et le regarda en souriant.
-Eh bien on n'a trouvé comment te calmer ! Maintenant je te préviens, tu vas manger et dormir convenablement et tu vas nous rejoindre ici tout les 2 jours après les cours pour parler et peut être même à la bibliothèque pour travailler. Et tu vas recommencer à nous insulter dans les couloirs et reprendre ta place de prince des serpentards. Est ce clair ?
Draco hocha la tête, les yeux baissé, le corps détendu. Il se faisait pitié, il leur faisait pitié. ET ça il ne pouvait le supporter.
-Je ne veux pas de votre pitié !
-Mais tu ne l'as pas, répondit Ron, avant que je n'aie pitié de toi il faudra que tu fasses quelques chose de vraiment stupide !
Cela suffit à lui rendre des forces. Il se leva et fit face à Ron, ils se toisèrent de toute leur hauteur. Et puis pour faire chier Weasley, Draco lui déposa un léger baiser sur les lèvres. Ron devint rouge et se mit à l'insulter comme un chiffonnier. Draco et Harry étaient mort de rire et Hermione tentait de calmer son ami. A bout de patience, elle utilisa la même méthode pour le faire taire. Elle l'embrassa ! Le résultat fut probant puisqu'il ne hurla plus et quand la jeune fille se retira, ils arboraient tout deux une jolie teinte rouge pivoine ! Harry les avait regardés un peu ému, il décida de parler pour détendre l'atmosphère.
-Si vous saviez combien de fois j'ai espéré que vous fassiez cela par amour.
Cela ne marcha pas comme prévu et Ron quitta la pièce en claquant la porte derrière lui. Hermione était paniqué, Harry venait de réduire à néant 3 ans de dure labeur.
-Mione qu'est ce que j'ai dit ?
-Rien Harry, c'est juste que maintenant il pense que je ne l'aime pas.
-Ben qu'est ce que tu attends pour lui courir après ? Demanda Draco.
-Pour lui dire quoi ?
-Et bien, vous n'êtes pas courageux pour des gryffondor !
Piqué au vif, la jeune fille couru rejoindre le roux.
-Tu aurais pu être plus diplomate, Harry !
-J'y ai pas pensé ! Et puis finalement, le résultat est celui que je voulais, ils sortiront ensemble avant le souper !
-Mais heureusement que je suis là !
-J'ai toujours pensé qu'on était complémentaire !
-Ah oui ?
-Oui, réfléchis-y un peu et on en reparlera.
-Harry je peux te demander quelque chose ?
Le gryffondor hocha la tête.
-Tu veux bien me prendre encore dans tes bras ?
Et Harry l'enlaça. Ils restèrent quelques minutes ainsi, le nez de Draco dans le cou de l'autre, la main du brun caressant lentement le dos du blond.
-Je dois y aller, murmura Draco en se dégageant doucement, j'ai des serpentards à reprendre en main.
-Attends encore un peu !
Il ne se le fit pas répéter et se reblotti dans la chaleur rassurante du garçon.
-Tu vas aller mieux hein ?
-Oui, murmura le dragon.
-Tu ne nous ignoreras plus ?
-Non.
-Tu viendras aux rendez-vous ?
Draco frissonna et un faible oui, sorti de sa bouche. Harry embrassa délicatement son front, ses lèvres restèrent posés sur la peau quelques secondes. Puis Draco se dégagea et sorti sans se retourner. S'il l'avait fait, le gryffondor aurait vu l'immense sourire qu'il affichait et le rose de ses joues.
Et le temps recommença à s'écouler, Draco et Harry se rapprochaient au fur et à mesure qu'ils allaient mieux. Hermione et Ron sortaient ensemble sans pour cela délaisser leurs amis et Remus maintenait la correspondance. A l'approche de Noël, Draco devint nerveux.
-Qu'est ce qu'il y a Dray ? Demanda Mione.
-Je vais renter au manoir.
-Et ?
-Mon père y sera !
-Mais non il
-S'est enfui il y a 5 jours et il sera là !
-Que va t-il se passer ?
-Rien de bien méchant, il va juste continuer son entraînement pour faire de moi un mangemort et si je refuse, il me battra !
-Il faut que tu en parle à Dumbledore ! Décréta Ron.
-Et il va faire quoi ?
-Rien pour l'instant ! Dit Hermione.
-Quoi ? Demanda Harry.
-Dray, quand dois-tu devenir mangemort ?
-A paques lors de ma septième, peut être à Noël si les choses se précipitent.
-Donc pour cette année, il n'y a aucun problème ?
-Hermione, s'offusqua Harry, comment peux-tu dire qu'il n'y a aucun problème quand il risque d'être battu !
-Parce qu'il ne sera pas battu. Tu vas suivre l'entraînement et rentrer chez toi tant que la menace mangemort est éloignée.
-Mais
-Laisse moi finir, j'ai un plan ! Ton père te verse de l'argent sur un compte, non ?
-Oui, mais il a tout les droits dessus !
-Mais tu peux le retirer ?
-C'est à ça que sert un compte en banque !
-Bien, tu vas te créer un nouveau coffre ou ton père n'aura aucun pouvoir et faire un transfert automatique pour obtenir l'argent que ton père continuera de verser chaque mois sur ton ancien compte.
-Mais s'il s'en aperçoit ?
-Je doute fort que ton père ait rendre une visite de courtoisie à Gringott en étant un fugitif ! Tu vas d'ailleurs en profiter pour soutirer le plus d'argent possible à tes parents que tu verseras immédiatement sur ton compte personnel privé ! Tu vas aussi réduire tes dépenses et t'arranger pour vendre ce qui t'est inutile, toujours en vue d'économiser assez d'argent pour vivre après Poudlard. Nous allons en parler à Dumbledore, pour qu'il te protège lorsque tu auras retourné ta veste officiellement.
-Ok, mais pourquoi dois-je continuer l'entraînement ?
-Premièrement : pour ne pas que ton père ait des doutes, deuxièmement : Parce qu'un bon entraînement n'est pas de refus dans la guerre qui nous attend. D'ailleurs Harry te donnera des cours de défense à la rentrée. Et troisièmement : Pour que tu sois dans les bonnes grâces de ton père pour pouvoir lui soutirer plus !
-Hermione, tu es pire qu'une serpentarde !
-Merci mon amour !
Ils éclatèrent de rire et prirent la direction du bureau du directeur.
Noël se passa sans encombre, les cours avec le professeur Potter furent enrichissants et l'école avait retrouvé un semblant de calme. Harry sembla avoir fait son deuil, bien que sa correspondance avec Remus soit toujours aussi régulière. Draco avait reprit son rôle de pet cul prétentieux mais avait décidé de changer de look. La raison était simple, le gel coûtait trop cher !
Lors des transactions, il avait été ébahi de voir tout l'argent que contenait son coffre et avait du se retenir de couper les ponts directement avec son père ! Il avait comprit, tardivement, que la cause de tout ses malheurs s'appelait Malfoy. Le malaise qu'il ressentait était lié à lui par autre chose que son cœur et sa tête, c'était son sang ! Pas seulement ses parents, bien qu'ils soient largement responsables de toute cette mascarade, mais l'histoire de sa famille en entier et il savait que ce nom le poursuivrait toute sa vie et cela il n'en avait pas la force. Aussi avait-il décidé de changer de nom, en même temps que de maison. Il avait décidé de prendre le nom de sa mère, Black, puisqu'il pouvait porter ce nom fièrement et qu'il ne reniait pas totalement son sang. Harry avait un peu pleuré mais finalement approuvé.
Le temps passa, Harry faisait tout pour laisser le plus souvent Ron et Hermione seul et Draco se révéla un prétexte en or. Ou peut être pas. Ils s'étaient rapproché grandement mais à présent ils étaient dans une impasse. Le problème était qu'ils avaient du mal à ce contenter des petits rendez- vous habituels, ils voulaient toujours se voir d'avantage, se toucher, se parler mais une fois qu'ils étaient ensemble, rien ne se passait. Ils discutaient, faisaient leur devoir et se consolait amicalement, mais à chaque fois ils en ressortaient frustré. Devaient-ils aller plus loin ou se contenter d'une amitié platonique ? Les vacances de Pâques leur fut bénéfique ! Ils se rendirent compte qu'ils ne pouvaient absolument pas vivre l'un sans l'autre. Ils replongèrent dans la déprime pendant les 15 jours qu'ils furent séparés sans même pouvoir s'écrire. Ron et Hermione maintenaient Harry en vie mais s'inquiétaient pour Draco, il n'avait personne pour s'occuper de lui. Mais Le jeune Malfoy était quelqu'un de résistant et il revint fier et droit, bien qu'un peu maigrit, de ses 'vacances' au manoir.
Ils organisèrent une petite réunion rapidement. Ron et Hermione examinèrent Draco sous toutes les coutures et lui posèrent toutes les questions qu'ils avaient en tête puis partirent pour les laisser seul. Harry avait observé la scène de loin, assis sur un banc, le sourire aux lèvres. Il ne parla qu'une fois la porte fermée.
-Tu m'as manqué.
-Toi aussi tu m'as énormément manqué.
-J'ai comprit.
-Moi aussi.
Draco avait dit ses derniers mots en s'approchant du brun. Ils étaient à présent face à face. Harry ferma les yeux et Draco déposa un léger baiser sur ses lèvres. C'était la première fois qu'il lui donnait un baiser doux et tendre. D'habitude c'était Harry qui faisait cela pour le consoler. Mais aujourd'hui ce serai différent, ils avaient besoin de plus. Ils se regardèrent un long moment, émeraude contre glace.
-Je t'aime Dray, murmura Harry contre ses lèvres.
Draco resta interdit, c'était la première fois que quelqu'un lui disait cela avec tant de douceurs et de vérités. Il réalisa alors la porté de ces mots, et se rappela du discours d'Harry sur l'amour. Il avait raison, cela le rendait plus fort.
-Je t'aime aussi Harry !
Ils se sourirent et Draco appuya son front contre celui du survivant. Harry avait écarté les jambes pour que Draco soit plus proche de lui et avait passé ses bras autour de la taille du blond, le serrant pour ne plus le laisser partir. Finalement, ils s'embrasserent, d'abord timidement, puis le serpentard lécha les lèvres de son ami pour pouvoir approfondir le baiser. Le brun ouvrit la bouche peu de temps après, ayant trop apprécier les caresses sur ses lèvres pour obéir de suite. Le ballet de leurs langues fut une révélation pour eux, ils s'étaient trouvés, ils le savaient, le sentaient, ils étaient fait l'un pour l'autre ! Le goût de l'autre était le meilleur des mets qu'ils aient jamais goûté, leurs langues se caressaient, se perdaient dans la découverte de la cavité de l'autre, se cherchaient désespérément pour se retrouver et fêter cela ! Ils étaient essoufflés, mais se donnèrent à peine le temps de respirer avant de recommencer. Draco sentit changer quelque chose en lui, comme si une porte s'ouvrait, comme si un barrage sautait. La soirée fut trop courte à leur goût. Mais il y en eu d'autres, ils passaient leur temps à s'embrasser, parlant à peine, se contentant de la présence de l'autre et des 'je t'aime' murmuré entre deux baisers. Mais le besoin frénétique de se voir, se toucher et se parler revint de nouveau en force, et il n'était pas rare qu'ils se volent des baisers discrets aux inters cours ou qu'une main effleure l'autre par inadvertance. Leur disputes si populaire prirent de l'ampleur, derrière « un sale balafré » se cachait un « tu es magnifique » ainsi qu'un « sale fouine » renfermait un « bonjour mon amour ». Et l'année s'écoula de cette manière, Ron et Hermione faisaient leur possible pour les aider à se voir, mais la discrétion devait rester leur principal objectif, il en allait de la vie du serpentard. Avec les vacances arriva le déchirement de la séparation. Une fois les examens finis, la semaine passa comme un film en avance rapide, Harry pleura toutes les larmes de son corps, tandis que Draco redevenait un zombie. Le dernier soir, ils se retrouvèrent à l'orée de la foret interdite.
-Tu vas me manquer mon amour !
-Je n'ai pas envie de partir.
-Tu crois que j'en ai envie moi ?
-Cela va être horriblement long ! Promet moi que tu me resteras fidèle !
-Draco, comment peux-tu imaginer une seconde que je
-Rasures moi je t'en prie. J'ai juste besoin de t'entendre me le dire.
-Je t'aime Dray, jamais je ne te ferais souffrir, jamais je ne te quitterais.
-J'ai tellement besoin de toi. Tu vois, tu m'as rendu faible !
-C'est faux ! Tu n'aurai pas survécu aux vacances de paques si je n'avais pas été là ! Et tu t'en sortiras très bien cet été, ton père sera fier du futur petit mangemort que tu seras !
-Arrête de plaisanter la dessus veux-tu !
-Promet moi de ne pas te laisser mourir !
-Si tu me fais la même promesse !
Ils se regardèrent et se sourirent puis d'une même voix ils se promirent de rester en vie pour l'autre. Sur un dernier baiser, ils se dirent au revoir et regagnèrent leurs dortoirs. Les vacances seraient extrêmement longues !
Voilà !! Il est moins bien que l'autre mais il se passe un peu plus de choses ! et le décor est planté pour la suite et mes petites idées tordues ! Je ne sais pas quand j'écrirais la suite mais d'ici là : portez- vous bien
