Ola tout le monde !

Comment vous allez bien ? J'espère que les résultats de vos exams sont meilleurs que les miens et je vous félicite ! Sinon, ben courage, vous n'êtes pas seuls !

Je sais que le délai d'attente à été long et je m'en excuse ! Mais je ne sais pas écrire régulièrement, donc je ne sais jamais quand je posterais ! Donc je remercie votre patience ! Par contre si vous voulez venir me parler sur msn, voilà mon adresse : tetedenoeud13 - Hotmail.com. Envoyez-moi juste un mail avant avec votre pseudo et la raison qui vous amène. Ce n'est vraiment pas une obligation !

Lululle : Merci beaucoup ! Oui dans ce chapitre ce sont les retrouvailles. Par contre……tu pourrais bien être surprise ! Mais y'a pas de prob, tu peux me faire part de tes idées sans honte ! Ciao !

Céline S : Pas de problème, il vaut mieux que tu t'occupe de tes exams plutôt que des fics ! Merci et Ciao !

Artémis : Ton impatience me comble !! La réconciliation, enfin la discussion, c'est pour ce chapitre ! Par contre pour les accouchements, il faudra attendre encore un peu ! Merci et Ciao !

Minerve : Calme-toi, tout doux ! Ne deviens pas hystérique !! Merci de prendre mon histoire tellement à cœur ! Je suis ravie de te toucher autant ! Ils vont se parler dans ce chapitre, ça te rassure ? Zibou !

Myncat : Au moins toi, tu vas droit au but ! Voilà la suite pour vous servir ! Ciao !

Nee Chan et Chana : Oui, c'est une qualité de prendre tout à cœur ! Et en plus ça fait super plaisir ! Pour les mecs, ben désolé, je peux rien faire ! Pour le cri c'était dans un cauchemar, si c'était pour autre chose, il aurait gémit son nom ! Les mecs vont faire le premier pas, pour vous faire rêver les filles, et les pauvres petites lectrices que vous êtes seront comblées ! Zibou les filles et merci !

Ninajedusor alias Sabrina : Merci beaucoup pour tout tes compliments! Mais je n'arrive pas à la cheville de JKR ! Ne me fait pas attraper la grosse tête ! Je suis contente que ma fic te plaise autant, et j'espère continuer de la sorte ! Pour les fautes, et bien désolé, je ne suis pas une pro de l'orthographe, mais je t'assure que je fais corriger word et que je fais plusieurs lectures pour les débusquer ! Mais il y en a toujours qui échappent à notre vigilance ! Donc ne m'en veux pas!! Continue aussi de m'écrire et Ciao !

Vif d'or : Mais de rien ! J'aime faire participer les lecteurs ! Ils sont quand même moins méchants qu'avant ? Avant tu voulais les étriper, n'oublie pas, maintenant tu veux juste leur donner une bonne correction ! C'est que ça s'améliore ! Merci à toi et Zibou !

Nicolas : Merci beaucoup ! Tu devrais franchement être moins fainéant, ça nous donnerait de la lecture ! Oui, je sais le final de la fic ! Mais je ne vous dirais rien ! Ciao !

Quelqu'un de nouveau.

Chapitre 8 : la discussion.

Ron et Harry sortaient de leur dernier examen. Ils étaient épuisés et ressemblaient à des zombies, mais il y avait encore beaucoup de choses à faire ! Ron se tourna vers Harry et posa ses mains sur les épaules du brun, pour le maintenir en face de lui.

-Tu ne feras pas le con ?

-Tu ne diras pas à Hermione la vraie raison de mes actions ?

-Je ne lui dirais rien te concernant, promis !

-Je ne ferais pas le con !

Ils se sourirent une dernière fois et partirent en direction des chambres des préfets en chef.

Ron l'atteignit en premier, Harry lui souffla des mots encourageant. Le roux respira un bon coup et frappa à la porte, le brun se cacha dans un renfoncement du mur pour ne pas être vu. La porte s'ouvrit.

-………………….Ron ?

-Heu,…………. bonjour…. Est… ce qu'on….. peut….. parler ?

-Bien,……….Bien sur,…… en…….. entre.

Et Ron disparu à l'intérieur de la chambre, la porte se refermant rapidement. Harry continua alors le chemin seul. Le tableau masquant l'entrée de la chambre du préfet des serpentard fut la rapidement, trop rapidement ! Harry souffla à son tour et frappa 3 coups sur la porte. Apres quelques temps elle s'ouvrit enfin sur la silhouette tant redoutée de l'ex prince des serpentards. Harry ne savait pas s'il devait sourire ou pas, s'il devait parler ou pas. Draco était dans le même état. Le blond s'effaça pour laisser entrer le brun. Le gryffondor pénétra doucement dans cette chambre autrefois tant aimée. Elle avait beaucoup changée. Il y avait plein de nouveaux objets et de nouveaux livres. Harry laissa son regard parcourir la pièce, il retardait volontairement le moment où il devrait regarder Draco. Elle avait bien changé, la pièce ! Des meubles pour enfants blancs ou bleu pale étaient disposé un peu partout : Des armoires, une table à langer, un immense berceau, un parc, etc… Le blond était resté dans son dos, il observait le père de ses enfants, son ancien amant, son toujours plus grand phantasme mais aussi sa plus grande déchirure ! Et il était beau, désirable et intouchable. Finalement, Draco en eu assez de ce silence et vint se planter devant lui.

-Tu n'es certainement pas ici pour regarder le changement de déco ! Pourquoi es-tu venu ? Demanda t'il d'un ton froid.

Il s'en voulu aussitôt quand il vit le regard blessé d'Harry. Mais cela ne dura que quelques secondes, car au moment même où Harry se reprenait, Draco reconstituait son masque.

-Je….Eh Bien…..Heu…..

-Oh, maintenant tu ne sais plus quoi dire !

-J'étais venu voir comment tu allais ! Et arranger certains détails avec toi.

-Certains détails ? De quels détails veux-tu parler ?

-Des bébés. Enfin, de comment nous allons nous arranger avec les bébés, de l'endroit où tu vas habiter, de l'argent, etc.…

-Je n'ai pas besoin de toi !

-Je sais ! Mais je veux participer, ce sont aussi mes enfants !

-Oh maintenant ce sont tes enfants ! Je croyais qu'ils n'étaient que des bâtards procréés par un salaud qui te trompait !

-J'ai dis ça sur le coup de la colère, je sais bien que tu ne m'aurais jamais trompé. Je m'excuse de ne pas avoir pris mes responsabilités plus tôt pour les bébés.

Draco savoura sa victoire quelques instants mais elle était bien amère.

-Tu t'excuse seulement pour les bébés ?

-Pourquoi voudrais-tu que je m'excuse d'autre ?

Draco failli hurler, pleurer et lui jeter tout les doloris dont il serait capable. Mais il ne brisa pas son masque, seul un regard de tueur franchi la barrière qu'il avait érigée autour de lui.

-Je vois que tu as déjà tout acheté. Tu n'aurais pas dû.!

-Et quoi, j'aurais du t'attendre ? Je ne savais même pas si tu allais revenir à l'école, alors imagine pour le reste ! Lui répondit méchamment le blond.

-Tu as raison. Combien je te dois ?

-Quoi !?

-Ben oui, je veux payer la moitié. Alors combien ? Et je te préviens que je ne partirais pas d'ici avant de savoir.

Draco aurait voulu répliquer, lui dire qu'il ne voulait pas de son argent, lui montrer qu'il saurait s'en sortir sans lui. Mais Harry avait l'air déterminé, les bras croisés sur la poitrine, les jambes écartés, il ne bougerait réellement pas.

-J'ai payé 350 gallions pour tout. Habits, meubles, accessoires, langes et nourriture pour nourrissons.

Harry avait les yeux exorbités. Il n'avait jamais imaginé qu'un bébé reviendrait si cher. Draco comprit aussi la réaction d'Harry et lui expliqua le pourquoi du prix si élevé.

-Il a fallu que je prenne tout en double, Harry. J'ai eu des réductions mais bon, tu sais, je ne pouvais pas prendre n'importe quoi non plus !

-Bien sur ! Tu as pris le plus cher !

-Non, j'ai pris la meilleure qualité.!

Une dispute allait commencer, Harry décida de ne pas rentrer dedans et abdiqua.

-De toute façon, c'est trop tard. Je te dois donc à peu près 200 gallions.

-Non, 175 Gallions exactement.

-Tu as eu des frais pour toi aussi. J'imagine que tu as du te refaire une garde robe ?

-Ce ne sont pas tes affaires. On partage pour les bébés, le reste n'est pas ton problème !

Draco lui jetait des éclairs, jamais il n'aurait cru être autant humilié. Il avait l'impression de n'être qu'une mère porteuse, que Harry voulait juste être poli et rien d'autre. Comme s'ils n'étaient que des étrangers l'un pour l'autre.

-D'accord, abdiqua une nouvelle fois le gryffondor, je t'apporterais l'argent dès que je l'aurais.

-Pas la peine ! Ecris une lettre à Gringott's dans laquelle tu leur dis de transférer l'argent de ton coffre au coffre 636. Pas la peine de revenir pour si peu. A moins que tu ne veuilles t'assurer d'autre chose ?

-Où vas-tu vivre après Poudlard ?

-J'ai le choix : Quartier Général, Terrier, Snape, Granger. Et dès que la guerre sera finie, en espérant que mes géniteurs se fassent avoir, je récupère le Manoir et m'y installe.

Harry avait écouté toutes les propositions attentivement, toutes semblaient faisables sauf une.

-Snape ?

-Pas avec lui ! Il ne supporterait pas de vivre avec des Potter, dixit lui même. Mais il possède une petite maison de campagne, il a proposé de me la prêter jusqu'à ce que je récupère le manoir.

-Tu ne vas pas y aller ?

-Et pourquoi pas ?

-Tout seul ?

-Avec qui d'autre ? Je sais me débrouiller seul tu sais !

-Oui, mais avec 2 bébés sur les bras, c'est moins facile ! Et comment ferais-je pour les voir ?

-Il y a le réseau de cheminette et puis je ne te veux pas dans les pieds tout le temps ! On alternera la garde, comme les moldus divorcé.!

-C'est Hermione qui t'a parlé de ça ?

-Oui, et c'est une excellente idée ! Tu ne veux plus me voir, non ? Et je ne veux pas que tu apparaisses chez moi dès que tu en as envie.

-Si c'est ce que tu veux. Répondit calmement Harry.

Trop calmement car à l'intérieur il hurlait, il pleurait, il avait envie de s'enfuir loin d'ici, loin de cet homme qui lui brisait le cœur. L'ancien Draco était revenu ! Comme il avait dut souffrir pour en arriver là.! Et tout ça par sa faute, comme il s'en voulait, mais il ne pouvait pas, pas maintenant, Voldemort était toujours en vie. Et puis Draco ne semblait pas prêt de pardonner. Il était si triste, il avait imaginé des centaines de scénarios pour ces retrouvailles, mais aucun d'aussi catastrophique ! Ron avait peut être eu tord de vouloir absolument leur parler.

Draco se flagellait mentalement, qu'avait-il besoin d'être si dur avec lui? Oui il l'avait blessé, oui il l'avait quitté. Mais il était revenu, et il avait fait le premier pas. Pas celui de l'amour ni de la réconciliation, mais un pas tout de même. A présent Draco savait qu'il ne serait pas seul pour élever ses enfants, que malgré tout, si un problème se posait, Harry serait là.! Mais c'était trop dur, trop difficile de pardonner, trop tôt !

-C'est joli ce que tu as acheté.

-Merci.

-Tu as choisi les prénoms ?

Draco aurait voulu lui dire oui, mais c'était faux. Il aurait voulu en inventer mais son imagination lui faisait défauts. Et puis le regard presque suppliant d'Harry et le besoin de ne pas le blesser d'avantage se fit trop oppressant.

-Nous les avions choisit ensemble. Tu as oublié.?

-Non. Sourit Harry. Je pensais juste que tu aurais voulu changer. Ce sont des noms qui sont important pour moi, pas forcément pour toi.

Draco ne répondit pas. Pour dire quoi de toute façon ? Il se contenta d'aller s'asseoir dans le divan, ce divan où ils avaient tant de fois fait l'amour.

-Tu sais comment t'occuper des bébés ?

-Non. Répondit Harry en s'asseyant à ses cotés. Il serait d'ailleurs temps que je fasse quelques recherches.

-Pas besoin. Tient ! Draco lui tendit 3 livres qui étaient sur la table basse. Ce sont les meilleurs que j'ai lu. On y apprend tout et toutes les situations possibles et imaginables sont expliquées dedans. Je les connais par cœur, tu devrais en faire autant.

-Ok. Harry les prit et les posa sur ses genoux. Je vais les étudier directement. Je crois qu'on s'est tout dit ?

Draco hocha la tête. Mais son cœur faisait non, il voulait qu'Harry reste encore un peu. Son imagination tournait à double régime pour trouver une excuse pour qu'il reste.

Quand celui-ci commença à se lever, la réponse lui vint de son ventre. Les bébés semblaient s'être réveillés et donnaient des coups partout.

-Ah ! Gémit Draco en portant une main à son ventre, l'autre enfonçant ses doigts dans le cuir de l'accoudoir.

-Quoi ? S'exclama Harry paniqué. Il se rassit rapidement et se rapprocha de Draco, sans pour autant le toucher.

Draco respira pour se calmer, et se détendre. Mais les petits diables refusaient de se calmer eux !

-Ce n'est rien, répondit Draco, la voix hachée par l'effort, ils bougent, c'est tout.

-Et ça fait si mal ?

-Normalement non. Mais tout est différent avec moi.

-Pourquoi ? Tu as un problème ?

Harry paniquait à présent. Draco sourit, il s'inquiétait pour lui, il l'aimait donc encore un peu !

-Hé bien, mon corps n'est pas constitué pour porter des enfants ! Je suis donc plus fragile. Quand un bébé donne un coup, une mère le sent, mais ce n'est pas douloureux, moi si. En plus ils sont 2 à donner des coups, et ils sont solides ! Au début, ça allait, j'avais mal, mais c'était supportable, mais avec la fatigue, la douleur aux reins, etc… ça devient presque insupportable. Je dois m'asseoir dès qu'ils se réveillent et patienter jusqu'à ce qu'ils se calment.

-Je suis désolé. Il n'y a pas une potion ou un sortilège qui pourrait t'aider ?

-Désolé de quoi ? Ce n'est pas de ta faute. Et non, on essaye de m'administrer le moins de potion possible. Elles pourraient interagir avec les bébés ou la magie qui les soutient, et les amocher plus qu'autre chose. Et pour les sortilèges, c'est risqué. Il faudrait bien les doser et trouver les sortilèges utiles. De plus, encore une fois, ça pourrait être mauvais pour les bébés ! Et au moins, ça me prépare pour la suite !

-La suite ?

-L'accouchement Harry.

-Au fait, par où vont-ils sortir ?

-On ne sait pas.

-Comment ça ? Mais Dray tu accouche dans moins de 15 jours !!

-Je sais Harry ! On ne sait pas ! Ils ne savent pas s'ils vont sortir par derrière ou si un trou va apparaître ou s'ils devront faire une césarienne. Ils verront sur le moment même.

-Mais ça peut être dangereux ! Et puis c'est qui ils ?

-Tout les accouchements sont dangereux ! Et ils c'est : Pomfresh, Dumbledore, Snape et un médicomage spécialisé dans les accouchements qui est venu spécialement pour moi.

-Tu es devenu un objet d'étude ? Une bête de foire ? Demanda Harry avec dégoût et crainte.

-Non, c'est un ami personnel de Pomfresh et c'est privé. Je ne l'ai vu que 3 fois et il a promit de ne pas en faire une étude. Tu sais très bien que j'aurais refusé sinon !

Harry souffla de soulagement et se détendit.

-Tu as encore mal ?

-Non. Ils bougent toujours mais ne me tapent plus. Tu veux les sentir ?

Draco ne savait pas pourquoi il lui avait proposé et Harry ne savait pas s'il devait accepter. Finalement la curiosité fut plus grande et Harry hocha la tête. Draco lui prit les mains et les posa à certains endroits sur son abdomen. Comme un fait exprès, les bébés décidèrent de montrer à leurs pères qu'ils avaient encore de l'énergie à revendre. Et Harry put sentir ses enfants sous ses doigts. Draco lui précisait à chaque fois si c'était un pied ou une main, mais il devait aller vite. Le blond se laissa aller au fond du divan, tout en gardant bien les mains d'Harry sur son ventre, il souleva même sa chemise pour qu'il puisse voir aussi. Et pendant qu'Harry s'extasiait sur la peau blanche et tirée, le serpentard s'endormit. Harry ne s'en rendit pas compte immédiatement, mais quand il le vit, il voulut le laisser. Mais les mains de Draco étaient fermement agrippées aux siennes, l'empêchant ainsi de partir sans le réveiller. Le gryffondor l'observa, le détailla, le dévora du regard. Même ainsi, il restait plus beau que le commun des mortels, et il ne se repaissait pas de la vision sublime qu'il lui offrait. Il décida de l'allonger plus confortablement et calla un oreiller sous sa tête. Draco se réveilla mais se laissa faire.

-Tu peux en mettre un en dessous de mes pieds ?

-Bien sure. Je vais te laisser dormir.

Harry plaça l'oreiller demandé, prit les 3 livres et partit. Il ne vit pas le regard embué de Draco, il ne vit pas le geste amorcé par la main du blond pour le retenir, il ne vit pas les lèvres trembler pour retenir les larmes. Il ne vit ni n'entendit rien, donc il passa la porte, sans se retourner.

Il rentra directement au dortoir et demanda après Ron. Celui-ci n'était pas encore revenu. Il écrit donc un mot et le plaça sur l'oreiller du roux puis partit dans le parc pour lire tranquillement.

Cela faisait 2 heures qu'il était là, il était en train de dévorer le premier livre quand quelqu'un l'interrompit.

-Il paraît que tu es allé le voir.

Harry releva les yeux et croisa ceux de Ginny. Elle s'assit à coté de lui et attendit la réponse.

-Comment sais-tu ça ?

-Je viens de chez lui. Ca ne s'est pas trop mal passé.

-Tu rigole ou quoi ? C'était horrible, on a encore failli se disputer et il m'a clairement fait comprendre que je devais rester en dehors de sa vie !

-Tu t'attendais à quoi ? Tu l'as blessé plus profondément que tu ne le crois.

-Et toi ! Qu'est ce que tu en sais ? Et qui es-tu pour venir me faire la morale ? Répliqua Harry sur la défensive.

-Calme-toi ! Et ne parle pas sur ce ton ! Et moi, comme tu dis si bien, je suis restée à ses cotés, avec Hermione, dans les moments les plus durs. Je n'ai pas fuit comme un lâche !

-Je n'ai pas fuit ! S'écria Harry.

-Bien sur que si ! Si tu l'avais vraiment aimé, tu ne l'aurais pas fait autant souffrir ! Répliqua la rousse sur le même ton.

-Ne parles pas de choses que tu ignores ! Siffla t'il entre ses dents.

Une gifle s'abattit violemment sur sa joue, et des larmes coulèrent de leurs yeux. Il n'en fallu pas plus pour les jeter dans les bras l'un de l'autre, ils se couchèrent dans l'herbe, enlacé.

-Je suis désolé Gin ! Excuse-moi !

-Pardonne-moi Harry, je n'aurai jamais du faire ça.

Un long moment s'écoula.

-Harry si tu savais comme il a souffert ! Il pleurait tout le temps, il était désemparé. Tu étais ce qu'il avait de plus cher, de plus important ! Tu l'as blessé aussi profondément que le ferai une lame ! Et puis en plus, il y a eu cette lettre…

-Quelle lettre ?

Ginny sécha ses larmes et se redressa sur les coudes.

-Il ne t'en a pas parlé.?

Harry fit non de la tête.

-Peu de temps après votre départ, il a reçu une lettre de son père, dans laquelle il le félicitait de t'avoir blessé, il l'insultait aussi et le menaçait, mais il lui proposait aussi de rejoindre les mangemorts. Cette lettre l'a bouleversé à un point ! Il en a pleuré et n'a plus dormi pendant 2 jours !

La tristesse d'Harry venait de faire place à une rage sans nom ! Les yeux émeraudes se mirent à flamber et il serra les points à en faire devenir les jointures blanches. Ginny paniqua un peu puis tenta de le calmer.

-Il a surmonté l'épreuve, ne t'inquiète pas ! Et puis Remus, Mione et moi ne l'avons jamais lâché.!

-Remus ?

-Oui, lui et Tonks sont venu souvent les voir. Ils les ont beaucoup aidé, ils pouvaient discuter de tout ensemble !

-Tant mieux. Murmura Harry, plus pour lui-même.

-Il n'a jamais voulu leur dire où vous étiez. Mais il leur a dit que vous acceptiez finalement votre paternité.!

Harry fronça les sourcils. Mais Ginny continua.

-Il ne pouvait pas les laisser dans cet état là, du coup, il leur a raconté une grande partie de votre dernière conversation. Ne soit pas fâché contre lui Harry ! Il a très bien fait, ils en avaient besoin !

Le brun hocha la tête et se blottit dans l'étreinte qu'elle lui offrait. Il reprit le livre qu'il lisait et recommença sa lecture. Ginny en prit un aussi et commença à le feuilleter.

-Gin ? Demanda Harry au bout d'un moment.

-Hum !

-Tu n'étais pas seule dans notre dortoir le premier soir, n'est-ce pas ?

-Heu.

-Gin !

-Bon d'accord ! Je suis allée leur dire que vous étiez rentré et ils ont voulu vous voir !

-Comment ça ?

-Ils sont venu dans le dortoir et vous ont regardé dormir.

-Juste regardé.?

-Non, bien sur ! Ils vous ont parlé et légèrement caressé mais dans la limite du décent. J'étais là.!

-Mais je n'ai rien senti !

-J'avais jeté un charme de sommeil sur le dortoir. Ils avaient trop peur de rentrer et de vous réveiller, tu sais, et que vous vous soyez mit à les insulter !

-Mais nous n'aurions jamais fait ça ! Mais pourquoi tenaient-ils tant à nous voir ?

-Harry ! Parce qu'ils vous aiment bon sang !!

-Ben tu vois j'en doute ! Vu la façon dont il m'a répondu !

-Harry, il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il n'aime que toi ! Ne sois pas têtu ! Il suffisait que tu lui demande pardon et que tu lui dises que tu l'aimais encore pour qu'il retombe dans tes bras ! Il ne fera jamais le premier pas, il est bien trop fier et orgueilleux pour ça !

-De toute façon, qui te dit que j'ai envie qu'on se remette ensemble !

Harry devait couper court à cette conversation, il savait que Ginny irait tout répéter à Draco. Et il ne fallait pas qu'elle le persuade qu'il l'aimait toujours !

-Tu plaisantes Harry ?

-Non.

-Non, c'est pas possible. Tu n'as pas changé à ce point ?

-Ginny, tout le monde change ! Maintenant s'il te plait, j'aimerai bien lire ces bouquins ! Ce n'est pas parce que je ne veux plus de Draco, que je dois être un mauvais père !

-Très bien ! S'écria Ginny.

Elle se leva d'un bond et partit directement vers le château sans même lui jeter un dernier coup d'œil. Harry fut attristé, il adorait Ginny et il n'avait pas voulu la blessée. Mais il n'avait pas eu d'autre choix. Alors il se replongea dans sa lecture.

Voilà, alors, votre avis?