Disclamer: Rémus, James, Lily et Sirius ne m'appartiennent pas, mais touchez pas à mon Élizabeth car je vous actionne. (D'habitude je ne suis pas si possessive.)

Petite explication, ce n'est plus un one-shot.De plus, en me relisant après avoir écrit mon deuxième chapitre, je me suis rendu compte que je me contredisais, alors j'ai fait des modifications dans le premier chapitre. Tout devrait être en ordre maintenant. Donc! Bonne Lecture!


Le plus beau jour de ma vie scolaire

J'entend quelqu'un descendre, c'est elle, je le sais, je le sens. C'est
l'heure de son xième rendez-vous de la semaine. Un Serdaigle, je crois.
J'en suis jaloux, je l'avoue. Elle m'intéresse, et ce, depuis cet été.
Depuis huit mois pour être exact. Nous sommes presque à la fin de notre septième année maintenant. Il reste quatre mois. Quatre mois avant de la perdre pour toujours. La perdre parce qu'elle a décidée de retourner dans son pays natal après le voyage qu'elle a organisée pour James et elle. Un
petit voyage entre meilleurs amis, et qui ne durera pas plus d'un mois. Juste assez pour que Lily ne soit pas jalouse. Elle a décidée de rejoindre les Inactaka, une tribu d'Amérindiens, comme disent les moldus, qui vivent
dans la magie. Un peuple magique auquel elle appartient. Pour eux, la
famille est sacrée. C'est la raison pour laquelle elle me quitte.

Je la vois. Je crois qu'elle m'a vu car elle s'approche de moi.
Nous sommes seuls dans la salle commune. Oh mon aimée! Tu as l'air d'un
ange, d'une déesse dans les rayons de cette lune maudite. Si tu savais
combien je t'aime. Si j'osais, je te le répèterais encore, encore et encore. Si j'étais sûr que mes sentiments sont retournés, je te le dirais de vives voix aussi souvent que tu le voudras. Mais pour l'instant, je me
tais dans l'espoir d'apercevoir un signe venant de ta part.

Elle s'assoit sur le fauteuil devant moi et commence à me fixer, à m'observer de ses magnifiques yeux bleus. Bleu comme l'océan la nuit. Elle
reste là sans rien dire pendant un petit moment.

« Que fais-tu ici, tout seul à cette heure? me demande-t-elle.

-Je pourrais te retourner la question, tu sais? »

Je joue à l'ignorant. Je sais qu'elle a rendez-vous chaque soir avec un garçon différent. Je joue l'indifférent, mais la voir si séductrice
ne me plait pas. Cette façon qu'elle a de jouer avec mon cœur est si
douloureuse. Mais pourtant, je ne peux pas m'empêcher de l'aimer encore
plus.

« Tu es parfaitement au courant de ce que je fais là. Mais toi? Dis-moi ce
qui te tracasse tant. » continue-t-elle.

Je ne réponds pas. Je n'en ai pas envie. C'est une des raisons pour lesquelles je l'aime tant. Elle a cette capacité à pouvoir deviner quand
quelqu'un refoule ses sentiments. C'est un de ses dons. Un parmi tant d'autres. Je ne peux pas m'empêcher de titiller à l'entente de sa seconde phrase. N'aie-t-elle pas capable de deviner que c'est elle qui me tracasse? Que je ne dors et ne mange plus à cause d'elle? Non, elle le sait, elle est
plus intelligente que ça. Mais comme moi, elle fait semblant de ne rien
voir.

Elle regarde sa montre, celle que Sirius lui a offerte pour son anniversaire. Elle me dit qu'elle doit partir, sa proie du jour l'attend. Avant de passer par le portrait, elle m'embrasse sur la joue, à quelques millimètres de mes lèvres, et me sourit. Ne sait-elle pas combien cela peut me faire souffrir à l'intérieur de mon cœur, de mon âme, de mon corps? Cela me rend malade de penser qu'à ce moment même, un autre garçon a ses mains posées sur elle. Que ses lèvres touchent les siennes. Je me secoue, penser
à ça ne fera qu'alourdir ma douleur.

Je me tourne vers l'endroit où elle était assise quelques temps
plus tôt lorsque je m'aperçois que je fixe encore l'endroit où elle a disparu. Je remarque un morceau de parchemin sur son fauteuil et le prend.
Il s'agit d'une lettre, venant d'elle.

« Mon cher Rémus,

Je n'ai pas été moi-même ces temps-ci. Je ne le suis plus depuis Novembre en fait. Tous ces flirts, ces garçons stupides obsédés par qu'une
seule chose. Tu dois te douter de ce que cela peut être. Je suis désol
pour cela mon loup. J'ai failli à ma promesse, celle de ne jamais te blesser. Certes je l'ai fait involontairement, mais je l'ai tout de même
fait.

Les choses auraient été bien moins compliquées si je n'avais pas pris peur. Oui, moi Élizabeth Llenollyn ait été lâche. J'ai été effrayée par ce que j'ai aperçu dans tes yeux ce soir- là. J'y ai vu tout l'amour que tu me portes, que tu espères me voir ressentir. Ne le vois-tu pas? Mon
cœur, mon âme et mon corps crient ton nom. Mon être tout entier est en
manque de toi, il te réclame, il te désir.

J'essaie d'oublier toutes ces émotions car j'en suis morte de peur.
Je t'aime tant que ça me fait peur. Cet amour est tellement fort. Il me
fait mal.

Mais tu dois comprendre qu'en tant qu'Inactaka, ma mère et sa famille, doivent tout approuver. J'ai peur qu'ils ne t'acceptent pas, mon loup. C'est pourquoi j'essaie de t'éloigner de moi, mais ça ne fonctionne pas. Tu es partout dans mon esprit, dans mes rêves, de jour comme de nuit. Si je le pouvais, je renierais mes origines, mais on ne doit pas refuser ce
qu'on est. C'est immoral.

Cependant, aujourd'hui, je brave l'interdit. Je suis effrayée, mais je sais que tu es là pour moi et que tu le seras toujours. Si ma famille te
désapprouve, ce sera leur perte car je refuse de renoncer à toi.

Dès demain, je te promets de cesser de flirter et de me consacrer
entièrement à toi, mon amour.

Avec tout mon amour,

Élizabeth
»

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Elle m'aime. Tout n'est pas
perdu alors. Demain, je serai l'homme le plus heureux du monde.