Salut, me voilà avec mon tout dernier chapitre de "Les désirs du coeur" et je tiens à vous dire que c'est le dernier. En ce moment, j'ai une toute autre fic de commencer. Il s'agit d'une histoire qui avancera selon votre souhait. C'est-à-dire que c'est vous qui choisirez ce qu'il arrivera par la suite dans un sondage. Son nom est "Une mystérieuse jeune fille". Pour le moment, il n'y a pas grand monde qui m'aide, ce qui entraîne un retard pour le premier chapitre qui est en cours de création. Désolé pour ce qui est de mon autre fic, celle que j'ai en commun avec Aximilia, mais nous sommes débordées en ce moment, donc un peu de patience pour le peu de monde qui la lise. C'est du travail le secondaire 5 en milieu privée, croyer moi!

Donc, tout ça pour dire que ceci est le dernier chapitre de cette histoire. Merci de l'avoir lu, je vous en suis très reconnaissante.

Adios Amigos! Je vous adore tous!

Summer-cat75


Chapitre 4 - Graduation

Quatre mois que le bonheur est à ma porte. Quatre mois que je sors avec la plus belle fille de l'école en secret. Quatre mois que j'arbore la rencontre avec son père au moment de la graduation. J'ai peur aussi que les autres Maraudeurs le prennent mal que je leur ai caché quelque chose d'aussi grand. J'ai l'intention de leur révéler ce soir, après le dîner. (N.A. Ou souper, chez nous au Québec) Nous avons l'intention de nous faire une soirée entre nous, pour notre dernier soir à Poudlard. Demain, nous graduons et les choses ne seront plus comme avant. Après-demain, mon Élizabeth et James partent en voyage pour un mois. Si je ne leur dis pas aujourd'hui, il sera trop tard. C'est sûr qu'elle pourrait lui dire elle, mais je veux leur annoncer moi-même.

Il est six heures passé quand nous remontons à la tour. J'aperçois ma déesse me faire un clin d'œil et un magnifique sourire en signe d'encouragement, avant de monter dans son dortoir. Une fois à l'intérieur, James m'observe attentivement et remarque mon air crispé. Je crois qu'il se doute de quelque chose. Je le sais au sourire en coin qu'il m'accorde.

« Ne t'inquiète pas, Lunard. Tu as mon approbation tant et si longtemps que tu ne lui brises pas le cœur, me dit-il avec un faux ton menaçant.

-Hein? De quoi tu parles? » lui demande Sirius, complètement dépassé.

James tourne la tête vers lui et se met à le fixer d'une étrange manière.

« Ce que tu peux être aveugle mon pauvre Patmol, déclare Potter, les yeux toujours sur son ami.

-Quoi? commence à s'énerver Black.

-N'as-tu pas remarquer quelque chose de différent dans le comportement de notre cher Lunard ces quelques quatre derniers mois? Lui demande son meilleur ami.

-Maintenant que tu en parles, Cornedrue, c'est vrai qu'il semble flotter sur un petit nuage pour je ne sais quelle raison, dit pensif, Sirius.

-La raison est très simple Patmol, elle rend fou notre Rémus par un simple regard, un simple geste, au moindre contact physique, réplique le premier jeune homme.

-Oh! Je vois! Un corps à en baver d'envie, une poitrine bien juteuse, de longs cheveux noirs soyeux, de pénétrants yeux bleu nuit. La seule fille qui ait le pouvoir de hanter ses nuits et son cœur. Est-ce que c'est ça? continue le second jeune homme.

-Absolument, cher collègue. Notre ami, ici présent, a réussi à mettre le grappin sur la belle Inactaka, l'intouchable Élizabeth Llenollyn. Chapeau mon vieux! Me félicite le « frère » de ma dulcinée.

-Je suis là vous savez? Alors ne faites pas comme si j'étais invisible » maugrée-je dans mon coin.

À ce commentaire, mes deux faux frères s'écroulent par terre en rigolant comme des damnés. Ce qu'ils peuvent être stupides parfois. Qu'ils meurent étouffés ces deux-là, pour le moment, ça m'est égal. Je me tourne vers Peter, le seul qui n'ait rien dit encore, avec un regard interrogateur. Au début, il ne comprend pas trop le message que j'essaie de lui passer, puis un éclair de compréhension traverse ses yeux. Il hoche finalement la tête positivement. Ils ne m'en veulent pas. Je suis soulagé. Les deux idiots cessent de rire maintenant et Sirius sort notre buffet de cochonneries, tandis que James fouille les tiroirs à la recherche de nos vieux albums photos. Là était le but de notre petite soirée, nous remémorer nos sept années passées à Poudlard. N'importe quoi pour oublier que demain, je serai jugé.


Lorsque je me réveille le lendemain matin, j'ai un énorme nœud coincé dans la gorge. C'est le jour J, J comme jugement. C'est aujourd'hui que le père de mon ange décidera s'il me juge apte à rendre heureuse sa fille. Le poids d'un corps et le doux contact des lèvres d'une inconnue sur les miennes finissent de me ramener à la réalité et de me calmer. Je reconnaîtrais cette odeur entre mille, c'est la sienne, celle de mon aimée. Je laisse mes yeux fermés pour savourer cet instant de bonheur.

« Tu sais, il va bien falloir que tu te lèves, mon loup, me dit-elle en chuchotant. Tu ne veux tout de même pas manquer ta propre graduation.

-Encore quelques minutes, mi corazón. Je me sens trop bien comme ça, avec toi, pour me lever », je plaide en l'attirant un peu plus vers moi, les yeux toujours fermés.

Elle rie, j'adore son doux rire mélodieux. À chaque fois, il me tétanise. C'est irrémédiable! Ses cheveux me chatouillent le visage. Elle me laisse vingt minutes pour me préparer. Elle me nargue, elle le sait et elle adore ça. À contrecoeur, j'ouvre les yeux et me perd dans ses deux lacs d'azur. Encore là, elle me coupe le souffle. Elle est si belle! C'est fou ce que je peux aimer cette fille.

Elle me prend la main et me force à me lever, pour ensuite me pousser dans la salle de bain en me promettant une séance de câlins plus tard.

Lorsque je sors de la douche dix minutes plus tard, habillé seulement d'une serviette maladroitement attachée à ma taille, je la vois assise sur mon lit, mes vêtements propres choisis spécialement pour la graduation à côté d'elle. Je sens le loup en moi se réveiller, la désirer et il n'y a pas que lui. La voir si désirable, si belle à ce moment précis ne fait que renforcir ma vision d'elle en tant que déesse.

Elle affiche un petit sourire aguicheur et me dit qu'il reste encore deux heures avant la cérémonie, qu'elle m'a réveillé en avance parce qu'elle voulait m'avoir pour elle seule un peu plus et qu'elle a demandé aux autres garçons de partir. Ils ne se sont pas fait priés, il paraît. Je crois surtout qu'ils voulaient voir leurs belles, ou pour Sirius, une de ses belles. Elle se lève, prend les vêtements pour ensuite les déposer sur ma malle et puis, elle s'approche de moi, une intense lueur dans ses beaux yeux bleus. Je reste là, immobile, trop tétanisé pour bouger. Elle pose ses mains autour de mon cou et dépose ses douces lèvres affamées sur les miennes. S'il vous plaît, qu'elle cesse, car si elle continue, je ne réponds plus de moi! Malgré mes protestations intérieures, je la laisse faire et elle continue plus intensément. Tranquillement, elle dirige sa bouche vers mon cou, mon point faible principal. Je l'encercle de mes bras et la soulève. Automatiquement, elle place ses jambes autour de mes hanches. Totalement absorbé dans ses baisers, je ne m'aperçois pas tout de suite de la direction que prennent ses mains. Je reprends un peu plus conscience lorsque je sens quelque chose effleurer la région de mon bas-ventre. Je frissonne à son contact. Inconsciemment, je l'entraîne vers mon lit et la dépose délicatement dessus. Rapidement, elle prend les rênes. À partir du moment où elle enleva ses vêtements, je fus victime d'un intense plaisir qui dura une bonne heure et demie.


Quand je me réveille plus tard, il ne reste que quinze minutes avant l'arrivée des parents. Je tâte les couvertures à la recherche de ma bien-aimée. Comme je m'en doutais, elle n'y est plus. Sûrement partie depuis quelques minutes déjà. Résigné, je me lève, m'habille et prend la direction du parc, là où nous devons accueillir nos familles.

Dès que je pose le pied sur l'herbe verte, on me saute dessus. J'éloigne un peu mon agresseur pour m'apercevoir qu'il s'agit de Catherine, ma sœur aînée. Je lève les yeux et je vois ma mère, mon père et mon frère s'approcher de moi en souriant. Le moment suivant, je suis entraîné dans les bras familiaux. Du coin de l'œil, j'aperçois Élizabeth dans les bras de son père. Ma mère le remarque en suivant mon regard et affiche un sourire radieux.

« Dis-moi, mon chéri, elle a un nom? »me demande-t-elle en s'échappant des bras de tout le monde.

Face aux regards inquisiteurs des miens après avoir entendu la question, je me mets à rougir.

« De quoi parles-tu, maman, questionne ma sœur.

-N'avez-vous pas remarquer où le regard de notre louveteau se dirigeait ? s'enquiert-t-elle.

-Non, pas du tout, répond mon frère, de plus en plus curieux.

-Où regardait-il, ma chérie? Ajoute mon père en regardant chaque fille à proximité.

-Celle avec la robe blanche sans bretelle et les cheveux noirs légèrement frisés. Est-ce elle, Rémus? Pointe ma mère à mon père.

-Oui maman, c'est elle que je regardais, je soupire en levant les yeux vers le ciel.

-Tu as beaucoup de goût, frérot », s'exclame mon frère aîné en me donnant une tape sur le dos.

Quand je redirige mon regard vers ma déesse, elle s'approche de nous en compagnie de son père. À nouveau, l'appréhension m'habite. La peur forme un nœud dans ma poitrine. Je sens mon rythme cardiaque augmenter dans mes veines. Elle est maintenant à la hauteur de mes parents et leur adresse la parole, ainsi qu'à mon frère et à ma sœur. Moi, je reste immobile, la crainte au ventre. Du coin de l'œil, j'aperçois le père d'Élizabeth s'avancer vers moi.

Pendant l'heure qui suit, nous discutons de choses et d'autres, mais principalement de la relation qui nous unit mon ange et moi. Bientôt, il est temps de prendre place sur les chaises aménagées devant une scène, dans le parc de Poudlard. Je frissonne lorsque je sens mon aimée me prendre la main, lorsque je sens ce si doux contact. Durant les heures qui suivirent, je me sentis comme sur un petit nuage, mais j'écoutai tout de même les discours.


J'ai le cœur en mille miettes en ce moment. Pourquoi? Parce que aujourd'hui, mon adorée part pour un mois avec James. Un long mois sans elle. Sirius me dit que je suis un cas désespéré. Je l'avoue, j'en suis un. Si je le suis, c'est parce que je brûle d'amour pour elle, parce que je suis incapable de vivre si elle n'est pas près de moi. Elle a promis d'écrire et je sais qu'elle le fera, mais j'aurai tout de même ce sentiment atroce de vide. Au moins, je sais que les retrouvailles en voudront la peine.


Trois années ont passé depuis notre graduation. Ma rencontre avec les Inactaka s'est très bien passée et j'ai été immédiatement accepté par eux. J'en ai sauté de joie. Élizabeth et moi sommes maintenant mariés depuis bientôt un an et nous attendons avec impatience la venue de notre premier enfant. Une petite fille selon les dires de « mi ángel ». Ce fait ne la rend que plus belle et plus merveilleuse. Elle m'est plus précieuse encore. Ou plutôt elles. Je suis au comble du bonheur malgré cette ombre maléfique qui plane en Angleterre. Je ne suis pas le seul, James aussi va être père. Il s'est mis à danser la « macarena » quand il a appris que sa Lily chérie attendait son enfant. Moi, je me suis mis à pleurer tellement j'étais heureux.

Flash Back

Quel malheur d'être lycanthrope! Personne ne veut engager un loup-garou! Heureusement que j'ai ma déesse, sinon je ne serais plus de ce monde depuis longtemps. J'en suis là dans mes idées noires lorsque je sens une paire de bras s'enrouler autour de ma taille et de douces lèvres caresser la base de mon cou. Elle a senti que j'étais sur les nerfs, je le sais, car c'est la manière qu'elle utilise pour me calmer. À chaque fois, je fonds comme du beurre à son contact, retrouvant mon calme habituel. Je me retourne et la presse contre moi. C'est plus fort que moi, j'ai besoin de la sentir sur ma peau dans ces moments-là. Cependant, aujourd'hui je sens quelque chose de différent autour d'elle, quelque chose qui a changé. Je me recule quelque peu et la regarde dans ses yeux bleus qui me font perdre tous mes moyens à chaque croisement. J'y vois une lueur, une lueur de bonheur. Elle m'entraîne vers le salon et m'assit dans le fauteuil. Après, elle prend place sur mes genoux. Doucement, elle s'empare de mes mains et les dépose sur son ventre. Elle appuie ensuite sa tête contre mon épaule et se met à me murmurer à l'oreille les mots qui me marqueront pour les prochains mois à venir.

« Miono lueno, me avo quielquio chioso ate diro. Me soyo entreno de poryo tiono infanto enme. Me lovo tueo tilmente. » ( Mon loup, j'ai quelque chose à te dire. Je suis en train de porter ton enfant en moi. Je t'aime tellement.)

Je reste figé quelques secondes avant de recommencer à respirer normalement. Je prends finalement pleinement conscience de ces mots et la serre un peu plus fortement contre moi, en versant des larmes de bonheur.

« Moi aussi, je t'aime tellement, mon ange. » je lui murmure en retour en la serrant très fort dans mes bras, les larmes coulant encore plus à présent.

Fin du Flash Back

Je m'en rappelle comme si cette journée s'était déroulée hier et je ne l'oublierai pas de sitôt. Ma vie ne s'annonce que plus magnifique. J'en suis certain, je suis un homme comblé et le plus heureux sur terre.

Fin