Auteur : Sephy
Base : Gundam Wing
Genre : sérieux / un brin angst, il faut de tout pour faire un monde… et pis faut bien que la mission avance, non ?
Couple(s) : Saki x Mamoru, Heero x Duo
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, sinon je ne les martyriserais pas autant… quoique….
Notes :
J'suis pas douée pour décrire les super scènes d'actions et d'infiltrations, mais ça, je suppose que vous l'aviez remarqué au chapitre précédent ;;
Trad. : travail d'interprétariat non-rémunéré de l'auteur
Blabla : pensées des personnages
(Blabla) : aussi pensées des personnages
…… : changement de lieu / temps
My Sweet Love 2
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La loi du silence
Silence 09C'est sous une nuée d'applaudissement à l'intention du directeur de l'établissement que commença la cent cinquante-troisième cérémonie d'ouverture du Lycée, annonçant le début d'une nouvelle année académique.
Debout sur le côté droit de la salle des conférences, les deux assassins écoutaient d'une oreille distraite le discours du Recteur, trop occupé à dévisager les personnes se trouvant sur l'estrade.
Brusquement, l'attention du liquidateur fut attiré par une silhouette, se déplaçant gracieusement parmi la foule d'élève présente.
Mamoru, en suivant son regard : qui est-ce ?
Saki : la fille d'hier
Mamoru : bien foutue
Saki : je préfèrerais encore sortir avec toi que de me la taper, cette fille me donne la chair de poule, tout comme cette école
Mamoru : serait-ce une proposition ?
Saki : tires tes pattes de là, sale pervers
Mamoru : si tu veux, mais ce cas, je te laisse seul avec elle…
Là–dessus, il désigna la présidente des élèves qui se dirigeait droit vers eux
Saki, entre ses dents : par pitié, tout mais pas ça !!
Ravi par la tournure que prenaient les événements, l'adolescent adressa son plus beau sourire à la jeune fille qui venait de les rejoindre, tout en glissant l'une de ses mains sous le haut de l'uniforme de son compagnon.
Kira : je ne pensais pas vous revoir si tôt. Comment s'est passé votre retour ?
Mamoru : heureusement pour moi que Saki a le sens de l'orientation
L'intéressé se contenta de lui adresser un doux sourire, tout comme bon fiancé qui se respecte, même si, la main de son cadet avait une forte tendance à lui descendre un peu trop bas au niveau des reins.
Kira, négligemment : dans quelle section êtes-vous ?
Mamoru : euh…
Saki, en lui faisant un clin d'œil : en G
Mamoru : ;;
Kira : en G ? dans ce cas, on sera amené souvent à se rencontrer…
Disant cela, elle adressa un regard significatif à l'assassin avant de rejoindre l'estrade pour son discours
Mamoru : eh ben, j'crois qu'elle t'a dans la peau
Saki : …
Mamoru, faussement innocent 1 : tu veux que je retire ma main de l ?
Saki, crisp : … si tu fais ça, j'te tue
Mamoru, tout sourire : hai ! Hai !
Pendant ce temps
Les deux pilotes étaient parvenus sans encombre jusqu'au petit pavillon. S'assurant que personne ne les suivaient ou ne les observaient, ils actionnèrent l'ouverture du passage secret avant de s'y engouffrer.
Heero : … (trad. : fais vraiment noir)
Allumant sa torche électrique, il invita son compagnon à le précéder d'un regard. 2
Dix minutes plus tard, ils débouchèrent sous la pancarte métallique. Un coup d'œil à gauche, un coup d'œil à droite…
Rassuré, le shinigami sortit le premier du passage et attendit le hacker pour connaître ses intentions.
D'un geste ce dernier lui désigna le passage qui se rétrécissait sur leur droite. Etant tous deux de petits tailles, ils n'auraient aucun mal à circuler dans celui-ci. Quoique, le Japonais eut des doutes lorsque, au bout de quinze minutes de marche, il ne perçut toujours pas le bout du tunnel…
Heero : … il nous reste combien de temps ?
Duo : … un peu moins d'une heure
Heero : …
Une heure… il commençait à se demander si cela suffirait…
Chassant cette pensée au loin, il se concentra sur leur progression, regardant autour de lui après d'éventuels pièges.
Finalement c'est sans encombre qu'ils aboutirent un peu plus tard dans une grande salle, entièrement peinte en blanc éclatant. Au milieu de celle-ci se trouvaient un ensemble de capsules, placées de façon à former un cercle.
S'approchant de l'une d'entre elle, le dieu de la mort ne put contenir un mouvement de recule. A l'intérieur se trouvait ce qui avait dû être autrefois un être humain. Autrefois car la forme qui était allongée là n'avait plus grand chose d'humain si ce n'est peut-être son regard. Un regard à la fois triste et désemparé, un regard qui semblait lui demander d'abréger ses souffrances. Car, comble de tout, cette « chose » qui se trouvait enfermée, vivait !!
Duo : Heero ?
L'intéressé leva la tête vers son compagnon. Il n'avait pas besoin de mots, ne comprenant que trop bien la rage qui habitait ce dernier mais ne pouvait rien y faire pour le moment.
Sentant une présence non loin d'eux, il arma son pistolet, obligeant ainsi le nouvel arrivant à se découvrir. Ce que celui-ci fit, le sourire aux lèvres.
Inconnu : vous êtes les personnes envoyées par l'Organisation ?
Heero : et toi le client ?
Un court moment de silence s'installa avant que le brun finisse par baisser son arme.
Heero : … Heero Yui, et voici mon partenaire, Duo Maxwell
Inconnu : … Eiri, Eiri Martel. Je ne vous pensais pas aussi jeune
Heero : les apparences sont souvent trompeuses. Je peux savoir ce que tu fais ici ?
Pour toute réponse, il leur désigna les corps qui étaient étendus autour d'eux
Eiri : autrefois, ils étaient tous mes camarades de classe. Aujourd'hui, ils ne sont plus que des cadavres incapables de vivre sans ces fichus machines
Duo : … que leur est-il arriv ?
Eiri : … ils n'ont pas respecté la loi du silence….
Salle de conférence
La présidente du conseil termina son discours sous un tonnerre d'applaudissement et non sans adresser un nouveau regard dans la direction des deux jeunes étudiants. 3
Mamoru : … elle semble très populaire
Saki : et très pot de colle aussi. je vais finir par croire que c'est une bénédiction de t'avoir comme fiancé
Mamoru : … je ne vois absolument pas ce que tu veux dire…
Sur ces belles paroles, l'assassin se serra un peu plus contre son aîné qui avait toutes les peines du monde à ne pas éclater de rire.
Depuis qu'ils étaient rentrés dans la salle, le brun fusillait du regard tous ceux qui osait ne serait-ce que le frôler ou le regarder avec un petit peu trop d'assistance à son goût, jouant, par-là même, son rôle de fiancé protecteur avec excellence.
S'il y avait eu un prix pour ce titre, nul doute qu'il l'aurait remporté haut la main !! quoique, la jalousie d'Heero n'était pas mal non plus dans son genre…
Enfin, lui, c'était une toute autre histoire…
Jetant un rapide coup d'œil à sa montre, il constata qu'il ne restait plus qu'une dizaine de minutes avant la fin de la cérémonie protocolaire.
Saki : … bon sang !! Qu'est-ce qu'ils foutent !!!!
Quelque part sous l'école
Heero : … qu'attends-tu de nous ?
Eiri, en désignant la pièce : que vous mettez fin à tout ceci
(silence)
Eiri : … sur les cents étudiants qui composent la classe Z, vingt sont choisis chaque année pour subir la loi du silence. en général, peu en survive et ceux qui y parviennent se retrouvent à l'état de zombies…
Duo : …
Heero : … sauf toi
(silence)
Eiri : … sauf moi en effet
Le regard du jeune homme s'attarda sur la silhouette du japonais. Il se demandait comment ce dernier avait fait pour comprendre qu'il était le seul « rescap », s'il pouvait se permettre l'expression, de cette loi.
Duo : … en quoi consiste cette loi ?
Eiri : … il est encore trop pour moi pour vous le dire. De qui plus est, il ne vous reste que très peu de temps devant vous
L'Américain regarda sa montre et constata qu'il n'avait pas tort. Il leur restait à présent moins de dix minutes pour rejoindre la salle de conférence
Eiri : … il y a une galerie par ici. Suivez-moi
Joignant le geste à la parole, l'étudiant s'engouffra dans le passage, suivit par les deux pilotes.
Moins de trois minutes plus tard, tous trois se retrouvèrent dans un couloir de l'établissement.
Eiri : … la salle des conférence se trouve à gauche, au bout du couloir. Si vous voulez revenir dans la salle où nous étions tantôt, vous pouvez utiliser ce passage
(silence)
Heero : … pourquoi fais-tu ça ?
Eiri : … tu devrais le savoir, toi qui a découvert mon secret sans que je ne te dise quoique se soit à ce propos…
Sur ces paroles plus qu'énigmatique, le jeune homme les quitta pour la direction opposée. Le Japonais fixa un moment sa silhouette avant de lui tourner le dos.
Heero : … on nous attend
Opinant de la tête, le shinigami le suivit sans dire un mot. Le calme et le sang froid dont le hacker avait fait preuve devant les corps le laissait quelque peu perplexe.
Il en venait à se demander comment ce dernier faisait pour afficher autant d'indifférence face à une telle situation !!
Pourtant il devait bien reconnaître que c'était justement ce comportement distant qui lui avait permis de ne pas péter complètement les plombs quelques instants plutôt…
Toutes à ses pensées, il ne remarqua pas que son compagnon s'était arrêté et l'aurait heurté de plein fouet si deux bras ne l'avaient pas maintenu à bonne distance.
Heero, en soupirant : allé, allé. Monsieur est encore dans la lune !!! On peut savoir à quoi tu pensais cette fois ?
Se rendant compte de la situation dans laquelle il se trouvait, l'Américain piqua un fard monumental, ce qui provoqua un sourire amusé chez son vis-à-vis.
Heero : eh bien, à en voir tes rougeurs, ça ne devait pas être très catholique !!
Duo, rouge : pas du tout, je…
Profitant de l'occasion, le Japonais l'embrassa passionnément, le laissant presque sans souffle
Saki : nan, mais regardez-moi ça !!! Même dans les couloirs !!! Comme s'ils ne pouvaient pas attendre que l'on soit rentr !!
Heero, taquin : jaloux ?
Pour toute réponse, l'assassin lui tira la langue, ce qui provoqua l'hilarité du petit groupe.
Heero : alors cette cérémonie ?
Saki, en soupirant : je préfère encore supporter ces avances plutôt que de recommencer ça
Duo : ???
Mamoru, discrètement : il s'est fait dragué par Miss strangulation
Duo : oh ! Oh ! je vois
Mamoru, un peu plus fort : et de votre côt ?
Heero, en prenant Duo dans ses bras : bah….
Saki, avec un regard sous-entendu : je vois, je vois !!
Duo, pivoine : Saki, tu vas pas recommencer !!!
Saki, taquin : aurais-tu quelque chose à te reprocher ?
Duo : Ma-chan, fais le taire trente secondes
Mamoru, le sourire aux lèvres : tes désires sont des ordres
Sur ces belles paroles, il roula le patin de sa vie à l'assassin, sous le regard des deux pilotes qui avaient vraiment peine de se retenir de rire 4.
Quant au principal intéressé, il resta complètement sans voix devant le culot dont venait de faire preuve son cadet.
Demeure de Kushrenada
Lorsque l'aristocrate pénétra dans ses appartements privés, il eut la surprise de trouver qu'un nouveau tableau ornait à présent le mur de son salon.
S'approchant de la table basse, il prit le mot qui s'y trouvait. Aucune signature n'y figurait mais il ne fallait pas être un génie pour en connaître l'auteur.
Au vu du verre d'alcool à moitié vide posé sur la table, il devait l'avoir raté de peu. Dommage. Il aurait bien aimé discuter un peu avec lui… Mais le devoir passait avant tout, il ne le savait que trop bien.
S'emparant du verre, il se dirigea vers la toile pour la contempler. Un travail de maître, comme à l'accoutumé. Il avait vraiment le sens du détail et de la précision.
Le jeune homme pouvait s'imaginer sans peine quel avait dû être le supplice de la jeune femme à ce moment précis de la scène. A ce propos, comment il avait baptisé ce tableau cette fois ?
Rapidement, il jeta un coup d'œil sur la feuille qu'il tenait encore entre ses mains.
Le supplice d'Andromède… 5
L'aristocrate acheva le verre avant de reposer son regard sur la toile.
Elle portait vraiment bien son nom…
1 pff quel profiteur, il sait très bien que Saki n'est pas en position de le contrarier avec les yeux de la pou….euh… de Kira rivés sur lui
2 ben vi, Heero reste quand même Heero, même s'il est un p'tit peu OOC dans cette fic ;;
3 qui a dit qu'elle était pire que Relena ?
4 Ouais, je sais, plus OOC que ça, j'peux pas faire, en plus c'est complètement hors sujet mais ais pas pu m'en empêcher…
5 pour ceux qui ne le savent pas, Andromède est une jeune femme qui a été livré en pâture à un monstre marin (dont je me rappelle plus le nom) afin d'apaiser la colère de celui-ci. Autre petite précision : à l'époque il n'avait rien trouvé de mieux que de l'attaquer avec des chaînes sur un rocher surplombant la mer en attendant que le monstre vienne la chercher
