A/N : Bonjours tout le monde ! Et bien je peux dire que cela m'a grandement surprise de savoir que certains d'entre vous avaient aimé ! Et je peux vous dire aussi que ça m'a vraiment fait très très plaisir de lire vos reviews ! Ils m'ont vraiment motivé pour continuer cette histoire ! Ce chapitre est un petit peu plus long que le précédant, mais malheureusement pas beaucoup… Mais je pense que vous allez comprendre pourquoi je n'ai pas continué ! Ça continue dans le même style, en un peu plus poussé. J'ai surtout tenté de faire passer des émotions, et c'est la chose la plus difficile qui soit… Je m'efface et je vous laisse apprécier, ou ne pas apprécier, ce chapitre.

Réponses aux reviews :

ombre176 : Merci pour le review ! Et c'est vrai que ça ressemble à Prince of Persia… Mais je t'assure que ce n'était pas voulu ! Car même si je suis accro aux jeux vidéo, je n'ai malheureusement pas joué à celui là, alors en écrivant, ça ne m'a pas traversé la tête ! J'espère que ce chapitre va te plaire ! Bisous.

Vaness : ça fait plaisir de voir que ça te plaît !J'espère que tu va aimer ce chapitre qui, je dois l'admettre, est un peu spécial… ! Bisous.

Onarluca : Alors si t'as aimer, je suis ravie ! Merci beaucoup pour ton review, et je ne pense pas que j'ai été trop longue…non ? Bon, là c'était exceptionnel car j'ai eut un élan d'inspiration ! Mais peut être que ça va durer ! Espérons ! En tout cas, je souhaite que tu apprécie ce chapitre ! Bisous.

Alpo : Coucou ! Si mes souvenirs sont exact, ça fait longtemps ! (Mais malheureusement, je ne peux pas faire confiance à mes souvenirs, ces derniers temps, ils en font qu'à leur tête ! Lol !) Voui, je vous met la suite ! Belle, je ne suis pas sûr que ça soit le qualificatif le plus approprié, mais bon, faut dire que c'est pas trop le genre ! Merci beaucoup beaucoup pour ton review, et j'espère que tu vas apprécier ce chapitre ! Bisous.

Enora de wesdaigle : Merci beaucoup pour ton review, et j'espère que tu as retrouver ta voix ! Mais au risque de ne pas paraître très logique, j'espère aussi que ce chapitre là te la fera perdre de nouveau ! Bisous.

Steedandpeel : Si je peux me permettre une petite réflexion, après la satisfaction d'avoir écrit quelque chose, chez un auteur, viens la satisfaction démesurée de voir que le " quelque chose " en question plaît aux lecteurs ! Et ce qui surpasse tous ça, c'est de voir que les lecteurs ont aimé au point de donner des encouragements, même ceux qui ne le font pas souvent ! C'est vraiment une belle récompense ! Tout ça pour te remercier de ton review, et te dire que ça me fait très plaisir de voir que tu as apprécié ! Ensuite, je suis contente que ma version névrosée d'Harry t'as plut, et je peux te dire que ce chapitre ne l'a pas épargné ! (Enfin, d'après moi… et comme je le dis souvent : avis personnel !) Bon, je me tais, et je te laisse lire ! Bisous.

KALYA : Merci beaucoup ! Ton review m'a fait très plaisir et j'espère que tu vas aimé tout autant ce chapitre ! Bisous.

Deuxième chapitre :

Des mots qui ne viennent pas

Le cœur emballé, les sens en alerte et la raison inexistante, Harry observait sans vraiment comprendre ce qu'il avait fait… Sa respiration était difficile, ses yeux allaient de visage en visage mais son corps refusait obstinément de se mouvoir. Était-il le seul à continuer de vivre ? Affûtant son ouïe comme on affûte un couteau, il tentait désespérément de capter le moindre signe de vie. A droite, rien… A gauche, rien… Au centre… ? Quelque chose ? Peut être…

Tentant vainement de soulever son pied de béton, il n'en résulta qu'un effort sans but qui lui fit perler de froides gouttelettes de sueur sur son pâle front. Alors qu'il aspirait une perle d'eau salée qui s'égarait au coin de ses lèvres, une bouffée de panique envahit son être depuis trop longtemps vide. Était-il, lui aussi, emprisonné dans un pli temporel qui avait oublié de continuer son chemin ? Mais alors qu'il s'apprêtait à se maudire pour quelque chose qu'il n'était pas certain d'avoir provoqué, une inspiration très nette lui parvint. Au centre… Ses yeux éteints cryptèrent la pièce tel un oiseau de proie, et il fut frappé par la vie qu'il avait réussit à sauver. Sous la pointe du meurtrier couteau qui aurait du l'emporter dans les landes de la mort, Hermione Granger respirait.

Son être paraissait pris de panique face à l'imminence de sa propre déchéance qui pourtant ne pouvait s'accomplir. Durant quelques instants encore, elle ne put détacher ses pupilles de sa contemplation morbide. Au-dessus de sa figure tétanisée était penché le visage de Lavande Brown. Déformé par la haine, il en était devenu hideux. Transformée en harpie, elle semblait pourtant prendre plaisir à pouvoir donner la seule chose qu'il était impossible de rendre : la vie. Une étincelle de cruauté dansait toujours des ces puits figés et sa main n'était plus qu'une serre prête à déchiqueter sans le moindre remord la chaire de sa victime. Puis, l'attention d'Hermione se reporta sur les autres acteurs de cette tragédie. Le plus proche était Ron. Des yeux écarquillés, ses sourcils relevés laissant apparaître de profonds sillons creusant sa peau tendue, une bouche hurlant un cri qui ne lui a jamais été arraché, des mains tendues, cherchant à atteindre son amie en vain car à chaque tentative, une étrange barrière le projetait à travers la pièce et un corps prêt à n'importe quoi pour ne pas avoir à porter le noir du deuil, tel était la vision qu'elle eut de Ronald Weasley. Et tout autour de lui s'organisaient les Gryffondors, parmis lesquels elle reconnut Parvati Patil, Neville Londubat, Dean Thomas et Seamus Finnigan mais aussi beaucoup d'autres, tantôt effrayés, tantôt intéressés, tantôt amusés.

Puis enfin, Harry. Une lueur de terreur passa dans son regard lorsqu'elle l'aperçu. Difficilement, elle déglutit en le détaillant. Son état était épouvantable. Ses habituels cheveux en bataille n'avaient pas été soignés depuis plusieurs mois, ce qui lui donnait l'allure plus ou moins terrifiante de leur professeur de potions, le sale en moins. Quoique, s'il persistait dans sa déchéance, elle pouvait se convaincre que le gras de la chevelure de Rogue se logerait dans cette forêt noire. Ses yeux normalement d'un vert étincelant n'étaient plus que leurs dérisoires reflets où plus aucune notion d'intérêt ne perçait. Un cadavre ranimé par un Nécromancien aurait eut plus de masse osseuse que cet étranger qui avait été son ami. Aussi maigre que cerné, on aurait pu penser qu'il sortait tout droit d'Azkaban. Un mot le résumait maintenant : terrifiant. Oui, il faisait peur. Plus personne n'osait l'approcher. Pas même ses amis… Ou plutôt : il n'osait plus approcher ses amis. En effet, depuis la rentrée, il ne parlait lus, ne riait plus, ne pleurait plus…et fuyait perpétuellement la compagnie qui aurait été susceptible de l'accepter.

Alors qu'elle croisait le regard hagard et vide de cet étranger, sa raison lui rappela la posture dans laquelle elle se trouvait. Pitoyablement, elle se contorsionna comme une vipère pour sortire de sa prison d'horreur. Rampant jusqu'à un fauteuil, elle s'aida de ce dernier pour soulever sa masse et tenter de la stabiliser au-dessus de ses jambes tremblantes. Effort dérisoire. Dans un mouvement sourd, elle s'écrasa à nouveau au sol en lâchant un gémissement de douleur. Harry, qui avait observé la scène sans esquisser le moindre mouvement pour venir en aide à son amie, reçu ce gémissement en pleine figure. Il était le synonyme de son incompétence et de sa froideur devant la détresse. Déséquilibré par tant de rancœur, il put enfin se libérer de ses invisibles chaînes et voler au secours de la frêle jeune fille. S'agenouillant à ses côtés, il étudia ce corps affalé, face contre terre. Il aimait ses courbes, son visage, ses sourires et ses yeux. Il aimait cet être pour qui il avait eut le courage de se séparer du monde.

En ne lui parlant plus, ainsi qu'à Ron, sans compter tous les autres, il suppliait le ciel du plus profond de sa personne pour qu'on leur laisse la vie sauve. Le prix à payer avait été colossal : si eux continuaient de vivre, lui n'avait pas cette chance. Tous les jours, il les enviaient du coin de l'œil lorsqu'ils parlaient ou même pensaient en silence. Son cerveau, à lui, au Survivant, n'était plus alimenter. La prise avait été débranchée et il avait catégoriquement refusé de mettre en marche les batteries de secours. C'était mieux ainsi, il s'en était convaincu. Jusqu'à ce jour… En voyant la mort imminente de sa moitié, il avait tout regretter. Regretter de ne plus être à ses côtés, regretter de ne plus la protéger, regretter de ne pas lui avouer…Alors, lorsqu'il vit ce corps étendu, il se promis de plus jamais l'abandonner et de l'aimer au péril de sa vie.

Lentement, très lentement et avec toute la douceur dont il était capable, il la retourné pour pouvoir lui dire. Mais, encore une fois, quand ses yeux tombèrent sur ceux baignés de larmes d'Hermione, il ne put prononcer un mot. Tel un vieux tourne-disque rayé, les sons se bloquèrent dans sa gorge et réussirent presque à l'étouffer. Pendant quelques secondes, Hermione scruta avec espoir ces iris adulés, attendant qu'il la réconforte, la prenne dans ses bras, la berce et l'endorme, mais il n'en fit rien. Désabusée, la jeune fille se releva et cette fois, tint bon en vacillant légèrement. Encore un instant, un court instant, elle le supplia de faire quelque chose. Mais il restait là, agenouillé, à la contempler. Prise d'une incontrôlable colère, elle lui jeta à la figure comme on jette un os à un chien des paroles qui achevèrent la dernière étincelle de vie qui suffoquait en silence :

" Je te déteste, Harry. "

Elle ne lui avait pas crier dessus, non, elle lui avait juste dit ce qu'elle ressentait à cet instant où elle aurait tant voulut qu'il l'aime. Puis, comme un ange, des larmes silencieuse roulant avec un grand tonnerre le long de sa peau douce, elle avait courut hors de la salle pour se perdre dans le dédale incompréhensible de couloirs.

Un pieux planté au plus profond de son âme, la faisant hurler à la trahison, Harry s'était écroulé à l'endroit où, quelques seconde plus tôt, celle qui l'avait achevé avait souffert.

A/N : C'est tout pour le moment. J'aimerais vraiment savoir si au moins quelques petites émotions vous ont traversée lors de votre lecture… C'est possible ? En tout cas, je remercie vivement tous ceux qui m'ont encouragé, au risque de me répéter, cela m'a vraiment aidée !

Gros bisous,

Ambrazka.