A/N : Salut tout le monde ! Je voudrais d'abord m'excuser pour le délai qu'a prit ce chapitre, mais comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas beaucoup de temps pour moi durant l'été. Ensuite, alors que le chapitre était presque fini, la disquette sur laquelle il était enregistré refusait catégoriquement de répondre, et ayant eut des problèmes de sauvegarde sur mon disque dur, je n'avait pas de double de mon fichier. Donc, même si, je vous l'accorde, mes chapitres ne sont pas d'une longueur exemplaire, il a quand même fallut que je réécrive tout, ce qui m'a légèrement découragée. Ensuite, je pense que certains d'entre vous n'ont pas réellement apprécié la conduite de Lavande dans le dernier chapitre, et je vous rassure, des explications sont apportées. Je vous remercie également pour vos reviews qui m'ont, comme d'habitude, fait très plaisir, et je profite d'une accalmie dans mon emplois du temps pour vous répondre. Voilà, il ne me reste plus qu'a vous souhaiter une bonne lecture !
UN IMMENSE MERCE Á :
U.S Hermy, Amiastine ( Je t'adoreuuuu! ) Demoniak angel, Sweety malfoy, DarkMione, Fanny Radcliffe ( Je suis d'accord avec toi pour la mentalité des filles, mais Lavande a subi un petit quelque chose qui l'a obligée à agir comme elle l'a fait ! Tu verra dans ce chapitre !) Shaman-Anna, Anonyme (Si l'on considère que les couches du temps sont superposées, alors on peut affirmer qu'une vérité, quelle qu'elle soit, est vraie. Le tout, c'est de se trouver à l'endroit exact où tout les paramètres sont réunis. Mais si on part de l'hypothèse que le temps est une continuité de couches, il n'y a qu'une seule vérité qui soit objective, les autres n'étant que des spéculations. Le tout reste de convenir quel est la bonne vision de l'écoulement du temps dans l'espace… Á débattre ! Désolée, c'est plus fort que moi de partir dans des idées saugrenues… Tu respires encore ? Lol! ) Enora de Weisdaigle.
Chapitre cinquième :
Amour un jour, amour toujours
Au détour d'un couloir, enfin, alors qu'il avait parcourut en tout sens Poudlard, il la vit. Recroquevillée comme un ange apeuré, le corps convulsé de sanglots qui lui déchiraient le cœur, sa bien-aimée semblait sur le chemin de la déroute. En croisant ses yeux baignés d'eau, il y vit son reflet, le Harry Potter des jours heureux, avant l'annonce de la Prophétie, du meurtre des Dursley et de la terrible sentence de Voldemort. L'homme qu'il était redevenu pour elle.
Hermione observa Harry un instant, puis, désabusée par sa propre crédulité, détourna le regard avec hargne, maudissant ses espoirs qui devenaient illusions pour la poursuivre et la mettre au supplice jusque dans le monde matériel. En ignorant ce qu'elle croyait être un spectre d'épouvante surgit de son imagination, la jeune fille glissa à nouveau sur la pente de l'amertume.
Elle le haïssait, Harry en était persuadé, mais pourtant il ne pouvait se résoudre à la laisser dans l'ignorance des sentiments qui le consumaient. Avec une détermination qui aurait fait trembler les montagnes, il traversa la barrière de vide qui le séparait encore d'elle. Comme la jeune fille ne semblait pas daigner vouloir lever les yeux sur lui, il fit ce qu'il aurait voulut faire depuis bien des années déjà.
Ses genoux fléchirent pour amener le visage du Survivant à la hauteur de celui de sa bien-aimée. De ses deux paumes tremblantes, il obligea Hermione à tourner la tête pour que leurs regards s'enlisent et, dans cet échange muet, tenta avec toute la force de son amour de lui faire comprendre à quel point il tenait à elle. Tout d'abord, Hermione lui rendit un sentiment de vide, puis, peu à peu, l'abîme qui semblait l'avoir engloutit se remplit de l'amour que lui transmettait le jeune homme. Lorsque le gouffre fut comblé, Hermione put enfin appréhender la force des sentiments qui lui étaient transmis. Alors, les papillons de la rancune éclorent pour permettre aux insectes de prendre leur essor, effaçant ainsi toute la rancœur et la culpabilité de la jeune fille. Puis, dans un souffle, il lui avoua ce qu'au plus profond de son âme elle avait toujours su mais qu'il n'avait jamais osé lui dire :
"Je t'aime."
L'étau d'une longue période de malheur fut alors propulsé plus loin que les confins de l'univers et Hermione, respirant pour la première fois depuis très, très longtemps, se jeta dans les bras de son amour. Tendrement, lui aussi libéré, Harry enlaça la jeune fille qui pleurait de bonheur dans ses bras. Entre deux sanglots, Hermione parvint à articuler difficilement ce qu'elle voulait lui dire :
"Moi, aussi, Harry, je t'aime de toute mon âme. Mais je t'en supplie, ne laissons plus jamais des sentiments idiots nous séparer."
Acquiesçant, le jeune homme essuya lentement les larmes de joie qui roulaient sur la peau d'Hermione. Il la blottit ensuite comme un fœtus contre son corps et l'embrassa avec passion. Durant ce baiser intense, les derniers mois écoulés s'envolèrent de leurs mémoires, suivant avec empressement les papillons déjà loin. Lorsqu'ils se séparèrent enfin, un sourire béat illuminait leurs visages. Ils posèrent leurs joues l'une contre l'autre et savourèrent ensemble cet instant de plénitude.
Mais la réalité rattrapa Hermione beaucoup trop vite à son goût car son regard tomba sur le corps inanimé non loin de là. Energiquement, elle secoua Harry qui s'était assoupit de bien être et lui désigna l'élève étendu.
"Ils sont tous comme ça. Comment as-tu fait ?" s'enquit-elle.
"Je… Je n'en sais rien. Quand j'ai vu Lavande avec le couteau, j'ai paniqué. Il fallait que je fasse quelque chose, mais j'ignorais quoi…Alors une petite voix m'a incité à hurler, et c'est ce que j'ai fais. Après, je ne comprends pas pourquoi tout c'est arrêté... "bredouilla Harry. "Sais-tu ce qui est arrivé à Lavande ?"
"Á vrai dire, elle était bizarre depuis quelques temps. Le soir où... Enfin… Dans la salle des trophées… Eh ! bien après, elle m'a dit que c'était tout ce que je méritais et elle a raconté à toute l'école ce qui s'est passé. " répondit la jeune fille. "Tu ne trouves pas étrange son attitude ? Ce n'est pourtant pas son genre d'être médisante."
"N'oublies pas que la guerre est à notre porte. Des fois, les gens qui n'arrivent pas à exprimer leurs peurs ont des attitudes étranges pour se libérer. Lavande fait peut-être partie de ceux la ?" spécula-t-il.
"J'en sais trop rien… Agir pareillement à cause d'une peur refoulée, c'est quand même suspect. Il se pourrait que… Non. Non, c'est stupide, Dumbledore l'aurait su." réfléchit à voix haute Hermione.
"Á quoi penses-tu ?" insista Harry.
"Et bien, je me demandais si Lavande n'avait pas été ensorcelée… C'est idiot, mais je me dis qu'elle est peut-être soumise à l'Imperio." exposa-t-elle. "Il est de notoriété publique que des traîtres parcourent cette école, et comme Lavande est une Gryffondor, ils pourraient se servir d'elle…"
"Il est tout à fait possible qu'un élève soit ensorcelé sans pour autant que Dumbledore le sache. Regarde Quirrell, par exemple, pendant un an, il a vécu dans cette école à la botte de Voldemort et le directeur ne l'a pas remarqué. Ou Maugrey Fol Œil. Il y a encore d'autres cas comme ceux-là, mais ils ne me viennent pas à l'esprit." démentit le jeune homme. "Mais pourquoi elle ? S'ils avaient voulu s'en prendre à moi, ce n'est pas la meilleure personne pour ce travaille…"
"Ce n'était pas à toi qu'ils en voulaient…" fit Hermione. "Depuis quelques temps, tu n'es plus… hum… disons que tu n'es plus trop sensible aux influences extérieures. C'est certainement moi qui étais visée… Voldemort sait que je donnerais ma vie contre la tienne… Non, ne dit rien, c'est la stricte vérité ! " le coupa-t-elle alors qu'il allait répliquer. "Alors il a voulu m'éliminer. Après, Ron… Puis toi. Mais il y a une faille dans son plan : nous venons de comprendre ce qu'il mijote !"
"TU viens de comprendre ce qu'il mijote car moi, je n'ai rien fait," appuya Harry.
"Allons voir Dumbledore. Si nous arrivons à le débloquer, il saura quoi faire," s'enflamma la jeune fille en faisant mine de se lever.
"Tu n'espères pas t'en tirer aussi facilement…" lui susurra Harry alors qu'il la retenait par la taille.
"Non, effectivement, je ne l'espère pas…" répondit-elle.
Elle approcha alors ses lèvres suffisamment pour effleurer celle de son bien-aimé, mais pas plus, puis elle attendit. Par trois fois, le jeune homme essaya de s'emparer de la bouche qui le tentait, et par trois fois, celle-ci se déroba au dernier moment. N'y tenant plus, il lâcha sa taille pour glisser ses doigts le long de sa nuque, espérant l'empêcher de se défiler. L'occasion était parfaite, et, aussi véloce qu'un colibri, Hermione s'échappa de l'emprise du jeune homme. Ravie, elle laissa échapper un rire cristallin pendant que Harry s'écrasait face contre terre à cause d'une perte d'équilibre. Faisant mine d'être furieux, il lança à la jeune fille, alors que celle-ci s'élançait à toutes jambes :
"Tu va me le payer !"
Hermione s'arrêta pour le dévisager.
"Où tu veux, quand tu veux !"
Puis, elle disparut au détour d'un couloir. Joueur de Quidditch oblige, Harry la rattrapa quelques allées plus tard. En un clin d'œil, la jeune fille se retrouva le dos contre un mur, le souffle court et dangereusement près d'un Harry en condition physique époustouflante.
"Ici et maintenant," fit le jeune homme en réponse au défi envoyé.
"Monsieur, je vous prie de tenir votre langage en présence d'une demoiselle ou celle-ci pourrait croire à une proposition indécente" le rabroua-t-elle, faussement indignée, mais ses prunelles pétillantes délivraient un tout autre message.
"Mais la demoiselle a parfaitement compris, s'en est une."
"Et si la demoiselle refuse ?"
"Qui dois-je croire ? La demoiselle ou son corps ?"
La jeune fille rougit en baissant les yeux, et avoua dans un souffle :
"Son corps…"
Harry la dévisagea longuement avant d'ajouter :
"Es-tu certaine ?"
"On a vécu beaucoup de dangers ensembles, avec Ron. J'ai cru te voir mourir un nombre incalculable de fois, mon cœur se brisait lorsque Cho retenait ton admiration, j'ai souffert de ton rejet et je t'ai vu dépérir sans pouvoir rien faire mais pourtant, pendant toutes ces épreuves, je n'ai jamais cessé de t'aimer. Alors maintenant que tu es devant moi et que je vois au fond de tes yeux une étincelle de bonheur, ne compte pas sur moi pour te laisser à nouveau m'échapper. Á moins, bien sûr, que tu ne veuilles plus de moi…"
"Bien sûr que j'ai envie de toi," affirma immédiatement le jeune homme. "Mais je ne voudrais pas aller trop vite…"
"Si six longues années d'attente ne son pas assez, je ne sais plus quoi faire…" désespéra-t-elle.
Le jeune homme la dévisagea encore une fois, mais elle ne semblait pas plaisanter le moins du monde, et son teint rougit par les aveux la rendait irrésistible.
"Alors viens…" murmura-t-il en la couvant d'un regard aimant.
Il la souleva de terre, l'étendit avec une infinie douceur au creux de ses bras et l'amena, après maints tours et détours, devant la porte de la salle sur demande.
"Á toi l'honneur," fit-il en la regardant rougir de plus belle.
Hermione ferma les yeux un instant et imagina ce qu'elle voulait trouver derrière la porte. Lorsqu'elle les rouvrit, ce fut pour faire pivoter la poignée de la porte et faire découvrir la pièce à son bien-aimé.
C'était magnifique… Tous les murs de la pièce étaient faits d'eau, mais le liquide ne s'écoulait que là où il devait aller et aucune fuite n'apparaissait. Emerveillé, Harry posa prudemment un pied sur ce qui servait de sol. L'abîme sans fond ourlé d'une multitude de déclinaison de bleu ne l'engloutit pas, et il put continuer sa progression. Les pans d'eau latéraux répandaient le son des vagues s'écrasant sur une plage alors que des poissons tropicaux passaient et repassaient au gré des courants imaginaires. La lumière dorée du soleil filtrait à travers l'océan du plafond, faisant ainsi ressortir les éclats gris de dauphins qui s'amusaient sur les ondes de la surface. Majestueusement posé au centre de ce carré d'océan, un lit reposait sur quatre coraux. Le matelas semblait contenir l'écume légère des eaux en mouvement et les draps coulaient entre les doigts comme du sable fin. Les yeux dans les yeux, les deux adolescents s'allongèrent sur le sable blanc, et la porte de cet endroit merveilleux se referma pour les laisser en toute intimité se découvrir mutuellement.
A/N: Ce chapitre se termine ici. J'espère sincèrement que vous avez apprécié, et je vous remercie d'avoir prit le temps de me lire !
Texte issu de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu :
Comme j'ai eut des commentaires positifs sur ma décision de vous faire partager quelques textes de cet ouvrage, je me permet de continuer sur ma lancée :
Tentative
Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même…
Voilà ! Sur ce, je vais vous laisser, et j'espère qu'on se reverra au prochain chapitre !
Gros bisous,
Ambrazka.
