(Les réponses aux reviews se trouvent en fin de chapitre !)
Disclaimer : Tous les personnages et l'univers d'Harry Potter ne m'appartiendraient qui si je m'appelais Mme J. K Rowling. Mais je crains fort que ce ne soit pas le cas… Désespoir !
Chapitre VILe choix n'existe plus
Enroulée avec une volupté jubilatoire, la jeune fille s'éveilla lentement à la vie. Une sensation de bonheur fulgurante se déversa sur elle lorsque son corps lui rappela les douces merveilles que son amant lui avait offertes. Un sourire radieux suspendu sur ses lèvres entrouvertes, prêtes à exprimer cette joie, elle roula dans les couvertures de sable fin. Ses beaux yeux noisettes ne demandaient qu'à admirer ce visage tant aimé, mais ils figèrent leur regard vers un vide que rien n'expliquait. L'instant de stupeur passé, elle ferma les paupières et inspira à s'en fendre les poumons. Jamais il ne l'aurait laissée. Jamais. Ce n'était qu'un mirage. Un de ces mirages provoqué par son esprit encore torturé, blessé et figé, tout cela par sa faute. La partie d'elle que son amour n'avait pas aveuglé détestait cet homme plus que tout. Elle le détestait autant qu'elle l'aimait. Il en serait toujours ainsi. C'est pourquoi cette parcelle d'elle-même s'insinuait parmis les méandres de ses frayeurs les plus intimes et la violait pour mieux la tuer. Mais elle ne réussirait pas. Pas cette fois. Le plus beau jour de sa vie ne deviendrait pas son pire cauchemar…
Une bouffée de courage emporta son voile protecteur et l'obligea à voir. Et elle vit rien. Un rien anormalement présent et palpable, entouré de matière d'autant plus affolante qu'elle soulignait les contours du vide. Une vague de panique la submergea, et elle s'y noya. Une pellicule livide avait voilé ses pupilles et des traits de terreur se sculptaient petit à petit sur son visage d'ange pour mieux l'effacer. Elle ne cria pas. Elle en fut incapable tant par sa gorge retournée que par sa petite voix intérieur si agaçante qui sifflotait gaiement : "Pauvre Hermione aujourd'hui abandonnée. Pauvre Hermione aujourd'hui blessée. Aurait-il fallut qu'elle crève avant ce jour ? Ou est-ce cet amour qui la tue pour toujours ?"
Si elle l'avait pu, elle se serait frappée la tête contre un mur dans le seul but d'expédier loin des paroles empoisonnées de vérité. Mais la pièce vide que ses pas parcouraient n'en avait pas. Seul un rideau d'un bleu aussi profond que son désespoir se reflétait sur chaque parois et prenait au piège sa victime suffocante. Son corps était entièrement nu devant tant de souffrance, et elle revêtit des vêtements aussi matériels que son armure mentale. N'était-elle pas un fille courageuse ? Allait-elle s'effondrer avant même d'avoir tenté de franchir le mur du doute ? Alors que celui de l'amour c'était prosterné à ses pieds ? Non, elle ne s'agenouillerait pas.
La lourde porte grinça sur ses gonds lorsqu'elle la fit pivoter, puis claqua ensuite à en faire lézarder les toiles une fois la pièce quittée. Sous ses yeux, les contours du bois se confondirent avec le gris froid en usage dans tout le château, puis disparurent sans laisser de traces. Hermione confia ensuite la direction qu'elle allait emprunter au plus pur des hasards. Ou à la plus fine des intuitions féminines. Qui sait ?
Il ne fallut pas plus de quelques minutes d'errance à la jeune fille pour poser son regard sur un lieu qu'elle connaissait très bien pour y avoir été de nombreuses fois. Et pour cause : il s'agissait du bureau de Dumbledore. L'évidence lui apparut dans toute son éloquence lorsqu'elle sut, sans pour autant posséder de preuves certaines, que sa présence n'était pas injustifiée. Dédiant à la statue gardienne de l'antre du directeur un sourire qui signifiait son contentement, Hermione glissa le mot de passe dans le soupir que ses lèvres laissèrent échapper. Lorsque l'escalier magique s'ébranla, la jeune fille s'empressa d'y sauter et se laissa paresseusement porter. La porte de la pièce du haut laissait filtrer les images atténuées de son intérieur ; un léger entrebâillement séparait le battant de son encadrement. Du bout de l'index, Hermione imprima une pression sur le bois qui s'effaça sans un bruit. Confirmant ses intuitions, le jeune homme qu'elle s'évertuait à quérir était allongé au milieu de la pièce, le visage explorant avec minutie le plafond sans lézardes et les jambes repliées selon un angle caractéristique de la position qu'il avait adopté.
Á l'instant où il sentit sa présence, il se releva avec une vélocité déconcertante. Un battement de pouls après qu'elle soit entrée et qu'elle ait vu son amant sur le sol, ce dernier se tenait les yeux dans les siens. Un sourire d'ange illumina son visage lorsqu'elle vint se blottir dans les bras réconfortants. Ils se tinrent ainsi un instant plutôt long, chacun savourant la présence de l'autre, puis Harry relâcha son étreinte pour capter l'attention de son aimée. Hermione lui adressa un regard interrogateur et suivit la direction du signe de tête qu'il lui fit.
Croulant sons une quantité abracadabrantesque d'artefacts en tous genres, le bureau du directeur imposait le respect par sa majesté. Mais à la place de son propriétaire flottait, luminescente et terrifiante, l'infâme marque des Ténèbres… Dansant à l'intérieure du halo vert, le tristement célèbre serpent de Salazar Serpentard se pavoisait devant une tête de mort lugubrement blanchâtre. Cette fois-ci, la jeune fille ne put retenir un cri d'effroi, ainsi que le frisson glacé qui remonta le long de son échine dorsale pour venir se loger dans le creux de sa nuque. Terrorisée, elle éclata en sanglots devant un Harry impuissant. Il était impossible de ne pas appréhender la portée d'une telle catastrophe… Si le seul sorcier au monde à pouvoir tenir en respect le Lord Noir se retrouvait sous le joug de celui-ci, plus rien n'empêchait le monde de basculer dans un chaos terrifiant. Plus rien ? Cette interrogation fit le tour des sens de Harry, parcourant chaque veines de son corps comme un poison se répandant.
Il y avait encore un être capable de mettre fin aux torrents de sang et de douleur que déversaient les adeptes du culte de la haine : lui. Le Survivant. La Prophétie revint lui fouetter le visage tandis qu'une vague de nausée terrassa son courage. Ses jambes refusèrent de porter tout le poids qui venait de s'abattre sur ses épaules ; son corps chuta en une masse molle jusqu'à rencontrer le sol adamantin, un bruit mat se répercuta alors le long des cloisons gris funèbre. Les portraits, toujours figés en des poses princières, assistèrent à ce spectacle qu'ils ne pouvaient commenter. Arrachée de sa transe d'hébétude, Hermione se précipita aux côtés de son amant et fut frappée par ses iris vert voilés qui se dirigeaient dans sa direction mais qui la traversaient sans la voir.
- Que se passe-t-il ? s'enquit-elle avec appréhension.
Clignant deux ou trois fois des paupières, le regard du concerné sembla réintégrer son enveloppe pour aviser la jeune fille penchée sur lui.
- Heu… C'est… Je dois… bafouilla-t-il sans grande conviction et un peu confusément.
- Oui ? l'encouragea Hermione.
Le regard du jeune homme devint soudain très grave, à l'image de celui d'un vieillard trop las de la vie. La profondeur et le sérieux qui émanèrent de lui firent naître en son aimée une angoisse qu'aucun des évènements de cette journée de cauchemar ne pouvait surpasser. Lorsqu'il parla, ce fut pour prononcer la sentence de deux vies et la libération de beaucoup d'autres :
- Ma chérie, commença-t-il en tentant de prendre un air confiant, j'ai quelque chose de très important à faire. Ça fait beaucoup trop longtemps que je le refuse, mais maintenant, je n'ai plus le choix… et ce que j'ai à accomplir n'est pas sans risques…
- Que veux-tu dire par là ?
Elle ne put contrôler l'intonation de sa voix qui se mit à dérailler et à trembler, comme une vieille locomotive à vapeur ayant rouillé à l'abris d'un hangar abandonné et à laquelle on impose soudain un démarrage toussoteux. Le masque de confiance de Harry vola en éclats devant tant de détresse, et il dut puiser en lui la force nécessaire pour lui dire:
- Je dois tuer Voldemort, quel qu'en soit le prix.
Hermione le regarda, incapable d'exprimer un sentiment particulier au fond des ses yeux, car ceux qui la parcouraient tourbillonnaient en totale contradiction.. Finalement, elle ouvrit la bouche puis la ferma… la rouvrit, et la referma encore une fois. Aucun son ne parvenait à lui échapper. Alors, doucement, pareille au premier flocon d'hiver qui fait languir sa chute dans un souffle de vent, une larme, unique, coula doucement le long de sa joue blanche et vint se perdre à la commissure de ses lèvres. Un sourire doux et tendre glissa sur son visage et elle regarda Harry avec tout l'amour qu'elle ressentait pour lui :
- Je t'aime tellement…
A/N : Et bien voilà la fin d'un nouveau chapitre… Qui, j'espère que vous l'aurez remarqué, n'est pas le plus court ! Et j'espère également qu'il vous aura plu et touché ! Dans tous les cas, je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire.
Gros bisous,
Ambrazka.
Réponses aux reviews :
Je tiens d'abord à remercier chacun d'entre-vous pour m'avoir laissé une trace de votre passage, ce qui me fais à chaque fois énormément plaisir et m'encourage fortement dans la poursuite de cette histoire… Alors merci à vous tous !
Onarluca : Contente que tu aie aimé le chapitre précédent, et j'espère que tu as apprécié celui-ci également ! Gros bisous !
Le Saut de l'Ange : Z'e suis super contente que tu adores !!! Et ce sera du Harry/Hermione jusqu'à la fin ! LOL! Pour ta question, ben… le défigeage sera la préoccupation du prochain chapitre et y aura quelque chose qui se passera… Mais je peux pas en dire plus, sinon ça sert plus à rein que je l'écrive, ce chapitre ! Lol ! Et ton souhait s'est réalisé !!! Tonton Voldy est de retour pour vous jouer un mauvais tour !…Heum… Je m'emporte ! Mais ses plans son si obscurs que même moi je ne peux les deviner !!! LOL ! ( Mais j'ai une petite idée qui se profile dans ce chapitre !) Voilà ! Gros bisous !
Clara : Eh ! Bien j'espère que ce chapitre t'as autant plu que le précédant ! Gros bisous !
Fanny Radcliffe : Kikoo toi ! Mais es-tu encore en vie ??????? J'espère vraiment que tu n'as pas succombé la privation de ta drogue !!! LOL! Je suis vraiment contente que tu aie aimé le chapitre précédent ! Et encore désolée pour le retard… J'espère vraiment que tu as apprécier ce chapitre-ci aussi ! Big bisous !
Demoniak Angel : Jesuis heureuse desavoir que tu as apprécier le dernier chapitre ! Et merci pour la Salle su Demande ! Je l'avais vraiment imaginée à fond, et je suis contente de voir que j'ai réussis ma description ! Et tu veux lire le livre de Werber !!! Alors fonce ! Il est trop trop bien ! Comme tous ces livres, d'ailleurs… Big bisous !
U.S Hermy : Salut toi ! Je suis contente de te voir en vie ! Lol! C'était si dur que ça, d'attendre ? Re-Lol ! J'espère que tu as aimé ce chapitre autant que le précédant !!! Gros bisous !
Marion-moune : ça me fait plaisir de voirque tu apprécies ! J'espère qu'il en a été de même pour ce chapitre ! Et voui, je suis une grande fan de M. Werber ! J'ai lu tous ces livres et je les adore ! Parfaite ??? Oh ! C'est hyper gentil, mais je sais pas… Je fais pas toujours mes devoirs… LOL ! Gros bisous !
Soleeiila : Voilà la suite ! Même si elle a été longue… Sorry ! Gros bisous !
Je suis désolée de devoir vous annoncer que je ne peux pas mettre de passage de L'Encyclopédie à la fin de ce chapitre, pour la bonne et simple raison que ce livre se trouve dans un des innombrable cartons qui encombre le salon et, comme l'achat d'une bibliothèque est encore sur la liste des "à faire", je n'ai pas pu la déballer…
Re-Gros bisous,
Re-Ambrazka.
