N.d.A : Coucou tout le monde !!! Ce chapitre apporte une nouvelle qui va peut-être vous surprendre : c'est le dernier de cette fic. J'ai très longtemps hésité avant de me décider, mais finalement je me suis rappelée quelle était mon idée de départ, et je l'ai suivit. Pour l'instant je n'ai rien d'autre à ajouter, alors j'espère vous apprécierez cette lecture !

RAR :

Je tiens tout d'abord à remercier chacun d'entre vous pour m'avoir laissé une trace de votre passage. Sachez que cela m'a énormément touché et encouragé tout au long de cette histoire. Alors merci encore ! Et j'espère que ce chapitre vous plaira !

U.$ Hermy : Kikoo !!! Tordu ??? Lol ! En fait, je suis d'accord qu'il y a beaucoup de figures de style, mais c'est fait exprès ! Je voulais créer une atmosphère spéciale et visiblement, en tout cas pour ce qui te concerne, j'ai réussit ! ! Big bisous ! Ambrazka.

Fanny Radcliffe : Coucou !!! ça va ? T'es pas morte ? Lol ! C'est vrai que c'est pas beau à voir, si tu n'as pas ta dose… Alors je me demande ce que ça donnera à la fin de ce chapitre, vu que c'est le dernier ! Lol ! Mais je suis sûr que tu surmonteras cette épreuve ! Et puis tu as vu le rating ? Il faut que je le respecte, moi ! Lol ! Big bisous ! Ambrazka.

Demoniak angel : Hi !!! Alors on peut dire que tes compliments m'ont vraiment été droit au cœur et qu'ils m'ont beaucoup encouragé pour la suite ! Merci ! J'espère que ce dernier chapitre ne te décevra pas ! Gros bisous ! Ambrazka.

Le Saut de l'Ange : Coucou !!! Je suis désolée de t'annoncer que la rencontre avec Voldy n'est pas très spectaculaire… Mon intention en écrivant cette fic était vraiment de me centraliser sur les relations entre les deux personnages, et j'avais une idée très précise de la fin… Mais j'espère que tu va tout de même apprécier ! (Au fait, je vois pas trop Mione avec Ron ! ;-)) Gros bisous ! Ambrazka.

Clara : Merci pour le dernier chapitre ! Et j'espère que celui-ci sera à la hauteur de tes attentes ! Gros bisous ! Ambrazka.

Vengeresse : Merci beaucoup pour mon histoire ! ça me touche de voir que tu l'apprécie autant ! Désolée que ce soit déjà finit, mais j'ai respectée mon idée de départ… Alors j'espère que tu ne sera pas déçue ! Gros bisous ! Ambrazka.

Anonyme : Ton compliment m'a vraiment fait plaisir ! Et merci beaucoup pour les citations, je les ai trouvées super ! Il ne me reste plus qu'à te laisser lire ce dernier chapitre en espérant que tu l'apprécies ! Gros bisous ! Ambrazka.

Audrey : Merci pour ma fic et voilà la suite et fin ! C'est vrai qu'il es bien, le livre ! Génial, même ! Comme tout ceux de Mr Werber, d'ailleurs ! Gros bisous ! Ambrazka.

Ana : Coucou ! Je voulais tout d'abord te remercier pour les compliments que tu m'a fait car ils m'ont énormément touché ! Merci beaucoup ! Et désolée que ce soit déjà le dernier chapitre, mais c'était mon intention initiale de terminer ainsi, alors… J'espère que tu appréciera ! Gros bisous ! Ambrazka.

Diabella : Merci beaucoup pour les compliments, ils m'ont fait vraiment plaisir ! Et pour ce qui es de sa mort, la question est élucidée dans cette suite et fin ! Gros bisous ! Ambrazka.

Stephanie : Voilà la suite ! Et même la fin ! Lol ! Gros bisous ! Ambrazka.

Shaman-Anna : C'était peu être une review pour ne rien dire, mais au moins elle m'a vraiment fait plaisir ! Je te remercie donc sincèrement ! J'espère que tu ne trouvera pas cette fin trop abrupte, car c'est ainsi que je la voyais depuis le début de l'écriture de cette fic ! Donc je te laisse juger par toi même ! Gros bisous ! Ambrazka.

Narwe : J'ai pris en compte tes remarques, et j'espère que cela se ressentira ! Mais parfois, les répétitions sont utilisées pour des raisons bien précises, alors c'est normal que j'en fasse… Je souhaite que ce chapitre te plaise tout de même ! Gros bisous ! Ambrazka.

Chapitre VII

Adieu, mon Ange

On aurait dit que la mort pouvait s'abattre sur le monde sans que cette pièce s'en écroula pour autant. L'ouragan du temps donnait l'impression que même s'il engloutissait chaque étincelle d'espoir jusqu'aux confins de l'Univers, la tragédie qui fut jouée en ces lieux resterait pour l'éternité la dernière image d'un sacrifice inlassablement offert. Jusqu'à ce qu'oubli s'en suive…

°oo°

Hermione était pelotonnée dans les bras de son amant, les yeux braqués sur la lame scintillante qui l'appelais à elle. Comme dans de l'eau, elle s'y reflétait étrangement; s'y voyant dans une mare écarlate. La jeune fille se noyait dans son propre sang. Une nausée déferla en emportant ses repères, et son cœur manqua la moitié de ses battements. Lentement, elle se sentit choir dans le néant, tout se brouillant de sa vue. Elle fut agréablement surprise lorsqu'une vague de paix l'emprisonna, mais ce ne fut que de courte durée car la mort se prosterna à ses pieds. Puis l'échos de la voix de Harry balaya la vision et la jeune fille revint dans la pièce.

- Alors ? Tu dois rêver bien loin pour ne pas m'entendre t'appeler ! plaisanta-t-il gentiment.

Hermione lui sourit doucement et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Excuse-moi… je réfléchissais… justifia-t-elle.

- Comme toujours.

La jeune fille lui adressa une expression énigmatique avant de s'extirper du dernier de ses refuges. Lentement, ses pas la menèrent à faire des rondes dans la Salle Commune des Gryffondors. Chaque image du tableau était maintenant gravée dans sa peau, ainsi qu'elle-même dans la toile. Ses yeux glissèrent encore et encore sur les visages dans l'espoir de les éveiller par leur détresse, mais rien de lui répondit que le silence des condamnés.

Elle savait.

Rien n'était pire que cette certitude qui se tapissait dans l'ombre et qui annihilait la lumière. Le souffle de vie qui se trouve au plus profond de la peur, voltant dans le parfum fétide de l'illusion… Celle qui, votre vie durant, vous appelle par la mélodie de la paix… Et qui, un jour, disparaît avec vos derniers remparts. Là, vous êtes une épave dans les grands fonds, et cette certitude vous noie de ses doutes. À l'aube de votre mort, vous savez. Vous voudriez pouvoir le cracher au premier inconnu, lui transmettre votre haine et votre douleur, et ainsi continuer encore un peu… Rien qu'un peu. Mais vous ne le faîtes pas, conscient que les chiens de l'Enfer sont sur vos talons. Leurs mâchoires sanglantes se referment toujours plus près. Et vous fuyez. Très loin… Très vite… Mais à chaque couloir que vous empruntez, à chaque détour que vous prenez, ils sont là, implacables. Pourtant, vous n'abandonnez pas. Pas si facilement… Vous continuez jusqu'à ramper de fatigue. Tout vous semble si familier… si connu… Vous êtes en cage… Les parois de votre esprit exigu se referment sur vous et vous obligent à contempler la réalité. Elle vous aveugle… Vous brûle… Vous consume… Il ne reste plus de votre histoire qu'un tas de cendres dispersé par la brise d'une aube nouvelle… Sans vous… À jamais… Poussière, vous êtes redevenu poussière. Et que devient votre âme, après ? Elle qui hurlait à la traîtrise ? Vous l'ignorez, car vous êtes toujours là. Demain, peut-être, sera votre dernier jour… Seulement aujourd'hui vous continuez… sans adresser un regard à ceux qui déclinent de peur qu'ils vous crachent leur haine et leur peur. Finalement, c'est vous le traître.

Et elle, elle savait.

Lui, pas.

Son cœur se brisait à l'idée des larmes qu'elle voyait déjà naître dans ses yeux. Son regard émeraude se voilera. Son sourire s'éteindra. Son courage vacillera. Mais il ne devra pas abandonner. Sinon, son sacrifice sera vain. Son corps fut agité de spasmes tandis qu'elle s'agenouillait à ses côtés. Dans ses prunelles, Hermione voyait qu'il ne comprenait rien. Bientôt…

- Harry… commença-t-elle en soupirant.

- Dis-moi ce qui te tracasse, l'encouragea le jeune homme en la serrant dans ses bras.

- Tu ne peux plus te cacher. Il a Dumbledore et…

Elle fit une pause en l'observant. Il refusait encore la réalité. Tout reposait sur les paroles qu'elle comptait lui dire.

- Tu dois le faire… Pour toi. Pour nous.

- Oui, mais comment ? se plaignit-il. Regarde autour de toi, Mione ! On ne peut rien faire tant qu'ils sont ainsi…

- Je sais comment faire pour que le temps continue sa course…

- Alors dis-le moi ! Comme ça on va sauver Dumbledore, on raye Voldemort de la carte et on pourra enfin vivre heureux tous les deux !

Une étoile brillait au fond de son cœur. Hermione la bénit, ainsi qu'elle bénirait la naïveté d'un enfant, et dût se résoudre à faire grandir l'homme qu'il devait être.

- Harry… murmura-t-elle. Le temps doit continuer mais… sans moi.

La sentence était tombée comme une guillotine sur l'étincelle d'espoir, la tranchant et la déchiquetant sans pitié. Harry avait les yeux exorbités, enflammés par la terreur d'un jugement injuste. Un gouffre s'ouvrit sous ses pieds et l'engloutit pour le faire disparaître. Les papillons de son bonheur voletèrent un instant devant son visage, exécutant des ballets complexes aux couleurs entrelacées, puis furent emportés par le vent déchaîné de la fin. Il voulait oublier à jamais ces paroles qu'il ne comprenait pas. Cependant, sa lumière qui ne s'était pas encore éteinte refusa de perdre aussi pitoyablement. Coûte que coûte, Hermione voulait se battre. Elle se mit à hurler pour que sa voix transperce les barrières qui s'érigeaient autour de son âme sœur :

- Il nous tuera tous, Harry ! Tous les sang-de-bourbe. Je ne te permet pas de le laisser faire ça. Tu m'entends ? Je te l'interdit ! Je sais que c'est injuste, mais tu as été choisis. Pas moi. Pas Dumbledore. Toi. Alors accepte ton destin et délivre nous de cette tyrannie. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi. Je t'en supplie…

L'électrochoc voulu toucha de plein fouet le jeune homme qui se reprit dans l'instant.

- Tu as raison, déclara-t-il. Je ne le laisserais pas tout détruire. Le sacrifice de mes parents n'aura pas été vain. Mais pas toi, Mione. Je refuse.

- Je refuse également. Seulement notre avis ne vaut pas grand chose, Harry, dit la jeune fille. C'est ainsi. S'il te plaît, ne rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà.

- Tu veux que je te regarde mourir sous mes yeux ? Sans rien faire ? se braqua le Survivant.

- Oui, admit-elle. Et je veux qu'ensuite tu combattes pour le salut de tous.

Maintenant, il savait.

La gueule de ces chiens avait claqué derrière lui et il n'avait pas su retenir la main de sa compagne. Elle glissait lentement vers eux et ne cherchait plus à s'en débattre. La sentence avait été prononcée, il fallait l'exécuter…

- Je me battrais, finit par promettre Harry, la voix cassée.

- Bien.

Le son de ses paroles tourbillonna dans ses cheveux, faisant surgir d'entre ses cils leur timbre, message de fatalité autant que d'espoir. Doucement, elle approcha ses lèvres des siennes pour qu'ils partagent un dernier baiser. Celui qui restera la flamme de leur amour éternel et qui, par le souvenir de l'un, fera revivre l'autre. Celui qui, un jour, fera mystérieusement sourire le Survivant tandis qu'il glissera un doigt sur le contour de sa bouche, se rappelant le goût passionné de cet échange. Celui qui, à jamais, consacrera son étoile comme le plus pur des diamants. Celui qui sera le symbole de l'Amour…

Une seconde d'éternité plus tard, elle se sépara de lui. Ses mains dansèrent sur son visage à l'image d'un sculpteur que crée son œuvre. Elle en dessina chaque contour pour les emporter dans sa dernière demeure, quelle qu'elle soit.

- Je t'aime, murmura la jeune fille avant de reculer.

Le contact de leurs peaux cessa, et Hermione se plaça devant celle qui lui volera son existence. Sans réfléchir, elle s'allongea et roula lentement. Derrière, Hermione pouvait entendre le souffle saccadé de son amant, le sentir caresser sa nuque et bercer ses peurs. Mais elle ne voulait pas se retourner. Il ne devait pas se souvenir d'elle comme terrorisée, mais comme l'emblème de la bataille. Ses yeux ne devaient pas lire ses sentiments. Surtout pas.

Dès que les personnages de la toile eurent repris leurs places originelles, la machine du temps démarra comme un cheval au galop. Tout ce passa en un souffle. Leurs gueules se refermèrent en un claquement sur sa vie et les dents polies par la faim transpercèrent sa chair. Finalement, les chiens de l'Enfer avaient eut raison de sa fuite. La force de son amour lui avait donné le courage de les voir s'approcher de face. Ils ne l'avaient pas fauchée dans sa course folle, par derrière et sans dignité, non… elle avait vu dans leurs yeux de flammes sa perte. La partie qu'elle avait disputé se termina ainsi. Sans même un cri.

Où es maintenant la petite fille ?

Demandez-le aux chiens, eux vous le dirons. Mais sachez qu'après vous serez leur proie.

Vos songes la verrons au paradis. Est-ce là ce qu'il se trouve au bout du tunnel ?

Mais à jamais elle vivra dans le cœur immortel de l'homme qui fut pour elle sa raison de mourir.

°oo°

On dit que ce fut ce soir là que le Lord Noir connut sa perte. On prétend qu'un homme aux yeux baignés de larmes vint lui montrer ce qu'était l'Amour. Le Seigneur des Ténèbres, devant tant de gloire, courba la tête tellement la douleur était grande. Il hurla et hurla encore, jusqu'à supplier la délivrance. Alors, on raconte qu'un Ange descendit des étoiles et le jeta dans la gueule des chiens de l'Enfer. Sa fin fut celle de l'Obscur et une aube sans pareil inonda le monde d'or.

Et l'homme, qui pleurait toujours, portait le nom d'Harry Potter.

Je t'aime…

N.d.A : Et bien voilà la fin de ce chapitre autant que de cette fic. Je m'excuse auprès de ceux qui pourrons trouver que mes chapitres ont tous été très courts, ils ont tout à fait raison. Mais c'est ainsi que je voyais cette histoire, et je l'ai écrite en essayant de donner tout ce que je pouvais. Je souhaite donc sincèrement que j'ai pu vous toucher, et que vous ayez passé de bons moments lors de votre lecture. Il y a encore deux mots que je voudrais adresser à chacun d'entre vous : merci infiniment. Les messages que vous m'avez envoyés, au risque de me répéter, m'ont TOUS énormément touché. Merci donc à tous ceux qui ont pris un peu de leur temps pour m'écrire, et à tous les autres qui lisent dans l'anonymat. Je vous dis donc au revoir…

Gros bisous,

Ambrazka.