DISCLAMER : le monde de HP ne m'appartient pas, ni les persos à part cette histoire, tout est l'œuvre de J. Rowling.

1/ Rêves ou réalités ?...

Prologue :

Bon bah voilà...

Je m'appelle Angy. Pas mal de lecteurs me connaisse en tant qu'auteur complètement fana de Drago M., Harry P., Olivier D. et S. Rogue.

Cette fois-ci, j'écris mais je ne sais pas si je vais mettre l'histoire sur le site. Je verrai au fil des mots et au fil du temps.

C'est une histoire que je classe dans ma catégorie « défouloir ».

1/ Rêves ou réalités ?...

J'étais en train d'ouvrir ma boite à « reviews » pour ma fic actuelle « les descendants de Merlin et des 4 Anciens » (allez, et un peu de pub !....).

Je suis à chaque fois agréablement surprise par les commentaires de mes lecteurs. C'est vraiment génial.

J'étais donc en train de lire ma 92ème reviews lorsque je l'entendis rentrer. Comme d'habitude, il éparpille ses affaires du couloir au salon, attendant que je vienne sagement lui ranger.

Cette fois-ci, j'ai compris rapidement que je devrais faire attention aux moindres paroles et aux moindres gestes que je ferais en sa présence. Il n'avait pas déposé son foutoir, il l'avait littéralement jeté.

Je n'ai pas eut le temps de fermer l'ordinateur et de sortir de la pièce lorsque je l'ai vu arrivé dans le bureau, son téléphone portable à la main.

Il retenait sa fureur. Son visage était écarlate mais il gardait une voix assez diplomate avec son interlocuteur.

Il me fait un signe de la main pour me faire comprendre de le laisser, ce que je fis sans aucun mal, plutôt précipitamment et sans discuter.

J'ai été vérifiée dans la petite chambre : elle dort paisiblement. Alors je referme doucement sa porte.

Je n'ai pas eu le temps d'aller dans la cuisine pour lui faire réchauffer son plat.

Il est arrivé beaucoup trop vite et je n'ai pas pu éviter le coup de poing.

Qu'est-ce qui m'a fait le plus mal ? Son poing sur ma joue gauche ou ma tête se cognant brutalement contre l'évier ?

Je ne saurai le dire. Je crois que je suis déjà déconnectée.

Cette fois-ci, je l'en remercie, car du coup, je n'entends plus ni ses cris ni ses grossièretés. Je vois à peine son visage violacé par la colère. Mais je sens qu'il se défoule. Comme à chaque fois. Sauf que là, je crois qu'il y va vraiment trop fort. Je suis couchée sur le sol et j'ai vraiment très mal. Ses coup de pieds et ses poings ne s'arrêteront donc jamais ?....

Je ne dois pas y penser. Je dois penser à autre chose.

Le monde d'Harry Potter.

Un monde magique qui ne nous appartient pas mais que l'on peut modeler à sa manière.

Créer des fics où la violence et la douleur physique n'existent pas.

Il s'est arrêté.

Je ne ressens plus rien, plus de douleur, plus un cri.

Il est parti.

Je l'entends revenir et j'entends une petite voix ronchonner.

Elle n'aime pas être réveillée lorsqu'elle manque de sommeil.

Il ne lui a jamais fait de mal alors je n'ai pas peur pour elle.

J'entends des clés et la porte d'entrer s'ouvrir.

Je n'arrive pas à bouger.

Je l'entends revenir de son pas lourd et déterminé.

- Il manquerait plus qu'elle me fasse accusé de meurtre !...

Je l'entendais râler mais je ne comprenais pas et je n'arrivais pas à ouvrir les yeux.

Je le sens me soulever. Il me transporte. Je sens un vent frais sur mon visage. Il me lance dans la voiture sans vraiment de douceur.

-Qu'est-ce qu'elle a maman ? entendais-je tout prêt de moi en sentant une petite main passer sur mon front.

- Elle est tombée, on va voir le docteur, lui répond-il calmement.

Sûrement pour ne pas l'effrayer.

Je voulais la rassurer moi aussi, mais aucun son ne sortait.

Je l'entends fermer la porte de la maison et maintenant il monte dans la voiture. Je sens toujours la petite main passer sur mon front, puis me caressant les cheveux.

Il démarre la voiture comme un malade et il prend la route aussitôt.

Je ne voyais rien mais je sentais qu'il devait rouler très vite. Trop vite. Beaucoup trop vite.

Je veux lui dire de ralentir, mais je n'y arrive pas.

Maintenant, je n'entends plus que des klaxons dans tous les sens, des coups de freins. La voiture est basculée brutalement de gauche à droite. Et là.....plus rien. Le calme.

Je me sens si légère. J'ai les oreilles qui bourdonnent. J'ai l'impression de m'envoler. C'est bizarre comme sensation mais plutôt agréable. Il faut que j'arrive à voir ce qu'il se passe. Je dois réussir à ouvrir les yeux.

Ca y est. Je commence à voir la lumière du jour. Mes paupières s'ouvrent, millimètre par millimètre.

Le sol s'éloigne. C'est vraiment étrange. Est-ce que je vole vraiment ?

Et là, je veux en savoir plus, alors j'ouvre entièrement les yeux.

Mon regard se pose sur plusieurs voitures en bas. A plusieurs mètres.

Je m'envole toujours plus haut, lentement. Pourtant je vois nettement les trois formes enveloppées sous une couverture or et argent. Une grande, une moyenne et une toute petite.

J'entends et j'entraperçois des pompiers, le SAMU. Des gens qui s'affolent et d'autres les visages complètement apeurés. Mais je n'y fais pas attention. Mes yeux ne peuvent quitter cette petite forme.

Un des pompiers l'approche avec un homme habillé tout en blanc. Il va soulever cette couverture ?

Oui, il la soulève. Et là, je sens mon corps chuté brutalement, mon cœur se fracassant dans ma poitrine. Et puis....plus rien.....

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Plus rien jusqu'à ce que j'entende des voix très lointaines. Des voix inconnues je crois. Non, pas toute inconnue. Mais je n'arrive pas à me concentrer sur ces voix. J'ai beaucoup trop mal à la tête.

Je ne comprends pas ce qu'ils disent.

Je ne sais pas où je suis.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je ne me rappelle de rien. Absolument rien.

Si seulement ce mal de tête pouvait cesser.

Les voix se rapprochent.

-Elle commence à se réveiller.

Est-ce que c'est de moi que parle cette femme ? Je m'en fiche. Si seulement ces douleurs pouvaient cessées. Pas seulement ma tête. Tout mon corps me fait mal. Et ce pincement au cœur, à quoi est-il dû ?

-M'entendez-vous ?

Pourquoi cet homme me cri dans les oreilles ? Je suis peut-être muette pour l'instant, mais je suis loin d'être sourde.

Je crois que je connais sa voix.

-Faites attention à son drap, dit une voix de femme.

Son drap. Un drap or et argent. Non......Non.....je ne veux pas me réveiller.

-Vous ne craignez plus rien, me dit la voix de l'homme. Vous êtes en sécurité dans l'infirmerie de Poudlard. Réveillez-vous mademoiselle.

Cette voix. Qu'est-ce qu'elle me raconte ? Alors je rêve. Je suis encore dans un rêve. Je ne veux pas me réveiller. Je ne veux pas voir la réalité.

Cette voix. On dirait celle de Dumbledore.

Je deviens folle.

Je devrais peut-être essayer d'ouvrir les yeux. Mais si je les ouvre, qu'est-ce que je vais découvrir ?

-Allez ! Réveillez-vous !me crie la femme en me tapant sur la main.

Ils me cassent les pieds à crier tous. Alors je vais ouvrir les yeux pour qu'ils me foutent la paie.

Ensuite, je me rendormirai parce que je ne veux pas vivre sans ce petit corps qui se trouve allongé sur le bord de la route...

Ca y est. Je commence à voir de la lumière. Je sens que mes larmes coulent sur mes joues endolories. Je ne dois pas pleurer. Ma devise, c'est « froide, forte et sans pitié ». Je ne dois pas craquer.

Mais pourtant, je suis brisée et je ne peux pas m'en empêcher.

J'ouvre les yeux.

Je les vois et je suis heureuse de constater que je rêve toujours.

Je suis dans l'infirmerie de Poudlard, entouré par Mne Pomfresh, Albus Dumbledore et Rogue.

Je pleure toujours mais je ne peux pas m'empêcher de rire devant cette situation.

Je suis contente de ne pas mettre réveillée.

-Elle a les nerfs qui craquent, leur dit Mne Pomfresh.