Merci à tous mes reviewers !...................
6/ Fais le mais ne le dis pas....
Nous avions parlé une bonne partie de la nuit tous les deux. Au début, ma poitrine me faisait atrocement souffrir face à ces souvenirs mais je me rendis vite compte que ça m'avait soulagé de me confier à lui.
Lui aussi s'était ouvert. Il m'avait révélé qu'il avait lui aussi été marié et qu'il allait même être papa. A l'époque, il était sous les ordres de Voldemort. Sa femme, enceinte, avait été massacrée par des mangemorts.
Depuis ce jour, il s'était promis de la venger en changeant de camps et en devenant espion pour Dumbledore. Il s'était juré de ne plus jamais s'attacher à quiconque, de ne plus rien ressentir pour personne. Seul Albus était au courant de cette partie de son passé. Il n'en avait jamais reparlé depuis, sauf ce soir là, avec moi.
Il me précisa aussi qu'il fut totalement libéré de l'emprise de Voldemort lorsqu'il fut vaincu par Harry, faisant disparaître tous les tatouages des Mangemorts reliés à lui contre leur volonté. C'est ainsi que les Aurors ont pu arrêté les vrais partisans.
Je comprenais mieux pourquoi il était si aigri, si froid et si fermé. Mais ce soir là, il s'était enfin ouvert et j'avais connu le vrai Sévérus Rogue, un homme adorable.
Il n'était pas loin de quatre heures du matin lorsque nous avons décidé d'aller nous coucher. Je lui ai timidement demandé s'il acceptait que je dorme avec lui (que « dormir», bande de pervers !....) et il avait accepté. Nous avions donc dormis sereinement l'un contre l'autre jusqu'à une heure avancée du matin.
Pour le repas du midi, j'avais réussi à le traîner avec moi afin de manger avec tout le monde dans la Grande Salle. A peine arrivée dans le monde « civilisé », il avait repris son visage de marbre, en voyant tous les regards sur sa nouvelle coupe, mais je ne m'en suis pas formalisée et j'étais même contente de voir leurs regards admiratifs sur lui.
Dumbledore paraissait enchantée de retrouver Rogue à leur table. Tout se déroula très bien jusqu'à ce que la folle de Trelawnay nous fasse une de « ces » prédictions.
-Je vois votre compagne Narcissa de retour d'ici peu professeur Rogue !avait-elle balancé pendant le repas.
J'ai cru m'étouffer avec un morceau de pomme de terre et mes yeux s'étaient tellement ouverts qu'ils auraient pu tomber dans mon assiette.
Sévérus s'était rembrunit encore plus et lui avait répondu par une remarque cinglante. Les autres professeurs ne semblaient rien avoir remarquer, et Albus quant à lui essaya de changer de sujet en me disant que ma salle de classe avec électricité était prête.
J'essayai d'oublier un instant cette Narcissa Malefoy et me repris aussitôt.
-Ah ! Très bien ! Est-ce que je pourrais y aller cette après-midi ?lui demandais-je.
-Bien sûr Emmy, vous avez accès à n'importe qu'elle endroit de cette école !
-Merci Albus !...Et pour mes appartements ?continuais-je en jetant un rapide regard à Sévérus.
Ce dernier gardait un regard noir mais ne le relevait plus de son assiette.
-Vos appartements seront prêts dès demain. Les techniciens finissent aujourd'hui.
A peine le repas fini, Rogue était reparti. Je lui en voulais de ne pas me l'avoir dit alors je l'ai laissé.
J'ai discuté encore un moment avec les professeurs et j'ai ensuite décidé d'aller me changer et chercher discrètement mes rollers afin de faire un tour dans le château et visiter ma nouvelle classe.
Heureusement, je n'ai pas croisé mon « colocataire » et j'ai donc put filer, disons rouler, incognito.
J'ai passé mon temps à me balader à droite et à gauche, grisée par la liberté que m'offrait mes rollers, passant par chez Hagrid pour le goûter (d'ailleurs ses gâteaux sont véritablement dur !...), avant de rejoindre les appartements de Rogue.
Je voulais prendre une bonne douche et remettre des chaussures avant de descendre pour le souper. Je n'ai pas croisé Sévérus non plus et je suis allée manger avec les autres.
En revenant le soir, toujours pas de Sévérus, sûrement enfermé dans son laboratoire, comme toujours. Tant pis, je décidai d'aller enfiler ma nuisette et de me coucher avec mon livre sur « la vie de Poudlard ».
La nuit était déjà tombée depuis un certain temps, mais je n'arrivai pas à trouver le courage d'éteindre ma bougie pour dormir. Je n'avais pas parlé à Sévérus depuis le repas du midi, et ça commençait sérieusement à m'affecter.
Je me suis donc levée et j'ai été dans le salon.
Il était là, assis dans son fauteuil à contempler le feu de cheminée silencieusement et le regard vide. Il ne m'a pas entendu arrivé, sûrement trop perdu dans ses pensées.
Je suis allée m'agenouiller par terre à ses côtés, posant mon menton sur mes bras qui quant à eux, se trouvaient sur ses genoux. Je le regardais un instant en silence, remarquant une nouvelle fois à quel point il était beau avec sa nouvelle coupe et seulement revêtu d'un simple T.Shirt sur son pantalon noir.
-Est-ce que j'ai affaire au même Sévérus adorable qui m'a consolé toute la nuit dernière, ou bien est-ce que c'est l'ancien « Rogue-grincheux » qui se trouvent en face de moi ?lui demandais-je avec une moue enfantine.
Il détourna enfin son visage vers moi et il me sourit.
-Le Sévérus que j'adore, constatais-je contente.
Il passa une main le long de mon dos. Un simple geste tendre qui avait pourtant toute son importance.
-Pourquoi as-tu semblé si gêné quand Trelawnay a parlé de Narcissa ?
-Je ne sais pas trop...en fait si, m'avoua-t-il dans un soupir en se replongeant dans la contemplation de la cheminée. Je ne t'avais pas parlé d'elle...et de notre mariage aux vacances de Noël...c'est vis-à-vis de toi que je me suis senti gêné.
-Fallait pas, lui répondis-je en essayant de cacher le choc de cette révélation. Tu m'avais dit que tu avais quelqu'un. Et puis ne s'est pas comme si....
-Pas comme si quoi ?...me demanda-t-il en me regardant avec un rictus nerveux. Ce n'est pas comme si nous vivions sous le même toi ? Pas comme si nous avions passé la nuit ensemble ? Pas comme si je ne t'avais jamais embrassé ? Pas comme si je ne te trouvais pas superbe et que tu ne m'attirais pas ? Je te rappelle que c'est exactement ça !...
-Euh...Peut-être...mais il ne s'est rien passé. Ce n'est pas comme si il y avait des sentiments...lui murmurais-je en rougissant et sans quitter son regard.
Mais lui le détourna, reposant sa tête silencieusement contre le dossier du fauteuil tout en fermant les yeux.
« Répond-moi oui Sév', pensais-je. Dis-moi qu'il y a quelque chose... »
Mais il ne bougeait plus.
Sa main droite était toujours dans mon dos. Je décidais t'attraper délicatement la deuxième que je commençais à caresser lentement, attendant le moindre signe.
Tout en ouvrant les yeux, il tourna son regard vers moi puis m'attrapa doucement le menton pour venir déposer un délicat baiser sur mes lèvres.
-S'il te plait, Emmy...passe cette dernière nuit avec moi...me demanda-t-il en plongeant un regard profond, doux et triste dans le miens, tout en me caressant la joue.
Pour toute réponse, j'emprisonnais ses lèvres entre les miennes afin d'entamer un long baiser tendre et langoureux. Sans que nos bouches ne se séparent, il descendit du fauteuil pour me rejoindre et m'allongea sur le tapis mœlleux devant la cheminée.
J'étais en train de lui relever lentement son T.Shirt afin de lui enlever, tout en caressant chaque parcelle de peau que je découvrais, pendant que sa bouche s'attaquait maintenant à mon cou, me procurant un long frisson. Ses mains s'étaient aventurées le long de ma cuisse, remontant tout le long de mon corps avant d'atteindre la bretelle de ma nuisette qu'il commença à faire descendre. Sa bouche suivait progressivement le chemin de cette bretelle, atteignant une partie à présent visible de ma poitrine.
Je basculais doucement la situation afin de pouvoir m'asseoir à califourchon sur lui. Pendant que je sentais son membre impressionnement tendu d'excitation sous mon bassin, je me redressais afin de fixer son regard onyx pendant que je faisais tomber ma nuisette autour de ma taille avant de la relever et l'ôter complètement.
-Tu es magnifique...me murmura-t-il le regard pétillant tout en passant ses bras autour de ma taille.
Ses mains remontèrent le long de mon dos tout en me faisant basculer contre lui afin de pouvoir de nouveau goûter aux délices des baisers.
Ma bouche quitta la sienne, commençant sa lente exploration, s'aventurant tout d'abord dans le creux de son cou pendant que les pointes tendues de ma poitrine lui caressaient le torse, lui faisant échapper des gémissements de plaisir. Ma langue prit le relais, continuant sa lente progression vers cette étendue de plaisir qui se trouvait encore trop bas.
Mais je voulais connaître chaque partie de son corps si chaud et musclé, je lui caressais son ventre plat, pendant que je mordillais délicatement ses deux boutons de chairs roses, je l'embrassais sur chaque partie de son corps se trouvant à ma portée, m'attardant sur plusieurs cicatrices qu'il avait, comme pour les guérir à tout jamais.
J'entendais son souffle devenir de plus en plus rapide et irrégulier. J'adorais l'entendre frémir sous mes mains et ma bouche.
Je continuais mes caresses tortueuses, aimant l'entendre gémir de plaisir et d'impatience, faisant descendre ma bouche toujours plus bas, passant la pointe de ma langue tendue autour de son nombril avant de continuer son chemin.
Mes mains avaient déjà enlevé la ceinture et les boutons de son pantalon que je pus donc faire glisser le long de ses jambes afin d'enlever les dernières barrières de vêtements qui me séparait de lui, mes mains et ma bouche pouvant enfin accéder à cet endroit si réceptif.
Je passais d'abord ma langue délicatement aux alentours de la zone sensible mais je sentis que Sévérus ne tenait vraiment plus lorsqu'il passa une main dans mes cheveux en se retenant de pousser ma bouche vers sa virilité.
Je ne le fis pas languir plus longtemps et l'engloutissait doucement, le faisant gémir et se cambrer de plus bel.
Au bout de quelques minutes à l'explorer de ma langue et de ma bouche, ne tenant plus, il préféra me remonter à lui afin de s'occuper de mon corps à son tour.
Il m'allongea à nouveau dessous lui, m'embrassant encore plus passionnément que les fois précédentes, descendant sa bouche et sa langue sur chaque partie de mon corps, s'attardant sur le bout de mes seins. Il me caressait et m'embrassait, descendant lui aussi progressivement vers mon intimité, me faisant pousser à mon tour des gémissements de plaisir.
Il m'a tout d'abord exploré de ses mains expertes et délicates avant d'enlever mon unique sous-vêtement restant et de baisser complètement sa bouche.
-Hmmmmm...Sév....
J'haletais complètement sous sa langue infernale qui ne s'arrêta pas avant de me procurer un premier puissant orgasme.
Il revint ensuite m'embrasser tendrement pendant que j'essayais de reprendre mon souffle et mes esprits. Je pus de nouveau le caresser à ma guise, profitant pleinement de son corps ferme et chaud.
Nos respirations recommencèrent à s'accélérer très vite.
J'entrouvris de nouveau mes jambes afin d'accueillir mon amant. Il me pénétra délicatement mais profondément d'un simple coup de bassin tout en me rembrassant fougueusement et en entamant un délicieux va-et- vient.
Le plaisir me montait avec une intensité que je n'avais jamais ressenti jusqu'à lors. Je perdais tout sens de la réalité, la tête me tournant comme dans un caléidoscope de couleur, mon corps ne faisant plus qu'un avec le sien.
-Hmmm...c'est bon ...
-Je ne tiens plus...me susurra-t-il tout en accélérant le rythme de ses coup de reins, en s'emparant fougueusement de mon cou tout en bloquant mes mains de chaque côté de ma tête.
-Moi ...non plus...encore plus fort...oui....
-Hmmmmmmm !!!!!!!....
-Sévérus !!!!......
Nous avons eu un orgasme foudroyant au même instant, comme si notre amour explosait enfin l'un envers l'autre.
Nous nous sommes embrassé encore tendrement quelques minutes le temps de nous remettre de nos émotions, alternant les simples baisers, les caresses du bout du nez et les regards pleins d'étoiles.
-Sév', çais-je en me noyant dans ses yeux sans pouvoir finir ma phrase.
-Chut...me susurra-t-il en caressant mes lèvres du bout des doigts. Ne dit rien.... nous ne devons pas se le dire. Il ne doit pas y avoir de sentiments entre nous....me dit-il tristement en m'embrassant.
J'aurai tellement aimé pouvoir lui dire « Je t'aime » et l'entendre me le dire....
A suivre........
(il reste 4 chapitres d'avance, si vous les voulez, faites moi signe !.....)
6/ Fais le mais ne le dis pas....
Nous avions parlé une bonne partie de la nuit tous les deux. Au début, ma poitrine me faisait atrocement souffrir face à ces souvenirs mais je me rendis vite compte que ça m'avait soulagé de me confier à lui.
Lui aussi s'était ouvert. Il m'avait révélé qu'il avait lui aussi été marié et qu'il allait même être papa. A l'époque, il était sous les ordres de Voldemort. Sa femme, enceinte, avait été massacrée par des mangemorts.
Depuis ce jour, il s'était promis de la venger en changeant de camps et en devenant espion pour Dumbledore. Il s'était juré de ne plus jamais s'attacher à quiconque, de ne plus rien ressentir pour personne. Seul Albus était au courant de cette partie de son passé. Il n'en avait jamais reparlé depuis, sauf ce soir là, avec moi.
Il me précisa aussi qu'il fut totalement libéré de l'emprise de Voldemort lorsqu'il fut vaincu par Harry, faisant disparaître tous les tatouages des Mangemorts reliés à lui contre leur volonté. C'est ainsi que les Aurors ont pu arrêté les vrais partisans.
Je comprenais mieux pourquoi il était si aigri, si froid et si fermé. Mais ce soir là, il s'était enfin ouvert et j'avais connu le vrai Sévérus Rogue, un homme adorable.
Il n'était pas loin de quatre heures du matin lorsque nous avons décidé d'aller nous coucher. Je lui ai timidement demandé s'il acceptait que je dorme avec lui (que « dormir», bande de pervers !....) et il avait accepté. Nous avions donc dormis sereinement l'un contre l'autre jusqu'à une heure avancée du matin.
Pour le repas du midi, j'avais réussi à le traîner avec moi afin de manger avec tout le monde dans la Grande Salle. A peine arrivée dans le monde « civilisé », il avait repris son visage de marbre, en voyant tous les regards sur sa nouvelle coupe, mais je ne m'en suis pas formalisée et j'étais même contente de voir leurs regards admiratifs sur lui.
Dumbledore paraissait enchantée de retrouver Rogue à leur table. Tout se déroula très bien jusqu'à ce que la folle de Trelawnay nous fasse une de « ces » prédictions.
-Je vois votre compagne Narcissa de retour d'ici peu professeur Rogue !avait-elle balancé pendant le repas.
J'ai cru m'étouffer avec un morceau de pomme de terre et mes yeux s'étaient tellement ouverts qu'ils auraient pu tomber dans mon assiette.
Sévérus s'était rembrunit encore plus et lui avait répondu par une remarque cinglante. Les autres professeurs ne semblaient rien avoir remarquer, et Albus quant à lui essaya de changer de sujet en me disant que ma salle de classe avec électricité était prête.
J'essayai d'oublier un instant cette Narcissa Malefoy et me repris aussitôt.
-Ah ! Très bien ! Est-ce que je pourrais y aller cette après-midi ?lui demandais-je.
-Bien sûr Emmy, vous avez accès à n'importe qu'elle endroit de cette école !
-Merci Albus !...Et pour mes appartements ?continuais-je en jetant un rapide regard à Sévérus.
Ce dernier gardait un regard noir mais ne le relevait plus de son assiette.
-Vos appartements seront prêts dès demain. Les techniciens finissent aujourd'hui.
A peine le repas fini, Rogue était reparti. Je lui en voulais de ne pas me l'avoir dit alors je l'ai laissé.
J'ai discuté encore un moment avec les professeurs et j'ai ensuite décidé d'aller me changer et chercher discrètement mes rollers afin de faire un tour dans le château et visiter ma nouvelle classe.
Heureusement, je n'ai pas croisé mon « colocataire » et j'ai donc put filer, disons rouler, incognito.
J'ai passé mon temps à me balader à droite et à gauche, grisée par la liberté que m'offrait mes rollers, passant par chez Hagrid pour le goûter (d'ailleurs ses gâteaux sont véritablement dur !...), avant de rejoindre les appartements de Rogue.
Je voulais prendre une bonne douche et remettre des chaussures avant de descendre pour le souper. Je n'ai pas croisé Sévérus non plus et je suis allée manger avec les autres.
En revenant le soir, toujours pas de Sévérus, sûrement enfermé dans son laboratoire, comme toujours. Tant pis, je décidai d'aller enfiler ma nuisette et de me coucher avec mon livre sur « la vie de Poudlard ».
La nuit était déjà tombée depuis un certain temps, mais je n'arrivai pas à trouver le courage d'éteindre ma bougie pour dormir. Je n'avais pas parlé à Sévérus depuis le repas du midi, et ça commençait sérieusement à m'affecter.
Je me suis donc levée et j'ai été dans le salon.
Il était là, assis dans son fauteuil à contempler le feu de cheminée silencieusement et le regard vide. Il ne m'a pas entendu arrivé, sûrement trop perdu dans ses pensées.
Je suis allée m'agenouiller par terre à ses côtés, posant mon menton sur mes bras qui quant à eux, se trouvaient sur ses genoux. Je le regardais un instant en silence, remarquant une nouvelle fois à quel point il était beau avec sa nouvelle coupe et seulement revêtu d'un simple T.Shirt sur son pantalon noir.
-Est-ce que j'ai affaire au même Sévérus adorable qui m'a consolé toute la nuit dernière, ou bien est-ce que c'est l'ancien « Rogue-grincheux » qui se trouvent en face de moi ?lui demandais-je avec une moue enfantine.
Il détourna enfin son visage vers moi et il me sourit.
-Le Sévérus que j'adore, constatais-je contente.
Il passa une main le long de mon dos. Un simple geste tendre qui avait pourtant toute son importance.
-Pourquoi as-tu semblé si gêné quand Trelawnay a parlé de Narcissa ?
-Je ne sais pas trop...en fait si, m'avoua-t-il dans un soupir en se replongeant dans la contemplation de la cheminée. Je ne t'avais pas parlé d'elle...et de notre mariage aux vacances de Noël...c'est vis-à-vis de toi que je me suis senti gêné.
-Fallait pas, lui répondis-je en essayant de cacher le choc de cette révélation. Tu m'avais dit que tu avais quelqu'un. Et puis ne s'est pas comme si....
-Pas comme si quoi ?...me demanda-t-il en me regardant avec un rictus nerveux. Ce n'est pas comme si nous vivions sous le même toi ? Pas comme si nous avions passé la nuit ensemble ? Pas comme si je ne t'avais jamais embrassé ? Pas comme si je ne te trouvais pas superbe et que tu ne m'attirais pas ? Je te rappelle que c'est exactement ça !...
-Euh...Peut-être...mais il ne s'est rien passé. Ce n'est pas comme si il y avait des sentiments...lui murmurais-je en rougissant et sans quitter son regard.
Mais lui le détourna, reposant sa tête silencieusement contre le dossier du fauteuil tout en fermant les yeux.
« Répond-moi oui Sév', pensais-je. Dis-moi qu'il y a quelque chose... »
Mais il ne bougeait plus.
Sa main droite était toujours dans mon dos. Je décidais t'attraper délicatement la deuxième que je commençais à caresser lentement, attendant le moindre signe.
Tout en ouvrant les yeux, il tourna son regard vers moi puis m'attrapa doucement le menton pour venir déposer un délicat baiser sur mes lèvres.
-S'il te plait, Emmy...passe cette dernière nuit avec moi...me demanda-t-il en plongeant un regard profond, doux et triste dans le miens, tout en me caressant la joue.
Pour toute réponse, j'emprisonnais ses lèvres entre les miennes afin d'entamer un long baiser tendre et langoureux. Sans que nos bouches ne se séparent, il descendit du fauteuil pour me rejoindre et m'allongea sur le tapis mœlleux devant la cheminée.
J'étais en train de lui relever lentement son T.Shirt afin de lui enlever, tout en caressant chaque parcelle de peau que je découvrais, pendant que sa bouche s'attaquait maintenant à mon cou, me procurant un long frisson. Ses mains s'étaient aventurées le long de ma cuisse, remontant tout le long de mon corps avant d'atteindre la bretelle de ma nuisette qu'il commença à faire descendre. Sa bouche suivait progressivement le chemin de cette bretelle, atteignant une partie à présent visible de ma poitrine.
Je basculais doucement la situation afin de pouvoir m'asseoir à califourchon sur lui. Pendant que je sentais son membre impressionnement tendu d'excitation sous mon bassin, je me redressais afin de fixer son regard onyx pendant que je faisais tomber ma nuisette autour de ma taille avant de la relever et l'ôter complètement.
-Tu es magnifique...me murmura-t-il le regard pétillant tout en passant ses bras autour de ma taille.
Ses mains remontèrent le long de mon dos tout en me faisant basculer contre lui afin de pouvoir de nouveau goûter aux délices des baisers.
Ma bouche quitta la sienne, commençant sa lente exploration, s'aventurant tout d'abord dans le creux de son cou pendant que les pointes tendues de ma poitrine lui caressaient le torse, lui faisant échapper des gémissements de plaisir. Ma langue prit le relais, continuant sa lente progression vers cette étendue de plaisir qui se trouvait encore trop bas.
Mais je voulais connaître chaque partie de son corps si chaud et musclé, je lui caressais son ventre plat, pendant que je mordillais délicatement ses deux boutons de chairs roses, je l'embrassais sur chaque partie de son corps se trouvant à ma portée, m'attardant sur plusieurs cicatrices qu'il avait, comme pour les guérir à tout jamais.
J'entendais son souffle devenir de plus en plus rapide et irrégulier. J'adorais l'entendre frémir sous mes mains et ma bouche.
Je continuais mes caresses tortueuses, aimant l'entendre gémir de plaisir et d'impatience, faisant descendre ma bouche toujours plus bas, passant la pointe de ma langue tendue autour de son nombril avant de continuer son chemin.
Mes mains avaient déjà enlevé la ceinture et les boutons de son pantalon que je pus donc faire glisser le long de ses jambes afin d'enlever les dernières barrières de vêtements qui me séparait de lui, mes mains et ma bouche pouvant enfin accéder à cet endroit si réceptif.
Je passais d'abord ma langue délicatement aux alentours de la zone sensible mais je sentis que Sévérus ne tenait vraiment plus lorsqu'il passa une main dans mes cheveux en se retenant de pousser ma bouche vers sa virilité.
Je ne le fis pas languir plus longtemps et l'engloutissait doucement, le faisant gémir et se cambrer de plus bel.
Au bout de quelques minutes à l'explorer de ma langue et de ma bouche, ne tenant plus, il préféra me remonter à lui afin de s'occuper de mon corps à son tour.
Il m'allongea à nouveau dessous lui, m'embrassant encore plus passionnément que les fois précédentes, descendant sa bouche et sa langue sur chaque partie de mon corps, s'attardant sur le bout de mes seins. Il me caressait et m'embrassait, descendant lui aussi progressivement vers mon intimité, me faisant pousser à mon tour des gémissements de plaisir.
Il m'a tout d'abord exploré de ses mains expertes et délicates avant d'enlever mon unique sous-vêtement restant et de baisser complètement sa bouche.
-Hmmmmm...Sév....
J'haletais complètement sous sa langue infernale qui ne s'arrêta pas avant de me procurer un premier puissant orgasme.
Il revint ensuite m'embrasser tendrement pendant que j'essayais de reprendre mon souffle et mes esprits. Je pus de nouveau le caresser à ma guise, profitant pleinement de son corps ferme et chaud.
Nos respirations recommencèrent à s'accélérer très vite.
J'entrouvris de nouveau mes jambes afin d'accueillir mon amant. Il me pénétra délicatement mais profondément d'un simple coup de bassin tout en me rembrassant fougueusement et en entamant un délicieux va-et- vient.
Le plaisir me montait avec une intensité que je n'avais jamais ressenti jusqu'à lors. Je perdais tout sens de la réalité, la tête me tournant comme dans un caléidoscope de couleur, mon corps ne faisant plus qu'un avec le sien.
-Hmmm...c'est bon ...
-Je ne tiens plus...me susurra-t-il tout en accélérant le rythme de ses coup de reins, en s'emparant fougueusement de mon cou tout en bloquant mes mains de chaque côté de ma tête.
-Moi ...non plus...encore plus fort...oui....
-Hmmmmmmm !!!!!!!....
-Sévérus !!!!......
Nous avons eu un orgasme foudroyant au même instant, comme si notre amour explosait enfin l'un envers l'autre.
Nous nous sommes embrassé encore tendrement quelques minutes le temps de nous remettre de nos émotions, alternant les simples baisers, les caresses du bout du nez et les regards pleins d'étoiles.
-Sév', çais-je en me noyant dans ses yeux sans pouvoir finir ma phrase.
-Chut...me susurra-t-il en caressant mes lèvres du bout des doigts. Ne dit rien.... nous ne devons pas se le dire. Il ne doit pas y avoir de sentiments entre nous....me dit-il tristement en m'embrassant.
J'aurai tellement aimé pouvoir lui dire « Je t'aime » et l'entendre me le dire....
A suivre........
(il reste 4 chapitres d'avance, si vous les voulez, faites moi signe !.....)
