Merci à DarkLizard, Cookie555, Lysbeth Beriawen et Naera Ishikawa : la suite de cette histoire peut arriver très rapidement vu qu'il y a déjà 10 chapitres d'écrit (d'ailleurs le 10ème est mon préféré). Reste juste à savoir si ça intéresse les lecteurs, car j'écris avant tout pour le plaisir et pour me défouler, alors si je vois que ça n'intéresse pas, je garde tout pour moi !...

Diane13 : si tu n'avais pas lu que certains passages de cette histoire, tu te serais aperçut qu'il ne s'agit pas de « Mione »...

7/ Retour des derniers vacanciers et....vacancière...

Nous nous sommes enlacé et embrassé encore un long moment, jusqu'à ce qu'il me porte dans sa chambre où nous avons fait l'amour, encore et encore, jusqu'à ce que nos deux corps épuisés laissent place à un doux sommeil l'un contre l'autre.

C'est le son du bec d'un corbeau frappant au carreau qui nous réveilla. Nous avons ouvert les yeux lentement, nos regards se croisant instantanément dans un sourire à la fois de bien-être mais aussi de tristesse.

Nous savions tous les deux que ce serait la dernière fois que nous nous réveillerions blottie l'un contre l'autre. Le message que le corbeau apportait nous le confirma bel et bien.

Tout en me gardant serré contre lui, Sévérus avait attrapé sa baguette (magique bien sûr bande de pervers !...) afin d'ouvrir la fenêtre d'un Alohomora. Un corbeau noir à la queue blanche (Ndla : sûrement de la race des Sévérus Rogue !....) entra et apporta un parchemin à son destinataire.

Pendant qu'il le lisait, j'en profitais pour lui embrasser et caresser le torse, profitant de ces dernières minutes où je pouvais encore savourer son corps chaud.

Son visage s'était assombri en lisant la lettre. Lorsqu'il la reposa, il me remonta à lui et tout en se blottissant contre ma poitrine, il m'annonça dans un soupir:

-Narcissa arrive ce midi....

Je n'ai pas répondu. Je suis restée immobile, ne pouvant prononcer un mot, essayant d'enlever cette satané boule qui venait envahir le fond de ma gorge.

-Il faut...il faut que j'enlève toutes mes affaires d'ici... mes appartements sont prêts, lui bafouillais-je au bout d'un moment sans oser le regarder.

Il releva son visage et plongea ses yeux dans les miens. C'est à ce moment que cette saloperie de boule coincée dans le fond de ma gorge demanda à sortir en me faisant pleurer.

-Pleures pas ma douce...je t'en supplie, me dit-il en me serrant fortement contre lui.

Mais j'entendais sa respiration se saccader à lui aussi. Je me calmais. Je ne voulais pas qu'il me voie dans cet état. J'ai décollé son visage de mon cou et j'ai commencé à l'embrasser tendrement.

-Fais-moi encore l'amour Sévérus...une dernière fois, lui demandais-je en glissant mes mains le long de son dos jusqu'à atteindre ses fesses douces et galbées.

Et pour la dernière fois, il me fit rejoindre les sommets de tous les plaisirs, une étreinte dans laquelle nous nous sommes tout donnés, jusqu'aux moindres recoins de nos âmes.

La dernière fois.

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J'ai été prendre une douche et j'ai ensuite commencé à regrouper tristement mes affaires pendant que mon amant d'une nuit se préparait à son tour. Lorsque nous nous sommes rejoint en silence dans le salon, quelqu'un vint frapper à la porte.

C'était Dumbledore qui venait me chercher pour me faire découvrir mes appartements et annoncer à Sévérus qu'il avait de la « visite ».

Je n'osais plus le regarder de peur de voir encore des larmes s'effondrer sur mes joues. Albus fit léviter une grande partie de mes affaires et me dit :

-Je vous emmène déjà ceci, je me fais vieux, je préfère ne pas en prendre trop d'un coup, nous dit-il avec un clin d'œil en nous laissant tous les deux.

Le salon se faisait étrangement silencieux, un silence pesant. Je m'approchais timidement vers Sévérus.

-Bon bah...merci...de m'avoir hébergé, je....

Mais mon regard se fixa dans le sien et je ne pus continuer. Il s'approcha de moi et me serra dans ses bras. Une étreinte qui n'avait rien à voir avec celles qu'il me faisait depuis la veille. Une étreinte timide, une étreinte qui m'était déjà des distances entre nous.

Je ne voulais pas pleurer, il n'en était pas question, et je réussissais à me maîtriser presque à la perfection.

-Ce n'est pas comme si nous n'allions plus nous revoir, lui dis-je avec un faux sourire. Après tout, nous sommes collègue et nous allons nous voir tous les jours !...

-Oui...tu as raison, me répondit-il avec lui aussi un sourire forcé.

Il s'écarta de moi, alla chercher quelque chose sur la table et revint vers moi en me tendant une fiole.

-Prends-en le soir avant de t'endormir, cette potion est la même que les autres mais plus concentrée, alors une seule gorgée suffira, me dit-il sans me regarder.

-Merci, lui répondis-je en la prenant. Qu'est-ce qu'elle contient cette potion ?...

Cette fois-ci il sourit franchement, amusé par ma question.

-De la bave de bulldog, des testicules de taureau, du jus de limaces et des viscères de requin ! me répondit-il en reprenant un regard sérieux.

-QUOI ??!! m'écriais-je.

Il me regarda et je compris qu'il se foutait de moi à la lueur qui passa dans ses yeux avant d'éclater de rire.

-Désolé, mais c'était trop tentant !!s'esclaffa-t-il. Ce sont seulement des plantes apaisantes !

-Et tu trouves ça malin !!m'écriais en éclatant de rire à mon tour tout en lui décochant un coup de poing gentil dans le buste.

C'est ce moment que Dumbledore choisit pour revenir. Sévérus lui ouvrit la porte et nous nous sommes quitté dans une atmosphère un peu plus détendue afin que je puisse prendre possession de mon nouveau chez-moi.

Albus ne me posa aucune question sur mon séjour chez Rogue. Il m'emmena dans mes appartements et y déposa le restant de mes affaires dans le salon avant de me faire visiter les lieux.

Après une bonne heure de visite et de discussion, il me laissa.

Avant qu'il ne parte, je lui demandais de m'excuser auprès de tout le monde car je préférais ne pas aller dans la Grande Salle pour manger le midi. Je prétextais vouloir m'installer tranquillement et profiter pour la première fois de ma salle à manger (dont la table avait subis le même sortilège que celle de Sèv').

Mais en fait, je savais que je ne pourrais rien avaler et je ne voulais voir personne. Je ne voulais pas faire semblant que tout allait bien alors que c'était complètement faux.

Je suis donc restée seule, chez moi, à prendre mon temps pour ranger mes affaires, en essayant le plus possible de ne pas penser à ces derniers évènements.

En milieu d'après-midi, je me décidais enfin à sortir. J'avais enfilé un pantacourt en jeans, un débardeur et mes fameux rollers afin de profiter des derniers rayons de soleil d'Août.

J'ai visité différentes salles, tout en m'attardant dans celle de musique où j'eu l'agréable surprise de découvrir un piano. J'avais commencé à m'installer mais mes doigts ne jouaient que des airs tristes donc je ne me suis pas attardée.

J'étais donc retournée dans les longs couloirs, jusqu'à m'arrêter au bord d'une balustrade donnant sur le lac et le grand jardin de Poudlard.

Mes yeux se sont posés sur un couple. Une très belle femme blonde et un bel homme tout en noir. Ils étaient tous deux assis aux bords du lac, Narcissa riant dans les bras de Sévérus... Cette boule douloureuse était réapparue au moment où j'entendis Albus me parler derrière moi.

-Ils sont heureux ensemble, me dit-il de sa voix mystérieuse. Toi aussi tu as le droit de l'être, alors ne ferme pas ton cœur et laisse l'amour venir.

-......

Je voulais lui dire que ça allait bien, que mon cœur ne se fermait pas, que j'étais heureuse. Mais à quoi bon, il est connu que Dumbledore sait tout.

-Tu sais Emmy, l'amour peut très bien te tomber dessus au détour d'un couloir !me dit-il dans son sourire si célèbre en s'éloignant.

Je restais encore quelques secondes à contempler tristement ce couple installé plus bas, puis je partis, roulant dans ce long couloir sans faire attention au fait que je roulais un peu trop vite.

Au bout du couloir se trouvaient six marches avant qu'il ne tourne sur un autre. J'avais l'habitude de les sauter dans ma course, ce que je fis sans réfléchir.

Arrivée aux bas des marches après un grand bond, je m'aperçus au dernier moment que trois personnes arrivaient dans ma direction. Je fis un grand dérapage que j'essayais de contrôler au mieux, mais beaucoup trop tard, me faisant atterrir brutalement dans des bras qui me retinrent fermement.

-Je suis désolée !...m'exclamais-je en relevant le visage vers...Olivier Dubois.

La phrase que Dumbledore m'avait dit quelques minutes plus tôt me revint d'un coup en mémoire et je ne pus m'empêcher de sourire.

-Excuse-moi, j'espère que je ne t'ai pas fait mal, lui dis-je un peu confuse.

Non, en fait, j'étais rouge de honte.

-Non pas du tout, me répondit-il amusé. Superbe saut et plutôt pas mal ton dérapage !

-Qui es-tu ? me demanda une voix froide à côté de nous.

Je me retournais donc en m'écartant de mon « sauveur » et reconnu immédiatement Drago Malefoy et Harry Potter. C'était le jeune Serpentard qui m'avait posé la question.

Je les regardais rapidement tous les trois. Les années et les évènements passés avaient fait d'eux de véritables jeunes hommes bien bâtis et vraiment très charmants !... Je me suis regardée rapidement des pieds à la poitrine avant de lui répondre.

-Disons que j'aurai préféré vous rencontrer dans une autre tenue !...Je crois que je ne vais pas paraître très crédible en vous disant que je suis professeur !...

Harry me regardait avec des yeux ronds, Drago restait toujours aussi impassible alors que Olivier riait gentiment.

-Et bien, enchanté de te rencontrer !me répondit -il en me tendant une main. Olivier Dubois, professeur de vol et de Quidditch, et voici Harry Potter et Drago Malefoy !

-Et moi, Emmy Rogelane, professeur de vie moldue pour les 7ème année, lui répondis-je en me retenant bien de lui dire que je savais très bien qui ils étaient.

-Génial !...me répondit Drago ironiquement. Le vieux fou nous rajoute des cours stupides et inutiles alors que nous avons des examens importants à la fin de l'année !

-Et bien Drago Malefoy, lui répondis-je aimablement en roulant face à lui. Saches que mes cours te serviront pour tes examens. Seuls les points positifs obtenus compteront et je ferai en sorte que mes cours te plaisent afin que tu n'aies plus de préjuger vis-à-vis des Moldus.

-Et depuis quand un professeur tutoie ses élèves ?!me répondit-il sèchement.

-Depuis que tu as un professeur à peine plus âgé que toi, continuais-je sans me démonter et en devenant plus sèche à mon tour. De plus, ce n'est pas un manque de respect. Une personne qui vouvoie peut montrer beaucoup plus d'irrespect qu'une personne qui tutoie.

Il ne trouva rien à répondre mais son regard brûlait d'un feu glacé.

-Les cours ne sont même pas commencés que tu t'es déjà fait mal voir !lui dit Harry amusé.

- La fermes Griffy !! lui répondit-il méchamment au moment où j'entendais la voix de Rogue s'approcher.

-Sur ce, comme vous avez pu le constater avant mon atterrissage, je suis pressée, leur dis-je en reprenant ma route. Alors à bientôt !!

Je suis donc repartie comme une flèche afin d'éviter les nouveaux arrivants. Je me suis rendue directement dans mes appartements afin de prendre une douche et me changer, dans l'intention de souper avec tout le monde dans la Grande Salle.

J'eu une surprise en rentrant. Je vis un petit paquet accompagné d'une lettre sur ma table de salle. Je l'attrapais donc et allais m'installer dans mon canapé en me demandant qui avait bien pu entrer me le déposer. J'ouvrais le parchemin et commençais à le lire :

« Emmy,

Je ne savais pas qu'elle était vraiment la date de ton anniversaire. Sachant que tu débutes dans ta nouvelle vie, je me suis dis que cette date serait celle de ta venue parmi nous, le 17 Août. Voici donc un petit cadeau en retard mais qui je pense te sera très utile.

N'oublie pas ce que je t'ai dit un jour : je ne suis pas un menteur. Je ne t'ai pas menti pendant cette nuit passée auprès de toi.

Seulement il faut que tu saches que je vais me marier avec une femme que j'aime sincèrement.

J'espère ne pas t'avoir blessé encore plus que tu ne l'étais déjà.

Je suis sûr que tu seras heureuse à ton tour alors ne craque jamais. Garde confiance en la vie même si jusqu'à présent elle n'a jamais été généreuse avec toi.

Signé :

L'homme adorable au caractère de chien »

Au fur et à mesure de ma lecture, mes yeux s'étaient remplis de larmes. J'ouvris donc le paquet le cœur serré et y découvrit une superbe montre en or fin. Un véritable bijou moldu qui, il faut l'avouer me faisait défaut depuis mon arrivée.

Je ne pouvais pas être plus touchée par un cadeau. Je ne l'avais d'ailleurs jamais été à ce point. Je suis restée un long moment à pleurer, à lire et relire la lettre, jusqu'à m'endormir sur le canapé.

C'est quelqu'un frappant à la porte qui me réveilla. Mon réflexe fut de regarder ma montre, il était 18h45.

-Une minute !m'écriais-je en enlevant mes rollers que j'avais toujours et en essayant de me recoiffer au mieux.

Je me suis ensuite dirigée vers la porte que j'ouvris pour découvrir Olivier.

-Je me suis dit que si je ne venais pas te chercher, tu allais encore passé un repas toute seule dans ta chambre ! me dit-il avec un grand sourire.

Je me suis retrouvée au dépourvu, ne m'attendant absolument pas à le voir, ni lui, ni personne d'ailleurs.

-Euh...vas-y entre un instant si tu veux !... lui dis-je gêné en le laissant passé. En fait, j'allais descendre mais je me suis endormie dans le canapé et du coup, je ne suis pas prête.

-Tu as encore le temps pour te préparer, t'inquiètes pas, continua-t-il en s'approchant de mon poste CD.

-J'en ai pas pour longtemps, fais comme chez toi !...lui dis-je en allant dans la salle de bain.

Je pris une douche rapide, enfilais une robe, un peu de maquillage, et le tour était joué.

-Au fait, qui t'as dit où se trouvait mes appartements et que je n'étais pas descendue déjeuner avec les autres de la journée ?lui demandais-je en m'installant sur un fauteuil pour enfiler mes chaussures.

-Dumbledore, me répondit-il avec un air malicieux. Et pour les repas, j'ai seulement constaté vu que je suis arrivé très tôt ce matin.

-Ah !...bredouillais-je un peu gêné. Est-ce qu'il t'a dit autre chose sur moi ?...

-Oh non ! Il m'a fait un simple sourire mystère en me faisant comprendre de me débrouiller, ce que je vais faire sans hésitation afin de découvrir tous les secrets de notre belle Emmy Rogelane! me répondit-il dans un grand sourire charmeur en s'approchant de moi.

Je sentais le rouge me monter aux joues, mais heureusement, il s'arrêta à bonne distance juste assez pour me tendre une main et m'aider à me relever.

-On y va ?me demanda-t-il en gentleman.