Titre : Il est de cent années plus tard
Auteurs : Vilya1 (donc moi-même) et Irumi (irumi7yahoo.fr)
Disclaimer : Pas à nous, mais à notre maître à tous, le grand Tolkien (gloire à lui pour avoir créer ce monde), excepté certains persos comme Sioban et Ramielle.
Résumé : cette histoire se passe après une centaine d'années de paix qui suivit la guerre de l'anneau. Le Gondor a retrouvé son roi, les elfes sont presque absents des terres. Mais des romances vont naître au cours de cette quête, des aventures vont former des amitiés et recoller un coeur brisé. A la fin de cette quête une autre ère va débuter.
Notes : -c'est une fic qui est la suite d'un rpg qu'on fait avec des amis, alors tout ne ressemble pas aux livres ou aux films. (cf ma fic « Sioban Rioghnach »)
Donc : Legolas et Haldir sont ensembles et ont « adopt » une fille, Ramielle. Legolas est roi d'Eryn Lasgalen.
Aragorn est marié avec Sioban, un perso original (exit Arwen ) et ils sont tous deux descendants de Nùmenor, ce qui explique leur longévité et celle de leur fils.
Dédicace : à Lunia (Kaima1), Toukie et Karin (FuyuTokyo), les autres participantes du rpg et de supers amies, malgré les crépages de chignons ;)
Introduction.
Depuis les mariages royaux des différents peuples et des départs de quelques elfes pour Valinor, le mal s'était peu à peu et insidieusement installé, répandu.
Même si on ne savait pas d'où provenait ce mal, mais le noir pays de Mordor était plus sombre que jamais. Les enfants d'hier étaient les adultes d'aujourd'hui.
Dans les territoires elfes, peu étaient encore occupés et des humains ayant besoin de terres, peu à peu s'y installèrent mais en restant loin des constructions de ces êtres qui à présent étaient légende tant il y en restait peu ici sur la terre du milieu. Et ces retardataires ne se mêlaient jamais aux humains ou alors camouflés par un long et lourd manteau à capuche.
Les araignées, malgré les efforts et les pertes du reste des habitants de la forêt de Mirkwood, étaient de retour, plus énormes, grandes, voraces et vénéneuses que jamais.
Parmi les humains, l'on disait qu'une sorcière belle comme le jour hantait les bois désertés.
Ayant à son front un cercle de mithryl, ses yeux lisant le moindre de vos secrets. On disait aussi qu'elle était sans pitié aucune et tuait quiconque la défiait.
Cela éloignait les couards et ameutait les courageux, intrépides, têtes brûlées mais aussi, ceux-ci terminaient dans les estomacs des araignées, des stupides. Car la beauté que l'on lui disait était sans pareil, mais les dangers ne tentaient pas les trouillards.
Et puis cela profitait au peuple de la forêt qui gardait bien précieusement la fille du roi… Car c'était d'elle dont il était question. Jamais aucun 'brave' ne trouva la ville de la forêt dans ses bois sombres et hostiles, ni ne vit nulle sorcière dont la beauté vous hypnotiserait.
Le roi se nommait Legolas Greenleaf. Son père étant parti pour le pays bien heureux lui avait laissé les rennes de son pays après des adieux. Et laisser une moitié de pendentif qu'il avait briser. Cela il ne savait pourquoi il l'avait fait mais un pressentiment l'y avait poussé.
Et si un jour il devait revenir, en doutait-on, cela lui serait effectivement utile. Car avec le mal qui rôde dans les terres du milieu, Legolas était devenu non seulement monarque, mais c'était endurci de caractère pour pouvoir diriger une cour et se faire respecter par elle. Mais hélas ce siècle l'avait rendu méfiant, il n'acceptait plus d'humain dans son royaume excepté le Roi de Gondor, son épouse et leur fils. Mais celui-ci n'avait encore jamais mis les pieds à Mirkwood.
Quand à la Lothlorien, tous étaient partis sauf deux des frères gardien. L'un amant de Legolas, Haldir, était toujours à ses côtés, le soutenant dans son devoir. L'autre était le deuxième, Rumil de Lorien, sa femme Nalvilyn et ses triplés. Deux fils et une fille. Tous savaient se battre, leur père n'ayant fait aucune distinction de sexe. Fille ou garçon, peu lui importait, il les avait éduqués sévèrement, mais avec énormément d'amour. Il savait s'arrêter quand il le fallait. Ce qui fait qu'aujourd'hui à un siècle à peine, ses enfants, Amras, Amroth et Merilwen étaient des guerriers expérimentés qui ne fanfaronnaient, ni n'épataient la galerie. Leur père les avait sévèrement punis lorsque dans leur vingt printemps ils l'avaient fait…
Au Gondor, Aragorn, dit Estel chez les elfes, était un roi sage de presque deux siècles, dans la force de l'âge son sang de dunadan était on ne sait par quelle magie beaucoup plus fort, ressemblant en apparence à un homme de moins de cinquante ans. En fait il n'avait presque pas chang ! On ne voyait pas la différence d'âge d'avec son épouse, la belle Sioban- Oraniel. Si ce n'est dans ses yeux de jour de pluie, l'immense sagesse.
Quand à leur fils, il avait à un siècle l'air d'un jeune homme fringuant de vingt ans à peine alors que dans sa tête, il était fougueux mais aussi vieillard. Son sang étant plus fort que celui de ses parents. Fait accordé par la grâce des Valars ? Peut-être…
A Rivendell, Elrond avait quitté ses terres, avec son fils Elladan et son amant Glorfindel, Ellrohir refusant, obstiné, de les suivre. Le seigneur de Rivendell n'eut pas d'autre choix, déchiré pourtant, il dut laisser son fils dans la ville déserte où parfois il y revenait se reposer, errant comme un fantôme dans la ville, empêchant aussi les hommes d'investir son pays natal, à l'aide de quelques amis. Cela faisait un siècle maintenant que le guerrier aux doigts de fée et aux yeux d'aigles ne s'était montré, ni Gondor, ni Rohan, ni nulle part. Il veillait sur sa terre et la préservait, repoussant farouchement les intrus. Ellrohir était seul et portait toujours un amour fou et désespéré à l'elfe qui était lui aussi partit rejoindre les siens. Peut-être le reverrait-il. Cela l'histoire nous le dira et l'apprendra.
En Rohan, la lignée d'Eomer se poursuivait, lui était mort vieux et heureux, ses fils sont des hommes, et ses petits fils de grands adolescents pour la plupart. Tous étaient de brillants cavaliers, tous étaient entraînés aux combats rudes. Les femmes portaient comme jadis l'épée et savaient en user, comme la belle Eowyn, morte depuis comme tous les humains qui jadis avaient de près ou de loin fait partie de la guerre de l'anneau. D'eux seuls reste leur descendance : une petite-fille belle et fragile pour les princes de l'Ithilien, un petit-fils fort et vigoureux pour les Intendants du Gondor. Seuls restaient de cette époque les souverains de Gondor toujours là et toujours si jeunes et beaux.
Mais les Orcs ravagent les terres où ils le peuvent, c'est le retour de la guerre… Personne ne sait qui est ni d'où vient ce mal qui empoisonne le cœur et les pensées des hommes. Il voyage de ville en ville déguisé comme autrefois… On l'appelait Morgoth, après que L'Ainur Melkor ne se soit pervertit. Les Valars l'avaient éliminé mais… L'anneau fut détruit entraînant Sauron dans l'abîme et cela lui avait permis de remonter, suivant la trace de l'anneau dans les flammes du mont du destin. Celui-ci dans l'ombre se rallumait au fur et à mesure que le démon accroissait ses forces dans les ténèbres de la terre. Angband était restaurée en ces galeries, les ballrogs, les loups…, toutes créatures ténébreuses rappelées, des dragons créés, encore trop jeunes pour l'attaque, mais qui en quelques mois serrait suffisant pour ce peuple qui vécut dans la quiétude un siècle durant. Même si les armes étaient entretenues, elles ne valaient pas la science des forgerons elfes.
Et de cela Morgoth s'en frottait les mains. Plus d'elfes ! Une aubaine pour lui !
Et c'est ainsi que dans l'ombre tout recommença jusqu'à éclater au grand jour. Mais celui-ci n'était pas encore arriver. Morgoth avant sa disparition avait fabriqué un joyau de ses mains et y avait introduit une partie de sa grande noirceur. Ce qui sur sa couronne lui assurait sa puissance, et encore ce joyau était pire que l'anneau unique de Sauron. Il corrompait les hommes au simple toucher, les elfes résistaient quelques minutes, certainement guère plus. Mais quelque part, les Valars n'avaient pu retrouver le joyau ténébreux à sa disparition. Au pays bienheureux, une étoffe de lumière fut tissé et embellit et immunisait les cœurs purs et bienveillants des flammes de pouvoirs du bijou de Morgoth au ténébreux éclat. Ainsi il restait de l'espoir à la lumière.
Et de l'espoir aux hommes.
Tbc…
