Harry se réveilla au son d'un doux respires à ses côtés. Il se retourna pour voir que son parrain dormait dans une chaise près du lit. Harry se demanda combien de temps il avait dormi. Même si les rideaux étaient presque tous tirés autour de son lit, Harry pouvait dire que c'était le jour de par la quantité de lumière naturelle qui parvenait jusqu'au lit.

Puis il remarqua qu'il avait été capable de se tourner pour regarder Sirius. Il avait été capable de bouger. Harry tenta de s'asseoir en espérant qu'il pourrait mieux voir ce qui était arrivé à ses bras, mais les liens magiques étaient encore en place; ils étaient seulement moins serrés. Il pouvait bouger un peu, mais il ne pouvait pas quitter le lit. Ils ne lui faisaient pas encore confiance. Ils pensaient encore qu'il tenterait de mettre fin à sa vie.

Encore? D'où cela venait-il? Il n'avait jamais tenté de s'enlever la vie, n'est-ce pas? Harry regarda une autre fois ses bras. Ils étaient encore enroulés de bandages blancs et il n'y avait aucun moyen qu'il puisse les enlever et voir en dessous. Il ne sentait aucune douleur, mais pour être franc, il ne sentait rien du tout. Il avait sûrement reçu une potion pour dissiper la douleur.

Les rideaux du lit furent tirés et madame Pomfresh entra avec un plateau de déjeuner qu'elle déposa sur le lit d'à côté.

− Bien, mon cher. Vous êtes réveillé. Comment vous sentez-vous ce matin, demanda-t-elle?

Comment était-il supposé répondre à cela? Il était coincé et confus. Il ne savait pas ce qui l'avait amené là et il était effrayé de penser que Sirius avait peut-être raison, mais il ne voulait pas dire cela. Pas avant d'en être persuadé.

− Je vous ai amené quelque chose à manger, mais je dois d'abord changer ces bandages.

Harry leva vaguement sa tête, il allait enfin avoir la chance de voir ce qu'il y avait d'anormal avec lui. Mme Pomfresh retira un des liens magiques et leva une de ses mains. Elle défit lentement le bandage et Harry tentait par tous les moyens de voir ce qu'elle faisait, mais elle faisait tous les efforts du monde pour laisser ses bras couverts.

− Étendez-vous, mon cher. J'aurai terminé dans un moment. Vous de devriez pas ressentir de douleur, mais je pourrai vous donner une autre potion après le déjeuner si vous en avez de besoin.

Harry reposa sa tête, mais ne cessa pas d'examiner le travail de la médicomage. Il sentit une crème sur ses bras et puis un autre bandage être posé. Avant que Mme Pomfresh ait la chance de se débarrasser du premier bandage, Harry remarqua son sang qui avait imprégné tout le tissu.

Est-ce que la situation avait été si grave? Pourquoi ne s'en rappelait-il pas?

Mme Pomfresh se dirigea vers son autre bras. Il voulait demander s'il pouvait regarder, mais pour certaines raisons cela semblait être une question étrange. Il ne voulait pas que personne pense qu'il considérait ses actions comme normales, elles étaient tout sauf normales. S'ils en venaient à croire cela, il passerait encore plus de temps à l'infirmerie, ou à Sainte-Mangouste.

− Voilà, mon cher. Sirius vous aidera avec votre déjeuner et une peu plus tard le professeur Dumbledore viendra vous voir pour parler avec vous. Assurez-vous de m'avertir ou d'avertir Sirius si vous ressentez la moindre parcelle de douleur.

Harry accepta et regarda vers la chaise où Sirius prenait place, maintenant il était réveillé. Sirius le regardait d'un air presque déçu.

Harry regarda ailleurs. Il n'avait pas pensé à cette conséquence. Harry entendit Sirius se lever et se rendre de l'autre côté de son lit. Sirius bougea sa baguette au-dessus de la tête de Harry jusqu'à sa taille, le libérant ainsi des charmes qui le clouaient au lit et l'aida à s'asseoir.

Harry voulait enlever immédiatement les bandages qui recouvraient ses bras, puisqu'il était enfin libre, mais s'arrêta. Cela n'amènerait absolument rien de bien pour lui. Mais il ne pouvait guère s'empêcher de les fixer.

− Harry?

Harry dirigea son regard vers son parrain.

− Est-ce que tu souffres? Est-ce que tu te souviens de ce qui est arrivé la nuit dernière?

Harry leva ses mains vers son visage en le couvrant. Il ne se souvenait de rien. Sirius ne le croirait jamais. Il nia lentement de la tête.

Harry sentit une main se poser doucement sur les siennes, el forçant à remettre ses mains sur le lit.

− C'est correct, Harry. Nous pourrons en discuter après le déjeuner. Le directeur voudrait connaître ton rêve, alors il viendra plus tard.

Harry baissa, dès lors, les yeux. Il ne voulait pas avoir à affronter le directeur. Dumbledore allait être encore plus déçu que Sirius. Harry sentit son menton être forcé à se relever de telle sorte qu'il devait regarder son parrain dans les yeux.

− Tout ira bien. Tout le monde est prêt à t'aider, personne ne te jugera. Nous passerons à travers de ceci. Je t'aime Harry et je suis vraiment désolé de ne pas avoir été là pour toi plus tôt.

Mais tu étais là, voulais protester Harry. Dès que Sirius en avait été capable il avait toujours été là. Sirius avait été l'un des éléments qui avaient stabilisé sa vie, depuis le peu de temps qu'il le connaissait. Cela n'était guère la faute de Sirius. Mais la voix de Harry semblait coincée, il ne pouvait rien dire.

Sirius prit un morceau de pain du plateau et le tendit à Harry. Harry l'accepta, même s'il n'avait nullement faim. On attendait de lui qu'il mange. Il mastiqua lentement et accepta le verre de jus d'orange que Sirius l'aidait à tenir. Le plus longtemps il prendrait pour déjeuner, plus il éloignerait l'inévitable. Mais il ne pourrait se forcer à manger davantage qu'une tranche de pain et bientôt le plateau fut emporté.

− Je suis désolé, murmura Harry.

− Je voudrais seulement comprendre, dit Sirius, vas-tu me parler?

Harry fit oui de la tête. Il faisait confiance à Sirius plus qu'à n'importe qui, sauf peut-être Rogue, mais sa relation avec le maître de potions était très différente. Rogue était trop de son comportement pour ne serai-ce que venir le voir ici. Rogue en avait fait beaucoup pour s'assurer qu'il serait encore en vie et il ne l'avait pas fait en attente de quelque chose. Harry ne voulait pas penser à la manière dont Rogue l'engueulerait et cela c'était si il s'inquiétait assez, car il pourrait tout aussi bien ne rien dire. Harry n'était pas certain de savoir lequel il préfèrerait.

− Honnêtement, Sirius, je ne me rappelle pas de l'Avoir fait. Je ne sais même pas ce qui est réellement arrivé. Vas-tu me le dire?

− D'accord. Je vais te le dire, mais tu dois être honnête avec moi et me dire ce que tu sais et aussi comment tu te sens.

Harry accepta encore, nerveusement. Il était sérieusement effrayé d'entendre cette version de ce qu'il avait fait, même s'il en connaissait une bonne partie.

− Seamus, Ron et Hermione sont allés voir comment tu te sentais, alors que cela faisait presque deux heures que tu étais dans la salle de bain des préfets. Ils pensaient que tu t'étais peut-être endormi. Lorsqu'ils sont arrivés, ils ont vu les petites sirènes qui tentaient de tenir ta tête hors de l'eau dans laquelle ton sang se déversait. Ils t'ont sorti de l'eau…

− Hermione…

− A attendu dans le couloir. Elle est allée chercher Mme Pomfresh pendant que les garçons tentaient d'arrêter les saignements. Personne d'autre n'était dans la salle de bain ce soir-là.

− Je ne pensais pas que quelqu'un d'autre aurait pu le faire, admit Harry.

− Mais tu ne l'as pas fait?

− Je ne le sais pas. Je ne me rappelle pas l'avoir fait. Puis-je vois, ajouta-t-il doucement?

− Pas maintenant. Ils viennent d'être remplacés.

− Je veux savoir ce qui est arrivé, dit Harry.

− Nous voulons tous savoir. Pour être sûr que cela ne se reproduise plus. Comment te sens-tu vraiment à propos de cela?

− J'ai peur car j'ignore ce qui est arrivé et aussi j'ai peur que tout cela puisse être vrai.

− As-tu déjà songé à te blesser, avant, demanda Sirius?

Harry ne voulait pas répondre, car il devrait dire la vérité. Il y avait pensé. Plusieurs fois en fait. Il avait pensé à comment il pourrait le faire et comment soulagé tout le monde aurait été, mais tout ceci avait été de manière abstraite et confuse. Il n'était jamais parvenu à une conclusion. Mais il y avait déjà pensé, alors il confirma.

− Mais je n'aurais jamais couper mes poignets, ajouta-t-il sans réfléchir.

− Tu n'as jamais pensé à te couper, demanda Sirius?

Il ne répondit pas. Ceci était une des choses qu'il n'avait pas envie de discuter avec quiconque.

− Tu t'es coupé avant, n'est-ce pas?

Comment Sirius savait-il cela?

− Rogue t'en a parlé, n'est-ce pas?

− Severus ne m'a rien dit. Il devient très discret lorsque le sujet te concerne. J'ai juste suspecté que tu l'avais fait. Je l'ai déjà fait et mon enfance n'avait rien à voir avec la tienne.

− Tu l'as fait?

− Oui, et je n'aime pas plus que toi en parler. Ton père fut celui qui m'a trouvé. Il m'a amené à l'infirmerie et m'a fait parler avec quelqu'un. Je veux que tu saches que je suis là pour toi, mais si tu n'as pas confiance pour me parler, je vais trouver quelqu'un d'autre, mais tu as besoin d'aide. Est-ce que tu comprends cela?

Harry confirma. Évidemment, il avait besoin d'aide s'il ne pouvait même plus se souvenir qu'il avait tenté de se tuer et il préférait de loin parler avec Sirius, en qui il avait confiance, que n'importe qui d'autre.

− Je veux de ton aide, Sirius, mais je ne sais pas ce qui ne va pas. Je me suis coupé avant, car je croyais que le professeur Rogue avait profité de moi et je voulais avoir du contrôle. Je ne voulais pas me tuer. J'aurais laissé faire ce fichu talisman si j'avais voulu. Je n'au rien fait de tel depuis.

− D'accord, peut-être que tu n'as pas voulu te tuer cette fois-là non plus. Parfois ces sentiments deviennent hors de contrôle. Est-ce que tu te souviens comment tu te sentais ce soir-là?

− Tout ce que je me rappelle c'est que j'étais épuisé. J'ai pensé à Cédric et à Voldemort un peu, mais j'ai tenté de repousser ces pensées le plus loin possible. C'est probablement la rasions pour laquelle j'ai encore rêvé d'eux. Je sais que je ne suis pas coupable de la mort de Cédric, mais je me sens encore mal à propos de cela. Je sais que j'ai dit que j'ai déjà pensé à me suicider, mais je ne l'ai jamais fait. J'ai trop de chose à vivre encore. Toi, Remus et Dumbledore en avez tellement fait pour moi et tu te préoccupes de moi. Il y a la guerre et Voldemort et puis mes amis. Je ne voudrais pas le faire. Je ne pourrais pas. Je ne suis pas si fort.

− Cela n'a rien à voir avec ta force, Harry. Merci de me parler. Veux-tu faire une sieste avant le dîner? Peut-être pourrons-nous aller manger à quelque part si tu me promets de demeurer près de moi,

− Je ne ferai rien, fit Harry.

Évidement c'est cela qu'il pensait avait, mais il était tout de même retourné à la case départ.

− Je veux dire, continua Harry, je ne ferai rien. Je n'ai pas voulu mal agir, mis à part que de trouver ce qu'il m'était arrivé. Tu sais afin de prévenir que cela ne se reproduise pas une autre fois.

Sirius sourit à Harry.

− Je vais rester ici. Repose-toi bien.

− Non. Sirius, tu n'es pas obligé de rester ici. Je ne m'enfuirai pas. Mes jambes sont encore attachées au lit, et tu peux même remettre les autres liens sur moi si tu le veux. Tu as passé la nuit dans cette chaise. Tu n'as pas pu dormir. Va t'étendre; je vais être bien.

Sirius ne s'éloigna pas du lit.

− Sirius, s'il te plait. Je me sens déjà mal de t'avoir obligé à venir ici pour cela.

− Je veux être ici, répondit Sirius.

− Je sais et je te veux ici aussi, mais je vais être endormi. Au moins, utilise un des autres lits, plaida Harry.

Sirius accepta finalement, mais il tira le rideau autour du lit de Harry de telle sorte qu'il puisse avoir un œil dessus et Harry sentit que Sirius venait de remettre le sort qui l'attachait plus solidement sur son lit, après que Sirius ait pensé qu'il était endormi.

Voilà, je fais du mieux que je peux pour traduire, comme je l'avais mentionné au début du tome 1, je tente de mettre un chapitre à tous les lundi, si je ne suis pas débordée je pourrai tenter d'en mettre un deuxième au courant de la semaine, mais comme c'est temps-ci j'aurais besoin d'avoir 45 heures dans une journée, je doute que je vais être en mesure de faire mieux, mais sachez que cette fic, de même que toutes mes autres fics, me tiennent à cœur et que je fais mon possible pour éditer le plus souvent possible. Aussi, rappelez-vous que cette fic est une traduction, je ne coudrais pas prendre le mérite de quelqu'un d'autre, cette personne, chips challenge, a fait un travail formidable et c'est un honneur pour moi de traduire cette série!

Merci à Onarluca, edge, lyly, hermionedu69, Marie-Jo, Rogua et emichou pour les reviews du chapitre 1.