− Réveille-toi, Harry.

Harry ouvrit les yeux et vit que Sirius secouait gentiment son épaule.

− Le professeur Dumbledore nous a invité à dîner dans on bureau. Te sens-tu assez bien pour cela?

Cela n'était pas réellement une option et Harry le savait. S'il n'y allait pas, il ne manquerait pas seulement la chance de parler au directeur, mais aussi sa chance de sortir de l'infirmerie, même si cela était que pour quelques heures.

Harry fit oui de la tête et s'assit. Il remarqua alors que les liens ne le clouaient plus au lit. Sirius lui tendit une robe pour enfiler par-dessus son pyjama et l'aida à mettre ses souliers. Puis Sirius l'aida à sortir du lit.

Harry marcha aux côté de Sirius en s'en allant au bureau du directeur. Il tenta de suivre Sirius du mieux qu'il le pouvait, car à chaque fois qu'il retardait, ne serait-ce que faiblement, Sirius arrêtait pour l'attendre.

Le professeur Dumbledore les attendait dans son bureau. Un petite table était installée, à laquelle trois personnes pouvaient prendre place. Sirius installa Harry à une des chaises et s'assit ensuite aux côtés de Dumbledore.

− Il fait bon de vous vois, Harry, dit Dumbledore. Les elfes de maisons ont amené de la soupe et des sandwichs. J'espère que cela vous plaira.

− Ce sera très bien, merci, dit Harry.

Bien entendu, les seuls ustensiles étaient des cuillères. Harry se demanda combien de temps cela prendrait avant qu'il soit traité normalement à nouveau et non comme si la moindre chose pouvait le balancer à des limites dangereuses. Cela était presque mieux lorsque personne ne s'inquiétait.

Ils mangèrent tous en silence pendant plusieurs minutes. Puis Dumbledore prit la parole.

− J'ai parlé aux sirènes qui résident dans la salle de bain des préfets, Harry.

Harry leva son regard. Bien sûr, elles avaient été témoins. Il n'aurait plus à se demander ce qui lui était arrivé.

− Qu'ont-elles dit?

− Elles ont dit que vous étiez dans le bain et qu'après quelques temps vous avez fermé les yeux. Puis elles ont commencé à voir l'eau du bain se teindre de sang.

− Alors elles n'ont pas vu ce qui était survenu.

− Il n'y avait personne d'autre dans la salle de bain, dit Dumbledore.

− Je ne pensais pas que quelqu'un d'autre l'avait fait, dit Harry en répétant ce qu'il avait déjà dit à Sirius. JE voulais seulement savoir ce qui était survenu.

− Je crois que ce qui est arrivé est évident, Harry. Je veux que vous sachiez que nous sommes tous disponibles pour vous aider.

Harry accepta silencieusement, il n'avait aucune envie de repasser au travers de cette histoire, encore.

− Vous ne vous souvenez toujours pas?

Harry fit non de la tête. Peut-être cela aurait-il été mieux s'il avait dit qu'il s'en souvenait. Ainsi, ils ne seraient pas tous là, en train de croire qu'il voulait accuser quelqu'un d'autre ou qu'il ne voulait pas admettre ce qu'il avait fait. Honnêtement, il ignorait tout, mais il était en train de sauter aux même s conclusions que les autres. Il se demandait pourquoi cela lui semblait si difficile de croire qu'il avait pu faire cela, alors que les autres ne semblaient pas éprouver de difficulté.

− Allez-vous me raconter le rêve que vous vous souvenez avoir eu avant cela?

Harry hocha la tête et expliqua le rêve. Celui-ci n'avait rien d'extraordinaire. Cela faisait tellement longtemps qu'il avait des rêves à propos de Voldemort et depuis le Tournois des Trois Sorciers il avait eu de nombreux rêves à propos de Cédric. Il en avait déjà parlé avec Sirius, alors parler de ces rêves n'avaient rien de très compliquer.

− Avez-vous remarqué quelque chose de différent dans ce rêve, comparé à ceux que vous avez déjà eu?

− Pas vraiment. Celui-ci semblait tellement réel. Je pouvais sentir Voldemort me toucher et cela me faisait souffrir. Monsieur, que va-t-il m'Arriver maintenant?

− JE vais discuter de cela avec votre gardien. Pour le moment vous resterez à l'infirmerie.

− Et mes cours?

− Sirius pourra vous y accompagner.

Harry fit oui de la tête. Au moins ils ne l'envoieraient pas à Sainte-Magouste. Peut-être était-ce parce qu'ils se sentaient tous un peu responsables pour ce qu'il avait fait.

Le professeur Dumbledore les laissa partir après le dîner et après avoir donné quelques livres à Harry pour le tenir occupé. De retour à l'infirmerie, Mme Pomfresh avait laissé une pile de bandages propres sur la table de Harry avec une note pour Sirius ainsi qu'une fiole de potion.

− Mme Pomfresh a dû quitter pour s'occuper de la classe de potions de deuxième année. Apparemment quelqu'un a fait une potion qui a collé tout le monde au plancher, en plus quelques Serpentard n'ont pas pu s'empêcher de sortir leurs baguettes.

Harry fit un sourire et pensa à Severus. Rogue ne serai guère enchanté. Il détestait l'incompétence, et ce à tous les niveaux, surtout lorsque cela interférait avec sa classe entière et obligeait d'autres personnes, comme Mme Pomfresh, de devoir être impliquée.

− Je vais changer tes bandages, dit Sirius.

Il s'assit sur une chaise opposée au lit sur lequel Harry prenait place. Sirius prit la main de Harry sur ses cuisses et ne fit rien pour empêcher Harry de regarder. Sirius enleva lentement un des bandages et Harry vit pour la première fois les horribles coupures qui arpentaient maladroitement ses avants bras. Elles saignaient encore, même si elles ne semblaient guère si profondes. C'était-il vraiment fait cela?

− Pourquoi saignent-elles, demanda Harry?

− Mme Pomfresh ne pouvait pas guérir entièrement les coupures à cause de la manière dont elles avaient été faites.

Harry regarda son parrain, les yeux inquisiteurs.

− Elles ont été faite par magie, tu as utilisé ta baguette.

− Quelle sorte de sort peut faire cela, se demanda Harry à haute voix?

Sirius qui n'allait quand même pas donner une réponse directe à Harry si ce dernier ne se souvenait pas, dit simplement :

− C'est définitivement de la magie noire. Quelque chose que j'ignorais que tu avais apprit, mais j'imagine que tu as dû apprendre toute sorte de sort pour te préparer au Tournoi, l'an dernier

− Hermione ne m'aurait jamais laissé apprendre de la magie noire. Je ne voulais pas de toute manière. Mais j'ai dû finir par en apprendre, apparemment, ajouta Harry ne voulant pas laisser croire qu'il niait la vérité.

Sirius appliqua un peu de la potion sur les coupures et puis il remit un nouveau bandage.

− Vont-elles guérir, demanda Harry?

− Oui, elles ne sont pas tellement profondes, mais elles vont peut-être laisser une cicatrice.

Harry ne dit rien au moment où Sirius répétait la traitement sur son autre bras. Ce ne fut pas long, après la fin des traitements, que Mme Pomfresh revint dans la pièce, portant avec elle plusieurs pièces de parchemins et quelques uns des livres d'école de Harry.

− Miss Granger a prit ;a liberté de récupérer vos livres d'école et vos devoirs. Vos amis vouaient vous visiter, mais je ne veux pas que vous vous excitiez.

Elle déposa les livres sur la table de chevet et quitta pour son bureau.

− Bien, tu pourras travailler sur tes devoirs. Je pourrai en profiter pour faire une autre sieste.

− Tu peux aller dans ta chambre, Sirius. Je te promet que je ne ferai rien et je promets de na pas quitter l'infirmerie. J'ignore si tu me fais encore confiance, ne serait-ce qu'un tout petit peu, amis je suis sincère.

− Je le sais, mon garçon. J'imagine que je vais y aller. Je vais seulement informer Mme Pomfresh que je serai de retour pour le souper.

− Merci Sirius.

Une fois que Sirius fut partit, Harry ne se mit pas immédiatement à ses devoirs, il commença d'abord par lire les livres que Dumbledore lui avait donnés. Le premier était à propos des sorts de guérison, le second sur la montée de Voldemort et le troisième sur le Quidditch. Harry ne vit pas de sous-entendu avec ces livres, mais cela ne signifiait pas qu'il n'y en avait pas. Il ne le trouverait sans doute pas avant de les avoir tous lus et peut-être que même rendu là il ne le saurait pas.

Puis il prit ses devoirs. Il y avait seulement un essai à écrire pour son cours d'Histoire de la Magie et quelques pages à lire pour se préparer à ses autres cours. Il remarqua qu'il n'avait eu aucun devoir de potion. Harry n'avait aucune envie d'approfondir. Peut-être que Rogue était trop en colère d'être collé au plancher de la classe de potions pour penser à ses essais.

Il décida de commencer la lecture d'un des livres que le professeur Dumbledore lui avait donné. Il choisit le livre sur le dessus de la pile, celui sur les sorts de guérison. Peut-être allait-il apprendre pourquoi ses coupures ne pouvaient pas être soignées par magie.

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− Potter.

La voix sortit Harry de son sommeil. Il avait dû s'endormir en lisant, mais il semblait être tard maintenant. L'infirmerie était plongée dans la noirceur, mis à part des quelques chandelles sur les tables adjacentes qui illuminaient quelques endroits.

− Je sais que vous ne l'avez pas fait. Pourquoi ne m'avez-vous rien dit?

Réponses aux reviews

Hermionedu69

derien ca va tu met - de suspens c parce tu es pas reguliere dans tes publications ou parce que tu fais pa exepres ?
bisous bisous bisous

Réponse : Je ne fais pas par exprès pour ne pas mettre de suspense, ou pour en mettre moins. Ce n'est pas ma fic, je ne fais que la traduire, malheureusement. Donc pour ce qui est du suspense ce n'est pas volontaire, c'est l'auteure Chips Challenge qui a écrit cette fic en anglais. Pour ce qui est de la question de la régularité, eh bien je suis très régulière, j'édite cette fic à tous les lundi! Donc voilà. Merci d'avoir lu et d'avoir laissé une review!

Edge

pitié, il y a un jeudi de férié! fais ça pour nous!!
lol
tu fais ce que tu peut ne te presse pas trop en baclant tes devoirs et amenuisant tes loisirs! fais comme tu le sens!

Edge
ps: tes traducs sont très bonnes!!

Réponse : Malheureusement, je n'ai pas eu le jeudi de férié, à l'université, il n'y a que Pâques, la fête du travail, et Noël qui soient fériés, peut-être aussi la fête du Québec et du Canada, mais je ne suis pas certaine. Donc, ce jeudi j'étais à l'école…Désolée Je te remercie infiniment de lire et de laisser une review !

Merci à onarluca, edge, hermionedu69 et à lyly pour les reviews su chapitre 2.