− Harry levez-vous et écoutez-moi.
Harry ouvrit lentement ses yeux et se retrouva sur le divan dans les quartiers du professeur Rogue et le professeur était debout devant lui. Harry s'assit, ramena ses jambes vers lui, en laissant à Rogue une place pour s'asseoir.
Harry fut surpris lorsque Severus accepta la place, mais il fut heureux de voir cela. Harry était encore intimidé par Rogue et encore plus lorsque celui-ci se tenait debout devant lui.
− Harry je dois faire quelque chose et j'ai besoin de votre permission.
− Pourquoi ?
Et pourquoi Rogue avait-il pensé que cela était suffisamment important pour le réveiller au milieu de la nuit ?
− Car cela a à voir avec vous et il pourrait y avoir quelques conséquences indésirables.
− Quoi ?
− Je ne peux pas vous le dire avant que je l'aie fait car cela sera sans intérêt, mais cela sauvera votre vie et je crois que c'est nécessaire. Cela va vous aider.
Tout le monde était prêt pour l'Aider. Sirius l'Avait fait en le gardant à l'infirmerie. Dumbledore l'avait laissé chez les Dursley, Rogue l'avait fait par, par plusieurs choses en fait, et au moins il l'avait aidé. Mais de quoi parlait-il maintenant ? Quelles conséquences ?
− Ne pensez pas Harry, répondez-moi seulement. Me faites-vous confiance ?
As-tu confiance en Rogue, se demanda Harry&
− Oui.
Oui il lui faisait confiance. Rogue semblait savoir ce qu'il avait vraiment besoin.
− Historicum Venietus Archeum Datalus.
Les yeux de Harry devinrent vagues au son des mots étranges. C'est à ce moment qu'il remarqua la lueur jaune qui se dirigeait vers lui et il paniqua. Son instinct lui sommait de s'enlever du chemin, mais il ne fut pas suffisamment rapide ou bien était-ce quelque chose qui le retenait sur place. Le sort le frappa et puis il fut libéré.
Lorsque Harry ouvrit ses yeux pour une seconde fois cette journée-là, il savait que c'était déjà le matin. Même si aucune lumière faisait son chemin jusqu'aux donjons, il pouvait entendre l'agitation dans le couloir habituellement calme. Le seul temps où d'autres voix venaient en ces lieux était pour les cours. Il y avait aussi un plateau avec un petit déjeuner sur la table, avec une note pour lui.
Cela lui rappela les choses étranges qui étaient arrivées la nuit dernière. Severus était venu à l'infirmerie, l'avait amené dans ses appartements et lui avait expliqué. Que Voldemort tentait de le rendre suicidaire. Puis Rogue l'avait réveillé au milieu de la nuit et lui avait lancé un sort. Il avait seulement envie de se précipiter vers la salle de classe de potions et insister auprès de Rogue pour qu'il lui explique à l'instant, mais il savait qu'il devrait se dévoiler s'il le faisait. Surtout s'il devait jouer le rle du petit garçon avec des tendances dépressives et suicidaires.
Il marmonna et puis s'assit. Immédiatement, la note vola au travers de la pièce et se déroula devant son visage. Apparemment, Severus ne pensait pas qu'il était assez sensé pour ne pas aller interrompre sa classe de potions. Harry soupira et la note se lue, elle-même, à voix haute pour lui.
« Harry, le sort que je vous ai lancé a ouvert le lien que j'avais avec le Seigneur des Ténèbres pour vous y inclure. Je suis, d'une certaine manière, un spécialiste dans les liens que Voldemort utilise pour contrôler ses fidèles. Le lien que vous avez avec lui est différent. Parce qu'il ne l'initie pas, il n'a pas de contrôle dessus. Le lien que je partage désormais avec vous est compliqué. Je ne peux pas vous contrôler par son entremise, pas plus que vous le pourrez, mais je pourrai ressentir lorsque Voldemort vous enverra quelque chose, de même que je pourrai vous aider à y faire face ou bien l'intercepter moi-même. Évidemment, ceci n'a jamais été testé, mais je crois que si je vous laisse seul, ici, pour quelques instants avec vos pensées, vous allez comprendre pourquoi c'est nécessaire. Même si vous êtes parfois lent à comprendre, vous n'êtes pas idiot. Vos repas vous seront envoyés à mes appartements et je répondrai à vos questions après les cours d'aujourd'hui. »
Quoi ? Est-ce que Rogue pensait que Voldemort allait faire quelque chose de tellement gros qu'il aurait besoin d'interférence ? Non, Voldemort ne pourrait pas faire cela, car il devait s'infliger les mêmes douleurs qu'il infligerait à Harry et Voldemort n'allait pas se tuer, juste au moment où il venait de ressusciter. Mais cela devrait vouloir dire que si Harry se faisait délibérément mal ; Voldemort se verrai infliger les mêmes souffrances. Et s'il se tuait, alors Voldemort allait, lui aussi, mourir.
Bien sûr, Harry était près à mourir en affrontant Voldemort. Il le savait depuis qu'il avait compris que tout le monde magique mettait leurs espoirs en lui pour tuer Voldemort encore. Et cela devait se dérouler ainsi. Il n'y aurait plus de médailles pour l'idole avant ou après sa mort, médaille en l'honneur du garçon-qui-a-survécu, il n'y aurait rien de tel, dommage. Personne ne saurait qu'il serait mort pour débarrasser le monde magique du Diable. Ils penseraient seulement qu'il ce serait lâchement suicidé. De tout manière, cela n'avait plus d'importance. Les gens qui s'inquiéteraient vraiment pour lui, sauraient, eux.
Mais le lien avec Rogue. Il ne comprenait pas encore pourquoi il était nécessaire. Alors Rogue saurait quand Voldemort tenterait de le blesser ? Et puis ? Ce que Harry allait faire à Voldemort était pire et puis cela n'avait plus aucune importance ce que Voldemort était en train de préparer. Mais Rogue était aussi lié à Voldemort et il avait ouvert un lien similaire avec Harry. Ce que Harry ferait à Voldemort, Rogue le ressentirait aussi. Merde !
Harry était assit sur le divan et regardait fixement les flammes lorsque le professeur Rogue revint dans ses quartiers après les cours. Harry avait passé la majeure parie de l'après-midi à penser à une manière d'échapper à a situation présente, mais il savait la tentative vouée à l'échec. Il avait été tellement enragé qu'à un moment donné il avait attrapé sa baguette avec l'intention de blesser Voldemort et par le fait même, Rogue pour l'avoir mis dans cette situation. Mais, bien entendu, il ignorait le sortilège et il savait que cela allait lui faire perdre le faible avantage qu'il avait face à Voldemort.
− Bâtard, cria Harry face à Rogue !
− Alors j'avais raison. Vous souhaitez être un martyr. Ce n'est pas le moment, M. Potter. Je croyais que vous me faisiez confiance.
− Pourquoi ne me laissez-vous pas faire ce que je suis supposé faire ? Pourquoi tentez-vous d'éterniser cela ?
− Et qu'êtes-vous supposé faire ? Mourir sans raison ?
− Qu'est-ce qui vous rend si sûr que je ne vous entraînerai pas avec moi ?
− Vous ne le ferez pas.
Il avait raison. Harry n'allait pas tuer personne, en dehors de Voldemort. Il avait assez de morts sur ses mains. Même si personne ne le blâmerait pour avoir tué un autre mangemort, il ne le ferait pas et Rogue le savait.
− Je vous déteste.
− Vous allez vous y faire, car vous savez que j'ai raison.
− Vous ne me faites pas confiance, dit Harry, n'est-ce pas ? là est la question. Maintenant vous pourrez me contrôler.
− Vous savez que c'est faux.
− Vraiment ? Vous n'aviez pas à installer n'importe quel sort. Vous auriez pu seulement me parler et si vous aviez eu confiance en moi, vous auriez eu confiance que je ne le fasse pas.
− Vous pensez encore à le faire, maintenant.
− Même si c'était vrai, cela serait mon choix.
− Non cela serait vote erreur. Rappelez-vous que Voldemort est immortel, vous ne l'êtes pas. Il se peut très bien que cela ne fonctionne pas. Et je n'ai pas créé le lien pour seulement vous empêcher de vous tuer. Cela est la raison pour laquelle je l'ai fait hier soir, mais cela n'est plus la seule raison.
− Mais je croyais que Voldemort voulait que je devienne suicidaire. Cela ne fait plus de sens.
− Il voulait que vous ne soyez plus en état de vous battre. Il croyait que vous alliez être attaché à votre lit jusqu'à ce qu'il ait trouvé le moyen de vous tuer. Je ne crois pas qu'il pendait que vous alliez être gagnant, mais la probabilité que vous le soyez est une autre raison qui me fait croire que cela peut échouer. Voldemort ne prend pas cette sorte de risque.
− Merde, dit Harry !
Des vagues de colère commençaient à envahir son corps, il était si tendu.
− Vous savez que je ne m'attendais pas à cela venant de vous.
− Je vous fais confiance maintenant et si je n'avais pas été persuadé que vous me faisiez assez confiance pour avoir vos meilleurs intérêts à cœur, je n'aurais rien fait. Je n'essaie pas de vous contrôler ; je veux juste m'assurer que vous connaissiez toutes les options. Je sais aussi que j'aurais tenté de faire ce que vous pensiez faire, spécialement lorsque les résultats semblent si certains et leurs applications faciles.
− Je comprends. Vraiment. Et je sais que vous avez raison. Mais je déteste toujours cela.
− Cela ne me plait pas davantage, Potter.
− Désolé.
Il savait qu'il devrait probablement remercier Rogue d'avoir évité qu'il ne fasse une action stupide et égoïste, mais il ne le pouvait pas.
− Alors pourquoi avez-vous formé le lien ?
− Car je crois que je peux prévenir Voldemort de communiquer avec vous de quelques manières que ce soient et je crois que cela serait un gros coup pour lui. Il prend sa force à travers vous. Vous ne vous en apercevez pas car la quantité est faible, mais pour lui cela est essentiel. Je le sens à travers le lien.
− Comment allez-vous faire cela ?
− Je vais convaincre Voldemort que je suis vous et lorsqu'il dirigera son lien vers moi au lieu de vous, je vais briser le sort. C'est simple, vraiment. Je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. Voldemort n'aura aucune manière de savoir pourquoi le lien est brisé. Il saura seulement qu'il n'est plus en place.
− Mais que deviendront mes visions ? Elles me donnent des informations pour Voldemort.
− Maintenant que Voldemort sait pour le lien qui vous unit, cela ne lui prendra guère de temps pour le réaliser et vous ne recevrez plus rien d'utilise. Je devrai vous enseigner à fermer le lien autant que possible de telle sorte que Voldemort sera plus enclin à changer son focus.
− D'accord, dit Harry, mais vous savez que je dois le tuer. Vous ne pouvez pas empêcher cela.
− Je n'au aucune envie d'essayer, mais vous n'avez pas à mourir.
− Mais cela peur survenir, dit Harry.
− En effet. J'imagine que ce sera un puissant duel. Vous et Voldemort, jusqu'à la mort. La mort de l'un et la victoire de l'autre. Je vais vous aider à vous préparer.
FIN du tome II
DÉSOLÉE, DÉSOLÉE, DÉSOLÉE, pour les caractères indéchiffrables du chapitre 4 au moment où je l'ai édité, je crois que maintenant il est correct. JE crois aussi que le site de fanfiction a eu quelques difficultés, bref je sais que la lecture était presque infaisable. Ce pourquoi je vous suggère ceci :
Si la situation se répète ou que pour une raison ou pour une autre vous n'êtes pas capable de lire l'histoire, alors envoyez moi un courriel et il me fera plaisir de vous en envoyer une copie par courriel. Voilà et merci de votre compréhension !
Merci à Onarluca, jenni944, molly, Aqualine d'Aquarius, Marie-Jo, grosse marmotte, sumerlupin, Lunenoire et ginny pour les reviews du chapitre 4.
