5 juillet 1943 : Où il est question d'un lapin Blanc et de jeunes Cow-boy

Mémoires du 12 février 1942 au soir

Alice, elle s'appelait Alice. La lapine lui avait été offerte par ses parents le jour de son anniversaire, le jour de leurs décès, d'après ma voisine de table, une grande brune, bavarde comme une pie, répondant au nom de Élodie Stanhope.

Les animaux étant interdits dans l'enceinte de l'orphelinat, la fillette avait fait de son mieux pour dissimuler la bestiole, mais toujours selon ma voisine, Mme Obson, la cuisinière, avait quelques jours plus tôt découvert par hasard l'existence de Lili.

Élodie m'expliqua fort gracieusement, que Louisa Obson n'était pas une personne avec qui on avait intérêt à avoir des rapports rapprochés. Lorsque je lui demandait ce qu'elle voulait dire, elle se fermis comme une huître, me disant qu'il valait mieux ne pas aborder certains sujets.

A la mention du nom de la cuisinière, plusieurs enfants nous lancèrent des regards en coin. J'avais touché un point sensible. Cet endroit recelait de secrets, mon bon sens me disait que je n'avais aucune envie de les découvrir. Mais d'un autre côté, tout ce que j'avait vu et entendu depuis que j'étais arrivé, tournait et se retournait dans mon esprit.

Une directrice adjointe au sourire faux, un directeur qui donne froid dans le dos, des cris, des claquements, un concierge présentant une forte ressemblance avec un fugitif de geôle, une cuisinière qui apprête les animaux domestique des pensionnaires et les sert au dîner.

Mais ce qui me dérangeait le plus, c'était l'attitude des autres enfants. Soumission, culpabilité, tristesse, rage, honte, est une pléthore d'autres sentiments, extrêmement déplacé chez des enfants. Ils fuyaient tous mon regard, comme si ils avaient peur que je découvre quelques secrets honteux.

J'en venais presque à regretter mon ancien orphelinat.

Le dîner se finit tôt. Les enfants, l'appétit coupés par les révélations de directeur, avaient a peine touchés à leurs assiettes. Réaction parfaitement compréhensible. De mon coté je n'avais pas osé toucher au civet, l'image d'Alice en pleurs revenant sans cesse me tourmenter.

Quelques uns des plus âgés n'avaient pas eu autant de scrupules en s'en était donné a cœur joie, dévorant la art que leurs cadets regardaient avec dégoût. Les sanglots de la jeune Alice étaient la seule chose qui venait rompre le silence pesant qui régnait sur la pièce.

La directrice adjointe qui était restée en retrait au fond de la pièce tout au long du repas, se leva et agita une petite cloche. Les pensionnaire se levèrent d'un seul mouvement puis repoussèrent leur chaises. Se mettant en ligne, ils sortirent calmement de la pièce. Personne ne m'ayant fait part de ce cérémonial, je les observais un moment avant de me lever à mon tour et de sortir à leurs suites.

Je montais tranquillement les marches jusqu'au deuxième étage ou se situait l'entré des dortoirs, perdus dans mes pensés je ne remarquait pas tout de suite le petit groupe qui s'était agglutiné près de la porte des dortoirs.

Je les aperçu enfin et m'arrêtant, je tendait l'oreille pour tenter de saisir leur propos. Trois des plus vieux avaient coincé Alice contre le mur et riaient, la petite fille pleurait silencieusement.

Celui qui semblait être le chef susurrait à l'oreille de la fillette. Il se redressa, et je pu entendre clairement la suite.

- Attention petite Alice, a vouloir suivre le lapin blanc, tu risque de subir le même sort que lui, Et Hop, qu'on lui coupe la tête ! dit-il en mimant le geste d'une lame rasant le cou.

Puis il partit suivi de ses amis, riant toujours des infortunes de la demoiselle.

Je secouait la tête, ce n'était pas la première fois que j'assistait a ce genre de scène, mais normalement, cela ce passait seulement entre les pensionnaires, le personnel ne jouait jamais un rôle déterminant dans ces conflits, sauf celui d'intervenant.

J'appris plus tard, que le garçon s'appelait Billy Thornton, surnommé stupidement Billy the Kid, par Roxane Clark, grande amatrice de roman photo mettant en vedette de jeunes cow-boys.

Une fois dans mon dortoir, je m'effondrais aussitôt sur mon lit, je réfléchissais. Je n'aimais pas la situation dans laquelle je me trouvais, je savais que ma fragile impression de sécurité pouvait voler en éclat à tout moments.

Je me tenait en équilibre précaire sur un mur de brique bombarder par des dizaines d'obus. Les surfaces du mur commençaient à s'effriter et je me doutais, qu'il restait peu de temps avant que mon mur ne s'effondre.

Je n'avais jamais beaucoup aimé la sensation d'être sur une corde raide.

Je n'aimais pas être laisser dans l'ignorance, si il est bien une chose que j'ai toujours détesté c'est bien les secrets, parce que s'il y a secret, il y a vérité, et si il y a vérité, il n'y a rien qui garanti qu'elle sera plaisante.

Mais il avaient été décidé, que je devrais rester ignorant de ce qui se passait pour un petit bout de temps encore. On avait des projets pour moi.

Et quels projets !

Je fini par m'endormir alors que le soleil pointait a l'horizon, pour être réveiller quelques heures plus tard par un jeune garçon aux cheveux couleurs paille et visage couvert de tache de son. Un ange, songeai-je sur l'instant l'esprit encore embrumer de sommeil, un ange répondant au nom de Losgann Scanlon.

Ange qui devint bientôt ma seule raison de vivre, mon seul ami, et la seule personne qui n'eut jamais compté pour moi.

Losgann avait perdus ses parents a l'âge de 4 ans et était âgé de 11 ans lorsque je fit sa connaissance. Il avait été transféré dans divers orphelinats un nombre incalculable de fois. Pour problème de conduite. Il avait atterri a St Odrick il y avait 6 mois.

Il voyait la vie avec les yeux d'un homme de 40 ans et n'espérait plus rien d'elle, elle ne lui avait pas fait de cadeau jusque la, et il ne voyait pas pourquoi les choses irait en s'améliorant.

C'est la qu'il c'était trompé, la vie avait encore deux cadeaux a lui offrir. Mais les dés du destin était pipé, nous avons jouer une partie truquer du début a la fin. Nous y avons sincèrement cru, cru que nous pourrions nous en sortir ensembles, nous avons fait preuve d'une grande stupidité.

La raison pour laquelle j'avait droit a cet aimable réveille, était du a la curiosité des jeunes vivants a l'orphelinat. Trop timides pour venir me trouver, Losgann avait été nommé porte parole.

Alors qu'il m'expliquait cela, je me surpris à sourire, mon premier vrai sourire depuis longtemps.

J'observait plus attentivement mon compagnon alors que celui-ci continuait a devisé tout seul. La lumière du matin qui entrait par les carreaux de la fenêtre auréolait sa tête d'un halo de lumière dorée, grand et extrêmement mince, le jeune garçon s'exprimait beaucoup avec ses mains.

De longs doigts fins et gracieux. J'observais attentivement le mouvement de ses lèvres alors qu'il parlait. Son visage parsemé de tache sablonneuse, ses beaux grands yeux gris. Je n'avais jamais vu une créature semblable à Losgann Scanlon.

Je su immédiatement, que ce jeune homme aurait un rôle important a jouer dans l'immense pièce de théâtre qu'était ma vie, et j'aurai même pu parier sans perdre qu'il aurait un des rôles principal.

Il remarqua enfin que je n'avais porté aucune attention à ce qu'il avait dit. Je lui fis un sourire d'excuse. Il poussa un léger soupir et me sourit.

Si j'était mort a ce moment la, je serait mort heureux, son sourire, je me serait fait passer dessus par un taxi, seulement pour voir ce sourire. Il métamorphosait complètement le garçon.

Donnant a son visage grave, une incroyable douceur. Un sentiment de bien être comme je n'en avait jamais connu se répandit lentement en moi, diffusant de petits frissons au fur et a mesure de sa progression.

Un bruit près de la porte nous fit brusquement tourné la tête. Appuyé à l'encadrement, se tenait le garçon que j'avais vu hier au soir. Il nous observait avec un sourire sardonique au coin des lèvres.

- Tiens, tiens, la Grenouille fait connaissance avec le petit nouveau, il s'avança de quelques pas dans la pièce, tu te sens si seul que ça Losgann ? Si j'avait su, j'aurai veiller a ce que tu ai de la compagnie, pauvre petite Grenouille délaissé, tellement désespérée qu'elle court se réfugié auprès de la première personne qu'elle trouve, poursuivit-il moqueur

- La ferme Billy, dit l'ange d'une voix calme, quand j'aurai besoin de toi pour trouver de la compagnie je te ferait signe, mais comme j'ai de sérieux doutes sur cette éventualité, je te conseille d'aller fourrer ton nez ailleurs.

- Mais c'est qu'elle mord la petite Grenouille, a ta place Scanlon, je ne ferait pas le fier, je connais un certain précepteur qui serait ravi d'apprendre qu'un de ses petits protégé manque d'occupation, siffla le jeune homme hargneux une lueur mauvaise dansant au fond de ses prunelles noires.

Je vis Losgann pâlir, toute trace de sang se retira de son visage, il lança un regard meurtrier en direction du dos de Billy qui quittait la pièce, d'un pas conquérant. Losgann se dirigea à son tour vers la porte, et la claqua de toutes ces forces, puis il se laissa lentement glissé le long de celle-ci.

Assis par terre les genoux remonter contre sa poitrine et sa tête appuyée sur ses avant bras le blond prenait de profonde inspiration, je ne disait rien, devinant qu'il n'aurait pas voulu de mon réconfort.

Il releva la tête après quelques instants. S'étant recomposé une attitude.

- Et bien Tom, bienvenu parmi nous, dit-il, un léger sourire flottant au coin de ses lèvres.

5 juillet 1943

Losgann n'est plus la maintenant, nous avons perdus la partie. Mais je n'ai pas encore le courage d'écrire ce qui c'est passé, les souvenirs sont encore trop frais. Il est toujours assis près de moi tenant ma main, soufflant sur les cheveux fins qui recouvre ma nuque.

Son rire que j'ai finalement entendu après un an flotte encore dans l'air, tout me rappelle sa présence, le soleil, le givre, les draps rayés, les tournesols ...

Un jour j'écrirai notre histoire, mais pour l'instant, je me concentrerai sur les évènement qui nous on conduits ont ce désastre.


Réponse aux Reviews Prologue et Chap 1 :

Kowai :

Pour le Prologue, premièrement, merci beaucoup de m'avoir donner ton opinion En tant que ma première revieweuse pour cette fic, je te dit un GROS MERCI ! lol...

Et puis pour la nouvelle approche du comportement de Voldemort, je me suis juste dit que j'allait le rendre plus humains, avec ses ombres et ses lumières, chaque personne a son histoire, et je me suis juste dit que ça serait bien de savoir comment Voldemort était devenu ce qu'il était.

Pour le Chap 1, bah le lapin c'était un moindre mal je crois, le reste ne sera pas une partie de plaisir non plus... J'espère que tu va continuer a lire mon histoire

A la prochaine

Marine & Sarcastique

Bubblegum712 :

Pour le prologue, Méliiiiiiiiiii ! Oué ça tu peut le dire que c'est différent de ce que je fait d'habitude, je viens de prendre une tournure Sadique ! Mwahahahaha ! Vais faire de la compétition a Sarcastique.

Pour le Chap 1, Nahhhhhhh je l'avait en réserve, c'est pour ça que tu n'a pas eu a attendre très longtemps pour la suite ! Pour ce qui est de la santé mentale de Tom, bah c'est relatif, surtout quand je dit qu'il a foutu le feu a l'ancien orphelinat "mwahahaahah Marine qui imagine un mini Tom qui court partout avec son paquet d'allumettes, et qui met le feu partout en chantant des comptines".

Pour ce qui est de la phrase de 2 pied de long que tu m'a sorti la, je dirai que c'était du grand art lol

Rhaaaaaa mon dieu j'en ai écrit long mwahahaha ça suce des grosse bites mauves !

Aller Bzoux

Marine & Sarcastique

A.N.O' Nyme :

Merci pour la review, voici la suite !

J'espère que tu aimera cette suite

Marine & Sarcastique

Aranyella :

Pour le Prologue, moi suprême tentatrice est décidée de vous faire attendre vous communs des mortelles ! " Marine qui se prend une grosse godasse en pleine tronche" Cough Cough ! Ok j'exagère , Je suis très contente d'avoir réussi a éveiller ton intérêt et j'espère sincérement que tu continuera a lire !

Pour le Chap 1, bah oui c'est un enfer, faut quelque chose de drastique pour faire tourner un enfant en super vilain prêt a tout pour conquérir le monde ! Errrr oui je faisait allusion a toi a propos du prologue mais c'était pas méchanttttttt ! J'ai trouvé ça mignon. Tout va devenir plus clair au fur et a mesure que l'histoire avancera.

Bzoux

Marine & Sarcastique

Pitite Maraudeuses :

Ouah merci du compliment ! Contente que tu aime l'histoire, comme je l,ai dit je veut présenter un Voldemort normal, et qui va lentement se laisser glisser vers le mal.

J'espère que la suite te plaira !

Bzoux

Marine & Sarcastique

Ariane5 :

Merci beaucoup, le but était justement de faire quelque chose de nouveau...

J'espère que tu appréciera ce chapitre comme les autres.

Merci encore,

Marine & Sarcastique

Bohemio :

Bah si c'est pas ma chérie d'amour !

Nahahaahhahaaha ! Voila la suite tant attendue de mon œuvre ( ouais je sais, la modestie me tuera) Et non Schnou faisait pas allusion a toi quoique sa s'applique a toi aussi XD !

GROS BIZOUX BAVEUX

De Moi, Heaven et Sarcastique ! Gniak gniak gniak !

Maintenant tu doit me remercier a genoux pour mon dessin de Snape !

Tu trouve pas qu'il avait un petit air horny toi ?

Marine & Sarcastique

Severafan :

Bah la suite, elle est pour maintenant...

J'espère que tu appréciera ce chapitre aussi.

Marine &Sarcastique