AVERTISSEMENT : LE RATING GRIMPE A R ET CE N'EST PAS POUR RIEN VOUS ÊTES PRÉVENUS LA SCÈNE DE LA FIN PEUT CHOQUER CERTAINES PERSONNES !!!

Réponse aux reviews :

littlething : La suite est la, après "beaucoup" d" attente, mais elle est la quand même ! Bonne lecture et Merci beaucoup d'avoir reviewer ( pour du désespoir tu va être servie avec ce chapitre la )

Eowyn Malefoy : Voila la suite, mais pour savoir ce qui va arriver avec Losgann, c'est pas avant longtemps, pour l'instant je garde tout secret pour moi !

Aranyella : C'était le but ! Ha ! Je voulais montrer un autre coté de Tom, lui donner une raison d'être aussi,... enfin "evil" quoi que personnelement il est une excuse mais bon, je voulais le montrer comme moi je l'ai vu :) Hoho si t,es pas patiente eh bah je crois que t'a plutôt envie de me tuer toi ! J'espère que tu vas aimer ce chapitre autant que les autres

bohemio : LA SUITE EST ENFIN LA ! MWAHAHAHA TU PEUT PLUS ME BOTTER LE CUL MAINTENANT PARCE QUE JE L'AI FAIT ! YeeHaw ! Aller amuse toi bien pis laisse moi un ptit commentaire schnou !

Drago Malefoy : Totalement d'acord avec toi ! On devrait faire un culte de Tom Jedusor ! C'est un sujet passionant ! (enfin d'après moi) Aller bonne lecture !

Jade : Merci Contente que ca te plaise, sur ce, je te souhaite une bonne lecture !

bubblegum712 : MÉLIIIIIIIII ! Haha ! J'ai enfin publié le 4ème ! Je suis la champione de la lenteur ! Héhé bonne lecture Grenouille !

severafan : Eh bah merci (l'auteur qui rougie) voila la suite bonne lecture

Kowai : Awwwww ! Toi je t'aime beaucoup jsute pour tes commentaires j'aurait pu faire plus vite ! Mais disons que a chaque fois que je regardait s mon clavier je me décourageait donc... voila le résultats ! Après plusieurs semaine d'attente voila enfin le chapitre 4 ! Bonne lecture !

8 juillet 1943 : Croire ou ne pas croire, là devrait être la question.

Encore une journée triste, elles se ressemblent toutes depuis que Losgann n'est plus la.

Ce matin en flânant dans la chapelle, j'ai aperçu le père Flanahan, le vieux fou était terrorisé à ma seule vue. Beaucoup de gens ont ce regard depuis « l'accident » qui a causé la mort de Losgann.

Il y a quelques semaines, j'aurais été délecté de voir la peur faire lentement son chemin sur le visage de l'ecclésiaste. Mais maintenant, tout m'est iindifférent. Je ne ressens plus rien, je suis au-dessus de tout.

Pour en revenir au père Ignatius Flanahan, je crois que je me rappellerais toujours ma première rencontre avec le prêcheur.

Ce jours la, j'ai perdu toute confiance en la nature humaine. Si un homme de Dieu, montré en exemple par tous et chacun, pouvait être aussi dépravé, qu'en était-il du commun des mortels?

Mémoires du 18 juillet 1942 : Prêtre et cie.

Il pleut.

Je déteste la pluie. C'est gris froid et triste.

Monotone.

Les jours d'averses, tout est gris, les maisons, le ciel, les gens.

Le gris me fait penser à la mort, et la mort me fait penser au gris qui me fait ensuite penser à la pluie. C'est un cercle vicieux de pensées.

Les trombes d'eau ont commencées a tombées samedi soir, nous sommes mardi. J'en ai assez de ces gouttelettes qui tombent en rythme devant les fenêtres.

Losgann s'amuse de mon impatience, et me répète que la pluie ne s'arrêtera pas seulement parce que je le veux. Le jeune irlandais se moque de moi, il adore disséquer ma personnalité, en étudié chaque détails pour ensuite les retournés contre moi. Il s'en fait des armes, me dit-il fréquemment.

Dans ces cas la, je lui tournais le dos avec un reniflement dédaigneux. Ce qui bien entendu le faisait redoubler de moquerie.

Mais jamais il ne riait, seulement de petits sourires en coin. Même dans ces cas la, le sourire n'atteignait jamais ses yeux.

Dès le premier soir, Losgann et moi sommes devenus amis. L'amitié qui me lit a lui est quelque chose d'étrange. Un sentiment de sécurité m'enveloppe en même temps qu'une peur irrépressible. Peur que si je ferme les yeux un instant et que je les ré ouvres, il ai disparut, peur que tôt ou tard il se lasse de moi comme tout les autres avec qui j'ai essayé de me lier d'amitié avant lui.

La meilleure façon de décrire Losgann était d'évoquer un soleil d'automne, radieux et froid en même temps. La combinaison de ses cheveux blonds fins comme de la soie et de ses grands yeux brumeux lui conférait un air d'innocence, qu'il était loin de posséder.

Il finit par s'endormir, bercé par mes récriminations. Je me levais silencieusement et allais m'assoire sur le rebord de la fenêtre. La rue était déserte. La pluie était venue à bout du moral de tout les londoniens.

Un mouvement au coin de la rue capta mon regard. Un homme brandissant un parapluie noir, marchait d'un pas décidé. Je m'étais trompé, à en voir les longues foulées énergiques de l'homme, c'était plutôt le contraire.

Je ne fus pas surpris outre mesure de voir l'inconnu bifurqué dans la cour de l'orphelinat.

Je soupirais, seul un fou sortirait par ce temps. En observant plus attentivement l'homme, j'aperçu une soutane. Un homme de Dieu. Manquait plus que ça! Je n'aimais pas particulièrement les prêtres, ils avaient toujours eu le don de me faire sentir coupable, même quand je n'avais rien à me reprocher.

Nouveau soupir de ma part, jetant un dernier coup d'œil a la forme endormie sur mon lit, je décidais d'aller me dégourdir les jambes.

Je descendais lentement le couloir, jouant distraitement avec une de mes longues mèches. Je ne savais pas trop ou aller pour être seul, des éclats de voix me parvenait de derrière chacune des portes.

La bibliothèque me parus une bonne idée. Les seules personnes que j'y avais croisées, étaient des adultes, sauf à une exception. Roxane Clark, étrange petite fille vivant dans son propre monde. Je l'avais croisé quelques fois alors qu'elle sortait en trombe de l'immense pièce un grand sourire malicieux étirant ses lèvres pâles.

En poussant la porte de la bibliothèque, je m'aperçu que j'avais raison, la pièce était vide de toute présence sauf bien sur l'inévitable bibliothécaire, Mme Jagodinzki.

Une étrange petite bonne femme d'une 50 aine d'année, qui partout ou elle allais trimbalait toujours avec elle un immense sac en tapisserie, d'où se dégageait une odeur nauséabonde.

Et si on observe attentivement Irma Jagodinzki, on peut déceler une forte ressemblance entre la dame et une souris. De petits yeux bruns brillants, des cheveux d'un gris plutôt terne, un nez qui frémit a toute les deux minutes, extrêmement mince, voir même rachitique, de petite taille et un don pour se faufiler partout. Voila Irma Jagodinzki dans toute sa splendeur sourissime !

Espérant me glisser dans la bibliothèque sans me faire remarqué, je refermais la porte sans aucun bruit et sur la pointe, des pieds me dirigeais entre deux allées. Saisissant un livre au hasard, je me laissait tomber sans bruit dans un des grands sièges en cuir installer devant de grandes baies vitrées faites de vitraux.

Sauf !

Je tournais le livre entre mes mains. Le titre me laissa un instant perplexe. Je le relu une deuxième, puis une troisième fois.

« Manifestation des morts et leur signification. »

Qui aurai cru trouver pareille livre dans une bibliothèque d'orphelinat. Curieux, je regardais la table des matières.

« Table des matières

Introduction,.,.,.,.,.,.,.,..,.,.,.,. p. 9

Témoignages,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,., p. 13

Dr. Dashford.,.,.,.,.,.,.,.,,.,,.,. p. 52

Manifestation

Tronglodime .,.,.,.,,.,.,.,.,.,..,.,p. 103

Le serpent .,.,.,.,,.,.,.,.,,.,.,.,,., p. 109

Oxos ..,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,p. 111

Ernatus .,.,,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.p. 115

La mariée,.,.,.,.,.,,.,.,.,.,.,.,.,..,p. 117

Croctarus .,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,p. 123

Asola .,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.p. 135

Le vol des morts .,..,.,.,.,.,.,.,p. 188

Veritas .,.,.,.,.,.,.,.,,..,.,.,.,.,.,.,p.189

Le forgeur de rêve .,.,.,.,.,.,,p. 194

Octo Akarius .,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,p. 199

Les jumeaux .,.,.,.,.,.,.,.,.,.,.,,p. 213

Eritendus Morticus .,.,.,.,,..,.p. 216

… »

Mon regard remonta quelques lignes plus haut… « Le vol des morts » … Jeter un coup d'œil ne cause jamais grand mal. Je sautais donc rapidement à la p. 188.

« Le vol des morts :

Manifestation très rare, n'a été recensé que 8 fois en 1000 ans.

Le vol des morts, chaque fois qu'il s'est manifesté, est connu pour être un phénomène automnal. Plus précisément de Novembre, lors des jours de pluie.

Description :

D'après les témoins, Le vol des morts est un ballet d'esprit. Des corps semi transparent qui se meuvent sur une musique entendue d'eux seuls, se mêlant les uns aux autres en un rythme de plus en plus rapide, pour finir en une explosion de lumière… »

Comme quoi on fait grand cas d'un petit rien, a classé dans les lectures sans intérêt. Je mis le livre de côté et me détendais en observant l'ombre de la pluie au travers des vitraux au bout d'un moment je fermait les yeux.

Je dus m'assoupir car lorsque je ré ouvrit mes paupières, la pièce était sombre, la nuit était tombée.

Je m'étirais et repartais vers mon dortoir.

A mi chemin, je m'arrêtais devant la porte qui m'avait tant intrigué le premier jour. Des murmures s'élevaient de l'autre coté de la cloison de bois. Personne n'était la pour m'interrompre cette fois, je tournais la poigné silencieusement et entrebâillait la porte.

D'abord je ne vis pas grand chose, que la faible lueur d'une bougie placé a l'opposé de la pièce. J'ouvrit la porte un peu plus, ce que je vit alors, me figea d'horreur et resterais a jamais gravé dans ma mémoire.

Un adolescent d'une 15 aines d'année, était ligoté sur le ventre à une petite table basse, les mains croisé dans le dos, la bouche meurtrie par ce qui semblait être une épaisse ceinture de cuir. Il était entièrement nu, à l'exception d'une unique chaussette noire au pied gauche. Ses joues rougies de honte, était striées de larmes.

Derrière lui se tenait l'homme à la soutane que j'avais aperçu de ma fenêtre cette après-midi. Il tenait entre ses mains un petit livre a la couvertures usés et admonestait, a voie basses, l'adolescent a se repentir de tout ses pêchés. Perdu dans sa ferveur religieuse l'homme décrivait au jeune garçon les atrocités que l'enfer lui réservait si il n'était pas purifié.

L'homme de Dieu releva la tête et brandit son chapelet. Les yeux brillants de fanatisme, il se mit à flageller le dos de l'adolescent.

Le garçon se débattait contre les liens qui le retenait prisonnier, le bruit de ses sanglots étouffés me parvenait en sourdine, les coups se firent plus violents, le prêtre hurlait maintenant des insanité. Insultant le garçon tout en le malmenant.

Le jeune homme m'aperçu, ses yeux me supplièrent, puis un instant plus tard, il sombra dans l'inconscience.

Je reculait horrifié, je refermais vivement la porte derrière moi, sans me soucier de toute discrétion, et couru jusqu'au dortoir.

Les larmes coulaient toute seule le long de mon visage, leurs goûts salés m'emplissaient la bouche. Je buttait contre la base de mon lit et m'y effondrait secoué de violent frissons. Je sentis une main sur mon épaule et me retournait vivement. Losgann était la, une expression amère déformant les traits de son beau visage.

« Bienvenue au Purgatoire Tom »

8 juillet 1943 : Ou l'on aimerait que tout ne fut un cauchemar.

Ce fut tout ce qu'il me dit ce soir la. Aucune parole de réconfort, juste la vérité froide, grise, triste.