je sais pas si c'était une bonne idée, mais j'ai décidé de développer un chtit peu cette fic... si ça donne vraiment pas, j'arrêterai. mais pour le moment, vous verrez ce que ça donne ;)
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Réponse aux reviews : (ça me fait tout bizzare de faire ça)
calliope la muse : ben voui, j'aime bien écrire des fics tristes... les gays c'est plus rares (remarquez ce subtil jeu de mot... j'ai pas pu m'empêcher) mais ça arrive quand même ! menfin, maintenant, je vais tenter d'expliquer pourquoi elle doit épouser "cet abruti de kankuro" (que je ne supporte pas non plus d'ailleurs). et les autres one-shot arrivent ;)
sakura 007 : merci ! et pour le sasusaku réciproque... beurk . mais bon, j'en écrirais peut-être un jour....
sae : merci à toi aussi et là voici ta suite ;) c'est à cause de toi que je l'ai écrite, c'était pas dans mes intentions de départ.
shikapepps : ben heu... merciiiiiiiiiiiiiiiiii .
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« mademoiselle, on est arrivé, vous pouvez descendre »
hein ? arrivé ? descendre ? je suis où là ? je me réveille tout juste et... à oui. C'est vrai. Je me souviens maintenant... ces paysages, cette chaleur. Nous sommes à suna... le marchand qui m'a accompagnée jusqu'ici me sourit. Il a l'air très gentil, mais, étant donné que j'ai dormi et pleuré pendant quasiment tout le voyage, je n'en sais pas plus... ceci dit, maintenant que je suis ici, il faut que j'y aille... il faut que je sorte de cette charrette, que je marche seule avec mes bagages, sous ce soleil écrasant, jusqu'à arriver au bureau du kazekage. A ma nouvelle vie...
« -ça ira jeune fille ? vous voulez que je vous accompagne ?
-merci bien monsieur, mais ça ira. Je vais me débrouiller seule..
-bien, c'est vous qui voyez. Bonne chance...
-vous aussi ! et encore merci pour le trajet. Au revoir.
-au revoir... »
et voilà. Elle s'éloigne doucement, calme et courbée. Elle marche vers un nouveau monde. Je ne suis qu'un petit commerçant, et quand on m'a demandé si je voulais bien conduire une jeune fille jusqu'à suna no kuni, j'ai bien évidemment accepté... on m'a expliqué ensuite qu'elle était destinée à épouser le fils du kazekage pour matérialiser l'union de konoha et suna. Pauvre gamine. Je n'ai pas discuté avec elle pendant le trajet, mais je suis quand même capable de me rentre compte que quelqu'un va mal. J'ai entendu des sanglots étouffés, puis la respiration calme d'un sommeil réparateur... vite devenu agité. C'est vraiment triste ce qui lui arrive. Elle est toute mignonne du haut de ses 16 ans. Elle devait avoir beaucoup d'amis à konoha, et voilà qu'elle a quitté ce village. Définitivement. Adieu famille, camarades, amis, sensei, maison, paysage familier... elle a bien du courage. Ou alors peut-être qu'on ne lui a pas laissé le choix ? c'est bien triste une vie de kunoichi. Et en plus, c'est dangereux... j'aurai du insister pour l'accompagner ? non, sans doute pas... il vaut mieux qu'elle se prépare directement à affronter le changement. J'espère juste qu'ils seront gentils avec elle ici. Elle le mérite je pense...
et sur ces pensées, le marchand se dirigea vers la place du marché, histoire de reprendre ses affaires. Pendant ce temps, sakura, tremblante, avançait dans le village, un énorme sac dans chaque main, en se maudissant d'avoir amené autant de bagages. Elle cherchait un passant quelconque, à qui elle pourrait demander son chemin. Elle se sentait tellement perdue ici... et personne pour l'accueillir.
Finalement, elle se décida à entrer dans une boutique d'armes, histoire de se renseigner sur la position du bureau du kazekage. Elle tomba alors nez à nez avec un visage qui lui parut familier au premier abord. De long cheveux noirs, lisses, attachés en une queue de cheval souple. Un visage fin, nettement dessiné, avec certains traits déjà durs de l'âge adulte. Un nombre assez important d'égratignures... bien sûr que non, ça n'était pas neji hyuga. Les pupilles vert émeraude, la peau bronzée... cela ne collait pas du tout. Après tout, c'était bien normal que, venant tout juste de quitter son village, elle cherche à se raccrocher à des éléments connus. Le jeune garçon, qui devait avoir 18 ans s'avança vers elle, lui demandant si elle cherchait quelque chose en particulier. D'une voix faible, elle répondit qu'elle voudrait bien savoir où elle pourrait voir le seigneur kazekage. Le garçon en face d'elle regarda son bandeau, puis fronça les sourcils.
« -je comprend maintenant... vous êtes la fille de konoha... c'est bien ça ?
-heu... oui. Comment savez-vous ... ?
-tout le monde ici ne parle que de ça voyons. On n'a jamais vu kankuro s'intéresser aux filles alors forcément, quand il choisit une épouse... et d'un autre village qui plus est...
-...
-excusez-moi. Je me comporte comme un idiot. Je me présente : kitai. Et je tiens à vous dire que je ne suis pas du tout d'accord avec le sort qu'on vous impose... nul ne devrait être obligé de quitter brutalement son village, pour quelques raisons que ça soit. »
sakura étouffa un petit rire en voyant l'enthousiasme du jeune homme.
« -enchantée kitai. Je m'appelle sakura, haruno sakura. Enfin, pour le moment... »
le garçon lui sourit, et comprenant qu'il ne valait mieux pas qu'elle s'attarde, lui expliqua le chemin pour rejoindre le bureau du kazekage, pas très éloigné de la boutique...
« - les enfants du kazekage viennent fréquemment chercher leurs armes ici, il y a donc de fortes chances pour qu'on se revoit dans pas très très longtemps sakura. Ça me ferait très plaisir.
-moi aussi Kitai, ça n'a l'air de rien, mais ça fait chaud au coeur d'être bien accueillie dans un endroit qu'on ne connaît pas. Et encore merci pour les indications ! »
sur ces mots sakura quitta la boutique, jetant un regard rapide à l'enseigne : « sin'shuriken ». elle suivit ensuite les indications du garçon et, après quelques minutes de marche, se retrouva devant un grand bâtiment couleur sable, donc chaque angle semblait arrondi, poli, par le temps. Sur ce bâtiment, en énorme caractère noir, le kanji du vent. La jeune fille aux cheveux roses réprima les larmes qui lui montaient aux yeux lorsque l'image du bâtiment de l'hokage se superposa à celle qu'elle avait face à elle... elle prit une grande inspiration, et s'avança vers la porte.
Les gardes, en la voyant arriver s'écartèrent pour la laisser rentrer. A peine le seuil passé, elle fut accostée par un homme d'une trentaine d'années, avec les seuls mots :
« bonjour mademoiselle Haruno. J'ai pour ordre de vous conduire dans le bureau du seigneur kazekage. Veuillez me suivre s'il vous plait ».
elle ne répondit pas et, en silence, la gorge nouée, marcha derrière cet inconnu. Ses pas ne s'arrêtèrent, au bout d'un nombre incalculable de couloirs, qu'une fois arrivé devant une lourde porte en chêne. Foncée, presque agressive à côté des murs pâles. Le garde frappa quatre légers coups à la porte, et une voix enjouée lui répondit « entrez, je vous attendais »
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« -naruto ! cours pas comme ça, t'es lourd !
-rholala, c'est bon mister perfection... j'y peux rien moi si on est à la bourre comme ça !
-qui a tenu à finir son douzième bol de ramen avant de partir ?
-c'est bon, j'ai compris... mais dépêche ! sakura nous a donné rendez-vous devant la stèle il y a dix minutes déjà...
-... »
sasuke accéléra pour revenir à la hauteur de son camarade, bien décidé à ne pas trop énerver sakura. Cependant, arrivé devant la pierre, il buta dans naruto, qui s'était arrêté net pile devant lui. il s'apprêtait à lui envoyer une remarque bien sentie, puis il remarqua à son tour la présence de visage familiers. Les équipes de gai, asuma, kurenai étaient présentes, sensei compris, et même kakashi était là... moins en retard qu'eux.
« -mais... qu'est-ce que vous faites tous là ? et avec ces têtes d'enterrement ? »
remarque pertinente et pour une fois pas du tout déphasée de notre cher blondinet... en effet, le point commun aux 13 visages qui faisaient face à naruto et sasuke, c'étaient des yeux plus ou moins gonflés, des lèvres tremblantes, des regards vides perdus au loin, et une impression de surprise plus que décevante... déprimante. Seuls les sensei semblaient résignés, comme si rien ne les avait surpris. Un temps de lourd silence précéda la réponse de kakashi, qui consistait en un morceau de papier qu'il tendit à ses deux élèves. Naruto le prit, avec un regard interrogateur, et commença à lire, sasuke suivant par dessus son épaule. Au fur et à mesure, les mains tenant la lettre se mirent à trembler, et lorsque naruto releva la tête, son visage surprit tout le monde. Pas la moindre trace de larme dans ses yeux. Simplement des pupilles verticales, empreintes de haine et de colère.
« -tsunadeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ! »
les autres baissèrent la tête en silence, les élèves affligés, les professeurs impuissants. Sasuke intériorisait comme d'habitude ce qu'il ressentait, mais on devinait tout de même aisément qu'il était de l'avis de son camarade. Il le regarda d'ailleurs, et d'un mouvement de tête l'invita à le suivre. Naruto émis une sorte de grognement et emboîta immédiatement le pas du brun.
« -les enfants, vous allez où ?
-à votre avis kakashi sensei... »
sans se concerter, tout les adolescents se mirent à suivre les deux coéquipiers de sakura vers le bureau de l'hokage. Après avoir échangé un regard, les professeurs décidèrent de les suivre, histoire de limiter les dégâts. La troupe avança en silence, d'un pas décidé et lourd, et naruto frappa énergiquement à la porte de Tsunade. Aucune réponse. Il frappa de plus belle puis, lorsque son poing eu traversé la plaque de bois, il se décida à entrer sans attendre plus longtemps d'invitation. La porte claqua contre le mur en s'ouvrant et c'est seulement à ce bruit que la godaime releva la tête de son bureau, les yeux encore pleins de sommeil.
« -ha tiens... naruto... quel bon vent vous amène ?
-arrête tes conneries la vieille, tu sais très bien pourquoi on est là ! ça te prend souvent des décisions aussi débiles ? sans rien nous demander à nous ? t'es complètement barge ! complètement sénile ! faut te virer de ce poste ! même le pervers se démerderait mieux que toi ! une femme incapable d'assumer son âge et sa vraie apparence ne devrait pas se voir confier le sort d'un village entier ! tu te rends compte de ce que tu as fait ? on va plus la revoir ! du jour au lendemain ! on lui a même pas dit au revoir ! je te déteste ! je te hais ! je te le ferai payer ! je te.... mgfffffgnnnnnnn »
n'arrivant même pas à mordre la main que son sensei avait plaquée sur sa bouche, naruto dut se résigner à se taire et à écouter ce qu'on lui apporterai comme information. Cependant, à aucun moment, il ne cessa de fixer la femme qui lui faisait face, de lui rapporter dans son regard toute sa haine, sa rancœur, et combien elle l'avait déçu. Cependant, l'hokage restait silencieuse. La réaction de naruto semblait lui faire du mal, et elle n'osait plus prendre la parole ni même relever la tête. Sasuke, ne supportant plus ce silence trop pénible à entendre, jeta la feuille qu'il avait récupérée sur le bureau. Sans même esquisser un mouvement, Tsunade la parcourue des yeux. C'était l'écriture de sakura.
Bonjour à tous... je vous ai demandé à chacun, séparément, de vous réunir dans ce même lieu, à cette même heure. Et moi je ne suis pas là. Vous vous doutez bien qu'il n'y a dans cette situation aucun hasard. C'est simplement que j'ai quelque chose d'important à vous dire. Ou plutôt à vous faire lire, car quand vous lirez ceci, je serai déjà bien loin, sans doute arrivée et peut-être même installée dans ce qui sera ma nouvelle maison.
Oui. Car je suis partie. Je ne suis plus à ce jour une kunoichi de konoha. On m'a autorisée à garder mon bandeau, mais il ne sera bientôt plus qu'un souvenir, et celui de suna prendra alors sa place dans mes cheveux. Vous avez bien compris je pense. Je suis partie, sur ordre de l'administration la plus haute du village, habiter à suna no kuni.
Mais vous pensez bien que je n'ai pas quitté le village sans raison, juste pour le plaisir. En réalité, je suis là-bas pour me marier. Je crois que j'ai suffisamment montré de quel garçon j'étais amoureuse pour que vous vous posiez des questions sur ce que vous venez de lire. Et pourtant, ce n'est rien d'autre que la vérité. Seulement, c'est bien loin d'être mon choix...
On pourrait appeler ça un « mariage administratif ». pour être claire et aller droit au but, je vais à suna pour épouser le fils aîné du kazekage qui, lorsqu'on lui a demandé de choisir une fille de konoha pour devenir son épouse, a prononcé mon nom...en clair, je vais servir de jouet pour permettre au village de consolider les relations diplomatiques avec suna qui ont prit un sacré coup avec l'histoire d'orochimaru...
J'ai protesté tout ce que j'ai pu, mais après tout, on pourrait considérer ça comme une mission...et le devoir d'un shinobi n'est-il pas d'exécuter au mieux possible les missions qu'on lui confie ? c'est pourquoi j'ai finit par accepter, par me dire que je devais penser pour le bien du village plutôt que pour le mien, les échelles sont tellement différentes que la question ne se pose pas ...
Vous n'avez aucune idée du point auquel vous allez me manquer, mais sachez que je ferai tout mon possible pour revenir ici, à la moindre occasion. Pour vous revoir. Pour le revoir. Alors si je vous manque un peu, dites vous que vous devez profiter de votre présence à tous tant que vous le pouvez, moi je sais que je ne le pourrai plus, et rien que de l'écrire les larmes me montent aux yeux.
C'est pour ça que je ne vais pas m'étendre ici. Ça ne mènerait pas à grand chose. Sachez simplement que vous allez me manquer et passez le bonjour à notre cher hokage de ma part. j'ai longtemps parlé avec elle avant de partir, et c'est aussi pour ça que j'ai pris cette décision.
Ce n'est qu'un au revoir.
Affectueusement.
Sakura
Tsunade se redressa sur sa chaise. Le regard clair, elle fixa les uns après les autres les membres de l'assemblée lui faisant face et, finalement, ses yeux se posèrent sur naruto. La main de kakashi toujours sur sa bouche l'empêchait de parler, mais dans ses yeux embués, le ressentiment était on ne peut plus visible. Après un soupir, l'hokage se décida enfin à prendre la parole...
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et vala !!! alors ? reviews pour me dire si je continue ou pas. (et au passage, si quelqu'un pouvait m'explicationner comment on modifie le contenu d'un chapitre...)
