Chapitre 22: Parkinson la triche

Le soleil orangé du matin se levait, une brise fraîche provoqua un long frisson dans le dos de Drago et il senti Maève frissonner à son tour. Ils s'étaient endormis, dans les bras l'un de l'autre et n'avait pas bouger de la nuit. La Serpentard releva alors les yeux vers Drago.

-Je crois que nous devrions retourner à nos dortoirs? Non? Demanda Maève doucement. Elle ne voulait pas se réveiller, s'était tout comme un rêve pour elle.

-Oui je crois aussi...avant que quelqu'un nous prenne hors des dortoirs.

Drago baisa alors le front de Maève et se leva. Par la suite, il aida Maève à se relever à son tour et ils se dirigèrent tous les deux lentement vers la salle commune des Serpentards. Le silence les envahissait, mais aucun d'eux ne sentait un malaise s'installer, alors le silence perdura jusqu'à ce qu'ils arrivent à leur Salle. Là, ils s'assirent dans les fauteuils, tout près du feu qui faisait sa danse constante dans le foyer. Ils ne se regardaient pas, mais pensaient tous deux à l'autre. Oui s'était tout comme un rêve pour Maève...Drago allait tout lui dire, plus aucun secret et les choses s'étaient peut-être un peu clarifiées entre Harry et elle. Qu'en à Dumbledore, elle avait espoir qu'il vienne l'aider en lui disant ce qui lui avait été caché depuis sa naissance. Maève qui était tombé dans un état de lune, s'y fit aussitôt retiré, car Drago commença à parler.

-Je veux que tu saches la raison pour laquelle je t'avais caché ton passé et toutes les choses auxquelles je suis au courant. Drago fit une courte pause pour avaler sa salive et se licher, du bout de langue, une partie de sa lèvre inférieure qui était gercée. Je craignait que si je te disais que tu pouvais presque vaincre Voldemort ou qui que tu veux les soirs de la lune rouge...je craignait que tu te jettes dans la gueule du loup et que Voldemort te tue...Vois-tu, tes pouvoirs, quand ils sont décuplés, sont parfois incontrôlable...j'en ai eu la preuve avec ta mère, une seule fois, mais ça ma suffit pour comprendre, il y a quelques jours, que la réaction serait la même, si même pire que ta mère. Tu aurais pu tuer des professeurs il y a deux jours, des élèves...pas seulement des mangemort. Si tu avais voulu exercer plus de puissance sur Voldemort...les conséquences auraient été graves. Drago fit alors une autre pause, puis se tourna vers Maève et l'observa, sans qu'elle ne tourne le regard à son tour.

-Je sais que mes pouvoirs sont grands...je vais devoir m'entraîner pour ne pas tuer une personne que je ne voudrais pas...Maève fit une pause et soupira. Je suis désolée Drago, je n'aurais pas du réagir ainsi.

Maève tourna alors le regard vers ce dernier et lui sourit, en laissant tomber une petite larme entre les deux Serpentards. Drago déposa alors sa main sur le visage de Maève et plongea son regard, toute son âme, dans les yeux de sa bien aimée. Maève lui sourit alors en laissant échapper un petit rire de joie.

C'est alors que quelqu'un sorti des dortoirs et descendit dans la salle commune. Cette dernière fixait Maève et Drago avec un sourire mauvais et s'en était de même pour Maève qui la détestait depuis le premier jour qu'elle était arrivée à Poudlard. Drago se leva alors et se plaça devant la Serpentard qui était venu s'étendre sur un divan tout juste à côté d'eux.

-Parkinson! Dégage d'ici! Dit Drago d'un ton mauvais.

-À ce que je saches ici s'est une salle commune, donc salle où tout le monde peut venir qu'en ça leur chante et ne pas se faire mettre dehors à cause d'une insolente qui vient tout juste d'arrivée à l'école!

-La ferme! Cria Maève. Toi tu n'as aucun droit de me traiter de la sorte! Salle ordure! Continua-t-elle de crier tout en se levant et en venant se planter à son tour devant elle.

Pansy Parkinson se leva alors, montrant bien les quelques pouces qu'elle avait en grandeur de plus que Maève. Son regard était calme, mais mauvais, surtout après ce que Maève venait de dire, mais le regard de Maève était encore plus menaçant que celui de Parkinson. Cette dernière l'avait bel et bien mené à bout de tout calme et de toute politesse. Maève ne se laissait pas du tout impressionner à cause de la grandeur de son adversaire. Quelques élèves de Serpentards sortirent alors de leurs dortoirs, alarmés par les cris que Maève avait émis. Ils les virent donc nez à nez qui ne bougeaient pas, chacune attendant que l'autre fasse un mouvement. Drago s'avança alors vers Maève pour la retirer de se combat qu'elles avaient vraisemblablement l'intention de faire, mais sa main fut alors stopper par un mur qu'il connaissait très bien. Le bouclier apparu alors aux yeux de tous, d'une couleur un peu noir doré, il se dressait, imposant, dans toute la hauteur de la salle commune et dans toute la largeur qui n'était pas occupée par des élèves qui se rajoutaient encore.

-Maève! Abaisse se bouclier tout de suite! Cria Drago un peu paniqué.

Mais elle ne l'écoutait pas. Elle se recula alors de quelques pas sans ne lâcher le regard de Parkinson.

-Combat sans baguette! Je risquerais de te tuer sinon! Dit Maève sèchement.

-Tu n'en serais même pas capable, dit Parkinson en tenant sa baguette bien fermement dans sa main.

Maève échappa alors un rire mauvais. Elle jeta sa baguette hors du bouclier toujours en gardant son regard bien fixé sur son adversaire.

-Donc, nous allons faire un combat juste, moi sans baguette et toi avec la tienne! Tu risques de le regretter sérieusement!

Parkinson fit donc le premier geste en jetant immédiatement un expelliarmus, mais Maève n'était pas affectée par cette formule. Elle resta donc les deux pieds bien plantés dans le sol. Parkinson sortie alors de sa poche une petite chose. Maève tendit le cou pour voir qu'est-ce que s'était, mais ne put malheureusement pas voir de quoi il s'agissait. Quand Parkinson fit la formule pour agrandir les choses, Maève recula d'un pas. Un homme encagoulé comme les mangemorts se tenait là, devant elle. Parkinson émis alors un petit rire mauvais. L'homme profita alors de la surprise de Maève pour lui lancer le Doloris. Cette dernière tomba au sol, sentant la douleur la transpercer de partout. Le mangemort se jeta immédiatement sur Maève et la pris par le cou pour la jeter contre le mur du fond de la pièce. Maève se cogna durement la tête sur le mur, mais se releva aussitôt en se prenant la tête puisqu'elle voyait flou. En deux secondes ses esprits lui revinrent et sa vision était maintenant toute rétablie. Elle vit alors le mangemort et Parkinson à quelques mètres plus loin d'elle. Son sourire mauvais réapparu alors sur son visage.

-Alors…Parkinson, tu voulais tricher! C'est donc à mon tour de tricher! Dit Maève et sur ses paroles, un gigantesque feu la sépara de ses deux adversaires, montant à plus de trois mètres.

Maève était donc maintenant invisible aux yeux de non seulement ses adversaires, mais aussi de tous les Serpentards qui étaient maintenant levés et qui observaient, impuissant à ce combat. Drago cherchait des yeux Maève, il était tellement inquiet pour elle. Son cœur battait comme jamais il ne l'avait fait quand il s'inquiétait pour elle. Elle sortie soudain des flammes rapidement, ses deux mains bien droites devant elle. Le mangemort et Parkinson étaient soudainement étouffés, leur respiration saccadée. Drago se souvenait très bien de ce que Maève faisait en se moment même, elle lui avait fait durant l'été quand ils ne pouvaient pas se supporter. Soudain tous les élèves détournèrent le regard vers la porte du dortoir, les professeurs venaient d'être mis au courant de ce qui se passait.

-Arrêtez tout de suite! Cria Rogue qui n'avait pas encore jeter le regard sur ce qui se passait.

McGonnagall lui pris alors le bras en mettant une main sur sa bouche. Elle venait de voir le mangemort qui était à côté de Pansy.

-Severus, regardez! Dit-elle à l'adresse du directeur de Serpentard.

Ce dernier aperçu alors l'homme qui était maintenant à la merci de Maève et s'arrêta tout juste à côté de Drago.

-Mais…? Se demanda Rogue en regardant plus minutieusement la silhouette du mangemort qui s'était agenouillé à cause de son manque d'air. Mayers! Dit-il à haute voix.

Drago sursauta au nom que son professeur de potion prononça. Mayers…le père de Maève. Celui qui avait presque violé sa propre fille. Son cœur se resserra et ses poings se crispèrent.

-Maève! Cria Rogue hors de lui. Enlève lui sa cagoule!

L'interpellée ne leva pas le regard vers Rogue et Drago, mais fit ce qu'il lui avait demandé. Elle s'approcha lentement, curieuse de savoir qui se cachait sous ce tissu noir et épais. Sa main qui contrôlait la gorge de Parkinson était maintenant tendue devant le visage du mangemort. D'un coup rapide, elle retira la cagoule et resta figée, la bouche ouverte. La cagoule glissa lentement de ses mains pour s'écraser au sol. Et d'un coup, ils disparurent de la salle commune, tous les deux. Parkinson était dans un coin et se tâtait la gorge pour être bien sûre que plus rien ne l'empêchait de respirer. Mcgonnagall se jeta sur cette dernière en la tenant par le collet. Elle jeta alors un regard a Severus.

-Trouvez les! Dit-elle d'un ton paniqué.

Drago était déjà parti à la recherche de Maève. Dès le moment où elle avait disparu, il n'allait pas le laisser lâcher son dévolu sur Maève, non jamais. Severus le suivait, lui non plus ne laisserais jamais Mayers toucher à un cheveu de Maève, pas après ce qui s'était passé avec Éléonore, la mère de Maève. Tous deux entendirent alors le cri de Maève qui provenait du deuxième étage et sans mot dire, ils empruntèrent le premier escalier qu'ils croisèrent.

Maève avait senti la main froide de son père lui toucher la joue et elle n'avait pu s'empêcher de crier. Elle souhaitait plus que tout que Drago arrive à se moment.

-Cette fois je vais t'avoir! Dit Mayers d'un ton mauvais.

-Jamais! Cria Maève.

Elle lui cracha alors au visage. Du coin de l'œil, elle vit Drago et Rogue tourner le coin, mais devant elle, son père avait déjà lever la main qui s'abattu quelques secondes plus tard sur son visage. Il sorti alors à nouveau sa baguette qu'il avait rangée dans ses poches et la sorti rapidement. Drago et Rogue se figèrent quand ils le virent diriger sa baguette vers Maève. Le sort ne fut pas audible, mais la puissance de ce même sort se fit alors vite remarquer. Maève fut projeter à une vitesse fulgurante dans le mur, qui se démoli complètement. Sa course se continua alors à l'extérieur du château avec les débris du mur qui lui tombaient dessus.

-MAÈVE! Crièrent à l'unisson le Serpentard et son directeur de maison.

Du deuxième étage, Maève retomba lourdement sur le sol. Devant les yeux ébahis de certains élèves qui se promenaient dans le parc avant les cours. Parmi eux, se trouvait Harry, qui se précipita sur Maève en la reconnaissant. Elle était inconsciente…ou…il pris alors aussitôt son pouls pour être certain qu'elle n'était pas morte sous le choque. Le Gryffondor soupira alors en sentant le battement, certes faible, du cœur de Maève.

Drago jeta un regard mauvais en direction d'Harry, puis il porta alors son regard sur Mayers. Rogue s'était déjà occuper de cet homme. Il descendit alors rapidement les escaliers pour rejoindre Maève. L'idée qu'Harry s'occupait d'elle en ce moment le dégoûtait complètement. Quand il arriva enfin à l'extérieur, Mme Pomfresh était déjà aux côtés de Maève et l'examinait dans tous les sens. Drago se précipita vers eux et s'informa de l'état primitif de Maève.

-Bras cassé, mais rien d'autre…s'est surprenant…même, je dirais, miraculeux…