Sentiments empoisonnés

Partie 4

Source : Weiss Kreuz.

Auteuse

Genre : OOC de Kenken, Yaoi, Shonen aï.

Couples : KenAya, YohjixOmi (en fond).

Disclamer : Je sais, cela fait trèèès longtemps que je n'ai pas continué ma fic. Gomeeen. é.è J'ai été très prise avec mes trois sites ces derniers temps, sans oublier tous les problèmes que je rencontre avec ma connexion Internet… --

Voici enfin la suite. Pardon…

Partie 4 : Le vrai Aya ?

Cela faisait un mois jour pour jour qu'Aya était plongé dans un profond coma, combattant sans relâche le poison.

ΩΩΩ

- Alors ?

- Ce ne devrait pas tarder je pense… Enfin, s'il y survit.

ΩΩΩ

Comme tous les matins depuis ce jour maudit, les Weiss se levaient à 5h30, le temps pour eux de déjeuner, se laver et s'occuper du magasin avant que les premiers clients n'arrivent.

Alors qu'ils vérifiaient que toutes les plantes avaient été bien traitées, les commandes prêtent, il entendirent un bruit suspect provenant du côté habitation du bâtiment. Les Schwartz seraient-ils venus jusqu'ici pour les provoquer ? Cela semblait peu probable, pas en plein jour comme ça.

Des marches grincèrent.

- Ca vient des escaliers… Souffla Ken, la main sur la poignée de la porte qui séparait les deux lieux.

Ils se préparèrent, près a bondirent sur le ou les intrus. Ken fit un signe de décompte à ses coéquipiers et ouvrit la porte pour faire face à …

- A... aya ??

Fujimiya leva vers lui un regard vague, puis observa à la dérobée Yohji et Omi avant de s'écrouler. Ikida le rattrapa de justesse avant que sa tête ne heurte violement les marches.

- Mais qu'est-ce que tu fais debout ?!! Tu veux te tuer ou quoi !?!!

- J'suis pas à l'agonie quand même…

- Baka !!

Avec l'aide de Yohji, ils remontèrent leur chef dans sa chambre et le réinstallèrent sur le lit.

- Et tu t'es déperfusé en plus !!

- Ken, calme toi s'il te plait. Conseilla Omi.

- Pardon mais… Il aurait pu se blesser !

- Je ne suis pas en sucre.

- T'es surtout têtu ! Déclara Yohji.

Cette réplique fit tomber d'un coup la tension qu'ils avaient accumulée durant ce long mois. Omi se jeta sur Aya en l'enserrant de ses bras, et ses deux coéquipiers ne tardèrent pas à en faire autant. Etouffant à moitié Abyssinian, au risque de se faire trucider juste après, ils profitèrent de leur étreinte. Mais ils ne virent pas le sourire que cette embrassade déclencha chez le rouquin.

Puis la journée reprit son cours habituel, les Weiss s'occupant des clients, tandis qu'Aya continuait de se reposer. Cette journée baignée de soleil était merveilleuse pour eux. Un sourire indécrottable était fixé sur leurs lèvres. Même les tâches, autrefois détestées, étaient faite avec entrain et bonne humeur. Aya était enfin hors de danger. Cette pensée, ils n'imaginaient pas la voir se réaliser depuis fort longtemps. Sauf Ken, qui avait voulu y croire, croire à une guérison miraculeuse de l'homme qu'il aimait tant.

Il lui avait crier dessus quand il avait failli tomber mais le choc de le voir debout, en vie…

ΩΩΩ

- Alors ?

- Il s'en est sorti.

- Il est fort…

- Mais le meilleur reste à venir.

- Shu ?!

- Oui mamour ?

- Tu nous tiens au courant. Je ne voudrais pour rien au monde louper la suite qui, je pense, sera fort intéressante.

- C'est promis !

ΩΩΩ

- Ayaaaaa !! Sors d'ici tout de suite !!! Hurla Ken.

- Pas encore près !

- Mais on est encore deux à passer derrière toi ! Et on ouvre bientôt ! è.é

- Bon bon.

Aya se décida à sortir de la salle de bain, squattée depuis près de deux heures.

- Pff. Je n'ai même pas eu le temps de finir ma nouvelle coupe.

- Mais je ne vois rien de changer. Oo

- Toi non, mais les filles oui.

- Mais qu'est-ce qu'on s'en fout ? é.è On va devoir se doucher en quatrième vitesse avec Omi !

- C'est bon pour le cœur. Et puis…

Il lui saisit le menton et approcha son visage du sien.

- Avoues que t'aimes bien quand je me fais beau !

- Mais mais mais… #Oo#

Il le relâcha et parti en riant. Ken du s'appuyer quelques secondes contre le mur, tentant de calmer les battements de son cœur.

Depuis qu'il était rétabli, Aya était…. Méconnaissable.

Son visage était expressif, il riait, faisait la moue quand un plat était raté (surtout quand c'était Ken qui cuisinait), il taquinait tout le monde, faisait des blagues, …Sans oublier le squatte volontaire de la salle de bain juste après Yohji qui y passait à peu près autant de temps, tout ça pour faire enrager les deux autres. Mais qu'est-ce qu'il se passait ? Pourquoi ce brusque changement d'attitude ?

Dans un sens, cela n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Voir ce qu'il ressentait était un cadeau inestimable pour lui, surtout ses sourires. Ken se sentit fondre à ce simple souvenir. Et puis il était plus proche de ses coéquipiers désormais. Mais, malheureusement, aussi de la clientèle. Et ça, Ken avait du mal à l'encaisser. Beaucoup de mal même. Il n'était plus qu'a lui, qu'aux Weiss et à personne d'autres. Et sans s'en rendre compte il lui faisait mal. « Toi non, mais les filles oui. » Cela voulait-il dire qu'il était attiré par le sexe opposé ? Certes, il n'avait jamais rien fait pour lui faire croire le contraire mais… Il lui était difficile de l'imaginer avec quelqu'un d'autre que lui. Il le voulait. Pour lui seul. Garder ses sourires, ses gestes tendres… Comme celui qu'il avait fait quelques minutes auparavant. Il se maudit intérieurement de ne pas avoir profiter de la situation et de l'avoir embrasser. Cela aurait arrangé pas mal de chose. Mais il était resté planté là, comme un imbécile. Il s'en serait frappé la tête contre le mur pour la peine. Mais il devait des dépêcher de se préparer, ils ouvraient dans moins d'une heure.

ΩΩΩ

Qui aurait pu croire que le nouvel Aya surpassait Yohji dans le cœur des filles et accessoirement clientes ? Personne. Et pourtant c'était le cas. La gente féminine n'arrêtait as de faire appel à lui, de lui demander n'importe quoi pour qu'il leur parle. L'autoproclamé grand séducteur était jaloux. Ce n'était pas vraiment pour le fait que les filles soient autour de lui, non il s'en fichait royalement puisqu'il ne les aimait pas, Omi lui suffisait. Ce qui le rendait jaloux était qu'il en ait plus que lui qui lui gravite autour. C'était vexant. Il avait une réputation à tenir quand même.

Omi, qui avait remarqué son comportement, l'avait calmé en lui montrant que de toute façon, il y avait plus jaloux que lui. Ken fulminait en voyant le troupeau de filles agglutiné autour de SON Aya.

- 'Non mais pour qui elles se prennent ces pimbêches ?!! Elle lui a touché l'épaule !! Elle lui a touché l'épaule !! Je vais la tuer !!!!! èé'

Les deux autres Weiss, hilares devant ce Ken fulminant, près à sauter à la gorge des filles qui osaient approcher, et même pire, toucher ce cher Aya, qui lui s'amusait bien. Il avait beau raconté n'importe quoi, les filles riaient.

Ce petit manège dura deux-trois jours. Omi avait été obligé de faire en sorte qu'Ikida fasse plus de livraison, pour éviter un meurtre.

Mais le pire dans l'histoire, c'était qu'Aya avait bien remarqué la jalousie certaine de son ami. Mais il savait trop s'il était jaloux des filles ou de lui. Il se mit alors en tête de faire une petite expérience pour vérifier. Il pourrait s'amuser un peu comme ça.

C'était un soir comme les autres. Les Weiss, fatigués de leur journée étaient rapidement partis se coucher. Ran, lavé en dernier en raison de son habitude récente à squatter la salle de bain un peu trop longtemps au goût des autres pour les faire enrager, ce qu'il réussissait bien, ne prit pas la peine de s'habiller et alla voir en avec pour tout vêtement un serviette de bain autour de la taille. Il toqua à la porte.

- Oui ?

- Ken ? C'est moi. Je peux entrer deux minutes ?

- Ah ? Euh… Attend !

Sibérian se dépêcha de ranger ses affaires de sport ainsi que ses multiples ballons qui traînaient un peu partout dans sa chambre.

- C'est bon, tu peux entrer !

Il ouvrit alors la porte, un sourire de trois mètres plaqué sur ses lèvres. Ken finissait de tout ranger sous son lit quand il releva les yeux.

- 'Oh Kami-Sama !!' #Oo#

Il en tomba à la renverse, heurtant sa table de nuit avec sa tête.

- Outch ! .

Aya s'avança, l'air innocent.

- Ca va Kenken ?

Il continua de s'approcher de lui, l'air inquiet. Sibérian lui fit signe de rester là où il était en se relevant.

- C'est bon… Ca va. J'aurais juste une belle bosse.

- Désolé.

- Hum. Qu'est-ce que tu veux ?

- Hein ? Ah oui, c'était euh…

En fait, tout ce qu'il voulait, s'était voir sa réaction, mais il n'avait pas penser à trouver une excuse pour venir le voir.

- …

- T'as oublié ?

- Oui. Ca ne devait pas être bien important.

- …

- …

- …

- …

- … Tu peux sortir si tu n'as rien à me dire. Je voudrais bien me coucher. 'Et surtout éviter de te violer sur place ! Sa serviette baille !! Non, pas regarder !!!'

Le rouquin remarque le regard fuyant de son ami, ce qui ne fit qu'élargir son sourire.

- Bon je te laisse. Bonne nuit.

- Bonne nuit…

Réitérant l'expérience avec Omi et Yohji, on put entendre les cris de gènes à des kilomètres à la ronde. Omi avait atteint un magnifique carmin à sa vue, presque aussi bien que celui de Ken. Il ne savait pas pourquoi il agissait ainsi depuis peu. Mais il aimait ça.

A suivre.