Disclaimer : Les personnages appartiennent à JKR, la Cornouaille à la Grande Bretagne Sinon je ne me fais pas de sous avec cette histoire.
N/a : Réponse aux reviews en fin de chapitre. Bonne lecture.
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Chapitre 3 : La chasse au Lutin
L'entraînement du lendemain matin fut ennuyeux au possible selon Hermione. Rester plantée au sommet d'une grande colline, les cheveux battus par les vents et une position de yoga pas du tout confortable étaient le summum de l'ennui selon la Gryffondor. Que n'aurait-elle pas donné pour pouvoir explorer les autres crêtes, gambader dans les hautes herbes et s'amuser avec les sauterelles qui la narguaient de leurs bonds fluides et excentriques ! Quoique, la seule compensation, et non la moindre, qui l'empêchait de s'arracher à cette position inconfortable, était la présence en face d'elle de son professeur.
Hermione jouait avec sa conscience et empêchait toute montée d'Hormones suspectes dès que ses sens faisaient allusion à la présence du lycanthrope. Lui tenir les mains n'était PAS le moyen idéal pour refouler des hormones en furie. Son odeur musquée non plus, le vent jouant une douce mélodie dans ses cheveux, de même. Sans même parler de la pigmentation mordorée de ses iris ou de la gamme de couleur des cheveux allant du châtain-lune aux reflets ambrés et cuivrés. Hermione exprima donc pendant deux bonnes heures un visage pas moins que contracté voir même par moment légèrement rouge (Percé d'Hormones dans le secteur des joues). Elle savait que le regard du Maraudeur était fixé sur elle. Tout le temps. Cela n'arrangeait en RIEN ses affaires. « Si en plus, il est legimens, là je suis bonne pour l'asile. Comment réagirait-il s'il savait ce qui bouillonne à plus ou moins petit feu dans mon esprit déprav ? Oh, le connaissant, il serait extrêmement gêné, puis avec une voix ferme et calme il me dirait de faire mes valises et de partir. Il ajouterait sûrement qu'il était désolé pour moi, et blablabla et blablabla… »
Hermione poussa un profond soupir puis décidant qu'elle avait assez joué avec sa concentration, elle décida de révéler son troisième sens. Elle fit semblant de fixer pendant dix minutes un point derrière l'épaule de Remus puis petit à petit, elle laissa sa vision s'ajuster jusqu'à compter le nombre de nervures d'un brin d'herbe situé à cinquante mètres. Elle déplaça alors son regard vers la vallée où circulait la rivière. Elle vit s'agiter sous l'eau des carpes, un peu plus loin dans le ciel, une chouette amorçait une descente. Minuscule point blanc, elle volait avec tellement de grâce qu'Hermione la suivit longtemps du regard jusqu'à s'apercevoir qu'elle volait vers eux.
- Mais, mais… c'est Hedwige ! Lâcha-t-elle effarée.
Le volatile était encore loin, aussi Remus dut appliquer sa vision lycanthrope pour confirmer les dires d'Hermione. Il détourna enfin la tête vers elle. Ses iris étaient jaunes et dilatés, la scrutant de façon hypnotique. Hermione en fut subjuguée. Elle s'approcha inconsciemment près de lui mais un éclair blanc rompit le contact. Hedwige hulula fortement en venant se placer sur l'épaule de la jeune fille. Fière d'elle, elle tendit la patte où était accroché un morceau de parchemin écrit de la main d'Harry. Hermione s'empressa de le décacheter.
Salut Hermione,
J'ai appris pour l'attaque chez toi. J'espère que tes parents sont en sécurité. Je n'ose pas penser ce qu'il se serait passé s'il vous était arrivé quelque chose.
Hermione savait qu'Harry parlait de ses propres réactions. La perte de Sirius, la sienne et celle de ses parents auraient achevé le moral d'Harry. Ou l'auraient-elles au contraire plongé dans une soif de vengeance froide et déterminée ? Hermione connaissant le caractère obstiné d'Harry penchait plus pour cette option.
J'espère que ton entraînement se passe bien. Dumbledore m'a dit que Remus était ton professeur. Tu ne voudrais pas échanger contre le mien ? J'en ai plus qu'assez de développer ma magie sous les directives de Rogue. Je ne supporte plus cette vieille chauve-souris et j'en viens à regretter parfois la compagnie des Dursley. Mais Ron dans sa dernière lettre, me confiait que Fol Œil était un vrai despote et qu'il regrettait (presque) notre cher Maître des potions. Sa seule consolation est selon lui la présence de sa sœur.
J'ai débuté un entraînement Animagus et j'ai déjà découvert mes sens. Dumbledore veut nous donner une arme supplémentaire en nous permettant de nous transformer mais je préférais me perfectionner dans les sorts de combat.
Je sais que tu loges chez Remus, la cohabitation se passe bien ? J'ai surpris McGonagall disant à Dumbledore qu'il n'était pas « convenant pour une jeune fille de dormir sous le toit d'un célibataire endurci ». Sur ce, Dumbledore a répondu qu'il avait entièrement confiance en Remus. Cette conversation m'a fait sourire pour le reste de la journée même si Rogue a failli trouver la raison de ma bonne humeur en pratiquement l'occlumancie. Je le hais… Dumbledore m'a promis deux ou trois jours de repos à la fin du mois. Je pourrais venir de voir, qu'en penses-tu ? Tiens-moi au courant ! Je te laisse, je dois écrire à Ron.
À bientôt,
Harry
Hermione ne put retenir son hilarité. Elle fit part à Remus de la charmante entente entre Harry et Rogue, ce qui ne manqua pas de le faire rire également. Ils redescendirent ainsi vers la maison en souriant et en imaginant le calvaire mutuel que devaient endurer le Serpentard et le Gryffondor. Arrivés dans le jardin, Remus se tourna vers elle, l'air plus sérieux.
- Ta vue fait donc partie des capacités de ton animal, as-tu ressenti autre chose, j'entends par là, un autre sens que tes sens physiques ?
- Euh…Je crois que j'ai eu une sorte d'instinct. Quelque chose qui m'a averti et m'a fait tourner la tête quand Hedwige se dirigeait vers nous.
À son nom, la chouette hulula doucement en mordillant le lobe d'oreille d'Hermione. Celle-ci trouva dans sa poche un vieux reste de biscuit et le lui tendit.
- Reste dans les parages, Hedwige, je dois répondre à Harry, je n'en aurais pas pour longtemps, d'accord ?
La chouette s'envola en un bruissement d'ailes et s'éleva aussitôt soutenue par les courants aériens ascendants de la vallée.
- Je pense définitivement que ton animal est un chasseur.
Remus en proposant cela, avait l'air songeur. Il tripotait machinalement sa baguette en fouillant d'un regard absent l'herbe du jardin.
- Il faut s'en plus tarder passer à la métamorphose. Ce midi, tu mangeras léger. Les efforts demandés en te métamorphosant te donneront sûrement des hauts de cœurs. Tu peux d'ores et déjà commencer à lire le chapitre concernant la métamorphose….
Remus regarda la moue malicieuse d'Hermione et soupira.
- …Rectification : tu peux d'ores et déjà apprendre le chapitre.
Puis devant le sourire de plus en plus large de la Gryffondor, Remus secoua la tête, désespéré.
- Ok, ok, tu connais déjà par cœur le chapitre et sûrement les suivants, tu as donc, quartier libre jusqu'à ce midi.
Devant le « Ouaiiiis ! » triomphant d'Hermione, Remus sourit avec indulgence et rentra dans la maison. Hermione, elle, remonta en vitesse la colline pour mieux redescendre la pente sur l'autre versant. Merlin, qu'elle aimait cette région ! Elle trouvait grisant d'être face à toute cette nature sauvage et diversifiée. Elle débloqua ses sens et se mit à parcourir les prairies longeant la rivière. Elle trottina un bon bout de temps en accélérant parfois la foulée ou en s'arrêtant brusquement pour repartir de plus bel. « Si Ron et Harry me voyaient en cet instant, ils ne me reconnaîtraient plus ». Elle pila tout à coup, le corps raidit et le regard fixé au loin sans voir le paysage : « Est-ce que j'ai chang ? Non ! Je ne fais qu'exprimer une partie de moi ! » (au même moment, la part « Animagus » d'Hermione poussa un grognement sourd de satisfaction. Les autres parts se terraient dans un coin en tremblant de toutes leurs pensées, « faudra penser à l'apprivoiser ! » Fit la part Gryffondor avec emportement : c'était la même part qui était l'instigatrice de la SALE, de la potion Polynectar, etc, etc. La part Miss Je-sais-tout intervint alors de son ton autoritaire : « Va apprivoiser un animal comme ça, toi ! Pff, aucune conscience, cette part Gryffondor ! » Les autres parts acquiescèrent en silence et en se serrant le plus possible pour éviter de toucher la part encore sauvage…)
Hermione continua sa marche en laissant déambuler ses pensées. Ce fut quand elle sentit l'ombre des feuillages sur son visage qu'elle vit qu'elle était arrivée dans un sous-bois. Le soleil était haut dans le ciel et jouait avec ses rayons à travers les branchages, déclinant sur toutes les gammes de verts possibles les frondaisons de cette étrange futaie. Étrange au sens… magique. Oui, il y avait quelque chose de magique dans ces sous-bois. Pour en avoir le cœur net, Hermione sortit sa baguette et tendit ses sens, en alerte. Elle s'enfonça parmi les branches d'une démarche furtive et attentive. Elle était en position de chasse et une excitation sauvage la saisit dans le creux de l'estomac. Elle fit le vide magique autour d'elle comme le lui avait appris Remus, en explorant sa magie intérieure et en l'intimant à rester en elle. Hermione vit alors une tâche bleue se distinguer derrière le vert des feuilles, puis une autre et autre encore. « Ce bleu électrique me rappèle quelque chose » Eut-elle juste le temps de penser avant de voir les tâches s'agiter.
Ce qui se passa par la suite, Hermione serait bien en mal de le raconter dans les détails et dans l'ordre. Un éclair bleu puis un deuxième et un troisième passèrent devant ses yeux. Un grognement sourd monta du fond de sa gorge et avant de s'en rendre compte, Hermione avait bondi à la suite des trois petits êtres bleus qui zigzaguaient en volant devant elle. Ceux-ci la repérèrent en poussant des cris aigus qui attisèrent l'ouïe d'Hermione. Ces créatures ressemblaient à des lutins mais Hermione ne pensait déjà plus à cela, tout ce qu'elle voulait c'était sentir leurs petits membres azurés craquer sous… ses crocs. Elle sentit une violente douleur la saisir de part et d'autre de son corps comme une déchirure interne, comme une libération invisible. (« Oskour ! » Hurlèrent les autres parts d'Hermione) Elle retint son souffle et trop concentrée sur la chasse, elle fit fi de la douleur et s'ébroua pour détendre ses muscles et… son pelage. D'un élan souple, elle courut derrière les lutins de Cornouailles. L'un des trois fut très près de sa patte et manqua de peu de se faire déchirer par les griffes. Un autre passa à quelques centimètres de sa gueule et un claquement sec résonna dans le sous-bois, indiquant l'échec de la tentative de dégustation. La poursuite continua sur un bon nombre de kilomètres. Là où bien des prédateurs auraient abandonné le potentiel casse-croûte, Hermione continuait inlassablement. Elle n'était pas une race qui abandonnait aussi facilement ; elle les traquerait jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Sa résistance en cet instant était, pour elle, sans limite.
D'un galop souple et régulier, elle coursait trois petites boules bleues à travers la lande, les prairies, le long de la rivière et même dans les coins sombres et marécageux. Les lutins de Cornouailles, bien que poursuivis et en danger, laissaient ressortir leurs caractères facétieux en se jouant de la bête et en lui tournant parfois autour au point de la rendre chèvre. Les réflexes de la jeune bête étaient encore un peu défaillants mais dans un bon formidable, elle arracha finalement avec sa gueule la patte d'un lutin. Ce dernier poussa un cri suraigu et s'envola le plus haut possible. Il baragouina des cris de plus en plus stridents que seuls ses deux congénères comprirent. Ils pointèrent tous les deux leurs petits doigts maigrelets vers l'invalide et dans un claquement sonore ressemblant à un bruit de pétard, le troisième récupéra une patte flambant neuve. Les trois boules bleues remontèrent alors haut dans le ciel, non sans avoir copieusement invectivé cette bête qui avait osé les maltraiter. Hermione n'écoutait déjà plus.
Elle avait réussi ! Un sentiment de fierté sauvage lui parcourut l'échine. Elle posa son butin sur l'herbe de la prairie où elle était arrivée, et renifla avec délectation l'odeur magique du sang de lutin. Sa truffe aspira tous les endroits de la patte, jusqu'entre les doigts de pied. « Beurk ! Ça ne se lave pas souvent un lutin ! » Pensa-t-elle. Elle retroussa les babines et commença à déchiqueter de ses crocs la chaire maigre. La viande avait à la fois un goût sucré et salé. Elle eut tôt fait de finir la dégustation qu'elle entendit des appels. Elle dressa les oreilles et le reconnut, c'était lui ! Elle jappa de plaisir ! Il allait être content ! Elle avait réussi à chasser toute seule ! Mais elle baissa aussitôt sa queue touffue entre les jambes : il n'apprécierait sûrement pas le fait qu'elle ait tout mangé, elle n'avait rien laissé pour lui… Elle émit un gémissement sourd et prenant son courage à quatre pattes, s'avança vers lui en galopant souplement.
La truffe en l'air, elle le chercha par l'odeur pour aussitôt le localiser. Elle était en plus guidée par sa voix si chaude et profonde. Au détour d'un bosquet de bruyère, elle le vit courir cape au vent. Elle remarqua aussitôt ses yeux jaunes et sa démarche souple et puissante. Quand il la repéra, il se figea comme une statue. Elle savait qu'il reconnaissait son odeur mais ce qu'il voyait lui disait le contraire de la forme habituelle accompagnant cette odeur. Elle s'avança, la queue toujours entre les jambes et la tête baissée. Elle avait une soudaine envie de se coucher à ses pieds sur le dos et de lui offrir sa gorge. C'était lui, le dominant. Il n'était pas tout à fait comme elle mais c'était lui le plus fort… Pourtant elle avait réussi à chasser ! Fière d'elle, elle releva soudain la tête et poussa un long hurlement de joie pour qu'il vienne se joindre à elle. Mais il n'avait pas du tout l'air de partager sa joie primaire. Au contraire, il s'agenouilla brusquement et l'appela d'une voix hachée et en même temps pressante. Hermione reconnut l'ordre et se rapprocha de lui en trottinant. Elle mit son museau dans ses mains qui étaient si douces et chaudes.
- Hermione ! Tu…tu es une louve ! Murmura-t-il d'une voix entrecoupée.
« Ba oui ! T'avais pas encore remarqué? T'es pas finaud pour un loup-garou ! » Fit Hermione mentalement. Puis elle lécha ses mains pour s'imprégner de leurs saveurs. Mais elle avait toujours cet arrière-goût sucré de lutin. Il fallait vraiment qu'elle aille faire un tour du côté de la rivière pour se désaltérer et de se débarrasser de ce goût. Un petit brin de toilette ne serait pas exclu non plus, si on regardait le sang qu'elle avait mis sur ses mains. Mains qu'il retira d'ailleurs de la portée de sa langue. Il se redressa lentement en les regardant avec effarement. Puis, tout son corps se contracta. Il regarda durement la louve assise à ses pieds
- Retransforme-toi ! Maintenant !
La louve au pelage brun et au museau fauve inclina la tête de côté en signe d'incompréhension. Pourquoi voulait-il qu'elle redevienne femme ? La chasse n'était pas finie ! C'était plutôt à lui de la rejoindre ! Puis voyant que son regard ne cillait pas, elle se concentra pour retrouver sa forme habituelle. Elle leva son arrière-train et commença à tourner en rond comme pour chercher la meilleure position pour s'allonger. Elle réussit à focaliser sa magie puis repensant fortement à des pieds, des mains, des cheveux et tout le reste, elle parvint dans un cri de douleur à se retransformer. Elle resta à quatre pattes, haletante sur l'herbe. Puis dans un effort, elle se mit sur ses jambes. Elle vacilla dangereusement sous la douleur mais une poigne de fer la saisit à la taille et la plaqua contre un torse. Elle reconnut l'odeur et tout de suite se sentit un peu mieux.
- Remus, gémit-elle d'une voix éraillée, comme si elle n'avait pas servi depuis des lustres. J'ai mal !… Ça fait mal !
- Je sais, murmura-t-il. Je vais te soigner mais avant, il faut que je sache. D'où vient ce sang ?
- D'une patte d'un lutin de Cornouailles. Il… il me narguait avec ses couleurs vives et sa vitesse, crut-elle bon de se justifier.
Remus poussa un soupir mi-exaspéré, mi-soulagé.
- Allez viens, rentrons, nous avons une longue marche qui nous attend.
Mais à peine s'était-il écarté d'Hermione pour reprendre la route, qu'elle vacilla de nouveau. Ses jambes tremblèrent fortement. Elle serait atterrie les quatre fers en l'air, si Remus ne l'avait pas, une fois de plus, soutenue.
- Rah…Ces gamins, ils n'en font décidément qu'à leur tête. Maugréa-t-il en soulevant la jeune fille dans ses bras.
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Hermione n'eut qu'une vague conscience du chemin de retour, tout ce dont elle se souvienne était les bras forts, l'odeur musquée et le souffle puissant de son professeur. Elle avait passé ses bras autour de sa nuque et sa tête reposait tout contre son épaule. Elle avait mal mais en même temps elle était bien. Cette contradiction la plongea dans une douce torpeur. Ce fut le froid qui la sortit de son état à moitié comateux. Hermione comprit alors que Remus l'avait écartée de ses bras. Elle poussa un glapissement de mécontentement, elle voulait ses bras ! Puis elle réalisa ensuite qu'elle était dans sa chambre, allongée sur son lit.
Les tremblements retenus jusqu'alors par la présence rassurante de Remus reprirent de plus bel. Il n'était plus l ! Elle claqua des dents et se mit à s'agiter, ses muscles lui procurant des crampes affreuses. Certaines parties de son corps étaient d'ailleurs complètement paralysées. Elle ne sentait plus son pied droit et sa jambe gauche la faisait atrocement souffrir. Ses bras étaient, quant à eux, agités de convulsions et sa tête, parcourue par des aiguilles invisibles chauffées à blanc, roulait dans tous les sens sur son oreiller. Elle se mordit les lèvres pour ne pas hurler sa souffrance. Pourquoi était-il parti ?! Elle ne retint pas alors une longue plainte s'échappant de ses lèvres closes. Des bruits de pas précipités vinrent dans la chambre. Remus apportait un flacon de couleur pourpre et une sorte d'éponge. Il posa précipitamment ses objets sur le sol pour saisir Hermione par les épaules :
- Calme-toi, Hermione ! Il faut que tu arrêtes de bouger ! Je vais t'appliquer la crème de régénération mais pour cela il faut que tu arrêtes de remuer.
Hermione essaya de se calmer, elle cessa de tourner la tête mais son corps était toujours agité de soubresauts incontrôlables. Elle résista au point de se mordre jusqu'au sang sa lèvre inférieure. Quand Remus vit le sang couler sur le menton d'Hermione, il fronça les sourcils puis dans un juron étouffé, quelque peu incongru dans la bouche d'un homme calme comme lui, il sortit brusquement de la pièce emportant le flacon avec lui. Il réapparut après quelques secondes et agita sa baguette sur Hermione. Celle-ci était toujours prostrée dans la douleur et n'avait donc pas remarqué que ses habits avaient quitté son corps. Elle perçut à nouveau la présence rassurante du torse de Remus mais en fut trop vite arrachée à son goût quand son corps fut plongé dans la baignoire. La douleur la laissait fermée à toutes les sensations extérieures, seule la présence de Remus était perceptible.
Aussi faillit-elle arracher un cri de surprise quand elle put de nouveau percevoir autre chose que la douleur. Son corps était en cet instant plongé dans un liquide chaud et parfumé. Il pénétrait dans sa chair par chacun des pores de sa peau. Les tremblements cessèrent aussitôt et ses membres engourdis voir rigidifiés, purent de nouveau laisser le sang circuler librement dans ses veines. Elle desserra les dents et la tension de son corps se dissipa complètement sous l'effet de la solution régénératrice.
C'est alors qu'elle sentit pour la première fois un bras glissé sous sa nuque, lui permettant ainsi de garder la tête hors de l'eau. La main de ce bras était posée dans le creux de son cou et Hermione crut même sentir un doigt lui caresser un coin de sa peau où une veine palpitait. Mais elle n'était pas vraiment sûre, ses nerfs encore endoloris par la douleur ne percevaient plus très bien les sensations. Elle discerna cependant un pouce qui vint effleurer sa lèvre inférieure meurtrie. Elle vit même dans un bref battement de cil, un regard doré aux pupilles largement dilatées. Mais sa vue était encore une trop grande agression pour ses nerfs pour s'en servir, elle garda ses paupières résolument closes. Un doux murmure parvint à ses oreilles et Hermione plongea dans le sommeil.
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Elle se réveilla quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, dans son lit. Elle était chaudement couverte et avait tout juste chaud. La tête encore embrumée, Hermione se força à se remémorer tout ce qu'il s'était passé. Elle se souvint alors de son escapade et sa métamorphose en louve. Un léger sourire apparut sur son visage pour se figer aussitôt. Elle avait très mal supporté la retransformation. Récupérer son corps avait été douloureux au-delà du possible. Elle pensa alors à l'Endoloris. Était-ce possible que ce sort impardonnable soit plus douloureux ? Son esprit quelque peu chamboulé associa aussitôt ce sort à Harry. L'expert en sorts impardonnables, c'était lui. Se remémorant soudain qu'elle devait lui écrire, elle se leva non sans peine pour saisir plume et parchemin. Ses membres étaient encore engourdis et saccadés. Elle frissonna un peu, ramena ses couvertures sur son pyjama et commença à écrire sa réponse à Harry. Puis s'apercevant qu'elle n'avait toujours pas demandé à Remus la permission pour la venue d'Harry à la fin du mois, elle se leva, enfila sa robe de chambre et claudiqua lentement vers le salon. La descente de l'escalier fut un véritable enfer. « Bon sang ! Je ne soupçonnais pas la présence de tant de muscles, tendons et autres joyeusetés corporelles!… Aïeeu !… Je devrais peut-être me mettre au Quidditch, ça pourrais me muscler tout ça ?… Ouch !… Quoique… si c'est pour revenir courbaturer comme Harry ou Ron : n'y pensons même pas! »
À peine eut-elle posé le pied au sol, qu'Hermione entendit des voix dans la cuisine. Avec son ouïe plus fine, elle distingua aussitôt la voix de Remus conversant avec celle de Dumbledore. La discussion était assez agitée d'après ce qu'elle entendait :
- Allons Remus, cessez de vous rabaisser de la sorte ! Ce n'est pas parce qu'Hermione s'est égarée quelques heures dans la lande que vous devez tout de suite douter de vos capacités d'enseignant à son égard !
- Albus ! Elle aurait pu être attaquée ! Je l'ai retrouvée à dix kilomètres de la maison ! J'aurais dû être plus vigilant à son égard !
- Vous ne pouvez pas être toujours derrière elle, Remus ! Hermione est assez raisonnable pour ne pas user de magie à l'extérieur du périmètre de sécurit !
Hermione entendit un raclement de chaise et un bruit de vaisselle. La conversation reprit sur un ton un peu moins fort et Hermione s'approcha un peu de la porte de la cuisine.
- Elle ne doit plus rester ici, Albus, murmura sèchement Remus.
Le cœur d'Hermione manqua un battement pour repartir de façon désordonnée.
- Pourquoi cela ? Reprit la voix plus calme du directeur.
- Je ne peux plus rien lui enseigner. Elle connaît déjà tous les sorts que je faisais apprendre aux septième année !
- Et que donne l'entraînement d'Animagus ?
- Elle s'est déjà métamorphosée, répondit Remus d'une voix tendue.
- Si vite ? Répliqua sur un ton surpris Dumbledore. C'est impressionnant ! Ajouta-t-il plus posément. Comment cela s'est-il pass ?
- Elle a trouvé ses sens en deux jours, hier et ce matin. Puis peu avant l'heure du déjeuner, elle est partie se promener. Je l'ai retrouvée trois heures plus tard transformée en louve…
- Sa rapidité d'apprentissage s'explique donc.
- Que voulez vous dire ? Demanda la voix pressante de Remus.
- Votre présence avec votre seconde nature a dû accélérer le processus.
Il y eut un silence puis le directeur reprit :
- Comment va-t-elle ?
- Elle… elle a très mal supporté le retour dans son corps d'humaine. Je l'ai endormie après lui avoir donné de la potion Souplimyo. Je pense qu'elle devra se reposer pendant deux ou trois jours…
- Je demanderais à Pompom qu'elle vous envoie un supplément de remède.
- Je ne pense pas que cela soit nécessaire, Albus. J'ai ce qu'il faut jusqu'à son rétablissement puis si vous n'y voyez pas d'inconvénient, elle devra finir son entraînement à Poudlard. Je ne peux pas continuer…
Il y eut de nouveau un silence mais cette fois-ci beaucoup plus tendu que le premier. Hermione mit une main devant sa bouche, les yeux agrandis par l'incrédulit : « Il ne veut plus de moi ! Il ne veut plus que je sois son élève ! » La voix du directeur raisonna dans la pièce sereinement :
- Je ne pensais pas que la prise en charge d'Hermione vous poserait des soucis, Remus. J'en suis désolé. Cette jeune fille est un cadeau pour bon nombre d'enseignants, d'autres seraient enchantés de lui enseigner tout ce qu'ils savent. Mais je persiste à croire, surtout après ce qu'il s'est passé aujourd'hui, que vous êtes le professeur qu'il lui faut.
- Mais pourquoi moi ? Pourquoi ne pas la prendre en charge à Poudlard avec Harry. Ils seraient ravis de se retrouver ensemble et s'entraider !
Hermione, sur ces mots, voulut hurler sa frustration. Elle voulait rester avec Remus ! La voix ferme de Dumbledore la ramena à la discussion :
- L'entraînement d'Harry est spécifique en vue de l'accomplissement de la prophétie. Hermione lui sera d'un autre soutien en s'entraînant à part, avec vous, pour développer sa puissance.
- Mais, Albus, voulut intervenir Remus qui fut aussitôt coupé dans sa protestation.
- Non, Remus. Il faut séparer le trio dans leur évolution pour que chacun puisse progresser à son rythme sans être une gêne pour les autres. Leur apprentissage leur permettra également de prendre confiance en leur capacité respective. Si vraiment l'entraînement d'Hermione vous parait trop difficile à supporter, je demanderais à Minerva qu'elle vienne vous aider. Mais comprenez ceci, Remus, vous avez la même… sensibilité qu'Hermione. Vous seul, êtes capable de la faire évoluer aussi haut.
- Vous rendez vous compte, qu'il va falloir que je l'entraîne sur le programme des apprentis Aurors ? Reprit Remus sur un ton consterné.
Dumbledore émit un petit rire.
- Cette jeune fille est une perle rare, Remus. Prenez en soin ! »
Il y eut de nouveau un raclement de chaise et Hermione s'écarta vivement de la porte pour remonter se terrer sur les marches de l'escalier. Mille questions tourbillonnaient en cet instant dans sa tête mais sa logique reprit le dessus. Elle était descendue pour demander la permission de la venue d'Harry. Autant profiter de la présence du directeur pour en décider. Elle s'avança résolument vers la cuisine. Celle-ci était plongée dans la demi-obscurité. Seul un feu d'une magnifique couleur violette, crépitant dans l'âtre de la cheminée, éclairait la pièce. Le directeur s'apprêtait visiblement à repartir par la cheminée. Les deux hommes se retournèrent d'un bloc en entendant Hermione s'avancer vers eux en tremblant.
- Hermione ! S'exclama Remus, manifestement en colère.
La jeune fille ignora l'attitude du professeur. Elle était encore trop fâchée par ce qu'elle avait entendu pour lui laisser voir son désappointement qui ne serait que trop visible si par mégarde elle lui adressait la parole à l'instant même.
- Professeur Dumbledore, je m'excuse de vous déranger mais j'ai une demande à vous faire.
Le directeur acquiesça d'un sourire engageant.
- J'ai reçu une lettre d'Harry me disant que vous lui laissiez quelques jours de repos à la fin du mois. Serait-il possible que nous puissions nous voir, d'autant plus que ce sera son anniversaire ?
- Je n'y vois pas d'inconvénient, Hermione. Remus, accepteriez-vous d'accueillir Harry ?
Remus qui n'avait pas retrouvé son visage calme habituel, répondit sombrement :
- J'accepte à condition qu'Hermione retourne immédiatement dans sa chambre.
Puis s'adressant directement à la jeune fille :
- Tu n'as visiblement pas conscience de l'état de ta santé. Je ne veux plus te voir debout jusqu'à ce que je vienne te dire le contraire.
Hermione accepta sans broncher et repartit aussi sec vers sa chambre non sans avoir saluer le directeur auparavant.
« Pourquoi ne voulait-il plus de moi ? Pourquoi ? POURQUOI ? » Maugréa-t-elle entre ses dents en remontant avec difficulté les marches. Elle arriva essoufflée dans sa chambre et s'effondra sur son lit. Elle reprit sa plume et son parchemin d'un geste rageur puis rédigea la lettre pour Harry. Elle dut s'interrompre plusieurs fois, ses mains étant atteintes de tremblements parfois incontrôlables. Elle se releva en chancelant et ouvrit la fenêtre avec difficulté. Elle inspira l'air frais qui s'engouffra dans sa chambre et vit Hedwige, dans la nuit étoilée amorcer sa descente vers le rebord de sa fenêtre. Elle souhaita bon voyage à la chouette après lui avoir accroché sa lettre. Puis avec un soupir d'épuisement, elle s'endormit dès qu'elle posa la tête sur l'oreiller.
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Elle se réveilla le lendemain au son de pas entrant dans sa chambre. Elle voulut tourner sa tête vers la porte mais en fut incapable, la tentative lui arrachant simplement un petit cri de douleur. Elle avait la bouche extrêmement sèche. Une main douce et chaude qu'Hermione aurait reconnu entre mille se posa sur son front.
- Bonjour Hermione. N'essaye pas de bouger pour le moment. Il faut laisser le temps à tes muscles d'enregistrer ce changement. Tu as un peu de fièvre, tiens bois ça, tu n'as rien bu depuis hier matin.
La main quitta son front et vint soulever sa nuque si bien qu'Hermione put embraser d'un regard Remus lui tendant un verre remplis de jus d'orange. Elle ferma les yeux et tel un nourrisson, elle but son verre entièrement. Remus était manifestement inquiet, Hermione avait eu le temps d'inscrire l'air soucieux de son professeur dans sa mémoire. Un terrible sentiment de honte s'empara d'elle. Sa chasse de la veille avait contrarié son professeur et elle ne voulait surtout pas qu'il se fasse du souci pour elle. La voix grave et calme de Remus reprit :
- La potion Souplimyo, dans laquelle je… tu as été plongée hier, ne fait plus effet. Je dois t'en appliquer de nouveau. Dis-moi où tes muscles te font le plus souffrir.
Hermione qui avait toujours les yeux fermés, tenta de remuer doucement son corps. Elle répondit aussitôt d'une voix un peu rauque :
- J'ai mal dans le dos, dans les jambes et surtout aux épaules.
- Bien, je vais maintenant te retourner sur le ventre pour t'appliquer la crème. Sois courageuse !
Hermione respira un grand coup quand Remus l'aida à se retourner. Elle se sentit fière d'elle pour avoir résisté au besoin de crier sa douleur. Pourtant elle se sentit beaucoup, mais alors beaucoup moins fière quand Remus d'un coup de baguette lui enleva le haut de son pyjama. Elle revit alors comme dans un flash son corps dans le bain la veille. Maintenant que son esprit était un peu plus clair, elle se sentit complètement mortifiée en pensant que Remus l'avait vu toute nue. « Morgane ! Je ne pourrais plus jamais le regarder en face ! » Hermione dans son grand désespoir, remercia la providence d'avoir mis son visage enfoui dans son oreiller. Il était d'ailleurs étonnant que ce dernier n'ait déjà pas atteint les 100C, vu l'état d'ébouillantement avancé qu'affichaient les joues d'Hermione. La baisse de température fut également compromise quand Remus attaqua son massage. Des mains malaxaient ses muscles dorsaux avec douceur et sollicitude. Une main imbibée de potion passait d'abord sur sa peau puis une autre prenait le relais pour imprégner plus finement la crème en opérant des légers mouvements circulaires. Hermione laissa échapper bien malgré elle un murmure de contentement. Quand le dos et les épaules furent suffisamment détendus, Remus lui remit son haut et Hermione se retourna pour lui faire face. Elle se mit en position assise en évitant soigneusement de regarder son professeur ; elle n'était pas sûre que toute trace de rouge ait disparu de ses joues. Remus prit une de ses jambes et recommença le massage. Hermione se sentit hypnotisée par ses gestes lents et réguliers.
- Si vous ne voulez pas être plombier chez les Moldus, vous pouvez essayer kinésithérapeute. Souffla Hermione. Vous aurez autant de succès qu'à réparer les tuyaux, si ce n'est plus…
Remus concentré sur sa tâche, détourna le regard vers elle, un sourire, que l'on pourrait qualifier de charmeur, sur les lèvres.
- Merci, répondit-il d'une voix calme puis il continua son massage sur l'autre jambe avec autant d'application.
- Remus ?
- Hum ? Fit-il sans détourner la tête cette fois-ci.
- Je… je m'excuse de vous causer autant de soucis. Je… je veux dire, me soigner comme vous le faites, vous n'êtes pas obligé de…
Remus l'interrompit brusquement :
- Hermione, sache que tôt ou tard, tu aurais eu à subir ces désagréments dus à la transformation. Tu aurais eu tout autant besoin de te soigner. Tu as simplement accéléré les choses.
Dans un soupir amusé, il ajouta :
- Avec ta boulimie de travail, j'aurais dû m'y attendre.
- Excusez-moi, fit la Gryffondor d'un air dépité.
Remus se mit à rire doucement puis il recouvrit ses jambes avec la couverture.
- Repose-toi, tu dois rester couchée encore un moment, je le crains.
Hermione s'exécuta après avoir bu un autre verre puis elle sombra dans le sommeil en pensant que la potion était légèrement soporifique.
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La nuit était tombée quand Hermione se réveilla. Elle garda les yeux fermés mais elle entendit nettement par son ouie développée des bruits feutrés de pas s'avançant dans sa chambre. Elle apprécia alors une main se posant sur son front en une douce caresse. Un souffle chaud balaya sa joue et Hermione sentit son cœur s'accélérer en une étrange excitation. Elle attendit quelques secondes avant d'ouvrir les yeux. Puis quand son regard s'habitua à la pénombre, elle distingua Remus, près d'elle dans un fauteuil. Il avait la tête plongée dans ses mains et ses coudes reposaient sur ses genoux.
- Remus ? L'appela-t-elle d'une voix incertaine.
Il releva la tête d'un air hagard et la transperça d'un regard la réchauffant d'un bloc. Il se leva brusquement.
- Rendors-toi, Hermione. Dit-il d'une voix étrangement voilée.
Il se dirigea vers la porte, lui tournant le dos.
- Remus ! Attendez ! Qu'est-ce qui ne va pas ?
Il se figea et ses épaules s'affaissèrent.
- Rien, tout va bien. Dors maintenant.
Hermione fut trop troublée par le son de sa voix pour penser à répondre. Quand elle se ressaisit pour lui dire qu'il mentait, il avait déjà refermé sa porte…
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N/a : Titre du prochain chapitre : « Harry, un ami qui vous veut du bien... ». Pour ceux qui ont vu le film, pas de conclusion précipitée... - - ;
Le chapitre 4 arrivera dans la semaine du lundi 18/10.
RAR :
Demoiselle Altanien : C'est gentil dire que c'est pas gui«mauvais»que parce que c'est le premier adjectif qui me vient à l'esprit pour qualifier cette fic. Lol Mais bon la sensibilité, il en faut bien un petit peu dans la vie, non ? ; ) Merci et bisous !
Lulu-Cyfair : Seigneur, doux Jésus, Marie, Amen ! La grande Lulu m'a écrit ! J'en reviens pas ! Tu sais que j'adore tes fics ? ! ! Tes compliments me touchent beaucoup mais j'espère que tu ne seras pas trop déçue... ;p Merci pour ta review et bon courage pour tes fics ! ! Kissoux !
Little Psyche : Et oui, je n'ai pas pu résister pour faire encore un Rémus/Hermione, je les trouve si bien ensemble, non ? lol En fait, si j'ai précisé que James est devenu père à 24-25 ans c'est parce que j'ai lu dans une traduction d'interview (ou je sais plus, bref ça venait de JKR en personne) que Rogue avait 35 ans au moment où Harry rentrait à Poudlard à l'âge de 11 ans, voil ! en tout cas, j'espère que la suite te plait et te plaira ! Merci pour ta review ! Bisous !
Eithelin : Ouais, chui d'accord : vive les autors alerts ! Avant que je m'inscrive sur ffnet, j'avais toute une liste (sur disquette) des titres de fics que je suivais..., t'imagines la popo en train de taper tous les titres pour vérifier chaque semaine si il y avait du nouveau ? lol ... Tu sais, tu peux dire que tu adores ma fic autant de fois que tu le veux (de toute façon ça durera pas...- - ;) et je t'assures que tu ne deviendras pas gaga. Ya pas d'âge : moi j'ai commencé très tôt, ma mère m'a dit que mon premier mot était 'gaga', tu vois, pas de quoi s'affoler... : D J'espère que la forme Animagus te plaît. L'adolescence, l'adolescence, elle a bon dos l'adolescence. Un conseil : te laisse pas faire par elle! Na ! ; p Merci pour ta review ! Bisous !
Sln : Ah, ma petite Séléné! A chaque fois que je vois ton nom apparaître dans les reviews, j'ai un sourire jusqu'aux oreilles ! Courage pour « Histoire de ma vie », tu t'en sors vraiment bien ! Je crois que je peux comprendre les difficultés à écrire leur type de langage : en fait à moindre échelle quand on fait parler les adultes dans HP (je pense notamment à Dumbledore qui a une sagesse proverbiale, au même titre que sa folie...lol), il faut faire super attention aux mots employés...bref que de la prise de tête, lol ! L'animagi d'Hermione ? Tu as ta réponse dans ce chapitre ! La bête te plait ? Ca me fait d'ailleurs penser un truc délirant : imaginer les animagi possibles pour la communauté de l'anneau ? Je vois bien Gimli en sanglier... En tout cas, merci beaucoup pour ta review ! Je t'en vois pleins d'ondes bénéfiques pour la suite de tes écritures ('Ouvre tes chaaacrats Harana'), gigapoutoux ! !
Le Saut de l'Ange : J'ai une petite question qui me trottine dans la tête à chaque fois que je vois ton pseudo : Pourquoi 'Le Saut de l'Ange' ? (C'est pas trop long à écrire comme pseudo ? Moi à ta place, ça me prendrait le choupomme ! Si j'avais pu simplement écrire mon pseudo avec un H... mais ça faisait vraiment feignasse...bof, toute façon, j'en suis une...mdr) En lisant ta review, j'ai eu la subite impression horrifiée que tu avais lu le chapitre trois avant tout le monde (j'ai vérifié, le cœur battant que je n'avais pas mégarde laissé échapper le 3ième chap, mais non !) Tu avais deviné juste concernant les sens d'Hermione qui reprendraient le dessus (ah, ces instincts de chasseur, incontrolâbles...) et je ne parle pas de l'animagi d'Hermi... Par contre pour la couleur du pelage, je suis désolée mais je voulais faire quelque chose d'un peu 'réaliste' en rappelant la couleur de cheveux d'Hermy...lol Sinon, une louve blanche, c'est la classe... pour ce qui est du nombre des chapitres il y en aura 8 au total plus un épilogue. Voilà, tu sais tout (ou presque...lol). Mégabizoux et bon courage pour tes trad! (vive Tom ! lol)
Marrypier : Ouais, vive eux ! lol
Louloute2 : alors là, je suis tout à fait d'accord avec toi, je trouve qu'Hermione apprend beaucoup trop vite ! J'aimerais bien ralentir le rythme mais trop tard : toute ma fic est déjà écrite... Alors disons qu'Hermione est une surdouée, précoce, et tout et tout. Enfin bref, la n'est pas le sujet, tu m'auras comprise... ; p Pour ce qui est de l'attitude de Remus, je me suis dit ce mec-là, il doit être bourré de complexes et patati et patata et puis je me suis souvenue d'une phrase à propos de Remus qu'Arthur dit quand il est à Saint Mangouste : il doit dire un truc du style : J'ai un ami qui est lycanthrope et qui fait avec à sa condition. En gros, JKR a l'air de décrire Lupin comme une personne qui s'assume, à partir de là, il n'a pas d'a priori sur sa condition vis à vis des autres et notamment de jeunes comme Hermione. Après, l'âge, c'est une autre paire de manches... J'ai voulu me baser uniquement sur les réactions d'Hermione c'est pourquoi j'ai écrit son POV dans le résumé mais j'ai fait en sorte (enfin, j'espère...) de décrire les réactions de Rémus pour qu'on puisse comprendre (un peu) son cheminement mental... Merci pour ta review !
Aurelia : Ravie qu'elle te plaise ! (pourvu que ça dure...) Bisous !
Kloona Patmol : Dis-donc, t'as rajouté un Patmol dans ton pseudo ! Tu t'es mariée ? ! lol (Je ne demande pas avec qui…) J'espère que Mione ne te paraît pas trop insolente quand même ? Faut dire qu'elle a son franc parler des fois mais ne t'inquiètes pas, si elle déborde je la rappellerais à l'ordre ! Tu sais que l'aigle j'y ai beaucoup pens ! Comme c'est l'emblème des Serdaigle je trouve que ça collait bien avec Mione vu qu'elle a failli être envoyée chez les intellos ! lol Enfin bref, comme d'autres, tu as deviné son animal ! Bravo ! Bon, en espérant que tu trouveras la suite tout aussi passionnante, je te fais de gros bécos !
U.$.Hermy : Mon dieu, mon dieu, un bisous ? mais tu n'y penses pas voyons ! Entre un prof et son élève, tss ! C'est inconvenant !…lol en fait, j'ai bien peur que tu ne dois patienter longtemps, très longtemps, voir même très TRES..enfin bon tu m'as comprise : c'est pas demain la veille que Mumus et Mione se rouleront un gros palto… - - ; désolée… merci pour ta review, biz !
Loufoca : Merci de rire au endroit où je me bidonne moi-même toute seule dans mon coin… Et oui, je ris de mes écrits, c'est ma thérapie personnelle…mdr Pour l'allusion aux Maraudeurs, la version originale de ce chapitre est un peu plus caca-boudin, si tu vois ce que je veux dire… je me suis toutefois abstenue de publier comme ça, il y a des limites à la dérision quand même…lol Pour ce qui est des discussions intérieures et des parts d'Hermione ne t'inquiètes pas tu auras ta dose, et pas qu'un peu, vu que c'est encore un de mes des délires pathétiques… ; p Je peux savoir à quoi tu rêves, ma chère Lou quand tu penses à Remus ?!! /petit sourire en coin…/ Sinon pour ton site, j'ai enfin fait la pub sur ma bio ! J'espère que ça te gênes pas ? lol ! Merci de reviewer, grospoutoux !
Lucy kinkirk : tant mieux si ça te plait ! Pour la longueur des chapitres, je me suis forcée à faire 10 pages sous word à chaque fois, parce qu'avant dans 'Lune vierge' je n'en faisais que 4-5… Je suis une feignasse à la base, alors fo pas s'attendre à des miracles…lol Merci beaucoup pour ta review ! bizzz !
Miss Lup : tu sais que tu n'ai pas la première à me dire aimer le Remus que j'ai décrit : j'en suis toute contente !! Ah…/soupir à fendre l'âme/ oserai-je dire que c'est, selon moi, l'homme idéal ?… J'ai pensé à faire Hermione lionne, aigle…mais finalement j'ai opté pour un animal qui justifierait sa capacité exceptionnellement rapide à se transformer : la présence de Remus (et du loup of course) en est donc la cause ! (Ca va ? tu comprends mon charabia d'auteur complètement désaxée ?!!! lol) Merci pour ta review !! Mégakissous !
Calimera : Tu m'as fait rire : en lisant le début de ta review et en voyant en même temps la longueur de cette dernière…lol. Qu'est-ce que ça doit faire alors quand t'es inspirée et pas crevée! Il est vrai qu'en ce moment c'est la période où tout le monde est crevé, attrape des rhumes, fait la fête…euh non ça c'est pour moi…Pour ce qui est de la transfo en animagus, j'ai toujours pensé, en fait, qu'il fallait intérioriser sa magie pour pouvoir chercher son animal… Bref, en tant que philomage, je pense que le soi et le non-soi ouvrent sur de multiples sois qui, en soi, ne veulent rien dire, ça va de soi…O o ;… Je crois que je vais aller me coucher tôt ce soir…lol… Ouin, c'est pas ma faute si les fêtes étudiants c'est le jeudi soir ! Je te remercie pour ton analyse sur les comportements de Mione et Mumus : c'est tout à fait ce que je voulais faire ressortir !! Pense à te reposer !! Et bon courage pour la suite de tes fics ! Grosbéco ma puce !
