Disclaimer : Les personnages appartiennent à JKR. Sinon je ne me fais pas de sous avec cette histoire. Notez, ça risque pas...
N/a : Réponse aux reviews en fin de chapitre. Merchi à DODIE, mon ange préfér ; ) pour corriger tout ce bazard. Bonne lecture.
Résumé des chapitres précédents :
Hermione, suite à sa chasse aux lutins sous sa forme Animagus, voit son professeur changer d'attitude et devenir plus distant. Excédée par son comportement, elle laisse exploser sa rage et son incompréhension dans un combat acharné, mélangeant magie interne et externe (avec baguette)... Malheureusement, elle reçoit un sort en pleine poitrine à l'endroit exact où un sort maléfique la frappait un mois plus tôt au ministère de la Magie. Elle finit par s'évanouir de douleur après qu'elle et son professeur aient échangé des propos tendus suite à leur combat au corp-à-corps...
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Chapitre 6 : Un changement chatouilleux
- Salut 'Mione ! Alors tu ne peux plus te passer de moi à ce que je vois. Suffit que je parte et le jour même, tu t'arranges pour venir à Poudlard. Bon, il paraît que tu es inconsciente depuis hier soir alors je ne sais pas si tu peux m'entendre. Mme Pomfresh dit que non mais moi, je te connais assez pour savoir que tu dois sûrement laisser traîner deux ou trois oreilles. J'ai croisé Remus dans le bureau de Dumbledore. Tu aurais du voir sa tête, il était mort d'inquiétude…
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- Comment va-t-elle Pompom ?
- Bien. Elle est juste fatiguée. Je lui ai donné un décontractant, elle devrait être debout d'ici un ou deux jours.
- Que s'est-il passé alors pour que Remus débarque ici comme un fou ?
- D'après ce que j'ai compris, ils s'entraînaient au duel et Miss Granger a reçu un Aquamarus combiné à un Foudros. Malheureusement, elle se l'est reçue en pleine poitrine à l'endroit exact où un mois plus tôt, le sort de crépitement maléfique l'atteignait.
- Oh, Merlin ! L'effet de ce sort, si mes souvenirs sont bons, dure plusieurs mois !
- Mais rassurez-vous Minerva, l'efficacité du maléfice s'atténue largement avec le temps. Cette petite réminiscence a de plus été stoppée par la puissance de cette jeune fille : son aura est impressionnante pour son âge.
- Oui, le directeur en a également conscience, c'est pourquoi il voulait la voir entraînée par Remus.
- Il est assurément le professeur qui lui convient.
- Était.
- … ?
- Il a refusé de continuer son apprentissage après ce qu'il s'est passé.
- Par Circé, c'est bien dommage. Je dois vous avouer Minerva que je suis très inquiète pour lui.
- Moi aussi, Pompom. Je ne l'avais encore jamais vu dans cet état.
- Quand il a déboulé ici avec Miss Granger dans les bras, j'ai d'abord cru que c'était lui qui était malade. Il était si pâle…et la venue de la pleine lune n'explique pas tout.
- Que voulez-vous dire Pompom ?
- Oh rien… Je me trompe peut-être…
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- Pardonne-moi Hermione. Ta colère m'a ouvert les yeux. Mon attitude t'a fait souffrir mais j'espère que tu…tu comprendras…un jour…
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Hermione se réveilla, la tête embrumée, dans une grande salle aux murs de vieilles pierres. Elle reconnut sans peine l'infirmerie de Poudlard mais se demanda comment elle avait atterri là. En même temps que sa prise de connaissance des lieux, elle ressentit un léger élancement au niveau de sa poitrine. Elle porta la main à sa poitrine et palpa un bandage. Comme dans un flash, elle revécut les derniers instants passés avec Remus. Elle se sentit rougir de la tête aux pieds, surtout au souvenir du corps de Remus plaqué contre le sien… Par la barbe de Merlin, pourquoi cet homme lui faisait-il cet effet ? Elle n'aurait pas pu avoir des montées d'Hormones pour Harry ou Ron, par exemple ? Et bien, non, il avait fallu qu'elle ait ces drôles de réactions pour un homme qui avait plus de deux fois son âge.
Hermione poussa un soupir résigné: elle savait pertinemment qu'elle avait toujours été attirée par Remus. La part Menteuse-à-elle-même avait simplement bien fait son boulot.
Tout doucement, Hermione se remémora des brides de conversations entendues dans son sommeil. Elle se sentit bizarrement rassurée par l'inquiétude de Remus. Elle essaya tant bien que mal de se rappeler dans les moindres détails sa conversation après le combat mais elle s'aperçut avec amertume qu'elle ne se souvenait de rien. Elle avait seulement l'intime conviction que quelque chose s'était révélée à son esprit mais quoi ? Tournant la tête vers la fenêtre la plus proche, elle vit que la nuit commençait à tomber. Depuis combien de temps était-elle allongée dans ce lit ? Elle s'agita dans son lit, la patience n'ayant jamais été une de ses qualités premières concernant son besoin de savoir.
- Ah ! Je vois que vous êtes enfin réveillée ! Tenez, buvez ceci avant de parler.
Hermione avala dans une grimace de dégoût le contenu visqueux et verdâtre de la cuillère que Mme Pomfresh enfournait allégrement dans son gosier.
- Beurk ! C'était quoi ce truc ?
- Vous préférez ne pas le savoir.
- Quel jour sommes-nous ?
- Le quatre août.
Hermione fit un rapide calcul et ses yeux s'agrandirent d'horreur. La Pleine Lune ! Ce soir ! Elle bondit hors du lit, attrapa sa baguette et avant que Mme Pomfresh ait pu ouvrir la bouche, elle était déjà sortie.
- Je ne me trompe peut-être pas finalement, bougonna l'infirmière malgré une lueur émue dans les yeux.
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Hermione, en chemise de nuit, courut à fond les manettes dans les couloirs déserts de Poudlard. Elle amorça un virage serré puis finit par freiner dans un dérapage contrôlé devant une certaine gargouille. Elle coupa alors les moteurs et rongea son frein, réalisant que pour voir le directeur, il ne valait mieux pas être fille de dentistes bannissant les sucreries au rang de cause de dégénérescence du monde prépubère. Hermione se sentit soudain les batteries à plat, comment rejoindre Remus sans l'aide du directeur ?
La gargouille bougea soudain pour laisser s'ouvrir le mur en pierre. Hermione se figea et avança précautionneusement. L'escalier en colimaçon était devant elle mais personne n'en descendait. Elle tendit le cou pour percevoir des bruits de pas mais aucun bruit à signaler. Néanmoins, une voix gutturale et caverneuse la fit sursauter :
- Alors ?! C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?!
Éberluée, Hermione remarqua alors que la gargouille la regardait de ses yeux pierreux d'un air interrogateur.
- Euh…je…merci.
Et sans demander son reste, elle s'élança vers le bureau du directeur. Elle s'apprêtait à toquer à la porte quand celle-ci s'ouvrit d'elle-même. Le directeur était là mais il semblait plongé dans ses pensées, le regard perdu à travers la baie vitrée laissant voir un ciel crépusculaire.
- Professeur ?
- Miss Granger ? Que me vaut l'honneur de votre visite à cette heure ?
- Je …je souhaiterais retourner en Cornouaille, chez…Remus.
Le directeur la scruta attentivement.
- Savez-vous quel jour nous sommes ?
- Oui.
À cet instant, Hermione remarqua alors du coin de l'œil, les pâles rayons argentés que projetait une lune pleine à travers les feuilles des arbres. Elle sentit son cœur s'accélérer. La transformation avait déjà commenc : elle ne devait pas perdre une seconde. Mais le professeur Dumbledore poursuivit imperturbable.
- Alors pourquoi ne pas attendre un jour ou deux ?
- Parce que je dois l'aider !
- La potion Tue-loup l'aide déjà beaucoup.
- Ce n'est pas suffisant ! Je vous en prie, Professeur ! Laissez-moi retourner là-bas ! Je n'ai pas non plus fini mon entraînement !
- Ah oui ? C'est curieux, Remus me disait justement le contraire.
- Professeur ! S'exclama Hermione exaspérée.
En d'autres circonstances, la préfète aurait été mortifiée de la façon dont elle s'adressait à son directeur mais là, elle était prête à le secouer comme un vieux prunier pour qu'il lui refile sa boîte de bonbons citronnés. Dumbledore se permit l'audace de rire doucement. « Encore il rirait rapidement ! Mais non ! Ce vieux fou s'amuse à la lenteur d'un escargot shooté aux somnifères ! » lâcha hargneusement la part Serpentard qui se réveillait souvent dans l'esprit de la jeune fille, ces derniers temps. La Gryffondor se radoucit bien vite quand elle vit le professeur sortir du tiroir de son bureau la boîte tant attendue.
- Ce Portoloin vous ramènera ici demain, à la même heure. Le correspondant français pour voir vos parents est enfin revenu. Vous partirez demain soir les rejoindre.
Hermione resta incrédule pendant un temps indéterminé. Pour être honnête, aller voir ses parents lui était sorti de la tête et dans le cas présent, l'indifférait presque.
- Je vous remercie, Professeur, répondit-elle néanmoins.
Sur ce, elle prit la boîte et s'éclipsa avec cette impression d'être tirée par le nombril.
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Elle atterrit lourdement sur le postérieur devant le cottage. La nuit était tombée et la lune ronde continuait sa course à travers le ciel. Elle épousseta sa chemise de nuit, ne se posant même pas la question de savoir sa tenue quelque peu impudique et franchit la porte d'entrée d'un pas résolu.
Elle se dirigea aussitôt vers l'étage. Elle posa le Portoloin dans sa chambre et sentit son échine se hérisser quand ses jambes se firent frôler par quelque chose de poilu. Elle baissa vivement les yeux pour trouver un Pattenrond miaulant gentiment pour souhaiter la bienvenue à sa maîtresse. Hermione respira un bon coup. Même si elle savait que la potion Tue-loup rendait inoffensif un loup-garou, elle appréhendait le moment où elle irait voir Remus. Elle ne voulait pas le laisser seul cette nuit-là. C'était une chose qu'elle s'était promise de faire dès qu'elle avait pu se transformer en Animagus. Cette promesse avait failli passer à la trappe depuis quelques jours grâce au merveilleux changement de caractère de son professeur mais Hermione, bizarrement, ne lui en tenait plus rigueur. Sa colère était partie en même temps que la douleur à la poitrine. Et puis s'il y avait bien une chose qu'Hermione savait de son professeur, qu'il soit distant ou chaleureux, c'était sa détresse face à cette solitude due à la lycanthropie. Hermione, depuis son transplanage avec lui, avait perçu avec une acuité nouvelle la notion de solitude et d'isolement que devait vivre perpétuellement son professeur une fois par mois. Rien qu'à cette pensée, son cœur se serra. Elle franchit alors le couloir pour venir ouvrir la porte de la chambre de Remus.
Il était là allongé sur le lit, roulé en boule comme s'il dormait. Mais c'était loin d'être le cas. Hermione le vit immédiatement quand le loup-garou releva la tête et poussa un grognement sourd et inquiétant. Elle se sentit frissonner et se concentra pour se transformer en louve. Elle s'approcha alors de la bête qui lui ressemblait en partie. Elle était beaucoup plus grande que la jeune louve et son pelage était plus clair aussi. Sa tête plus fine, continua à scruter l'animal qui osait troubler ainsi le répit que lui offrait une potion, contre sa chasse à l'être humain. Le grognement se fit cependant plus ténu comme si la bête avait déjà abandonné cette autre lutte face à l'intrus. Ses yeux dorés ressemblaient tellement à ceux de Remus que la louve se figea dans la contemplation pendant un certain temps.
Elle osa néanmoins sauter souplement sur le lit pour venir renifler tout doucement la créature. Celle-ci poussa un léger gémissement puis se mit à renifler également l'Animagus. Ils se retrouvèrent bientôt truffe contre truffe puis Hermione sortit une petite langue rose et lécha gentiment le museau du loup-garou. Celui-ci sembla se tendre et sortit un grognement plus modulé dans les sons que la jeune louve ne comprit pas mais qu'elle aurait presque pris comme étant une tristesse ténue et constante. Elle s'allongea alors contre le flanc de la créature et enfouit sa tête tout contre son encolure. La bête, dans un soupir conséquent aux proportions de sa masse thoracique, reposa sa tête sur ses pattes sans quitter des yeux cet animal qui se permettait tant de familiarité avec elle. Ils finirent par s'endormir, blottis l'un et l'autre dans une douce chaleur qu'entretenait chacune des bêtes.
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Ce fut un grognement de douleur plus vraiment bestial et pas tout à fait humain qui réveilla la louve. L'aurore était là et le ciel au travers de la fenêtre se moirait de couleurs pastel. La lune avait disparu. Hermione vit la créature à ses côtés se tordre de douleur. Elle haletait sous l'effort pour retrouver forme humaine. Son cri se faisait déchirant de secondes en secondes. Hermione en un battement de cœur retrouva forme humaine et courut aussitôt chercher de quoi le soulager. Quand elle revint dans la chambre, Remus gisait allongé sur le ventre. Nu…
Son corps tremblait encore de l'effort fourni pour la transformation. Hermione s'approcha doucement et effleura de sa main l'épaule de Remus. Celui-ci, la tête enfouie sur le couvre-lit respirait avec difficulté mais il ne sembla pas réagir à la caresse d'Hermione.
La jeune fille déboucha un flacon et appliqua, de la même manière que l'avait fait Remus quelques semaines auparavant sur elle-même, la lotion Souplymio. En massant doucement le dos de l'homme, Hermione s'émut sans raison. Elle voulait soudain passer le reste de sa vie à passer cette crème sur le corps de Remus pour apaiser ses souffrances tant physiques que psychiques. La potion sembla faire effet car elle sentit les muscles de Remus se détendre sous ses mains. Elle massa son cou, ses bras, son dos et ses jambes mais n'osa pas aller plus loin dans l'exploration…Elle recouvrit pudiquement le corps de Remus jusqu'à la taille puis elle tenta, avec d'infimes précautions, de le retourner sur le dos. Remus laissa échapper un faible gémissement mais paraissait trop sonné pour protester plus que ça. Hermione continua le massage sur son torse. Elle remarqua alors quelques cicatrices et notamment une cicatrice de morsure sur son épaule gauche : l'endroit où il avait été mordu par le loup-garou. Elle examina attentivement le visage de son professeur, il était toujours tendu. Elle décida d'appliquer un peu de potion sur ses traits tirés. Elle caressa avec une tendresse retenue le front, l'arrête de son nez, ses joues, sa mâchoire grisonnante, résultat d'une barbe de trois jours. Hermione avait le cœur qui battait excessivement vite, une envie folle de caresser ses lèvres avec les siennes envahissait subitement ses pensées.
La connexion neuronale entre son cerveau et ses muscles ordonnant de se pencher de plus en plus s'évanouit soudain quand les paupières de l'homme se soulevèrent pour laisser voir deux pépites dorées. Hermione eut le souffle coupé par ce regard étincelant. Quand il se posa sur le visage de la jeune fille, une expression indéchiffrable, pour la jeune fille, passa sur son visage. Il finit par dire d'une voix rauque :
- Est-ce un rêve ?
Hermione sourit doucement en secouant la tête négativement.
- Je croyais ne jamais te revoir, murmura le lycanthrope. J'ai tant pensé à toi que… que je croyais que mes rêves étaient devenus réalités…
- Désolée de vous ramener à la réalité, Remus, chuchota la jeune fille en effleurant de sa main la joue de son professeur.
Son cœur résonnait si fort dans son corps qu'elle craignait qu'il ne s'entende dans toute la maison.
- Pensiez-vous réellement que je vous laisserais seul une nuit comme celle-l ? continua-t-elle en souriant doucement.
Remus sourit à son tour puis un voile de fatigue traversa son visage ; il ferma les yeux en prenant dans sa main celle de la jeune fille. Il s'endormit rapidement. Hermione resta un long moment près de lui, sa main dans la sienne. Puis elle s'installa plus confortablement en s'allongeant à côté de son professeur qu'elle avait au préalable recouvert d'une couverture en plus du drap.
Hermione se réveilla au timbre flûté et limpide du chant d'un oiseau. Il devait être proche de la maison ; elle se redressa sur un coude pour regarder par la fenêtre. Le ciel était maintenant d'un bleu pâle, sans atteindre cette couleur éblouissante qui faisait cligner des yeux. C'est alors qu'Hermione remarqua l'oiseau chanteur perché sur le bord de la fenêtre, il avait un plumage brun strié et des petites bandes blanches partant au-dessus de chaque œil comme des petits sourcils. La jeune fille le trouva aussitôt mignon. Mais elle aurait de toute façon trouvé n'importe quel piaf mignon, que ce soit un pigeon, une pie ou un merle. Se réveiller auprès de Remus lui déformait étrangement sa perception visuelle : tout était beau dans le meilleur des mondes. Elle poussa un petit soupir attendri en entendant de nouveau l'oiseau lancer un trille joyeux.
- C'est une Alouette lulu, fit une voix douce et grave près de son oreille.
Elle sursauta et détourna la tête vers Remus. Ses yeux rencontrèrent ceux de l'homme pour ne plus se lâcher.
- Comment vous sentez-vous ?
- Bien mieux que je ne l'aurais espéré. Je te remercie Hermione, ajouta-t-il en se redressant en position assise, réduisant ainsi la distance entre leurs deux visages…
Le drap et la couverture glissèrent pour laisser voir son torse. Hermione détourna aussitôt le regard sentant une rougeur lui monter aux joues.
- Je vous devais bien ça, vous savez, répondit-elle dans un murmure.
- Non, tu ne me dois rien, Hermione, répliqua-t-il d'une voix étrangement enrouée. Au contraire.
- Que voulez-vous dire ?
Remus éluda la question d'un geste de la main.
- Dis-moi plutôt comment toi, tu te sens.
La présence de l'homme torse nu empêchait Hermione de se concentrer pour mener une conversation, elle ne put donc que répondre :
- Je vais bien. Il me fallait du repos et j'en ai eu suffisamment.
- Comment es-tu revenue ici ?
- Le professeur Dumbledore m'a prêté un Portoloin. Je dois…
Hermione s'interrompit soudain, sa gorge nouée l'empêchant de continuer. Une main se posa alors sur la sienne qui serrait convulsivement le drap du lit. Hermione releva la tête et vit Remus la dévisager avec attention, attendant patiemment la fin de sa phrase. La jeune fille fit alors quelque chose qui choquèrent profondément les parts Studieuse-et-EmmerBIP et Menteuse-à-elle-même. Elle se jeta littéralement au cou de son professeur. Ses bras passés autour de sa nuque, elle enfouit son visage dans le creux de son épaule en prenant bien garde de ne pas trop appuyer sur ses muscles encore endoloris. Elle venait de réaliser qu'elle ne voulait pas partir. Le laisser seul, de nouveau, lui était insupportable. Elle ferma les yeux et pleura silencieusement. Des bras s'étaient refermés sur ses épaules et une main lui caressait doucement les cheveux.
- Là, ça va aller, Hermione, ne pleure pas. Dis-moi ce qu'il ne va pas.
La voix profonde de Remus eut un effet apaisant sur son esprit. Elle réalisa alors qu'elle avait retrouvé le vrai Remus, celui qui était si chaleureux et rassurant. Elle ne voulait pas qu'il retrouve ce caractère réservé qui l'avait fait tant souffrir. Décidant de se référer aux dires d'Harry, elle résolut de ne plus provoquer de scènes les rapprochant aussi intimement qu'ils avaient pu l'être lors de leur combat. Elle voulait que Remus la considère comme une amie et non comme une personne attrayante qui l'empêchait de devenir l'homme bienveillant et amical qu'il était naturellement. « Ouais, ba c'est mal barré pour éviter les scènes de proximité corporelle » balança la part Serpentard, moqueuse. Hermione se raidit et s'écarta aussitôt du havre accueillent des bras remusiens. Elle baissa la tête, confuse, ne voulant pas croiser le regard de Remus. Il ne fallait d'ailleurs mieux pas si on se fiait aux lueurs de désir et de douleur dansant dans les yeux dorés…
Hermione décida de jouer le tout pour le tout en inventant un gros mensonge qu'elle devait arriver à balancer de façon anodine dans la conversation. Déjà, elle devait s'expliquer sur son comportement présent.
- Je… excusez-moi Remus, je n'aurais pas dû vous embêter avec mes états d'âmes. Je…je dois repartir voir mes parents ce soir même et… je crois que... j'appréhende un peu.
Devant le regard attentif de Remus, elle poursuivit :
- …Comme nous n'avons pas fini l'entraînement, je ne me sens pas très rassurée.
- Que…que veux-tu dire ? S'étonna Remus.
- Et bien, nous n'avons abordé que la défense lors de combat, non ? Répliqua Hermione faisant paraître sa voix pas très assurée.
Remus fronça les sourcils mais demanda posément :
- Nous avons également fait du combat offensif et avec baguette de surcroît, tu ne t'en souviens pas ?
Hermione fit semblant d'être interloquée.
- Non ! …C'est impossible, je… je m'en rappellerais!
« Excuse-moi, Remus, je ne veux pas mentir mais disons que c'est un pieu mensonge pour que nos relations restent au beau fixe désormais ! Et puis, après tout ce n'est qu'un demi-mensonge : je ne me souviens plus de ce qui s'est passé après notre corps à corps… »
Remus parut réfléchir puis questionna de nouveau :
- Quel est ton dernier souvenir exactement ?
Hermione mit du temps à répondre et finit par dire tranquillement, en prenant soin de paraître déconcertée :
- Je me souviens de notre dernier échange dans la matinée, après je suis remontée dans ma chambre m'allonger… et… je me rappelle avoir éprouver une grande colère. Je crois que… c'était suite à une de vos remarques… et… C'est tout ce dont je me souvienne, désolée…
Hermione n'avait pu s'empêcher de faire allusion au comportement blessant de Remus. Elle voulait tester un peu sa réaction. Elle s'en voulut aussitôt quand elle vit la pâleur qu'afficha la figure de Remus. Celui-ci avait l'air bouleversé. Hermione voulut le rassurer rapidement :
- Mais ne vous inquiétez pas Remus, je ne me souviens déjà plus pourquoi j'étais en colère. Cela a peu d'importance, ce qui compte c'est de reprendre l'entraînement, conclut-elle avec entrain.
Mais les paroles d'Hermione ne semblèrent pas atteindre leur objectif. Diverses expressions passèrent sur le visage de Remus. Hermione crut y décelée du soulagement, du désespoir, de l'incrédulité ou rien de tout cela : tout paraissait vraiment confus dans l'esprit de Remus. Il lui demanda alors avec une subite insistance :
- Tu ne te souviens vraiment de rien après cette matinée ?
- Non, rien de rien. Vous allez peut-être pouvoir me renseigner ?
- Euh… oui. Nous… nous sommes passés au combat d'attaque, toujours sans baguette puis nous avons fini la journée par... par un petit test sur les combats mêlant magie interne et externe.
Hermione haussa les sourcils, l'air dépit :
- Mais pourquoi, je ne me souviens pas de tout cela ?!
- Je... je t'ai blessée lors de notre dernier échange… tu as encaissé un sort en pleine poitrine qui a réveillé l'ancien sort de crépitement maléfique reçu en juin.
Hermione porta sa main à sa poitrine en feignant la surprise pour ensuite jeter un coup d'œil rapide à son bandage en écartant le col de sa chemise.
- Mais alors… cela expliquerait ma perte de mémoire ?
- Peut-être, il faudra demander à Mme Pomfresh. Elle t'a d'ailleurs laissée partir comme cela ? Ce n'est pas son habitude de laisser s'échapper les élèves sans un bilan de santé.
Hermione rougit un peu et répondit d'une petite voix.
- Je ne lui ai pas laissé le temps. La… la pleine lune venait de se lever quand je me suis réveillée…
Remus grimaça et finit par soupirer.
- Tu n'en fais décidément qu'à ta tête.
Hermione pour toute réponse afficha un grand sourire puis se leva agilement afin d'aller préparer une boisson chaude pour Remus, le laissant s'habiller et surtout se reposer. Elle voulait le voir reprendre des forces. Quand elle arriva à l'encadrement de la porte, elle se retourna gracieusement pour lui demander ce qu'il désirait manger. Elle reçut de plein fouet un regard fiévreux rempli de désir. Elle sentit ses jambes trembler mais afficha vaillamment un sourire aimable. (« C'est ça, fais ta cruche comme si t'avais rien compris au message… » balança la part Serpentard, sardonique. « Oh, tais-toi, toi ! On t'a pas sonnée! Cet homme est simplement fatigué! Un excès de fièvre après sa transformation est tout à fait normal ! » répliqua la part Menteuse-à-elle-même en se demandant combien de temps sa propre existence allait durer...) Hermione demanda alors :
- Que voulez-vous pour votre petit déjeuner ?
- Toi… Fit-il, le regard étrangement brillant. Que veux-tu ?
- Euh…
Hermione dut s'y reprendre à deux fois avant de répondre, ayant du mal à contrôler le timbre de sa voix.
- Je vais prendre du thé avec du bacon, des œufs brouillés, des toasts grillés, des petits pains briochés, un verre de jus d'orange, un bol de céréales avec du lait et une pomme. Et vous que voulez-vous ?
Remus ébahi par le gargantuesque repas que voulait s'engouffrer Hermione, finit par répondre :
- Et bien, ce sera donc la même chose pour moi.
Puis avec un sourire en coin, il ajouta :
- Mais avec du chocolat à la place de thé.
- Bien, Monsieur !
Elle quitta rapidement la pièce avec une dernière vision de Remus assis sur son lit, le torse nu… Hermione stoppa net et revint sur ses pas en courant comme une dératée. Elle arriva au seuil de la chambre et lança à Remus un regard sévère :
- Et ne rester pas à poil ! Vous allez attraper un refroidissement avec votre état de fatigue !
Elle repartit aussi sec manquant de peu le visage stupéfait de Remus, un sourire amusé se dessinant petit à petit sur les lèvres de ce dernier.
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Hermione apporta un plateau bien garni en victuailles et hésita à laisser Remus manger tout seul. Ce dernier résolut le problème en demandant avec désinvolture où se trouvait le deuxième plateau-repas. La jeune fille, tout sourire, s'empressa d'aller chercher le sien en passant au passage par sa chambre pour imiter Remus dans sa quête de tenue vestimentaire à se mettre sur la peau.
Ils mangèrent de bon appétit, l'un ayant toujours une faim de loup après une pleine lune et l'autre n'ayant rien avalé de consistant depuis quatre jours. Ils avaient posé leurs plateaux sur la table servant de bureau à Remus et parlèrent de leurs talents culinaires respectifs. Remus remercia Hermione en ajoutant que son petit déjeuner égalait celui de Dobby. La jeune fille rougit mais en profita pour réprimander vertement son professeur sur le renvoi de Dobby à Poudlard. Ce dernier aurait pu en effet aider le lycanthrope pendant le passage de la pleine lune.
- Et imaginez que je ne me sois pas réveillée à temps ! Vous auriez mis quelques jours de plus avant de vous remettre !
Remus, l'air narquois, répliqua :
- J'ai l'habitude, tu sais.
- Peut-être, grogna Hermione. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous avez renvoyé Dobby !
Remus reposa sa tasse vide un peu brutalement s'attirant le regard étonné de la jeune fille.
- Hermione… finit-il par dire avec hésitation. Je n'avais pas l'attention de garder Dobby car je comptais repartir au QG de l'Ordre après la pleine lune.
- Mais…mais et mon entraînement ? demanda Hermione en plein désarroi.
Remus la regarda posément semblant jauger ce qu'il pouvait lui dire ou pas.
- Je n'avais pas l'intention de le poursuivre après… après ce qu'il t'est arrivé.
L'homme détourna le regard vers la fenêtre et resta songeur un instant avant d'être ramené dans la conversation par une Hermione remontée.
- Vous n'allez tout de même pas vous en vouloir pour ce qu'il s'est pass ?!
- Ta blessure aurait pu être plus grave, Hermione…
- Oui, mais elle ne l'est pas alors ne commencez pas avec des suppositions ! fit la jeune fille énervée, les bras croisés sur sa poitrine.
Remus secoua la tête, un sourire en coin mais son regard était triste.
- J'aurais dû comprendre que tu n'étais pas dans ton état normal. Tu…tu as fait preuve d'une grande force lors du dernier combat et tu affichais une colère assez impressionnante. Tout ça aurait dû m'alarmer. Le sort de crépitement maléfique a dû se réveiller dès le matin. J'aurais dû voir que ce n'était pas ton comportement habituel…
Hermione savait pertinemment que sa colère avait une toute autre origine…
- Vous n'avez pas eu non plus un comportement normal ces derniers temps, remarqua-t-elle finement.
« Hermione ! se sermonna-t-elle intérieurement. Arrête de l'embêter avec ça, tu sais très bien pourquoi il voulait garder ses distances ! Remus a été en fin de compte honnête avec toi, il voulait une relation normale de professeur à élève ». Elle guetta cependant avec attention la réaction de Remus. Celui-ci sembla décontenancé, l'espace d'un instant puis reprit posément, même si ses yeux restaient fuyants.
- Je m'excuse pour mon attitude Hermione. Je…je ne voulais pas te blesser.
- Lors de ce dernier jour, j'avais compris que vous vouliez essayer une nouvelle approche pédagogique de l'enseignement en prenant modèle sur Rogue. Cela ne m'a donc pas gênée outre mesure. En revanche, je n'ai pas compris votre attitude distante depuis une dizaine de jours.
Hermione arrêta de parler et un silence gêné s'installa dans la pièce. Remus avait le regard voilé et fixait sans ciller la fenêtre. La jeune fille attendait des explications qui ne venaient pas. « Quitte à le titiller, autant le faire jusqu'au bout » pensa-t-elle. « Et puis, zut ! Il a été trop dur dans son attitude et j'aurais bien aimé des explications autres que celle d'Harry ! » « Elle cherche la petite bête, là, non ? » commenta la part Gryffondor. « La grosse bête, tu veux dire » répliqua la part Serpentard. Hermione reprit la parole :
- Quelque chose s'est passé après la chasse aux lutins. Quoi que se soit, je… j'en suis désolée, Remus. Dites-moi ce qui vous a fait changer ainsi et je vous promets de tout faire pour que cela ne se reproduise plus.
Remus détourna alors lentement son regard doré vers elle et la dévisagea d'un air énigmatique. Des rayons de soleil illuminèrent en cet instant la pièce, certains s'accrochèrent dans les mèches blondes du lycanthrope et d'autres vinrent se loger dans ses iris, irradiant son regard déjà mordoré. Hermione sentit son cœur manquer un battement pour reprendre de plus bel en une course effrénée. Elle ne comprit que trop tard ce qu'il lui arrivait : la mémoire de ses dernières pensées avant de s'évanouir lui revint alors en tête tels une vague géante submergeant toutes autres connections neuronales. « Enfin ! Elle a compris ! » s'écrièrent en cœur toutes les parts du cerveau d'Hermione. Seule la part Menteuse-à-elle-même resta muette, elle partit d'ailleurs faire son boudin dans son coin (N/a : Cali et ses expressions qui me font rire…) laissant les autres parts commenter la découverte d'Hermione.
Celle-ci se retint à temps de poser une main sur sa bouche. L'incrédulité la submergeait et ses yeux s'agrandirent en conséquence. Comment pouvait-elle alors savoir que ses pupilles dilatées et le soleil se reflétant sur sa peau et ses cheveux lui donnaient un charme irréel et mystérieux ? Des reflets roux et blonds miroitaient dans sa crinière et sa peau légèrement bronzée laissait voir sa douceur sous les caresses des rayons solaires. Non, tout cela, elle n'aurait pu le deviner. Elle l'aurait peut-être compris si elle avait en cet instant regardé Remus qui la dévorait du regard… Il contracta les mâchoires et détacha douloureusement son regard de la jeune fille. Cette dernière était partie loin dans ses pensées. Elle cherchait en vain une explication à sa découverte. Mais elle n'en trouva pas. « Je suis folle amoureuse de cet homme et je ne comprends pas comment j'ai pu le devenir. »
Puis estimant que le moment était mal choisi pour analyser ce nouveau sentiment, elle décida de revenir à la réalité en rompant le silence devenu étrangement oppressant. Elle s'éclaircit la voix :
- Remus ?
Ce dernier la regarda, le visage fermé.
- Qu'est-ce qui ne va pas ? insista la jeune fille qui malgré son éclairement sur ses sentiments à l'égard de son professeur, ne perdait en rien de sa lucidité.
Le lycanthrope laissa échapper un soupir, ses traits paraissaient soudain plus tirés. Hermione se raidit aussitôt. « Mais quelle idiote ! Il sort d'une nuit de pleine lune et toi tout ce que tu trouves à faire c'est de l'accabler avec des questions qui visiblement l'embarrassent. » Elle rectifia le tir aussitôt :
- Vous n'êtes pas obligé de me répondre tout de suite, nous en reparlerons une autre fois.
Remus parut un instant soulagé puis l'air las, il se leva et marcha jusqu'à la fenêtre.
- Merci Hermione, répondit-il dans un murmure. Je te promets qu'un jour tu comprendras…
Hermione resta silencieuse et se leva à son tour pour débarrasser les plateaux. « Oh ! Mais j'ai déjà compris, figure-toi » pensa-t-elle fortement. « Je suis simplement une chipoteuse de première et j'aurais aimé que tu me dises en face ce qu'Harry m'a déjà expliqué. » Elle sortit rapidement de la pièce et partit faire la vaisselle dans la cuisine d'un coup de baguette magique. Elle revint dix minutes plus tard dans la chambre de Remus. Celui-ci était allongé sur le dos et ses paupières étaient closes. Néanmoins, Hermione savait d'après sa respiration qu'il ne dormait pas. Elle tira légèrement les rideaux pour ne pas que la pièce devienne rapidement un four sous les chauds rayons du soleil. Elle s'approcha de lui dans la demi-pénombre et posa une main douce et froide sur son front, la fièvre avait largement diminué et Hermione en fut satisfaite. Elle rappliquerait du Souplymio plus tard dans la journée. Elle posa un verre et une carafe d'eau sur la table de chevet et quitta la pièce sans que Remus n'ait une seule fois, ouvert les yeux.
§XXXXXXX§
Hermione passa la matinée à vagabonder dans le jardin sans trop s'éloigner de la maison. Elle arpentait le périmètre en notant tous les changements que Dobby avait apportés depuis un mois aux différents massifs de plantes. Elle avait apporté un livre mais elle ne l'ouvrit pas de la matinée. « Seigneur, l'heure est grave ! » fit complètement désespérée, la part Studieuse-sérieuse-et-j'en-passe.
La jeune fille s'installa un moment sous l'ombre d'un arbuste chétif. Son maigre feuillage laissait passer les rayons du soleil et le sol enherbé était couvert de petites tâches géométriques de lumière qui bougeaient continuellement sous l'effet du vent. Hermione ne savait pas si elle devait être submergée par le bonheur d'aimer tout court ou la tristesse d'aimer à sens unique. Elle n'avait pas vraiment accordé d'intérêt à toutes les futilités d'amourettes pour les filles de son âge. Ces deux meilleurs amis étant des garçons, elle n'avait jamais eu l'occasion de s'appesantir sur des états d'âmes pour tel ou tel béguin. Tomber amoureuse pour elle était hors de propos. Elle avait bien sûr fortement apprécié que Viktor s'intéresse à elle, ne serait-ce pour se rassurer sur sa féminité naissante mais elle n'avait jamais éprouvé ces sentiments qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle regardait Remus. Il lui avait fallu du temps avant de comprendre que son désir à son égard n'était motivé que par l'amour. « Voilà, ce que s'est que de côtoyer trop de garçons… » Pensa-t-elle, amusée. Elle se promit de questionner discrètement Ginny sur la différence entre le désir et l'amour.
Chassant un papillon de la main, Hermione s'allongea sur l'herbe en croisant les bras derrière la tête. « Alors c'est donc ça aimer ? Cette envie d'être auprès de l'être qui fait battre trop vite le cœur et qui rend les mains moites ? Ou est-ce cette douleur d'être séparée de lui, de ne plus le voir ? » Hermione comprit alors pourquoi l'Amour avec un grand A suscitait autant d'œuvres crées par l'être humain. C'était un sentiment indéfinissable et tellement puissant. En méditant sur la puissance, la jeune fille eut la pensée amusée et subite que si Harry tombait un jour vraiment amoureux, comme elle pouvait l'être de Remus, alors Voldemort pouvait faire son testament et dire adieux à ses fidèles… Elle soupira cependant en pensant que jamais, elle ne serait aimée en retour. Remus devait la considérer comme une élève, voir à la rigueur une amie mais jamais il n'éprouverait de l'amour à son égard. « Oh, bien sûr, pensa-t-elle sans grande conviction, le fait qu'il m'ait un instant regardé comme une femme, et encore je n'ai eu aucun mérite : j'étais à poil, peut-être un bon début. Mais d'après son attitude distante ces derniers temps, cela ne se reproduira plus… » « Et la lueur de désir interceptée tout à l'heure c'était du flan, peut-être ?! » hurla la part Gryffondor qui n'eut malheureusement aucun succès pour se faire entendre de la jeune fille. « Ah quoi bon espérer quelqu'un qui n'est pas pour moi ? continua la jeune fille. Je ferais bien de profiter des instants que Merlin m'offre à ses côtés et mettre de côté cet amour impossible »
§XXXXXXX§
Quand le soleil fut à son zénith, elle regagna tranquillement la cuisine. Sa petite réflexion personnelle lui avait fait le plus grand bien. Elle prépara une salade composée d'ingrédients divers et prit dans le placard refroidi magiquement des côtelettes de porc qu'elle fit revenir dans une grande poêle avec un assaisonnement d'herbes dont elle avait le secret. Elle laissa le tout mijoter doucement et partit voir Remus. Celui-ci dormait profondément. Il s'était mis sur le ventre et la tête sur le côté, il serrait son oreiller comme une bouée de sauvetage. Ses traits étaient détendus et il paraissait plus jeune. Hermione eut un sourire mi-ému mi-amusé en le regardant, la bouche entrouverte et la joue écrasée par le coussin. « On dirait un gamin » pensa-t-elle attendrie puis elle décida de le laisser dormir et quitta la pièce.
Elle mangea en solitaire en se décidant enfin à lire son livre. « C'est pas trop tôt ! » lança aigrement la part Studieuse et disons-le clairement : Chieuse avec un grand Ch. Elle allait mettre de côté l'assiette de Remus en pensant qu'il aurait faim à son réveil quand ce dernier arriva dans la cuisine. Il avait l'air encore endormi mais regarda néanmoins avec un certain intérêt l'assiette sur la table. Il s'assit lourdement sur une chaise en reprochant à la jeune fille de ne pas l'avoir réveillé pour manger avec elle. Cette dernière répliqua qu'il avait, avant tout, besoin de sommeil. Elle le laissa manger pendant qu'elle s'attela à la préparation d'une tarte aux pommes pour le dîner. Remus ne quittait pas ses gestes des yeux mais Hermione, bien trop absorbée par sa tâche ne s'en soucia pas. Quand elle eut mis la tarte au four d'un coup de baguette magique, elle souffla de satisfaction et se servit un verre de jus de citrouille. Remus finissait de débarrasser les restes de son repas quand il afficha un sourire amusé à la vue d'Hermione.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle, intriguée.
Remus s'avança vers elle en sortant un mouchoir de sa poche. Hermione sentit les battements de son cœur s'accélérer. Elle n'eut pas le temps de réagir que déjà, Remus frottait doucement son nez avec le mouchoir. Hermione ne put s'empêcher de rougir furieusement. Le Maraudeur afficha un grand sourire :
- Tu as l'art et la manière de te maquiller le nez avec n'importe quelle substance que ce soit de la purée ou de la farine.
Hermione sourit en retour, gênée, mais la brève caresse de Remus sur son visage lui rappela son devoir d'infirmière. Cela fut d'autant plus confirmé quand elle vit les traits tirés de Remus. Elle enjoignit donc ce dernier à l'attendre dans sa chambre et elle partit chercher la potion Souplymio dans la pharmacie de la salle de bain. Elle s'attarda dans la pièce en procédant à une petite amélioration de la potion. Elle ajouta des extraits de tilleul nain et de feuille de cricasse, ces plantes ayant la faculté d'apaiser le corps et de tonifier les muscles.
Remus, les mains dans les poches, lisait distraitement un cahier de notes posé sur son bureau lorsque Hermione déboula dans sa chambre. Il redressa vivement la tête et laissa échapper une grimace de douleur.
- C'est bien ce que je pensais, dit Hermione sévèrement. Les effets de la crème sont dissipés. Remus, veuillez vous asseoir sur le lit, s'il vous plait, ajouta-t-elle d'un ton doux mais ferme.
Remus la regarda un instant interloqué. Il s'avança lentement vers le lit comme s'il pensait que c'était une très mauvaise idée. Une fois assis et avant qu'il ait pu ouvrir la bouche, Hermione avait grimpé agilement sur le lit derrière lui. D'un geste de baguette, elle lui ôta sa chemise et appliqua de la crème sur ses mains. Remus détourna légèrement la tête pour voir ce qu'elle faisait, il semblait extrêmement gêné.
- Hermione, je peux maintenant me soigner tout …hum…
Remus ne put finit sa phrase. Hermione venait de commencer le massage dans son dos et si on se fiait à l'expression du massé, la friction sur ses muscles était la bienvenue. Hermione faisait rouler ses mains avec une extraordinaire lenteur et savourait l'instant autant que Remus. Elle remit de la crème sur ses mains et massa cette fois-ci le torse de l'homme avec une infinie douceur mais trop brièvement à son goût... Elle appliqua de la lotion également sur ses bras puis avec regret, elle fit réapparaître la chemise sur Remus. Ce dernier avait fermé les yeux. Aussi, quand Hermione se redressa pour quitter le lit, quelle ne fut pas sa surprise de le voir agripper fermement son poignet. Il l'attira vers lui et ouvrit les yeux. Il la regarda intensément avant de murmurer :
- Je dois te remercier.
Leurs visages étaient si proches qu'elle pouvait voir les pupilles largement dilatées du lycanthrope à travers ses cils blonds. Le cœur de la jeune fille décida de nouveau de jouer la salsa. Inconsciemment, Hermione entrouvrit les lèvres et regarda, subjuguée son professeur. Il tira un peu plus sur son poignet emprisonné et Hermione bascula sur le lit. Remus se pencha aussitôt vers elle et entreprit la pire torture qu'Hermione eut vécue jusqu'à ce jour. Il se mit à la chatouiller intensément sous les bras et sur les côtes. La jeune fille se tortilla de rire aussitôt en essayant difficilement de reprendre son souffle. Les joues rouges, elle se débattait avec l'énergie du désespoir mais étrangement, elle souhaitait que cet instant dure pour toujours. Riant aux éclats, elle réussit à faire basculer à son tour son professeur pour lui infliger l'abominable supplice. Remus se laissa bizarrement faire et son rire grave retentit à son tour dans la chambre. Hermione arrêta finalement la torture et se redressa le souffle court mais le sourire jusqu'aux oreilles. Elle croisa un regard plein de malice et de quelque chose d'autre qu'Hermione aurait été bien en peine de comprendre puis n'y tenant plus, ils éclatèrent de rire en même temps.
Hermione s'effondra à côté de son professeur, pliée en deux par un fou rire. Ils haletèrent bientôt, à bout de souffle et Hermione ferma les yeux, détendue et heureuse… « À croire qu'ils viennent de faire autre chose » balança la part Serpentard qui était d'une forme éblouissante depuis quelques temps… « Rire est un grand plaisir égalant voir dépassant d'autres jouissances » déclara d'un ton docte la part Serdaigle. « Bof, on n'en sait trop rien… pour le moment » répliqua la part Serpentard l'air sournois. « Non, mais de quoi je me mêle ! » intervint la part Gryffondor, « Laissons donc Hermione vivre sa vie ! » « Mais, on fait partie de sa vie » contra sombrement la part Studieuse-travailleuse-ET-Chieuse, qui voyait d'un très mauvais œil tout débordement d'activités autres que scolaires.
La jeune fille s'endormit sans s'en rendre compte. Elle se réveilla, blottie contre un corps chaud. La tête ébouriffée, elle se redressa et découvrit Remus tout près d'elle, allongé sur le côté, un coude tenant sa tête. Il la regardait d'un air indéchiffrable.
- Bien dormie ?
- Je… bien, merci mais quelle heure est-il ?
- Pas loin de 17h.
- Vous avez dormi vous aussi ?
- Pas vraiment, répondit-il sourdement.
Hermione secoua la tête contrariée.
- C'est malin ! Il fallait me réveiller pour vous laisser dormir tranquillement !
Ce fut au tour de Remus de secouer la tête mais d'un air amusé.
- Je n'avais pas envi de dormir. Cela te dirait d'aller faire un tour dehors ?
- Oh Circ !! s'écria alors Hermione épouvantée.
- Je… je suis désolé, je ne veux pas t'offusquer avec ma proposition ! répondit Remus ne sachant visiblement pas quelle contenance adoptée.
- C'est pas ça, répliqua Hermione de plus en plus paniquée, j'ai laissé la tarte brûlée dans le four !
Remus eut un grand sourire espiègle.
- Pas très douée pour la cuisine, hein ?
Pour toute réponse, Hermione lui envoya une tape sur le ventre, appréciant moyennement la critique sur ses talents culinaires.
- Ouille ! Eh ! Je ne t'ai rien fait moi !
« Si ! Justement ! pensa fortement Hermione. Je perds mes moyens quand tu es dans les parages ! » Elle se leva amusée et en même temps, énervée pour aller voir l'étendu des dégâts dans la cuisine. Mais Remus l'arrêta dans son élan.
- Pas de panique, le four est magiquement programmé pour s'éteindre dès que le contenu du plat est cuit.
Hermione fut soulagée mais afficha une moue désappointée à l'égard de Remus.
- Vous auriez pu me le dire plus tôt ! Ça vous amuse de me voir stressée ?!
Contre toute attente, il répondit par l'affirmatif déclenchant pour la deuxième fois de la journée une bataille de chatouilles en puissance.
Après avoir repris leurs souffles et réajustés leurs vêtements légèrement froissés (« Décidément ! » remarqua ironiquement la part Serpentard), ils sortirent finalement dehors. Ils grimpèrent le versant nord malgré la réticence d'Hermione pour la santé de Remus qui l'apaisa par un sourire rassurant sur son état. Ils marchèrent un moment côte à côte sans parler, savourant chacun l'environnement les entourant. « Un rapprochement s'est opéré entre nous. Cela s'est fait si naturellement que je me demande si je ne rêve pas… Remus n'est pas si insensible que ça. Ma colère aura eu du bon finalement. A priori, il a révisé son attitude et est redevenu comme avant, ouf ! » pensa avec un grand soulagement la jeune fille. Elle n'était pas au bout de ses surprises…
§XXXXXXX§
Le repas du soir se passa dans la détente, les deux occupants du petit cottage avaient décidé de laisser la bonne humeur dominée cette fin de journée. Hermione prépara rapidement ses affaires qu'elle descendit dans la grande pièce du rez-de-chaussée. Elle prit Pattenrond qu'elle fourra avec difficulté dans son panier. Celui-ci émit des miaulements de rage pendant cinq bonnes minutes. Remus, resté en retrait, s'approcha de la jeune fille. Il avait l'air triste et en même temps déterminé. Hermione après avoir calmé son chat tant bien que mal, se redressa et sourit doucement à son professeur. Elle sortit la boîte de bonbons et approcha ses bagages le plus près d'elle pour qu'iles soient embarquées en même temps qu'elle. Dans un dernier regard, elle s'adressa à l'homme qui se tenait devant elle :
- Et bien, reposez-vous bien pour être en forme quand je reviendrais !
- Hermione, je dois te dire que…
- Oui ? demanda-t-elle soudain inquiète.
- …Tes séances d'entraînement sont terminées. Ne reviens plus ici.
- Mais nous n'avons pas fini les techniques de combat avec…
Hermione ne finit jamais sa phrase, un tourbillon la prenant au nombril l'entraîna loin de Remus et du cottage qui l'avait accueilli pendant un mois.
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N/a : Je me suis de plus en plus attachée à la part Serpentard, elle a ce petit côté acerbe qui est souvent refoulé chez moi et qui aurait bien besoin d'être ressorti face à certaines personnes de mon entourage... Pour les biologistes chevronnés, j'ai décrit l'Alouette lulu comme il se doit d'après un bouquin sur les oiseaux...- - ; Pour le prochain chapitre, avis aux fans de Remus, il ne sera pas présent (un autre aura pris sa place... ; p )
RAR :
Alixe : (x5) : Merci d'avoir commenter chaque chapitre. J'ai tenu compte de ta remarque concernant les notes d'auteur en milieu de chapitre, ce n'est qu'après tout des petits commentaires qui n'ont pas d'intérêt à être reporter en bas de chapitre (sauf pour les références à Cali ; p ). Pour l'âge de James au moment de sa paternité, je ne sais plus quoi penser car JKR a précisé il y a un moment de ça les âges approximatifs de Rogue et de Dumbledore lors de la première année d'Harry : 35 et 150ans. Alors en faisant les calculs, James avait 21 ans ou 24 ans ? Mystère... je te remercie pour tes conseils et tes compliments. Bon courage pour MSB !
m4r13 : Merci d'apprécier ma fic, j'essaye de rester fidèle (dans les grandes lignes lol) au caractère d'Hermione. Tu sais que tes potty eyes me manquent ? lol Bisous !
Sélén : J'ai hâte de lire la suite de 'Rencontre avec soi-même', le caractère bien trempé de la petite Caly me manque ; p Haldir, tu l'aimes bien ? Faut dire que je ne mettais pas attarder sur le perso mais maintenant que j'y réfléchis, je le préfère dans les livres même si on le 'lit' pas beaucoup... Je reconnais que la scène où il meurt est émouvante (La première fois dans le ciné, je me suis fait enguirlander par mes amis parce que je gueulais tout haut dans la salle refusant catégoriquement sa mort... ; p) Le loup pour Faramir est tout à fait appropri ! (on se demande pourquoi Harana...- - ;) Toi aussi j'adore ta façon d'écrire (surtout quand tu fais parler Luna...mdr) Continue comme ça ma grande, j'adore tout ce que tu fais. Bisounours de ta fan Number ONE ; )
Sandra-chan : Je suis bien d'accord avec toi, le Mumus aurait eu bien besoin de se faire tirer les oreilles, on n'a pas idée d'écrire un tel caractère à ce perso. Si je tenais l'auteur qui la décrit comme ètement tarée !...lol Je suis bien contente que tu penses à ma fic : si t'as des idées sur la suite des évènements fais moi signe. Même si ma fic est déjà complètement écrite, j'aime bien savoir ce que tu peux en penser ! Mégagigasuperkissoux !...lol
Saut de l'Ange : Doux Jésus ! Quelle longueur de review ! J'adore ! Merci : ) J'aimerais bien savoir comment tu sais que JKR va faire un 8ième tome ? ? ? C'est vrai que c'est super trop long l'attente entre chaque tome... Tu te rends comptes qu'il faudra attendre noël 2006 avant de lire la suite et noël 2009 pour lire le 7ième... D'ici là j'en ferais la lecture à mes gamins...lol Moi aussi j'aime bien les jumeaux même si j'évite d'écrire dessus, je les trouve personnellement difficile à gérer... Alors comme ça tu crois que ça va s'arranger entre les deux.... si je peux me permettre : tu te fourres l'index dans l'œil gauche...niark, niark... et même : Mouahahahaaaaa ! ! ! /rire sadique résonnant dans les cachots..../ hum-hum, bon, bref, passons - - ; Pour ce qui est de la force de magie, je n'ai pas réfléchi sur la question.... Peut-être que, leur emblème étant le loup, ils ont en effet un petit quelque chose de pouvoir commun. Un Remus 'sacristique' ? lol A dire vrai, je n'ai pas trop aimé le décrire comme ça...mais bon on fait pas toujours ce qu'on veut, non ? Toi aussi, l'espoir fait vivre ? Perso, plus ça va, plus le couple Ron/Herm me sort par les yeux.... Mais bon, tanpi... Ca sert à rien de se faire du mourron pour un truc qu'est même pas encore écrit par l'auteur... Désolée pour ne pas avoir mis de date : tout simplement parce que je ne savais pas quand je pourrais uploader (maudit rapport à rendre...) Tu espère qu'ils s'avouerons leurs sentiments ?...si je peux me re-permettre : tu te fourres l'auriculaire dans l'œil droit..../petit rire sourire diabolique/... ; ) J'ai bien une fic qui traîne dans un tiroir mais comme j'ai pas fini de l'écrire et que j'ai horreur de publier qlq chose qui n'est pas fini...Bref, elle sera sur ffiction quand les poussins auront des dentiers... MERCI beaucoup pour cette si longue review ! Mégakissou ma belle !
Dumbledore (x2) : Coucou toi ! J'ai bien ris en imaginant toi en perso manga en train de chialer. J'adore quand ces perso ont des jets d'eau qui leur sortent des yeux, lol ! Tant mieux si grâce à moi, tu aimes bien ce couple ! : D 'Stagner' est tout à fait le terme qui convient pour décrire leur relation, je dirais même 'croupissante' voir en phase terminale de 'décomposition' mdr J'aime bien faire des scènes où on croit qu'ils vont s'embrasser. /niark, niark/... Merci pour tes reviews ! Bisous-bisous !
Loufoca : Toi aussi tu croules sous les devoirs ? on devrait faire une pétition pour toutes les personnes qui s'occupent d'affaires sur HP : on devrait avoir une dérogation du Ministère de l'éducation ! Non mais ! C'est vrai, HP c'est plus important que tout le reste ! Na ! (C'est pas l'avis de mes proches, mais bon passons...lol) Je suis bien contente que tu ais apprécié le PDV de Remus, même s'il est court...éè... Pour le combat, cette scène me démangeait aussi depuis un bout de temps ; en fait à partir du moment où le Mumus est devenu distant... Ton intuition concernant l'amélioration de leur relation est en partie vrai et...fausse...héhé. Lapensine commence à devenir un site important et reconnu...tant mieux, ils le méritent ! Bisounours ma grande et bon courage pour le Chicaneur !
Lufinette(x5 ?) : Wouah, merci pour tous ces compliments, j'espère que tu adoreras autant la suite. Bisous !
Mary-Mary : En fait, pour la blessure, j'ai carrément inventé le nom mais elle a bien reçu au Ministère de la magie, un sort sur la poitrine par le Mangemort Dolohov, je crois. Voilà, merci d'avoir reviewer, bisous !
Inwie Lupin : rhaaa pour msm, chui désolée mais j'ai pas Internet chez moi et comme je n'ai pas le temps de m'éterniser (à mon grand damne) sur Internet à la fac, je ne pourrais décemment pas m'inscrire sur msn, ça servirait pas à grand chose... Meu si, il existe, Mumus, tu cherches pas assez c'est pour ça ! Dis donc je suis bien contente que tu ai remarqué ce qu'allait dire Hermione à Mumus. En écrivant, j'ai eu l'impression que c'était pas évident du tout. Tu m'as bien fait rire avec ton délire sur Mumus, tu l'aimes donc à ce point ? ! ! Ma pauvre, ça doit pas être facile tous les jours... : ba oui, faut attendre que vous vous retrouviez dans tes rêves pendant que tu dors... Tu dois pas souvent être éveillée...lol Moi, c'est en marchant dans la rue que je rêve beaucoup... ; ) J'espère que ce chapitre t'a plu, côté fantasme j'y ai mis une bonne dose, non ? Merci pour ta review, j'adore ! ; ) Mégakissoux !
Lisandra : Alors comme ça, tu es une fan d'Aragorn ? C'est Eithelin qui me l'a dit...lol. Et elle, c'est Legolas...bon vous me laissez Faramir, alors ? ; ) J'ai beaucoup aimé ton commentaire : plus limpide, tu meurs (mdr) Aussi, je partage ton avis et je le redis haut et fort : MAIS QU'EST-CE QU'IL EST CON CE REMUS ! Voilà, ce qui devait être dit est dit, merci. Bisous Miss, en espérant que tu adoreras ce chapitre... ; p
Aurel22 : Mon dieu, mon dieu, ça va ? Ton petit cœur tient le coup ? Mdr. Dis.... A quoi tu pensais quand t'es partie dans tes rêves, tu sais, après le corps à corps ?...héhé, je suis une éternelle curieuse ; )...désolée - - ; Merci pour ta review ! Bisous-bisous !
Demoness Lange : Mouahahah ! ! ! /Grand rire sadique de l'auteuze diaboliquement débile/ Tu as deviné juste : j'aime faire ssssssouffrir ! ! ! Mouahahahah ! ! Et c'est pas fini....héhé. J'ai bien aimé ta review et je suis tout à fait d'accord avec toi : C'est quand on a plus les gens qu'on aime avec soit qu'on s'aperçoit trop tard qu'on les aimait très très fort.... Remus n'est pas étranger à ce genre de sentiments, il l'a déjà vécu avec ses amis, je pense. Alors pourquoi recommence-t-il à ton avis ? Simplement parce qu'il ne se considère pas comme quelqu'un méritant le bonheur...L'est débile. Je sais. Merci beaucoup de reviewer ! Gros bisous !
Kloona : Ouaaaaaaa ! ! J'ADORE la longueur de ta review ma 'tite Kloona ! Quelle chance : les châteaux de la Loire, j'ai toujours voulu les visiter.... Bon d'accord, j'ai déjà vu Chambort et Chenonceau quand j'étais petite mais quand même, je voudrais bien les revoir ! T'es-tu fait la réflexion que c'était peut-être dans ces châteaux que se tenait l'école de Beauxbâtons ? lol. Tu n'es pas la première à me dire que j'ai été sadique. Je le reconnais haut et fort : JE SUIS UNE SADIQUE refoulée qui s'extériorise ces derniers temps...lol J'étais MDR quand j'ai lu que tu voulais foutre des baffes à Tonks : j'avais exactement la même envie... : ) Ah ? Toi aussi il t'a énervée le Mumus ? J'avoue, c'est chiant de le décrire comme ça mais j'étais obligée. Le jeu de l'acteur d'Harry s'est nettement amélioré (au début, qu'est-ce qu'il faisait godiche...) enfin, bref, l'acteur qui m'a le plus déçu, non par son jeu, mais par son physique : c'est celui qui joue Mumus....Pourquoi l'a une moustache ? Tu parles d'une horreur : c'est une Honte ! Merci d'apprécier ma fic, ça remonte le moral ! Pleins-pleins de bisouilles pour ma Kloona ; )
Moony.62 : J'ai bien aimé le PAF, mdr... Ca fait pas trop mal au moins ? lol Je te remercie pour tes encouragements, j'en ai bien besoin vu que mon autre fic stagne de façon désespérante... BISOUS-BISOUS !
Calimera : Kikou ma grande ! Contente que tu es trouvée le chapitre 'construit', je pense toujours que c'est une pure calamité mais bon si tu aimes, c'est l'essentiel. Je suis bien d'accord : Remus en Rogue, ça lui va pas mais alors pas du tout... Il a peur certes mais n'oublions pas que c'est un Gryffondor : il saura être attentif à son élève... même si il essaiera de fuir avant...lol En fait, je vais te révéler un truc sur ce que je pense de Mumus (lol): ce mec est un loup en lui donc, il doit contrôler ses instincts, ses sens qui sont largement plus exacerbés que pour les autres hommes. Il y a certaines épreuves qu'il aura du mal à surmonter (je te laisse deviner lesquelles...lol): il préfère fuir plutôt de montrer ce qu'il prend pour une faiblesse. Voilà, c'était la parenthèse Psychologie-de-comptoir-d'Harana-au-bout-de son-troisième-verre de-Tipunch.... ; ) Sinon dernier truc à te dire : ta review n'est PAS sans intérêt, tellement pas sans intérêt que j'ai décidé dans une soudaine idée de génie (niark,niark...) de ne pas poster mon prochain chapitre tant que t'auras pas reviewé celui-là! Na ! Sérieux ton avis compte beaucoup pour moi, que tu mettes des reviews tartines ou des reviews analytiques. Pleins de bisous pour Calichou ! Je t'adore ! ; )
Eithelin : Rhalala, c'est ça le problème quand on veut faire trop sérieuse dès qu'on laisse échapper un peu trop son véritable soi les autres ne comprennent pas...Ceux-là, perso: ils m'énervent... Euh tu sais /rougit jusqu'aux ongles des pieds/ lire des fics au boulot n'a rien de glorieux, c'est simplement que je m'emmerdais...mdr. Contente que l'aspirine est marchée (ça fluidifie le sang et donc enlève les toxines des muscles), dis donc je ne crois pas que tu m'as précisé ton sport. Si mes souvenirs sont bons (j'ai pas tes reviews précédentes sous les yeux), tu as parlé à un moment de musculation du vendredi soir mais là, tu parles de 'saison', tu fais donc de la compétition... en muscu ? ! ! En tout cas, la reprise à la rentrée est toujours super méga chiante, ah toi aussi tu as un stage de remise en forme fin août ? (ma parole, tous les coachs se sont passés le mot....lol) Tu adores les massages ? Moi aussi, d'ailleurs Remus en fait à Hermione et vice-versa...miam..../essuie son clavier un 'peu' bavouilleux/... Meuh pourquoi tu prends Faramir pour les déplacements? T'as déjà Legolas ! Po juste.../boude/... ; p. Sinon tu devras attendre pour pardonner à Mumus...niark, niark... euh, désolée, j'ai des tendances sadiques en ce moment...- - ; Sinon Lisandra et toi êtes dans le même bahut ? C'est cool si c'est le cas. Je connais personne autour de moi qui vont sur ffnet ou qui sont mégafans de HP, à la longue c'est quelque chose de déprimant... ; p Merci pour ta review ! Gros béco 'tite Liline !
Lu7ine : Merci de trouver ça kawaï. ; ) Pourvu que la suite le soit autant...Bisous-bisous !
Le.pacte.du.loup-garou : Sympa ton pseudo ; ) Tant mieux si mon histoire te plait pourvu que ça dure.../croise les doigts/. Merci pour ta review ! Biz !
Miss Lup : J'avoue : J'ai honte, chère consoeur ! mais comprends-moi, j'ai été obligé de faire Remus comme ça ! Elle m'a forcé à le faire ! /Ki ça ?/ Ba ma conscience...Bin quoi ? J'en une ! Contrairement à ce qu'on peut penser ! lol Pour l'histoire avec George, en fait mon gros fantasme serait que les jumeaux et Harry tombent aussi amoureux d'Hermione et décident de faire un suicide collectif quand ils s'aperçoivent que c'est Remus sur qui Herm a flasché (mais auparavant, ils se sont fait mordre par un loup-garou de passage, croyant que c'est la bête sauvage qui a attiré Herm...) lol. Merci pour tes compliments mais c'est toi qu'est talentueuse. J'adore ton 'Bouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah' Celui-là, il m'a marqué MDR et je ne parle même pas des allusions au verbe acquiescer...lol Gros bisous Miss !
Jadou : Je ne peux hélas pas répondre à ta question mais tu le sauras bien assez tôt, t'inquiètes ! ; p Merci pour ta review ! Bisous !
Lilie : Moi aussi j'aime pas quand il fait la gueule le Mumus, Un Remus froid et distant, non mais n'importe quoi : faut vraiment être siphonnée de la caboche pour écrire des débilités pareilles...mdr... Je me suis bien marrée à montrer Herm 'légèrement' éméchée... ne tout cas, merci d'adorer ma fic ! Gros bisous à toi !
Nininne : J'espère que tu n'as pas trop attendu, merci pour tes encouragements ! Bizzzz !
Mrs Lupin : Voilà la suite, désolée de ne pas avoir uploader plus tôt (Rapport, devoirs, oral en sont la cause...) Merci d'avoir reviewer pour EPSA et pour Renaissance! Kissoux !
Gaia666 : Merci de trouver ça réaliste, j'essaye en effet d'avoir un semblant de réalité dans ce monde de dingues. Lol Bisous !
