Chapitre 5 : La prophétie.
Alors, tt d'abord, merci aux revieweurs !
Océane la malicieuse : Oui, oui, tu vas tout savoir sur cette prophétie ! loool Pas la peine de t'énerver, c'est Sévi qui va tout expliquer… et calmement !
Lilou1 : Et oui, pauv' Drago entouré d'incapables, il a pas de bol, il y a de quoi devenir dingue quand même ! mdr. Mais sa vie va s'arranger bientôt… Je sais je suis une vrai sadique de couper à ce passage-là, mais c'est fait pour ! mouahahaha ^__^
Espinazodeldiablo : Tu es amoureuse ? Lool ! Ah mais Sévi il m'est réservé ! mdrrrr, la décoction, il la prépare avec moi (il faut bien que je fasse quelque chose pour l'aider à retrouver la joie de vivre après ce que je lui fait endurer dans cette fic ! lol) Bon, je te le prêtes pour qqs heures alors ! En tout cas, sympa le « petit » jeu. Lol
Caroline Black : Et oui, Drago a un caractère assez spécial avec moi, mais je le voulais totalement différent. Et Sévi qui n'est pas le perso principal, c'est vrai que ça change pour moi. Mais Drago est mon second perso préféré et j'adore le mettre en avant pr une fois.
yami ni hikari : Bon, j'ai mis les chapitres suivants assez rapidement, alors j'espère que ça te plaît toujours !
Roxane de Bormelia : Oui oui, voilà la suite de l'histoire…
Marie : Le début t'as plu, est-ce que la suite aussi ? lol
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- Ce que je vais vous dire ne doit surtout pas être appris par qui que ce soit d'autre, vous m'avez bien compris Malefoy ?
- Oui professeur.
- Un peu de thé ? Pour nous tenir éveillés…
Ca ne serait pas de refus, franchement.
- Calmez-vous Séverus, il ne va rien arriver parce que vous dites la vérité sur la situation ! Prenez donc une tasse. Sers-toi Drago.
- Merci.
Ca a au moins le mérite de réchauffer son thé.
- Allez-y Séverus. Bien que je connaisse déjà l'histoire…
Houlà, il l'étriperait bien s'il le pouvait le vieux fou.
- Anaëlle est née quelques mois avant la chute du Seigneur des Ténèbres, ce soir où il a lancé le sort sur Potter et qui s'est retourné contre lui. Il avait appris son existence grâce à une prophétie que Lucius avait trouvée, dissimulée au Ministère. Mais il a toujours ignoré qu'elle était ma fille. Il ne le sait toujours pas, d'ailleurs.
- Comment ?
- J'y viens. La mère d'Anaëlle était une simple moldue que j'avais rencontrée lors d'une mission. Elle m'a soigné quand elle m'a trouvé après avoir subi l'attaque d'un Auror particulièrement acharné. Elle ne m'a posé aucune question et s'est occupée de moi. Et ce qui devait arriver arriva, nous sommes… tombés amoureux, bien que je servais le Seigneur dans son extermination des moldus et des Sangs de bourbe. Quand elle est tombée enceinte, j'ignorais que notre enfant serait l'objet d'une prophétie qui aiderait à la chute du Seigneur des Ténèbres. Je l'ai appris uniquement après qu'elle soit née. Lucius a fait des recherches, accompagné par un groupe de Mangemorts, sans me mettre au courant –j'avais une mission e la part de mon Maître- et quand ils annoncèrent qu'ils avaient trouvé l'enfant, le Maître a ordonné qu'on s'en débarrasse. Bien entendu, je devais participer à son extermination, sans savoir de quel enfant il s'agissait. Ce n'est que lorsque nous sommes arrivés dans le quartier où je cachais Anaëlle et sa mère que j'ai compris.
Il a la voix qui tremble en évoquant ce passage. Il y a de quoi…
- Je n'ai pas pu intervenir pour les empêcher de tuer Kelly. Quand je suis entré dans la maison, longtemps après eux, j'ai tout fait pour ne pas aller à l'endroit où ils s'occupaient d'elle, j'ai été dans la chambre d'Anaëlle.
Il se tait et ferme les yeux, le visage tendu.
- IL lui lançait le Doloris.
Il s'interrompt encore, la voix plus tremblante que jamais.
- Séverus, voulez-vous quelque chose ?
- Non, non ça ira.
Il rouvre les yeux, le regard à nouveau vide et je comprends pour quelle raison. Voir sa propre fille subir le Doloris n'est supportable pour personne.
- Alors je lui ai fait subir le même sort.
- Sur Anaëlle ?
Mauvaise question Drago. Regard meurtrier de sa part. Réfléchis avant de parler…
- Sur votre père ! Croyez-vous que j'aurai lancé le Doloris sur ma propre fille ?
- C'est Lucius qui lui a lancé ?
Encore pire que ce que je pensais.
- Oh oui. Et il n'a pas pris de gant. Il ne m'a pas vu lui lancer le Doloris et il était seul. J'ai donc récupéré Anaëlle alors que je ne savais même pas si je pourrais la sauver. J'ai transplané et je l'ai amené à Poudlard. J'ai dû la laisser à Albus et Pomfresh, eux seuls pouvant m'aider. Je suis retourné auprès des autres alors qu'ils croyaient qu'un Auror avait attaqué Lucius et avait emmené le bébé avec lui. Je leur ai fait croire que j'étais partis à sa poursuite mais qu'il avait transplané avant. Nous sommes retournés auprès de notre Maître, mais je savais déjà que je ne le servirai plus. Quand il a su que l'enfant avait été sauvée par un Auror et que j'avais tenté de le rattraper, il a laissé sa colère éclater mais il m'a également félicité. L'ironie de la situation : félicité pour avoir sauver ma propre fille alors qu'il voulait la tuer. Je suis revenu à Poudlard et j'ai tout expliqué à Dumbledore. C'est à ce moment que j'ai quitté les rangs du Seigneur des Ténèbres. Albus m'a aidé et nous avons réussi à garder Anaëlle en vie mais affaiblie. Et de plus, le Doloris a laissé une séquelle.
- Il l'a rendu aveugle…
- Oui. Elle a eu de la chance de ne pas avoir autre chose d'atteint. Mais elle a grandi en restant fragile et j'ai été obligé de la laisser cachée à Ste Mangouste dans un endroit secret dont personne n'en connaissait l'existence. Jusqu'à ce que Lucius vienne fouiner à l'hôpital, voulant servir son Maître, alors qu'il avait une mission spéciale. Il a réussi à trouver la cachette par un coup de chance dira-t-on et a tué l'infirmière de garde après lui avoir fait dire les renseignements qu'il voulait sur la personne qui était cachée ici. Il a lancé le Doloris sur Anaëlle et il a été arrêté quand le médecin qui s'occupait d'elle l'a vu en pleine action. Il a été neutralisé et envoyé à Azkaban pour ça. Je suis arrivé mais Anaëlle avait déjà subi le Doloris par deux fois et les espoirs étaient pauvres pour la revoir seine d'esprit. Je l'ai ramenée à Poudlard et soigné moi-même avec des potions que j'ai améliorées. Cela a l'air de fonctionner et je suis même surpris qu'elle ait déjà aussi vite récupéré. Mais elle a des crises à cause des Doloris qu'elle a reçu et je ne peux que l'aider en l'endormant.
- Une potion de sommeil sans rêve ?
- Non, c'est une potion qui la calme mais elle est enfermée dans son esprit et doit lutter seule contre ses démons intérieurs.
- Ses démons ?
- tous ceux qu'elle a touché sans avoir confiance sont soit morts, soit fous, et ce qu'elle leur a envoyé comme image reste dans son esprit et elle est constamment envahie de ces visions. Elle doit les évacuer de son esprit.
- Vous voulez dire qu'elle envoie des images aux autres, c'est bien comme ces créatures, les Récels ?
Il semble chercher ce dont je veux parler et il finit par acquiescer.
- En quelque sorte oui. Elle se défend de cette façon. Dès qu'une personne qu'elle trouve néfaste la touche, cette personne est aussitôt assaillie par des visions sur ses pires cauchemars ou sur ses phobies. Si elle se concentre assez, elle peut aller jusqu'à la mort par la folie et la souffrance. C'est pour cette raison que seuls Dumbledore et moi pouvons la toucher. Mais apparemment, vous aussi…
- Et pourquoi a-t-elle confiance en moi alors ? La première fois que je l'ai vue, elle était endormie et j'ai juste effleuré sa main. J'ai senti une drôle de sensation mais je n'ai pas eu de visions d'horreur ou je ne sais quoi.
Ils échangent un regard et apparemment, Rogue ne veut plus parler. Il se lève et se dirige vers la fenêtre, faisant mine de regarder au-dehors, bien qu'il fasse nuit noire et qu'on ne distingue rien.
- Drago, je dois t'expliquer à présent ce en quoi tu es impliqué à partir de maintenant dans cette histoire.
- Je suis impliqué ? Mais pour quoi ? Je ne la connais pas…
- Mais vous allez apprendre à la connaître. Comme le dit la prophétie.
- Mais c'est quoi cette prophétie ? Je n'en fait pourtant pas partie puisque c'est Anaëlle.
- Et pourtant, vous allez avoir une part importante dans cette prophétie.
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Albus, il ne peut pas le faire. Il ne la connaît pas du tout et n'y connaît rien en la maîtrise de ce don.
- C'est pourtant lui qui va l'aider.
- Qui vous dis que ce n'est pas moi ?
- La prophétie est très claire sur ce point. Vous faites déjà partie de la prophétie. Drago est en quelque sorte la relève pour la suite.
- Bon, j'en ai assez entendu, je ne veux plus entendre de sornettes au sujet de Drago qui pourrait l'aider.
- Vous allez me dire ce que je dois faire ?
Ah ! Mais ils vont finir par m'énerver à parler entre eux en faisant comme si je n'étais pas présent.
- Séverus, IL est le seul qui puisse la toucher et vous savez ce que cela signifie.
Rogue est énervé et ne tient pas en place. Il avance de longs en larges en regardant le sol.
- Drago, tu vas devoir aider Anaëlle à reprendre goût à la vie si je puis m'exprimer ainsi. Lui apprendre à revivre normalement.
- Quoi ? Qu'est-ce que vous voulez dire par lui apprendre à revivre ? Et pourquoi moi ? Son père ne peut pas le faire ?
- Non, Séverus est le protecteur et vous devenez le Mentor.
- Le Mentor. Ce qui signifie ?
- La prophétie annonçait que le protecteur s'occuperait de la jeune fille jusqu'à que son Mentor ne prenne le relais pour la rétablir mentalement.
- Mentalement ? Pourquoi, je vais lui apprendre à écrire ?
- Vous trouvez qu'il y a matière à plaisanter Malefoy ?
Du calme la chauve-souris, j'essaie de détendre l'atmosphère moi, c'est tout !
- Séverus. Si vous lui disiez son rôle dans cette histoire, moi j'ai tendance à traîner…
Il le provoque comme c'est pas possible ! Mais j'adore la tête que fait Rogue. C'est tordant comme le vieux fou se fout de sa tête !
- Très bien, vous voulez me pousser à bout ce soir, parfait. Malefoy, vu que vous semblez être celui de la prophétie, vous allez devoir vous occuper d'Anaëlle en lui faisant contrôler son don et en la réhabituant à ce qui l'entoure. Ne me demandez pas comment faire pour qu'elle contrôle son don, je l'ignore. Mais comme c'est VOUS qui êtes concerné, débrouillez-vous. (il serait pas un brin jaloux Sévi ? mdrr)
Il est devenu fou ma parole ? Comment il veut que moi je sache comment faire pour lui apprendre à contrôler son pouvoir ? J'y connais rien moi ! Et puis si il veut s'en occuper de sa fi-fille, qu'il le fasse ! J'ai jamais demandé à faire partie de cette fichue prophétie moi !
- Séverus, il serait plus aimable de lui expliquer gentiment…
- Gentiment ? Vous pensez que j'ai envie d'être gentil peut-être ?
- Cela peut toujours être bénéfique.
- En attendant, puisque monsieur Malefoy veut jouer les héros, il va aller s'occuper d'Anaëlle lorsqu'elle se réveillera en pleine nuit à cause d'une de ses crises causées, je le rappelle, par son propre père !
- Lucius n'est plus mon père !
Ca y est, j'explose.
- Il l'était en tout cas quand il a fait subir à ma fille ces sorts ! Il est responsable de son état !
- Je ne suis pas comme lui ! Je le hais autant que vous, si ce n'est plus. Je ne pourrai plus jamais le croiser sans lui jeter un sort qui le fasse souffrir autant qu'il m'a fait souffert. Il a fait ça à votre fille, mais apparemment c'est à moi de réparer ce qu'il a fait, non ?
Une minute, qu'est-ce que je dis moi ? Eh !
- Bien ! Je crois que Monsieur Malefoy est prêt pour s'occuper d'Anaëlle.
- Mais non ! Attendez ! Je n'ai pas dit ça ! Je voulais dire que je peux l'aider mais je ne sais pas… oh, mais comment voulez-vous que je lui apprenne à …
- Vous y parviendrez, Anaëlle vous a déjà accepté, vous n'aurez aucun problème à lui apprendre à vivre. Elle ne connaît pratiquement rien au monde qui l'entoure, vous lui montrerez ce que vous savez.
- Mais comment ?
- Je pense que vous trouverez par vous-même la réponse à cette question.
Ils sont mabouls tous les deux ? Comment je vais faire moi pour trouver ça ? L'aider… l'aider… mais comment ? Elle ne voit rien, je ne la connais pas vraiment, elle a un pouvoir qui me dépasse et dont je dois l'aider à se servir… Qu'est-ce qu'il m'a prit d'aller voir dans cette cachette moi, et d'y retourner ?
- Je crois qu'une bonne nuit de sommeil apaisera les esprits.
- Je veux vous voir à la première heure dans la chambre d'Anaëlle demain matin Malefoy.
Il sort sans un mot de plus et je reste seul avec le vieux fou.
- Ne vous en faites pas, ça lui passera. Et cela fera le plus grand bien à Anaëlle d'avoir une autre personne que son père qui s'occupe d'elle. Je ne vous raccompagne pas, je pense que vous savez où se trouve la sortie.
Ils me laissent tous ma parole ! Autant aller me coucher, si j'arrive à dormir. Mais pourquoi est-ce que je suis impliqué là-dedans moi ? Hein ? Pourquoi est-ce que je dois réparer les erreurs de celui qui m'a créé ? Quelqu'un peut-il me le dire ?
« Oh Drago, si tu savais ce que les erreurs de ton père vont venir bouleverser chez toi, si seulement tu savais… »
En plus, Rogue ne va pas arrêter de m'aboyer dessus et il ne va plus me laisser tranquille. Au moindre bobo, je l'entends déjà d'ici : Malefoy, vous allez vous en occuper et rester à son chevet jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Et ne la faites pas souffrir ! Elle a déjà assez souffert comme ça.
Enfin, pas fâché d'arriver dans ma chambre. C'est quand même bien d'être préfet en chef. Avoir sa chambre à soi, au moins, je peux faire ce que je veux et voir qui je veux. M'allonger et dormir, voilà ce que je veux. Je me change et reste juste en caleçon (les fan( e)s de Drago, ne bavez pas s'il vous plaît ! mdr), je n'ai vraiment plus de forces pour me changer complètement. A peine suis-je allongé que mes yeux se ferment. Mon esprit s'évade une fois de plus et je me retrouve non pas dans une forêt, mais dans une pièce éclairée par des bougies. Je connais cette pièce, j'y suis allé ce soir. Et elle est là, assise sur le lit, mais elle n'est plus malade, elle a retrouvé sa joie de vivre, un changement radical s'est opéré en elle. Elle ne me voit pas mais elle sait que je suis là.
- Bonsoir Drago.
- Bonsoir Anaëlle.
Je m'approche d'elle et m'assois sur le lit en tailleur, lui faisant face.
- Quelle leçon m'apprends-tu ce soir ?
- Une leçon très importante pour ta vie future.
- Qu'est-ce que c'est ?
Pour toute réponse, j'approche mon visage du sien et mes lèvres trouvent les siennes. Je l'embrasse presque comme une caresse et elle n'a pas l'air surprise. Je sens ses lèvres se presser un peu plus contre les miennes et je l'entend murmurer.
- J'attendais cette leçon plus tôt.
- D'où connais-tu ça ?
- Ton esprit regorge d'un tas de renseignements en la matière…
Elle sourit et je l'embrasse à nouveau. Elle passe les mains autour de ma taille et je la serre contre moi. Elle entrouvre la bouche et je peux l'explorer avec ma langue. Sa langue se mêle à la mienne et elles dansent passionnément alors que je sens ses mains reviennent sur mon torse.
- Drago…
- Je t'aime…
- C'EST VRAI ???? (mais si il va y avoir du délire ! mdrrr)
J'ouvre les yeux en vitesse en entendant cette voix hystérique. Et quelle vision d'horreur j'ai à mon réveil.
- PARKINSON ! CASSE-TOI DE MON LIT !
- Mais Drayyyy…
- Qu'est-ce que tu fais sur moi ? Tire-toi avant que je ne m'énerve vraiment !
- Mais…
Elle est cinglée cette fille ! Je la pousse violemment et elle retombe lourdement par terre. Aerk ! Et dire qu'elle m'embrassait alors que je pensais que c'était…
- Tu m'as dit que tu m'aimais ! Pleurniche-t-elle.
- Je ne t'ai rien dit du tout ! Maintenant barre-toi ou tu auras droit à une retenue avec Rogue pour t'être introduite dans ma chambre en pleine nuit.
Elle se lève en me jetant un regard noir et finit par s'en aller. Ouf ! J'ai le cœur qui bat à une vitesse moi ! Elle est complètement cinglée de venir me foutre la trouille comme ça ! Et en plus elle a interrompu un rêve qui paraissait prometteur… Non Drago, Elle n'est pas ce genre de fille, tu ne la touchera pas dans ce sens-là. Elle est… pure et intouchable. Ce n'est pas à moi de lui montrer cette partie-là, c'est à celui qui l'aimera de lui faire découvrir. Moi je ne suis que son Mentor et ma réputation en la matière serait un blocage pour elle. Je ne sais même pas pourquoi elle a voulu de moi, sachant que je suis le fils de son tourmenteur. Pourquoi est-ce que je suis allé la trouver dans cette cachette ? Ta curiosité te perdra Drago Malefoy…
Ah ! Enfin samedi. Pas de cours et juste les quelques devoirs que je n'ai pas eu le temps de faire à cause de mes patrouilles. Sinon, aujourd'hui c'est repos. Et je vais faire en sorte de ne pas me coltiner les deux zigotos avant qu'ils ne me fassent craquer. Je suis à peine debout qu'on frappe à ma porte.
- Qui est là ?
- Monsieur Malefoy, avez-vous oublié ce que je vous ai dit hier soir ? Je vous ai dit à la première heure et pas au milieu de la matinée ! Alors pressez-vous.
Rogue. Et bien, ça promet pour la suite. Si je ne peux même plus me reposer le samedi matin. Mais d'un autre côté, je vais avoir une belle occupation. Je vais pouvoir apprendre à la connaître un peu mieux. Les images du rêve entrecoupé d'hier soir resurgissent dans mon esprit et je frissonne, allez savoir pourquoi. Non Drago, pas ce genre de pensées, pas avec elle. Elle est la pureté et l'innocence incarnées. Ne va pas la salir dans tes rêves… Mais qu'est-ce qu'il me prend moi ? Depuis quand je pense des trucs comme ça ? J'ai quand même le droit de rêver de qui je met dans mon lit !
- Aaaahhhh !
Voilà, un bon hurlement le matin en tapant le pied contre un coussin qui traîne par là, ça remet les idées en place et ça me libère. Il faudrait que je m'achète un des truc-ball de moldus pour taper dedans, apparemment, c'est efficace pour se calmer. Bon, autant se préparer et aller le rejoindre sinon il va me faire une crise réservée à Potter habituellement.
Au moins, la douche me détend et je ne pense plus à rien pendant ce temps-là. Je me sèche et m'habille en vitesse et je sors dans le couloir. Un petit déjeuner en vitesse et…
- Où pensez-vous aller ?
Mais c'est pas vrai ! Il va m'attendre dehors à chaque fois ?
- Prendre mon petit déjeuner.
- Ca ne sert à rien…
- Excusez-moi mais je ne ferai rien en ayant le ventre vide.
- Il y a déjà de quoi se restaurer sur place. Maintenant, pressez le pas, elle veut vous voir.
Me voir ? Ah oui, en étant aveugle c'est facile pour elle.
- Façon de parler, ne faites pas celui qui ne comprend rien.
Du calme, j'essaye de détendre l'atmosphère. Et nous voilà reparti pour le couloir oublié que les élèves n'empruntent jamais. Nous arrivons devant les deux toiles et Rogue donne le mot de passe à celle de gauche cette fois.
- Manto.
Il se tourne alors vers moi.
- Gardez-le dans un coin de votre tête ce mot-là.
La toile s'ouvre et j'entre après lui.
- Tu y es parvenu ?
- Oui.
- Drago est ici.
- Je sais.
Je passe à côté de lui alors qu'il discute avec elle et je la vois. Elle est assise dans son lit, essayant de brosser sa longue chevelure, caractéristique incontournable de la preuve de son lien d'apparenté. Qui d'autre dans cette pièce a les cheveux aussi noirs que le plumage d'un corbeau ?
- Bonjour Drago.
Je sursaute, je n'avais pas réalisé que je me perdais dans mes pensées.
- Bonjour.
- Ne me demandez aucun conseil, je ne pourrai vous en dire aucun et c'est votre rôle de trouver les réponses à vos questions.
- Papa, il n'y est pour rien, ne t'en prends pas à lui.
Ouh ! Comment elle le casse de bon matin ! Je sens que je vais bien me plaire finalement…
- Anaëlle, je t'ai déjà expliqué la situation, alors ne la rend pas plus difficile qu'elle ne l'est déjà. Si tu crois qu'il m'est facile de te laisser aux mains d'un ignorant alors que je peux très bien le faire…
- Je sais. Mais je dois apprendre les nouvelles choses. Pas uniquement les livres que tu gardes à l'esprit pour me les montrer.
Elle a l'air de l'avoir blessé intérieurement, ça se voit d'après le regard qu'il lui tend.
- La nourriture est sur le plateau. La potion est sur sa table de nuit au cas où.
Il tourne sur lui-même et sort de la pièce sans un mot ou une regard de plus. Il est blessé. Le portrait se referme et nous sommes seuls tous les deux.
- Il s'en remettra. Sers-toi à manger si tu veux.
Je me tourne vers elle et écarquille un sourcil. C'est incroyable l'assurance qu'elle a prit depuis qu'elle est réveillée. Elle est toujours aussi pâle et frêle mais elle a l'air déjà plus vive et seine d'esprit surtout. Elle recommence à se coiffer –maladroitement- et je me dirige vers la table en face du lit. Il y a un mélange de viennoiseries et un pichet de jus de citrouille, une tasse et du thé fumant dans une théière à côté.
- Tu n'en veux pas ?
- J'ai déjà mangé, mais ne te prives pas.
Je n'ai pas l'intention de me priver. Je me sers mon thé et je mords dans une brioche. Depuis le temps que j'attendais de pouvoir manger… Je la regarde en avalant ma viennoiserie et vois qu'elle a du mal à coiffer la longueur de ses cheveux. Je m'essuies les mains avec une serviette et m'approche du lit. Elle arrête aussitôt son geste avec la brosse.
- Qu'as-tu ?
- Donne-moi ta brosse, je vais t'aider.
Par Merlin, qu'est-ce que j'ai dit ? Je vais coiffer une fille ? Depuis quand je joue au coiffeur moi ? Et pourquoi sourit-elle ? Mais elle me tend la brosse. Elle se tourne légèrement sur le côté et j'ai libre accès à sa chevelure. Longue et soyeuse –apparemment, les sortilèges fonctionnent bien pour avoir des cheveux propres comme ça- et surtout sombre. Un océan de noirceur où je plonge facilement…
- Il y a un problème ?
- Quoi ? Oh… non.
Quel idiot, arrête de penser Drago, elle va croire que tu es complètement maboul. Je passe la brosse dans ses cheveux, remarquant qu'ils sont emmêlés. Ca va être un peu plus long que je ne pensais. Y aller en douceur et ne pas lui tirer les cheveux… Ils glissent entre mes doigts, doux comme de la soie. Et ça y est… voilà que je fais des rimes maintenant. C'est pas vrai ! J'ai enfin terminé, je commence à avoir des crampes à force.
- Voilà.
- Merci. Il faudra vraiment que j'y arrive toute seule mais ils sont trop longs.
Elle se retourne, un léger sourire sur les lèvres.
- Tu n'as pas assez mangé, retourne t'asseoir. Je vais lire en t'attendant.
- Lire ? Comment peux-tu…
Elle me montre un livre et l'ouvre. Et une fois de plus, Drago est un bel imbécile. Un livre en braille, bien évidemment.
- Excuse-moi.
- Oh, il n'y a vraiment pas de quoi.
Elle ouvre la page qu'elle désire et passe ses doigts dessus, le regard porté devant elle. Je me réinstalle sur un fauteuil et termine mon petit déjeuner. Je jette de temps à autre un œil à Anaëlle, je n'ai jamais vu quelqu'un de si concentré pour lire un livre –surtout de cette manière- mis à part la Sang de Bou… Une minute. Anaëlle… elle est la fille de Rogue mais aussi d'une moldue. Elle n'est pas une Sang pure. Je n'y avais pas réfléchis avant. Pas étonnant que Voldemort veuille s'en débarrasser, même s'il ne sait pas que c'est un la fille d'un de ses sbires –bien qu'il ne soit plus à son service.
- Quelle leçon vas-tu m'apprendre aujourd'hui ?
J'avale bruyamment ma salive. Cette phrase… c'est pratiquement celle de mon rêve. Aussitôt, les images du baiser reviennent dans mon esprit et je suis mal à l'aise. Ne pense pas à ça Drago… J'en laisse tomber mon autre brioche.
- Ca ne va pas ?
Elle a déposé son livre sur le lit et écarquille les sourcils, attendant une réponse.
- Si si, ça va.
Elle retrouve son air calme et tend la main sur la table à côté d'elle. Elle attrape un carnet et une plume à la pointe assez étrange.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Cela va me servir à prendre des notes. La plume écrit en braille.
- Des notes ? Pour quoi faire ?
- Ce que tu me diras me servira par la suite.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire de notes ? On n'apprend pas à vivre en prenant des notes ! Non, là ça ne va pas aller. Je me lève et me dirige vers elle et lui prend le carnet et la plume des mains.
- Mais… qu'est-ce que tu fais ?
- Je t'apprends à vivre, pas à prendre des notes. La vie ne se résume pas à des mots écrits. Il faut que tu la vive, pas que tu la retienne.
Elle a un air perdu un instant et finit pas sourire.
- Très bien. Si tu le dis. Mais comment vas-tu faire pour m'aider à contrôler mon… pouvoir ?
Elle a dit le dernier mot presque dans un souffle. A mon avis, c'est plus une malédiction pour elle.
- Je ne sais pas encore. Peut-être qu'il faudrait que tu me montres ce que ça fait…
- Non ! Si je le fais, tu deviendra fou ou pire, comme les autres…
Elle panique, s'en est déroutant.
- Ne panique pas ! D'accord, si tu ne veux pas me le faire, nous allons trouver autre chose. Mais nous verrons ça une autre fois. Pour le moment, je vais t'apprendre à prendre soin de toi.
- Soin de moi ?
- Tu ne vas pas rester dans ce lit toute ta vie ? Il faut que tu sortes et…
- Je ne dois pas sortir ! C'est interdit ! S'ils me trouvent dehors, je ne pourrai rien faire…
Elle est encore paniquée et agite les bras de désespoir. Je lui attrape les poignets pour tenter de la calmer et aussitôt, je ressens les fourmillements.
« Il ne fallait pas me toucher… »
- Fais-nous sortir d'ici. Je n'aime pas cette forêt.
« Toi seul pourra changer l'endroit quand tu auras vaincu ta peur »
Oh non, ils sont encore tout autour de moi et je suis tout seul, encore une fois.
- Je ne peux pas me défendre. Je n'ai rien.
« Si. Ta baguette et ton esprit »
Ma baguette ? Je fouille ma poche et la trouve. Que doit-on dire pour les faire fuir ? Oh non, ils se rapprochent et m'encerclent.
« C'est ton esprit qui dois agir. Il sait quoi faire, ferme les yeux et tu sauras ».
Je ne peux pas fermer les yeux alors qu'ils vont me sauter dessus !
« Ferme les yeux, aie juste confiance en moi. »
Je ferme les yeux, désespéré. Pourquoi ne me lâche-t-elle pas ? Je les entend marcher vers moi, leurs grognements se faisant plus forts.
- Nemeredas Spherus !
C'est ça, c'est ça qu'il faut dire ! J'ouvre les yeux et je suis à la fois surpris et heureux. Il y en a un à terre.
« Je t'avais dis que tu y parviendrai. »
La forêt se met à tournoyer autour de moi et je dois fermer les yeux pour ne pas être ébloui par la lumière qui m'entoure. Je sens ses mains qui reposent les miennes sur le lit et j'ouvre les yeux. Elle a le visage tourné dans ma direction, l'air pâle.
- J'ai réussi ! J'en ai tué un !
- Je sais. Je n'ai fait qu'éveiller ce que tu avais au fond de toi. Ta peur l'avait enfoui au plus profond de ton esprit. Maintenant, c'est ton tour.
- Mon tour ?
- Oui, c'est à toi de me montrer ce que tu as à me montrer.
- Pour ça, il va falloir que je m'équipe, il faut que je trouve un livre avec des formules pour modifier ta garde-robe.
- Ma garde-robe ?
- Où sont tes affaires ?
- Je n'en n'ai pas énormément. Mon père doit les avoir mis dans une malle ou quelque chose comme ça. Je n'ai que des chemises de nuit pour le moment.
- Il faudra que j'aille les lui prendre. Alors en attendant, nous allons te redonner un peu de couleurs.
- De couleurs ?
- Je te trouves pâle.
- Je ne peux pas me voir, mais ça doit être vrai.
- Et il va falloir trouver un moyen pour que ailles quand même dehors sans qu'on te remarque. Dumbledore devrait pouvoir m'aider…
Elle a à nouveau peur face à ce que je viens de lui dire. Je préfère ne pas la toucher.
- Ne t'inquiètes pas, je ne te ferais sortir uniquement quand je serais sûr qu'il n'y a pas de danger pour toi. Nous verrons ça la prochaine fois. Pour l'instant, voyons ce qu'on peut faire avec ton visage.
Une minute…
- Heu, si je te touche, qu'est-ce que ça va faire ?
- Maintenant que tu as vaincu ta peur, je ne sais pas. Tu verra bien…
Elle a un léger sourire et j'hésite à approcher ma main de sa joue. Je la pose pourtant dessus. Et là curieusement, je ne ressens rien. Absolument rien à part la finesse de sa peau et sa fraîcheur.
- Il ne se passe rien.
Elle sourit à nouveau et acquiesce.
- Parce que j'ai confiance en toi.
- Mais pourquoi tout à l'heure quand je t'ai prit les poignets, je suis retourné dans la forêt ?
- Tu devais réussir à vaincre ta peur avant tout. Maintenant que c'est fait, tu es le seul à pouvoir me toucher sans ressentir quelque chose. Mon père le peut également mais je ne peux pas faire autrement que de lire ses pensées quand il le fait.
- Tu lis dans ses pensées ? Dans les pensées des autres aussi ?
- Curieusement, les tiennes sont assez difficiles à voir. Je sais juste le minimum de choses que j'ai à apprendre sur toi. Comme le fait que tu sois le fils de…
- Ne dis pas son nom. Je ne veux pas en entendre parler.
Elle semble réfléchir et finit par acquiescer.
- Est-ce que tu peux quand même lire mes pensées ?
- Je te l'ai dit, les tiennes sont difficiles à voir. Mais si ça peut te rassurer, je ne les lirais pas.
- Ca m'arrangerai.
Je n'ai pas envie qu'elle voit ce que j'ai rêvé cette nuit…
- Par quoi commençons-nous ?
- Te passer de la crème.
C'est pas vrai, voilà que je fais comme toutes ces folles accro à leur beauté. Elle est déjà belle naturellement… Mais c'est vrai qu'un peu d'aide la rendre encore plus belle.
Est-ce que je viens de dire le mot « belle » ?
- Ca va ?
- Oui. Oui, pourquoi ?
- Dans ce cas, pourquoi caresses-tu ma joue ?
Quel nul ! Je l'avais même pas remarqué. Retire ta main Drago et rapidement !
- Il va falloir les produits qu'utilisent les filles en général. Mais je ne sais pas vraiment ce qu'elles utilisent.
J'entends du bruit derrière moi et je me retourne. Mon cœur se met à battre rapidement quand je vois la tête pâle de colère de Rogue devant moi.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- R… rien…
- Vous venez avec moi.
- Papa ?
- Je discuterai avec toi après. Pour l'instant c'est à ton Mentor que je veux parler.
Et c'est reparti, il me traîne dehors et m'emmène à nouveau dans son bureau. La porte claque derrière lui alors que j'avance dans la pièce.
- Ne remettez plus jamais les mains de cette façon sur ma fille, est-ce que c'est clair ? Vous n'avez pas à la caresser ou lui montrer le moindre geste d'affection. Vous n'avez qu'un seul devoir envers elle : lui apprendre à contrôler son don parfaitement pour qu'elle évite de tuer tous ceux qu'elle touche, et lui apprendre les choses de la vie qui l'entoure.
- La vie qui l'entoure ? Quelle vie ? Elle ne peut pas sortir, comment voulez-vous que je lui apprenne quoi que ce soit ?
- Est-ce que lui caresser la joue et vouloir lui coller tous ces produits inutiles que mettent ces godiches pour attirer l'œil aidera à lui montrer la vie en général ? Ce n'est pas avec des crèmes et du maquillage qu'elle saura ce qui l'entoure.
- Alors laissez-la sortir, que je lui montre ce qui l'entoure ! Que voulez-vous que je lui apprenne dans cette pièce ? Elle est pire que prisonnière !
- Laissez-moi vous expliquer : si jamais quelqu'un voit une étrangère dans l'état d'Anaëlle, je ne pense pas que cela passe inaperçu. D'autant plus que vos comparses de Serpentard ont pour certains des membres de leur famille au service du Seigneur des Ténèbres. Que pensez-vous qu'il arriverai si ils la voyaient se promener dans Poudlard ?
- Trouvez un moyen pour qu'elle puisse m'accompagner sans être vue !
- Hors de question. Elle est de toute façon trop faib…
- Elle n'est pas faible ! Vous avez remarqué qu'elle tient debout et qu'elle a retrouvé de l'énergie ? Elle veut savoir ce qui l'entoure !
- J'ai dit non !
- De quoi avez-vous peur, qu'elle s'attache plus à moi qu'à vous ?
- Anaëlle ne s'attachera jamais à vous. Vous êtes son Mentor, c'est tout. Vous lui direz ce qui se passe dans la vie de tous les jours et vous lui apprendrez à se servir de son don correctement. Suis-je clair ?
- Oui, très clair. Mais je ne vous écouterai pas. Soit vous me laissez l'aider de la façon que je trouve la meilleure qui soit pour la faire revivre, soit vous vous débrouillez sans moi. Et votre prophétie sera annulée.
- Vous ne pouvez pas abandonner.
- Oh si je le peux. Si je ne peux pas faire ce qu'il faut, je ne vois pas l'intérêt que je reste. Vous direz à Anaëlle que je m'excuse mais je ne vais plus aller la voir.
Je me précipite vers la porte et je sors avant qu'il ne me rattrape. Il ne me rattrape même pas. Je ne vais pas subir ses foudres à chaque fois qu'il n'est pas d'accord, je n'ai rien demandé à personne et s'il n'est pas content, c'est la même chose.
- Eh Drago !
- J'ai pas le temps.
Ah non, pas les deux abrutis en plus. J'ai ma dose pour la journée.
- Eh vous deux là ! Il y a des salles pour faire ça ! Dix points en moins pour Serdaigle.
- Eh ! Tu n'as pas le…
- J'ai tous les droits, c'est moi le Préfet en chef et je dis que vous irez vous bécoter ailleurs que dans le couloir.
Non mais.
- Toi là, ta cape est à l'envers, tu viens de faire perdre dix points à Poufsouffle.
- Quoi ? Mais…
- Et rajoute quelque chose, c'est dix points supplémentaires.
Ils n'ont pas intérêt de me chercher aujourd'hui.
- Malefoy !
- Quoi encore ?
Ah non ! Pas Miss-je-sais-tout.
- Dégage de mon chemin la Sang de bourbe.
Pas Sang de bourbe, pas Sang de bourbe…
- Tu peux m'expliquer la raison pour laquelle tu as enlevé des points à cet élève pour sa cape à l'envers ? Tu te crois où ?
- Je me coirs où j'ai envie d'être alors maintenant dégage le passage, j'ai suffisamment été contaminé par toi.
- J'irai signaler ton comportement au professeur McGonagall, je te préviens.
- Mais va donc jouer les mouchardes, c'est tout ce que tu sais faire. Je me demande bien pourquoi tu es Préfète en Chef aussi.
- Certainement pas pour les mêmes raisons que toi. Moi au moins je suis honnête et loyale. Je ne profite pas de ma situation.
- Tu veux me faire plaisir ? DEGAGE !
Elle commence à m'énerver celle-là ! Retourne jouer avec le balafré et le renard.
Au moins, je suis dehors maintenant et plus personne ne vient m'ennuyer. Le prochain que je croise, je lui lance un Expeliarmus. Je préfère rester au bord du lac, au moins, je serais au calme. L'air frais me fait du bien, Rogue m'a assez échauffé les oreilles comme ça. Qu'est-ce qu'il peut m'énerver à jouer les surprotecteurs ! Il n'a jamais été capable de montrer la moindre émotion mais là j'ai vu toute la palette sur son visage. Si il veut que sa fille se réhabitue à vivre, il ferait bien de la laisser respirer. Je jette nonchalamment des cailloux dans le lac, me vidant l'esprit de tout ce qui me fait bouillir de l'intérieur. L'heure du repas arrivant, je préfère retourner dans ma chambre pour me changer. Je ne vais pas rester en sweat et en jean, j'ai une réputation tout de même. Arrivé dans ma chambre, je suis surpris de trouver un mot à mes pieds derrière la porte. Je le ramasse et décachette l'enveloppe.
« Vous irez demander à Dumbledore de vous fournir ce que vous souhaitez pour faire sortir Anaëlle. Elle ne sortira que lorsqu'elle sera complètement sur pieds et je serai catégorique sur ce point. »
Je souris. Il la protège mais il ne peut se résoudre à lui déplaire. Si il ne cédait pas, l'état de sa fille ne s'améliorerait pas, et ça, personne ne le souhaite, lui tout comme moi. Oh oui je serai son Mentor et vous ne la reconnaîtrez pas, elle sera différente de ce que vous avez pu connaître. Je la ferai revivre, soyez-en sûr je la ramènerai à la vie.
Voilàààà ! vous voyez que je suis pas si sadique que ça ! J'ai été vite pour mettre la suite qd même ! ohhhh ! Vous pensiez que j'allais attendre aussi longtemps pour mettre le nouveau chapitre ? Mais non ! Etant donné que je suis hyper inspirée pour cette histoire, je n'allais pas attendre ! mdr
En tout cas, merci pour vos reviews et désolé d'avoir joué avec vos nerfs ! mdrrrrrr
