Chapitre 8 : Quand on parle d'amour, il blesse...
Encore une fois, merci beaucoup pour les reviewssss !!!!! Je vous adore !!!
Comment peut-elle être si différente dans son « monde » ? Elle qui est tout le contraire habituellement, je ne l'ai pas reconnue. Je n'aime pas savoir qu'elle possède un côté démoniaque au fond d'elle, cela ne peut être que le résultat des sortilèges qu'elle a reçus.
Alors, donnez les propriétés de la Mandragore en poudre lors de son ajout dans le Véritasérum… Qu'est-ce que j'en sais moi ? Ca rend la potion imbuvable ou on se met à pousser des cris comme ces fichues plantes mutantes ?
- Drago…
- Quoi ?
- Euh… Tu as les réponses à l'exposé de Métamorphose ?
- Non.
- Pourquoi est-ce que tu es si distant ?
- Ecoute Pansy, je t'ai dit que j'avais des soucis en ce moment.
- Mais, tu peux me les dire, je peux t'aider si tu veux…
- Non. Je dois régler ça tout seul, d'accord ?
- D'accord. Mais viens me voir si tu veux parler.
Tu serai la dernière personne que j'irais voir si je voulais parler. Au moins elle s'éloigne ! Je ne peux même plus me concentrer maintenant. Elle me hante, c'est horrible. Il faut que je lui parle. Il le faut ou je vais devenir fou.
- Goyle !
Ce gros lourdaud est encore en train de vider sa boite de chocogrenouilles.
- Goyle !
- Mmmhhh ? Quoi D'ago ?
Aerk ! Et en plus il en a au moins une demi-douzaine dans la bouche quand il parle !
- Tu as eu des nouvelles de mon père récemment, par ton père ?
- Non. Tu vas pas le voir ?
- Non puisque je te le demande. J'ai trop de choses à faire ici pour pouvoir aller le voir. Mais tu n'as pas de nouvelles ?
- Non. Mon père ne m'a rien dit.
« Monsieur Malefoy, veuillez venir dans la chambre… IMMEDIATEMENT ! »
- Hein ?
- Qu'est-ce qu'il y a Drago ?
J'ai pas rêvé là ! C'est bien Rogue que j'ai entendu… et dans ma tête en plus !
- T'en fais une tête ! T'as un problème ?
- Quoi ? Hein, non. Ecoute, je dois y aller. Je reviendrai plus tard.
Pas le temps de trouver autre chose à lui dire, je préfère aller voir ce qu'il se passe. Il a pas l'air content…
Me voilà à nouveau devant le portrait. C'est étrange comme j'ai le cœur qui bat. Alors que normalement, j'y vais aussi simplement que pour aller en cours. Mais après avoir entendu la voix de Rogue dans ma tête, je crains le pire…
- Manto !
Le portrait pivote et je rentre. Une main ferme m'attrape et je me retrouve face à face avec un Rogue légèrement… hargneux.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ?
- Qu'est-ce que vous avez été faire dans la tête de ma fille ? Qui vous en a donné le droit ?
- Quoi ?
- Papa…
- Toi, n'aggraves pas ton cas !
Je rêve, il lui parle sur le même ton que moi ! Il craque ma parole !
- Je vous retrouve une seule fois aller faire un tour dans l'intimité d'Anaëlle et je vous promet que je vous fait subir le Doloris.
- L'intimité ? De quoi est-ce que vous me parlez ?
- Ne faites pas celui qui ne sait pas. J'ai vu votre petite escapade dans l'esprit d'Anaëlle et vous l'avez délibérément rendue débauchée !
- Hein ? Mais je n'ai rien fait !
- Papa ! Arrête !
- Elle n'est pas une des petites sainte-nitouche que vous mettez dans votre lit Malefoy ! Vous ne la toucherez jamais, vous m'entendez ?
- Mais je n'ai rien fait ! Qu'est-ce que vous me racontez ?
- Papa… ce n'est pas lui. C'est moi qui l'ai forcé.
Alors là, je ne comprends plus rien du tout. Ils sont d'un compliqué tous les deux ! Qui est-ce que j'ai dévergondé ?
- Anaëlle… ne le protège pas.
- C'était « elle ». Elle est toujours là.
Ils se parlent comme si je n'étais pas là. You-ouh ! Je suis là !
- Pourquoi la laisses-tu prendre le dessus sur tes pensées ? Regarde ce qu'elle fait de toi !
- Elle fait ce que je n'oserais jamais faire. Tout ce qui m'effraie !
- Et te pervertir en fait partie ?
- Je ne me suis pas pervertie ! Elle a juste embrassé Drago.
- Et il en a bien profité apparemment.
Pourquoi il me regarde en disant ça ? Je n'y suis pour rien moi !
- Sors d'ici.
- Quoi ?
Oulà ! Alors là, il faut que je le note quelque part. Rogue qui se fait virer par sa fille !
- Laisse-moi seule. Tu ne veux pas comprendre.
- Comprendre ? Qu'y a-t-il à comprendre ici ?
- Que je veux vivre.
Il ne sait plus quoi dire. Elle l'a eu –une nouvelle fois. Oh non, ne me regarde pas. Je n'y suis pour rien ici. C'est toi qui l'a tenue enfermée comme un oiseau en cage. Et un jour, l'oiseau veut quitter le nid…
- Très bien. Malefoy, dehors !
- Non, il reste ici. Je dois lui parler. Et je ne vais pas lui demander de me montrer ce qu'il y a après le stade des baisers, tu peux avoir confiance en moi.
Mais arrêtez-la ! Qu'est-ce qui lui arrive ce soir encore ? Ca y est, je sais son autre « moi » a prit sa place. Elle est possédée. Et c'est encore moi qui a le droit aux regards meurtriers du papa. Dans quoi est-ce que je me suis encore fourré ?
- Très bien. Malefoy, montrez-lui donc ce que vous vous révélez être un grand connaisseur puisque c'est ce qu'elle souhaite connaître. Savoir ce côté de la vie… Tu fais ce que tu veux Anaëlle. C'est ta vie comme tu dis. Mais tu la gâches avec une personne qui n'a d'estime que pour lui.
Pardon ? Attends là…
- Excusez-moi mais si j'étais aussi égocentrique, je ne serais pas ici il me semble.
Et vlan, encore une. Mais il a toujours le regard dangereux. Encore plus à présent.
- Ah oui ? Je ne pense pas que ce que vous faites avec ma fille soit très éloigné de ce que vous faites généralement avec les filles de l'école, je me trompe ? Comme les amadouer pour les mettre dans votre lit par exemple…
Ok. C'est donc ça ma vie à Poudlard. Coucher avec toutes les filles d'ici. Pour qui il se prend à la fin ?
- D'accord. Anaëlle, apprend à vivre avec ton père. C'est certain que tu n'auras pas de meilleure vie que celle qu'il va te montrer. La froideur, l'obscurité, les sarcasmes, l'enfermement, faire souffrir les autres… Je crois que ça te plaira. A une prochaine… si jamais tu arrives à t'évader de la prison qu'il t'a construite.
Non, mais là il commence sérieusement à m'échauffer les oreilles. Je préfère partir. Je ne suis pas ici pour l'entendre m'insulter.
- Non Drago ! Attends !
Qu'ils aillent au diable tous les deux !
- Aarrgggh !
Qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Ma tête ! Non… elle va exploser… J'ai mal…
- Anaëlle, arrête !
Oui, c'est ça : arrête ! Ecoute ton père au moins une fois. C'est horrible, j'ai envie de mourir ! Je tombe, je le sens. Mes genoux touchent le sol dur en pierre et mon corps suit le mouvement. J'ai l'impression d'être serré dans un étau. Aidez-moi !
- Anaëlle, laisse-le… Je m'en vais.
J'entends à peine la répercussion des pas qui s'éloignent et la douleur diminue. Il me faut bien plusieurs minutes pour retrouver mon calme et mon état normal. J'ouvre les yeux et je vois une forme blanche à côté de moi, et l'instant d'après, j'ai la sensation d'une main sur mon front.
- Excuse-moi Drago, je ne… je ne voulais pas… mais tu… tu voulais partir… Ne me laisse pas seule…
Elle pleure ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à retrouver mes esprits complètement moi ? Courage Drago, tu n'as qu'à te mettre debout. Allez !
- Aïe.
Plus facile à dire qu'à faire.
- Je vais t'aider à te relever.
Je la sens qui m'aide à me remettre debout mais c'est comme si j'étais sur un nuage. Je plane… Je me sens marcher en titubant mais je ne vois même pas ce qu'il se passe. Ma tête tourne et me lance. M'allonger, je veux m'allonger… Quelqu'un a entendu ma prière, je m'allonge. Au moins, c'est confortable.
- Je vais te passer de l'eau sur le visage.
Non, ne me laisse pas. Où est-ce que je suis ? Où est-elle ?
- Anaëlle…
Mes yeux distinguent mal les formes qui m'entourent. Je vois les lumières qui dansent sur le plafond et quelques secondes après, un visage pâle entouré d'une masse de cheveux sombres se penche au-dessus de moi. Elle pose quelque chose de froid sur mon front.
- Je suis désolée… Je ne voulais pas. Je vais veiller sur toi, tu peux dormir.
Ces yeux vides… Ce sont eux que j'aime. Pas les vivants. C'est elle la véritable Anaëlle…
J'ouvre les yeux. Ma tête est reposée. Mais… où est-ce que je suis ? Ce plafond, ces couleurs, cette ambiance, je ne suis pas dans mon lit… Un doute m'assaille. Je me relève d'un bond.
- Calme-toi…
Je suis dans la chambre d'Anaëlle, dans son lit. Où est-elle ? Question idiote Drago. C'est sa main que tu sens sur ton bras, c'est son corps que tu sens contre le tiens, c'est sa chaleur que tu sens…
Elle est là, à côté de moi, en position semi assise. Sa main est sur mon bras, le regard porté vers moi, bien qu'elle ne sache pas vraiment où se trouve le mien. Où est son autre main ? Un frisson me parcours lorsque je réalise qu'elle est dans mes cheveux. Elle est restée à côté de moi et a dû en profiter pour me caresser la tête. Chose qu'on ne m'a jamais faite.
- Pourquoi fais-tu tout ça ?
Elle a l'air surprise par ma question.
- Tout quoi ?
- De t'opposer au résonnement de ton père ? Tu sais, je n'ai pas beaucoup aimé celle qui étais dans ton monde. Elle n'est pas toi. Tu vaux cent fois mieux que celle que tu caches au fond de toi. Je ne l'aime pas.
- Et moi, est-ce que tu m'aimes ?
Ca ne va pas recommencer !
- Pourquoi voudrais-tu que je t'aime ?
- Car je saurais si je suis aimée en retour.
Non. Elle ne l'a pas dit. Impossible. Pas ça. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit de l'aimer. Elle va souffrir mais c'est mieux comme ça.
- Je ne t'aime pas Anaëlle. Tu es ma… protégée mais je ne t'aime pas. Pas comme tu l'entends.
Maudissez-moi jusqu' à la fin de ma vie pour lui avoir menti comme ça. Jamais je ne parviendrai à effacer de ma mémoire les paroles que je viens de prononcer. Mais il le faut. Je sais que cela engendrera des problèmes par la suite si je le lui dis. Au fait, elle va le voir. Elle va voir que je lui ai menti. Il ne faut plus que je la touche. Pourquoi son regard se brouille-t-il ? Pourquoi fait-elle cette tête ? Non, ne pleure pas. Je ne sais pas quoi faire contre les larmes. Je n'ai pas appris à me parer contre les larmes. On ne pleure pas pour moi. On ne pleure surtout pas quand cela me touche. Beaucoup d'entre elles ont versé des larmes après m'avoir connu, mais jamais elles ne m'ont émues. Je ne sais pas quoi faire. Aidez-moi…
- Ne pleure pas Anaëlle.
- Pourquoi ne veux-tu pas m'aimer ? Personne ne m'a jamais aimé.
- Tu te trompes, ton père t'aime.
- Je ne veux pas ce genre d'amour. Je veux connaître le véritable amour. Celui qui fait vivre.
Aidez-moi et maudissez-moi…
- Tu tombera amoureuse un jour. Je te le promet. Mais pas de moi. Tu ne m'aimes pas. Il vaut mieux que je parte à présent.
- Non ! Ne me laisse pas. Je suis toute seule ici. Apprend-moi d'autres choses ! Je veux sortir.
Pourquoi l'a-t-il enfermée ? Elle agit comme une prisonnière, quelqu'un qui réclame la liberté. Pourquoi lui a-t-il fait subir ça ? C'est la pire des tortures pour elle… comme pour moi. Je n'aime pas la voir souffrir. Mais je ne peux pas la faire sortir pour le moment, il y a trop de monde dans les couloirs à cette heure.
- Je te ferai sortir plus tard. D'accord ?
- Alors reste avec moi, je t'en prie.
Je ne veux pas te quitter. Si je le pouvais, je resterai avec toi tous les jours, toutes les nuits… Non Drago. Pas elle… elle est pure, rappelle-toi.
- Que veux-tu savoir ?
- Ta vie. A quoi ressemble-t-elle ?
- Ma vie ?
- Oui, ce qu'il t'est arrivé, pourquoi tu es devenu celui que tu es –je veux dire avec les autres, pas avec moi, je sais que tu n'es pas aussi gentil avec tout le monde.
- Merci.
- Non, je veux juste savoir pour quelles raisons tu es aussi froid avec les autres et pas avec moi…
- Tu veux connaître ma vie ?
- Oui.
- Très bien…
Elle retrouve le sourire. C'est bon signe. Mais moi, je l'ai perdu. Je l'ai perdu à l'instant où je lui ai menti sur mes sentiments. Et me voilà plongé sur le récit de mon histoire. La rétrospective de ma vie. Pour quelle raison je suis devenus celui que je suis aujourd'hui ? A cause d'une seule et unique personne qui nous a fait souffrir par des moyens différents tous les deux : Lucius Malefoy. Notre ennemi commun et qui nous a permis de nous rapprocher.
- Alors ce Harry Potter, c'est le même que celui que mon père déteste, c'est ça ? Celui que j'ai vu dans ses pensées.
- Exact. C'est un petit prétentieux qui se croit le roi du monde des sorciers sous prétexte qu'il a survécu à l'attaque du Seigneur des Ténèbres quand il était bébé. C'est un type insupportable.
- Tu es jaloux de lui.
- Quoi ? Hors de question. Je ne peux pas être jaloux du fils d'une Sang de Bourbe. Et je ne vois pas pourquoi je serais jaloux de lui. Franchement, il n'est pas meilleur que moi.
- Tu ne veux pas l'admettre mais tu es jaloux. Et ton inconscient a transformé cette jalousie en hargne contre lui.
D'où peut-elle tirer ça ? Je ne suis pas jaloux de Potter, oh ça non ! Je ne peux pas décoller mon regard du sien, si fuyant et vide. Si elle regardait mes yeux en ce moment, je suis certain qu'elle pourrait lire en moi comme dans un livre ouvert.
- A quoi penses-tu ?
A toi…
- A rien.
Je viens seulement de réaliser que sa main est toujours posée sur mon bras et que son corps est toujours couché à côté du mien, alors que je suis assis en tailleur. Elle s'est juste relevée pour pouvoir parler mais elle est aussi à l'aise que si nous étions un couple qui parle de tout et de rien, sans gêne.
- Je crois que je ferai mieux de repartir. J'ai des… choses à faire.
- Tu en es sûr ?
- Oui.
Ce regard si fuyant, je voudrais m'y plonger pour voir ce qu'il y a à l'intérieur. Elle se relève, lâchant mon bras et elle se retrouve devant moi à présent. Je ne peux pas m'empêcher de suivre ses yeux. C'est si étrange à contempler les yeux d'une personne mal voyante. Elle cherche à voir ce qui l'entoure mais n'y parvient pas et mon coeur se serre à cette idée. Ne voir que du noir alors que la vie offre tant de choses à observer… Elle est si belle… et pure, ne l'oublie pas. Je me perds dans ce lac glacé devant moi, il est si proche, je tombe pratiquement dedans. La chute sera terrible si je me rapproche encore plus. Juste un petit peu plus. Une mer où l'on a envie de plonger. Je peux les toucher… Non, ce sont ses lèvres. Ce sont elles que je peux sentir sous les miennes. Elles sont exactement comme je les avais goûtées la dernière fois, dans son monde. Mais ce n'était pas Anaëlle alors.
Pure.
Je la sens sourire sous le baiser que je lui donne et ses bras s'enroulent autour de mon cou. Elle n'hésite même pas et intensifie le baiser d'elle-même. Je ne peux pas me décrocher de ses lèvres. Je suis aspiré par son baiser et à la fois par cet océan qui me fait face. C'est si troublant, tellement plus que la fois où je l'ai embrassée dans son monde. C'est elle la véritable Anaëlle. Laissez-la moi. J'ai la vrai Anaëlle.
Pure.
Elle recule, rougissante. C'est elle…
- Je… Excuse-moi. Je ne voulais pas.
Pourquoi est-ce que je l'ai embrassé ? Quel idiot ! Il ne fallait pas !
- Ne t'excuse pas. Je sais ce que je voulais savoir.
Quoi ? Oh non. Faites que non.
- Tu n'as pas lu mes pensées j'espère ?
Elle ne répond pas. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Elle sait tout…
- Je dois y aller.
- De quoi ou de qui as-tu peur Drago ?
Quoi ? Je ne sais même pas de quoi j'ai peur. Mais je sais que je ne dois pas t'aimer. Je me lève, je dois partir, sortir de cette pièce. J'étouffe. Mon cœur m'étouffe. JE suis à la porte quand elle me dit ce que je redoutais.
- Je t'aime et je sais que tu m'aimes.
Ne pas se retourner et partir. C'est la meilleure chose à faire.
Je suis enfin dehors. Il faut que j'aille me changer les idées. Faire un tour en balai, ça devrait me convenir. Je dois me changer. Allons dans ma chambre, au moins, je serai dans un endroit où je ne serai pas en train d'étouffer. Mon cœur est resté avec elle.
- Pssst ! Drago !
Que font Crabbe et Goyle planqués derrière une statue à l'entrée de la salle commune ?
- Quoi ?
- On a une très bonne nouvelle pour toi. Mais il faut que ça reste secret.
Un secret ? Eux ? Qu'est-ce que c'est encore ?
- Très bien, venez me le dire dans ma chambre.
Il faut que je me coltine ces deux idiots jusqu'à ma chambre. Vivement qu'ils aient terminé de me dire ce qu'ils veulent que j'aille m'aérer la tête. Nous y sommes.
- Bon alors, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Vendredi.
- Quoi vendredi ?
- C'est vendredi qu'il sort.
- Mais qui ça ? Qui sort ?
- Ton père…
