Chapitre 9 : Se préparer…
Alors, avant de commencer, je remercie bien évidemment mes lecteurs et
revieweurs. Mais je vais également préciser que dans ce chapitre –et après
insistance, je dirais- va arriver un personnage assez… bizarre. En fait, ce
personnage existe puisque c'est mon souffre-douleur, mon petit tchoutchou, qui
me met les nerfs à vifs en se foutant de Sévi, il sera donc content
d'apparaître dans ma fic à nouveau… mais pas comme il l'aurait souhaité
peut-être. Mouahahahaha !
Dites-moi que c'est un cauchemar. Pourquoi est-ce que Lucius va-t-il sortir aussi rapidement ? Qu'a prévu de faire Voldemort ? Je n'aime pas ça. Pas ça du tout. Il a un plan, ça ne peut pas être autrement. Il faut que j'avertisse Rogue, mais après ce qu'il vient de se passer, je ne sais même pas s'il va vouloir m'écouter. Il va penser que je veux pervertir sa fille une nouvelle fois !
- Entrez !
Ca y est, j'y suis. Prions pour qu'il ne me lance rien à la figure en entrant. J'ouvre la porte et il est là. Assis derrière son bureau, comme toujours en fait. Il me regarde avec dédain et me donne l'impression d'un animal prêt à bondir sur sa proie. Je suis mal.
- Qu'est-ce que vous voulez ? Une potion qui permette de la rendre aussi idiote que les autres filles ?
- Professeur, Lucius sort vendredi.
Voilà, c'est dit. Au moins, il a changé d'expression vis-à-vis de moi.
- Comment ?
- Mon « père » sort d'Azkaban vendredi. Crabbe et Goyle me l'ont dit.
- Vous en êtes certain ?
- Oui. Apparemment, le Seigneur des Ténèbres a l'intention de le faire revenir à ses côtés… et plus rapidement que je le pensais.
Il me regarde avec intérêt à présent. Ah, je l'intéresse maintenant ! Pas étonnant, vu que la vie de sa fi-fille est aussi en danger. Si ce n'est plus que la mienne…
- Viens avec moi.
- Comment ?
- Si ton père sort, ta vie et également celle de ma fille est en danger.
Oh, c'est vrai ? Mince, je n'y avais pas du tout pensé.
- Et où est-ce qu'on va ?
- Voir Dumbledore.
- Et qu'est-ce qu'il pourra faire ?
- Nous aider, sûrement. Allons-y.
Et bien voilà, une fois de plus, je dois aller voir le vieux fou. On ne sait rien faire sans lui j'ai l'impression. Alors, allons-y… gaiement… Aucun de nous ne parle. Il ne vaut mieux pas. Nous arrivons dans le hall et qui je vois là ? Une vision de cauchemar bien évidemment : Potter & cie. Ma journée est déjà assez pourrie comme ça sans avoir à les trouver sur mon chemin. Qu'ils arrêtent de nous regarder comme ça bon sang, ou je fais un malheur.
- Avez-vous un problème ou vous souhaitez voir à quoi ressemblait une détention à l'époque des fondateurs ?
Je n'aurai pas mieux dit moi-même. Et vlan, encore cassé le trio ! La belette voudrait bien nous sauter à la gorge… Mais vas-y ! Essaie pour voir !
- Et moins cinq points pour Gryffondor Monsieur Weasley. Baissez donc les yeux.
C'est pas une si mauvaise journée que ça finalement !
- Pressez-vous un peu Malefoy. Nous n'avons pas toute la journée.
Oui, ça va ! Laisse-moi savourer un peu ce bonheur qu'on m'offre sur un plateau d'argent. Autant se dépêcher, pour le moment, il en a après Potter et plus après ma peau. Profitons-en ! Nous voilà arrivés devant l'entrée du bureau de Dumbledore. Il frappe et nous entrons.
- Séverus, que me vaut l'honneur de votre visite de si bon matin… accompagné de Monsieur Malefoy ?
Il a l'air surpris de me voir.
- Asseyez-vous…
- Nous ne restons pas.
Il nous regarde tour à tour, étonné.
- Le Seigneur des Ténèbres fait évader Lucius vendredi.
- Vendredi ? Vous en êtes certain ?
- Crabbe et Goyle l'ont signalé à Drago.
C'est moi qu'il regarde à présent.
- Ainsi, il n'a pas attendu.
Attendu ? Attendu quoi ?
- Il le fait sortir bien plus tôt que nous le pensions… Il faut cacher Anaëlle dans un autre endroit. Poudlard sera le premier endroit qu'il viendra fouiller.
- Lucius peut encore rentrer dans Poudlard ?
- Nous ne pouvons pas empêcher tous les Mangemorts de pénétrer dans Poudlard, surtout quand leur descendance se trouve actuellement DANS l'établissement.
Quoi, c'est parce que je suis ici que Lucius peut entrer comme dans un moulin à Poudlard ? C'est pas possible, je rêve là ! Il ne faut quand même pas que… Et si…
- Et si vous m'éloigniez de Poudlard ?
- Impossible, le Mentor doit rester à côté de l'Elue. Ils sont liés en quelque sorte.
Ah, on est lié maintenant ? C'est encore plus fou que ce que je pensais… Ca ne plaît pas à Rogue en tout cas.
- Que proposez-vous dans ce cas ? Lui demande Rogue.
Et voilà qu'ils se lancent un nouveau regard où on a l'impression qu'ils se parlent par la pensée.
- Quoi ? Non… hors de question, certainement pas avec… lui.
- Séverus, ils seront plus en sécurité.
- Non ! Je ne la laisserai pas seule avec lui.
- Séverus, expliquez-moi comment vous voulez protéger Anaëlle alors que Lucius va sortir d'Azkaban et que nous savons tous les deux que Voldemort (frémissements de notre part à tous les deux) sait déjà qu'elle est bien vivante. Il ne mettra pas longtemps à savoir qu'elle se cache ici.
- Et comment peut-il le savoir ?
J'ai horreur quand Dumbledore me regarde comme ça.
- Votre père, lorsqu'il a retrouvé Anaëlle à Ste Mangouste, a apprit de qui elle était la fille.
Quoi, il sait que c'est Rogue le père ?
- Oui, Séverus est aussi en danger, car toute sa couverture est tombée. Mais Voldemort (Grrrrr) a préféré que ce soit son meilleur sujet qui s'occupe d'aller chercher Anaëlle, surtout que seul Lucius, Crabbe ou Goyle peuvent entrer ici. Mais sachant la maladresse des deux autres, il préfère que ce soit Lucius qui achève ce qu'il a commencé. Plus d'une fois, nous avons vu Crabbe et Goyle rôder dans le coin, mais nous les avons fait repartir aussitôt. Ils ne sont pas aussi doués que Lucius pour se faufiler dans les endroits publics sans se faire remarquer.
- Et que proposez-vous de faire ?
- Non Albus. C'est hors de question. Anaëlle est très bien cachée.
- Jusqu'à ce que Lucius trouve son fils et lui fasse subir l'Imperium pour en savoir un peu plus sur cette cachette.
- Il ignore que Drago connaît Anaëlle.
- Croyez-vous qu'il ne va pas s'en douter dans peu de temps ? Voldemort connaît la prophétie et il va vite faire le rapprochement.
- Qu'allons-nous faire alors ?
Quelqu'un va me répondre ou quoi ?
- Vous rien.
- Séverus… Nous allons vous cacher dans un autre endroit.
- Un autre endroit ?
Ils vont réussir à me faire paniquer là.
- Oui. Un endroit dont moi seul et Séverus en connaîtront l'existence.
- On sera seuls avec Anaëlle ?
Attendez une minute là…
- Ne rêvez pas Malefoy. Vous aurez un « surveillant ».
- C'est exact. Je pense que… Bobo devrait faire l'affaire. (mdrrrr)
- Bobo ? C'est quoi ça ?
- Il est digne de confiance.
Arrêtez-le avec ses sourires…
- Albus, cette bestiole ne va en rien les protéger.
- Oh si, croyez-moi. Il sait se rendre très utile et nous avertira en cas de danger.
Rogue se met à rire d'un rire peu joyeux en fait, mais plutôt démentiel.
- Laissez-moi rire, je vais confier la vie de ma propre fille à une créature appelée Bobo ?
- Croyez-le si vous le voulez, mais il m'a déjà sauvé la vie une fois. Alors que j'allais glisser sur une épluchure de banane.
Une épluchure de banane ? Alors c'est ça la protection de Bobo ? Tordant.
- Il s'agit d'autre chose qu'une peau de banane ici Albus.
- Il saura veiller sur eux, ne vous en faites pas.
- Et où irons-nous ? Dans une autre tour de Poudlard ?
- Non. Ailleurs qu'à Poudlard.
- COMMENT ?
- Criez plus fort Malefoy, je ne pense pas que le reste des Serpentards vous ait entendu dans les cachots…
- Nous allons vous envoyer dans un endroit où vous pourrez être oubliés et qui n'éveillera pas la curiosité des autres. Un endroit où personne n'aura idée d'aller vous chercher…
A nouveau un regard entre les deux et Rogue le pointe du doigt.
- HORS DE QUESTION ! Vous croyez que je vais les laisser seuls tous les deux, alors qu'il est un véritable coureur de jupon…
- Eh !
- Sur cette île ? Il en est hors de question !
- Une île ? Quoi une île ?
- Je vais vous envoyer sur une île inconnue de tous, que nous avons créé avec mon frère et où je me réfugie à mes heures perdues ou quand je sens ma vie en danger –ce qui n'arrive pas souvent en vérité.
- UNE ILE ? Seuls ? Mais… et mes études… et ma vie ? Je n'ai pas envie d'aller jouer les Robinson Crusoé !
- Oh, vous aurez tout le confort et tout ce dont vous aurez besoin là-bas. Vos cours vous parviendront également. De plus, vous pourrez vous occuper d'Anaëlle.
- Je ne me doute pas qu'il saura s'en « occuper »…
Quelle ironie dans sa voix…
- Séverus. Il n'y a pas d'autre solution. Poudlard ne sera bientôt plus sécurisé pour eux deux. Lucius sort dans quatre jours, le temps nécessaire pour nous préparer.
- Les autres vont se poser des questions. Surtout Crabbe et Goyle. Ils vont avertir leurs pères.
- Vous serez loin avec Anaëlle quand ils auront compris. Qu'en pensez-vous ?
- Je refuse.
- Je demande l'avis de Drago Séverus.
- Et c'est de ma fille dont il s'agit !
- Et c'est à moi que vous êtes venu demander conseil. Et c'est la seule solution que j'aie pour l'instant. Cette île sera le lieu parfait pour les dissimuler aux yeux de Voldemort et de ses sbires. Et également du monde des sorciers.
Il lui jette un dernier regard et sort de la pièce en claquant la porte violemment derrière lui.
- Laisse-lui du temps. Il n'arrive pas à se faire à l'idée que sa fille a grandi et que quelqu'un d'autre puisse s'en occuper.
- Oui mais il n'a pas confiance en moi.
- Il faut que tu lui prouves ta loyauté dans ce cas.
- Je ne ferai jamais de mal à Anaëlle.
- Je le sais Drago. Je le sais. Nous ne voulons jamais faire de mal à la personne que l'on aime. L'amour peut vaincre beaucoup de malheurs et de sortilèges importants…
Pourquoi est-ce qu'il me regarde malicieusement en me disant ça ? Je préfère ne pas le savoir et m'en aller.
- Bonne journée…
- Bonne journée à vous aussi.
Je sors en essayant de me remémorer ce qu'il vient de dire. Je vais être seul sur une île déserte avec Anaëlle… et un dénommé Bobo, mais ça, ce n'est pas le plus important. Est-ce que les rêves deviennent réalité ? Une île déserte pour nous deux…
- Oh ! Drago !
Qu'est-ce qu'il me veut encore ?
- Oui ?
- J'ai oublié de te présenter Bobo. Il sera là-bas quand vous arriverez. Mais je préfère faire les présentations…
Ah ! Le fameux Bobo (mouahahahaha). A quoi est-ce qu'il ressemble ? Un nain de jardin en costume ? Autant faire vite et voir à quoi il ressemble pour retourner me réfugier dans ma chambre. Je préfère faire mes bagages rapidement…
- Ah ! Excuse-moi de te faire revenir. Cela ne prendra pas longtemps, rassures-toi. Bobo ? Viens, s'il te plaît. Je souhaites te présenter celui que tu devras surveiller…
Je suis dans la pièce et ne vois que Dumbledore qui est tourné vers une des étagères derrière son bureau.
- Bobo ?
Un nuage de fumée blanche apparaît quelques secondes après et je vois une forme presque aussi haute qu'un elfe de maison sur le bureau. J'écarquille les yeux, m'empêchant de rire quand je vois à quoi ressemble Bobo. Il ressemble à un elfe, c'est certain, sauf qu'il a sur la tête différentes choses telles qu'une oreille sur le front, un bec verseur de théière sur la tête, ce qui lui donne l'air d'avoir une queue de cheval sur le crâne des petits palmiers sur les tempes, des boucles d'oreilles qui pendent sur le haut des oreilles… Enfin toutes sortes de choses plus ou moins loufoques qui recouvrent son visage. J'ai même l'impression qu'il a un morceau de rail de chemin de fer sur la joue… ( -) ). Mis à part sa tête, le reste du corps est simple. Il porte juste un corsaire comme pantalon avec un bandeau sur son ventre aussi verdâtre que tout le reste de sa peau. Il a l'air d'un serviteur indien comme ça. Manque plus que le turban sur sa tête et on y est. Je me retiens une nouvelle fois pour ne pas éclater de rire.
- Bobo, voici Drago…
Bobo me regarde avec des yeux aussi globuleux que ceux de Dobby. Il s'incline en posant la main sur son torse.
- Bo.. Bo… Bobo est ra… ravi de de… rencon…contrer Drago…go. (il me fait penser au cochon qui bégaye, le copain à Bugs Bunny, qui connaît son nom ? Hein Tchoutchou ? mdrrr)
Et là, j'explose. Oh Merlin ! Ne me dites pas qu'il va rester avec nous sur cette île ! Pitié ! Au secours !
- Hummm hummmm….
Oops. Désolé.
- Excusez-moi.
- Merci Bobo. Tu peux retourner là-bas. Je te contacterai bientôt pour la suite.
- Bi… Bien Monsieur. Au re… rev… voir.
Bobo lança un regard curieux à Drago et s'inclina devant Dumbledore avant de disparaître dans le même nuage de fumée que celui dans lequel il était apparu.
- Drago, il faudra se montrer aimable avec Bobo. Il est très gentil mais peut aussi se révéler assez antipathique si on l'ennuie.
- Mais vous l'avez vu ? On dirait un elfe qui s'est essayé aux sortilèges…
- Je dirais plutôt que sa curiosité l'a conduit à ce qu'il est aujourd'hui. Mais il est très serviable en tous les cas et saura vous prévenir en cas de danger. Tout comme il viendra nous trouer au cas où.
- mais vous avez dit que personne ne nous trouverait.
- Je le sais, mais il peut toujours y avoir un coup du destin qui ne joue pas en notre faveur. Tu peux y aller maintenant. Je te dirai lorsque j'aurai des nouvelles pour vous deux.
Oui oui, j'y vais. Mais j'ai encore Bobo à l'esprit et me revoilà partit à rire. Ah ! Sacré Bobo ! (oui, sacré Bobo loool).
J'atteins les escaliers qui mènent au hall et je suis happé par une main qui me tire violemment vers l'arrière.
- Qui c'est ?
Je me retourne et voit le visage de Pansy qui vire au rouge.
- Eh ! Qu'est-ce qu'il te prend ? Lâche-moi !
- Qui c'est cette fille ?
- Hein ? Quelle fille ?
- Celle qui t'a donné ça ! Anaëlle…
Elle me brandit un objet sous le nez et j'ai du mal à voir ce dont il s'agit. D'abord la virer de là cette folle.
- Lâche-moi, tu m'entends ?
- Ahhh !
Je lui tord peut-être le poignet mais je m'en fous. On ne me colle pas comme ça contre le mur.
- Donne-moi ça !
Je lui arrache l'objet des mains et le regarde à la lumière du jour. Le médaillon. Le médaillon que porte habituellement Anaëlle à son cou pour prévenir son père lorsqu'elle est en difficulté. Pourquoi Parkinson l'a-t-elle ?
- Où as-tu eu ça ?
- Tu me fais mal ?
- Où ?
- Dans… dans ta chambre…
- Que faisais-tu dans ma chambre ? Qui t'as donné le mot de passe ?
- Je t'ai entendu le dire… Qui c'est ? Tu me trompes avec elle ?
- Je ne t'aime pas Parkinson ! Tu me dégoûtes ! J'ai la nausée dès que je vois ta face devant moi, alors une bonne fois pour toute, va donc coucher avec quelqu'un d'autre, tu seras gentille.
Et voilà, au moins cette fois je lui ai dis. Elle pleure peut-être mais c'est le cadet de mes soucis. Elle commençait à m'agacer sérieusement celle-là. Elle s'en va en hurlant et je peux enfin le dire : JE SUIS LIBRE ! Bon, ça fait peut-être un peu beaucoup là mais ça fait du bien. En attendant, pourquoi est-ce que le médaillon d'Anaëlle était dans ma chambre. Je préfère courir et aller lui demander moi-même. Je n'ai pas encore envie de me prendre des remarques dans la tête par le père.
- Manto !
J'entre.
- Anaëlle ! Pourquoi est-ce que j'ai ton médail… Anaëlle ! Qu'est-ce que tu as ?
Qu'est-ce qu'elle fait allongée sur le sol ? Qu'est-ce qu'elle a ? Je tâte son pouls… elle vit. Par contre, je ne la sens pas respirer. Vite Drago, fais-lui du bouche à bouche. Tu dois bien savoir le faire. Ses lèvres… Je pose les miennes sur les siennes et lui insuffle l'air dont elle est privée.
- Allez…
Cela fait trois fois que je souffle et toujours rien. J'entends un son familier, celui du portrait qui pivote pour s'ouvrir.
- Anaëlle ! Merlin !
Je relève la tête, légèrement étourdit après ces insufflations et vois Rogue qui s'agenouille de l'autre côté d'Anaëlle.
- Qu'est-ce qu'elle a ?
- Je ne sais pas, je l'ai trouvée comme ça.
- Je n'ai rien senti…
Je lui montre le médaillon, voyant qu'il sort celui qu'il a autour du cou.
- Pourquoi avez-vous son médaillon ?
- Elle me l'a envoyé dans ma chambre…
- Quoi ? Donnez-moi ça !
Il m'arrache littéralement le médaillon et lui repasse à son cou. Il se recule et attend.
- Il faut la faire respirer…
- Elle va respirer…
Et en effet, a peine ai-je dis ça qu'elle se met à tousser. Rogue l'aide à se relever en lui frottant le dos.
- C'est ça… Respire…
- Papa… pardonne-moi… je ne… voulais pas…
- Ca va aller. Ne t'en fais pas.
Elle ouvre les yeux, son regard vide restant fixe devant elle. Rogue l'aide à se relever en la portant dans ses bras et l'amène sur son lit.
- Repose-toi. Et n'enlève plus le médaillon. Tu sais que je suis le seul à pouvoir donner mon médaillon. Tu dois garder le tiens.
Il la couvre et lui caresse le front, s'assurant qu'elle s'endorme. Il se relève et se dirige vers moi.
- Pourquoi me l'a-t-elle donné ?
- Elle doit penser que vous êtes plus important que moi pour l'aider…
Il sort sans un regard pour moi ou Anaëlle et sort de la chambre. Moi, plus important que son père ? Alors là, je ne le crois pas. Il m'en arrive de bonnes aujourd'hui…
