CHAPITRE TROIS

Et ce fut le lendemain qui m'acheva. Cette tache me suivait constamment. Étant dans les Gryffondor, elle ne pouvait pas entrer dans notre salle commune alors je me barricadai dans mon dortoir juste après le souper.

À minuit, je sortis, convaincu que la fille serait partie. Dans mes robes, j'avais caché ma baguette et un poison à effet rapide foudroyant. Cette fois, j'étais bien déterminé à réussir à m'enlever la vie. Bref, mon plan était tout bien calculé. Je me dirigeai vers les cachots, là où personne ne retrouverait le cadavre de Drago Malefoy. J'allais absorber le poison et m'infliger encore plus de douleur en me coupant les orteils et en m'arrachant les ongles, pour faire passer le temps, en attendant que le poison agisse. J'allais quitter enfin cette vie que je méprisais, mais ma délicieuse agonie cesserait.

Le cœur léger, je descendis l'escalier menant aux cachots. Mes tracas allaient s'envoler et je serais libre. Lorsque j'arrivai en bas, je décrochai le poignard ornemental et pourtant authentique qui reposait au-dessus du cadre de la porte. Pour plus de succès et de tranquillité, je m'embarrai dans un cachot. Il y avait une petite table, sur laquelle je posai la machette et le flacon de poison. J'eus recours à un sort pour ouvrir la bouteille et la calai au complet, en un seul coup. Je fermai les yeux, heureux, soupirai, et m'assis sur le sol. Je retirai mes souliers et mes chaussettes et pris le couteau. Je l'appuyai sur le petit orteil de mon pied droit, de plus en plus fort, de plus en plus fort, jusqu'à ce que le membre soit sectionné. Mon petit orteil était par terre, dans la mare de sang qui avait giclé de mon pied. Je ris un peu, soulagé, savourant ces derniers moments. Puis je repris la lame acérée, et d'un coup sec, je tranchai l'orteil d'à-côté. Pour celui-là, par contre, j'éprouvai une douleur cuisante dont je me délectai. Je mis un doigt dans la flaque de sang et le suçai. J'adorais le sang. Rapidement, je coupai deux autres orteils et je souffris. Je recueillis le sang frais à deux mains et le bus. Je voulais avoir plus mal pour le gros orteil, et me le cassai avant de le déchirer en lambeaux. Le sol s'empourprait à vue d'œil, et mon regard se voila quelque peu.

Mais je la vis. Son affreux visage me regardait gravement.

Remerciements longs, téteux, plates, et quasiment inutiles: ma radio, mon toutou grenouille, mes trois oreillers, mon lit double, mon chat gris et gros (excuse-moi mais c'est vrai…), Puce, qui met du poil partout, ma commode, dans laquelle mes textes sont tous cachés (troisième tiroir, celui des shorts et des cotons ouatés), mon matelas, IKEA, qui m'a vendu mon mobilier de chambre à coucher, possiblement aussi encore le papier, dont je ne manquerai jamais, et (pourquoi pas… Pendant qu'on y est…), mon crayon mauve Pilot, sans qui je serais condamné à écrire avec mes doigts, ce qui serait plus qu'illisible, et enfin, mais surtout, last but definetely not least, my beta-readeuse, mysSymel, qui préférerait que je pense à des trucs plus joyeux… Ben tout ce qui a été nommé, marssi, votre aide m'a aidé à écrire une histoire. mysSymel, t'inquiète pas pour moi, je suis déterminé à finir d'écrire mon histoire, et d'en écrire d'autres jusqu'à épuisement des stocks… Il ne m'arrivera rien, ce n'est qu'une histoire. D'ailleurs, je suis peut-être trop fatigué, mais moi, mes textes me font bien rire… Sans commentaires…