Coucou !

Désolée du retard...Ah oui, j'ai essayé d'insérer du code html afin que ça soit plus intéressant à lire, mais malheureusement, comme je le craignais, ça n'a pas marché et je me suis ramassée avec plein de signes bizarres au milieu de ma fic ! Alors si quelqu'un avait la charmante aimabilité de m'expliquer...lol Merci d'avance ^^

Merci beaucoup, beaucoup aux reviewers ! ^^

Bridget Malfoy : Merci ! ^^ Voici la suite, j'espère qu'elle va te plaire !

petites sorcières : Allô ! Je suis contente que Fred et George te fassent rire... Eh oui, Neville et Luna, je sais que vous préféreriez peut-être plus Harry et Luna mais puisqu'il sont en 7e année (Harry aura 17 ans), il a pu se passer plusieurs choses depuis la cinquième année, entre les persos, donc tout est possible...

Aéléa Wood : J'aime ton nom ! ^^ Merci pour ta review ça m'a fait plaisir ! Et oui, c'est bien Neville et Luna ! !

Gaeriel Jedusor : Oui Neville et Luna ! ^^

Jo_hp5 : Merci pour ta review ! Voici la suite !

Miss-Tania et Mgane Malefoy : Merci les filles ! La suite c'est maintenant ! ^^

Louna : Je suis contente que ça te plaise, merci, et ne t'en fais pas Fred et George vont effectivement s'en sortir... ^^

Bonne lecture !

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- Imbéciles, allez vous cacher !

- C'est nous qu'il traite d'imbéciles ?

- Je crois que oui !

- Alors allons nous cacher !

Le teint livide, Harry regarda les jumeaux sortir du salon et se faufiler jusque dans la salle de bain. À l'instant où l'auto tourna dans l'entrée de la maison, il se jeta à genoux et se mit à supplier Merlin L'Enchanteur afin qu'il lui épargne de souffrances inutiles.

- Harry ! Qu'est-ce que tu fais ! ?

- Hermione, laisse-moi prier, c'est le seul recours qu'il me reste si je ne veux pas mourir zigouillé sous les mains de mon oncle Vernon.

- Reparo !

Sous l'effet du sort d'Hermione, le salon reprit sa forme d'origine. Les dégâts étaient réparés, mais l'Enfer n'était rien comparé au reste de l'été qu'il allait passer si les Dursley trouvaient non pas un, mais huit sorciers sous leur toit ! Fred et George étaient déjà partis Harry décida de leur faire confiance. Le visage suppliant, il encouragea les autres à se cacher rapidement quelque part, n'importe où, tant qu'on ne les retrouverait pas avant longtemps!

Hermione et Ginny furent les premières à régir. Elles traversèrent le hall d'entrée à toute vitesse, passèrent par la cuisine et montèrent les escaliers à la course. Luna et Neville, de leur côté, choisirent le placard sous l'escalier. Convaincus que c'était la meilleure cachette de la maison, ils s'installèrent à la hâte parmi les produits chimiques et les vieux torchons de la tante Pétunia. Tout aurait pu rentrer dans l'ordre si Ron n'était pas si lent d'esprit. Avant même qu'il n'ait eu le temps de comprendre qu'il devait fuir au plus vite, la porte d'entrée s'ouvrit sur l'oncle de Harry, qui passa de peine et de misère dans la petite porte de la maison.

- Pétunia, ma chérie, je croyais pourtant que nous avions fait agrandir cette foutue porte le mois passé !

Heureusement, on ne pouvait voir de l'entrée l'endroit du salon où Harry et Ron se fixaient d'un regard mi-effrayé, mi-excité. La tante Pétunia l'appela de la cuisine. Énervé, Harry donna un bon coup de coude dans les côtes de Ron qui plongea derrière le fauteuil préféré de Dudley. Celui-ci, toujours aussi grand que large, entra dans la pièce en se dandinant.

Épuisé par le trajet à pied de l'auto jusqu'au salon, il se laissa tomber dans son fauteuil en soupirant. Lentement, il se mit à pencher le dossier de sa chaise. Théoriquement, Ron, qui était déjà coincé derrière, devait ne plus avoir aucune chance de respirer. Si Dudley reculait encore...

« POP ! »

- Hé, qu'est-ce que c'était que ça ?

Harry observa son cousin, bouche bée. De toute évidence, Ron avait transplané, mais il ne pouvait surtout pas donner cette explication, alors que dire ? Son cerveau fonctionna à toute vitesse pendant quelques secondes qui semblèrent durer une éternité et péniblement, il lui bégaya une réponse.

- C'est...c'est moi. Je dois...je crois que...que j'ai laissé aller...quelques flatulences.

- Ah bon...eh bien...Puisque tu es là, profites-en donc pour aller me chercher un grand verre de limonade ! Allez, vite, je la veux glacée !

Dudley ne semblait pas trop croire à son explication et c'est avec plaisir qu'Harry quitta le salon pour d'autres contrées plus sûres. À l'instant où il posa le pied dans la cuisine, la tante Pétunia lui demanda – ou plutôt lui ordonna de nettoyer la cuisine. Esquissant un semblant de sourire, il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision.

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Lorsque Ginny avait suivi Hermione à travers la maison, elle croyait évidemment que son amie savait où elle allait, mais à sa grande déception, ce n'était absolument pas le cas. Arrivées tout en haut de l'escalier, elles s'interrogèrent du regard sur la direction à prendre, complètement décontenancées. Devant elles, quatre portes s'ouvraient sur quatre salles différentes, quatre salles qui auraient chacune pu être la chambre à coucher de Harry. Mais laquelle choisir ? Hermione n'était jamais venue à Privet Drive auparavant et n'avait donc aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler la chambre d'Harry. Les Dursley, la maison des Dursley, ainsi que la vie qu'il menait chez les Dursley n'était en aucun cas un sujet intéressant à étaler à Poudlard. Ginny, elle, en savait encore moins qu'elle à ce sujet. Le temps n'étant pas aux longues décisions réfléchies, elles choisirent donc la première entrée sur leur droite.

Hermione avait toujours pensé qu'une décision prise à la hâte en était une très mauvaise et si elle n'avait entendu la porte d'entrée s'ouvrir au rez-de-chaussée, elle aurait sûrement piqué une colère terrible comme seule elle était capable de le faire. En effet, il était maintenant évident que cette chambre n'était pas celle de Harry. C'était spacieux, propre, neuf, était garni d'un lit pouvant accueillir au moins douze personnes de taille normale, une chaîne stéréo ayant le pouvoir de redonner l'ouïe - Hermione en était convaincue - à un sourd et plusieurs autres appareils très coûteux, bien ancrés sur les diverses tables et étagères encombrant la pièce.

N'ayant pourtant pas d'autre solution que de se trouver une cachette le plus rapidement possible et ce, sans faire de bruit, dans ce bric-à-brac moldu, elles se faufilèrent toutes les deux à travers les portes de garde- robe entrouvertes et s'accroupirent dans l'obscurité.

L'endroit n'était pas très invitant, Ginny devait l'avouer. Assise entre une pile de caleçons propres de Dudley, de la largeur de celles qu'on ferait porter à un éléphant, et une autre qui avait l'air d'être entièrement composée de celles qui avaient été utilisées tout récemment, l'air n'était pas aussi pur qu'à la montagne. Paralysée par la peur de se faire découvrir par un Dursley, et de ce fait même, s'attirer les foudres d'Harry, elle demeura à sa place sans bouger, tentant de dissimuler totalement sa présence au monde extérieur.

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Juste au-dessous de la chambre de Dudley, se situait la salle de bain du rez-de-chaussée. Dos contre dos, nez écrasés dans la vitre de la douche, Fred et George attendaient patiemment le signal d'Harry qui leur dirait lorsque la voie serait libre. Ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'avec les Dursley, la voie ne serait libre que dans trois ans, peut-être deux s'ils étaient chanceux.

Pourtant, leur court séjour coincés dans la salle de bain des Dursley ne les affectaient pas outre mesure. Au contraire, ils en profitèrent pour enrichir leurs connaissances sur le système de douche moldu. Malgré le peu d'espace disponible, Fred regardait, touchait, expérimentait tout ce qu'il y avait à sa portée. George, lui, était concentré sur l'observation du bouton de réglage de la température de l'eau lorsque son frère lui chuchota, l'air excité, de regarder la pompe à savon orange qu'il venait de trouver.

- Regarde, George ! Du jus de citrouille ! Ces Moldus ne sont pas aussi cinglés qu'on le croit !

Intrigué, il crut bon de faire demi-tour, mais Fred, au même instant, décida de faire la même chose afin de lui montrer sa découverte. Étant donné l'espace restreint où ils se trouvaient, le face-à-face fut inévitable. Dans un grand bruit, leurs nez se fracassèrent et, même s'ils purent retenir leurs cris de douleur, ni l'un ni l'autre ne purent faire cesser les saignements de George, qui paniqua à la vue de tout ce liquide qui lui coulait sur le visage. À demi-hystérique, il se trémoussait dans les sens, oubliant complètement l'endroit et la situation où il se trouvait.

Énervé, et, il faut le dire, souffrant des coups de pieds que George ne cessait de lui donner, Fred sortit sa baguette et d'un petit coup sur le front de son frère, fit arrêter le flot de sang.

- Et maintenant, passons aux choses sérieuses... George, mon frère, tu veux avoir l'honneur de goûter à ce jus de citrouille le premier ?

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Peu après le départ de la tante Pétunia, Harry regarda longuement le bout de ses orteils et finit par pousser un soupir, anxieux à l'idée qu'un de ses amis soit découvert, ou pire encore, apparaisse nez à nez avec Dudley. Pour l'instant, l'oncle Vernon était à l'extérieur, dans son petit garage, essayant une nouvelle gamme de perceuses automatiques avant de passer une commande importante pour son entreprise. Sa tante, elle, était partie prendre le thé chez les voisins d'en face, des gens très respectables.

C'était le moment idéal pour tenter de se débarasser des Weasley, d'Hermione, Neville et Luna. Le seul obstacle restant était Dudley. Un obstacle de taille, si vous voulez mon avis. Relevant la tête, Harry vit la plante de sa tante, mise bien en évidence, sur le cadre de la fenêtre de la cuisine. Une grande plaque dorée était posée à ses côtés, où était gravé en lettres élégantes :

CONCOURS ANNUEL DES PLUS BELLES PLANTES DE MAISON DE ST ZINZIN

Gagnant 2004 – Premier prix

McDaniel's ainsi que Banjo & Associés sont fiers
de décerner le trophée de la plus belle plante de maison 2004
à
Madame

Et suivait le nom de la tante Pétunia, griffonné au stylo bleu. Poussant un soupir, Harry se retourna et se dirigea vers la salle de bain avec l'intention de trouver Fred et George et de les faire disparaître au plus vite. Il n'eut pourtant pas à aller bien loin, car en passant devant le placard sous l'escalier où il avait dormi les dix premières annés de sa vie, la petite porte s'ouvrit dans un grincement et, avec un sursaut, il vit la tête de Neville, un grand sourire aux lèvres, sortir de l'armoire de rangement.

- Neville ! Qu'est-ce que tu...

Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Dudley, sûrement mû par un instinct de violence démoniaque envers son cousin, entra dans la cuisine, transpirant sous l'effort excessif qu'il venait d'accomplir en se levant de son fauteuil.

- Qu'est-ce que tu fais Harry ? Et ma limonade ? Tu ferais bien de te dépêcher si tu ne veux pas que je dise à mon père que tu as touché au préééécieux trophée de maman et que tu as voulu...

- D'accord, d'accord, d'accord, Dudley ! J'y vais ! J'arrive, votre Altesse !

« N'importe quoi, pensa-t-il. N'importe quoi et ensuite, laisse-moi tranquille... » Ayant entendu la porte derrière lui se refermer, c'est d'un pas décidé qu'il se dirigea vers le réfrigérateur. Il prit grand soin de sortir le verre le plus grand qui puisse exister, d'y verser calmement de la limonade bien fraîche et d'apporter la boisson sur la table sans renverser une seule goutte. Il le poussa devant son cousin, qui le repoussa d'un geste.

- Non merci, dit-il d'un sourire démoniaque, en fin de compte, je n'ai plus soif. Je vais plutôt aller prendre ma douche... Mon...eumm...Ma...En fait...Ma...ma petite amie vient souper ce soir, ajouta-t-il d'un air triomphant. Oh ! Ne t'en fais pas ! Tu ne la connais pas ! Elle est tout ce qui a de plus normal, et de plus charmant, pas comme toi, qui est si étrange et...cinglé. À ce soir, Harry chéri !

De sa démarche lourde, mais assurée, il trottina ensuite jusque dans la salle de bain. Tremblant de rage, Harry vida la limonade dans l'évier et lava rapidement le verre sale avant que sa tante ne revienne. En temps normal, il en aurait profité pour le boire lui-même, mais l'attitude de Dudley à son égard le dégoûtait tellement que ça lui coupait l'appétit. Un peu à la manière des Détraqueurs. À la différence que, son cousin, lui, ÉTAIT l'horreur qu'Harry apercevait.

Avec un léger haut-le-cœur, il songea au type de personne qui pouvait bien tomber amoureuse de Dudley. Il imaginait une jeune fille grasse, laide et stupide, à l'image de son cousin. Existait-il réellement un sosie féminin de l'être le plus débile sur Terre ? Terrifié à cette idée, il transporta ses pensées vers un sujet plus pertinent. Comment allait-il faire pour se débarasser de ses amis sans se faire assassiner par son oncle et sa tante ? Il devrait sûrement commencer par Neville et Luna, puisqu'il connaissait leur cachette, mais surtout parce que maintenant que Dudley était dans la salle de bain, il ne courait plus aucun risque.

Dans la salle de bain... Le visage d'Harry devint livide. Fred et George n'étaient-ils pas, justement, dans la salle de bain ?

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Deuxième chapitre enfin arrivé ! Désolée de vous avoir fait attendre ! Je sais qu'il ne s'est pas passé grand chose mais c'était assez essentiel à l'histoire. Pour le prochain chapitre : On saura où Ron a transplané, et on fera connaissance avec la petite amie de Dudley...

Je sais que c'est débile, mais j'essaie de rendre ça un peu comique. Si je suis complètement dans le champ, dites-moi le ! Et si vous aimez ça, dites- moi le aussi, tout cela en m'envoyant une petite review ! ^^ D'ailleurs, merci beaucoup aux reviewers du premier chapitre, ça m'a fait plaisir de vous lire !