Coucou ! Désolée pour le léger petit retard, mais j'aime autant vous
prévenir d'avance, je ne crois pas pouvoir écrire plus d'un chapitre par
semaine. Vous me direz ce que vous en pensez, toujours par review, et à
propos, les réponses seront à la fin du chap à partir de maintenant ! ^^
********************************
Harry arriva au bas de l'escalier juste à temps pour voir un bout du gros derrière de Dudley, et, juste à côté, la tante Pétunia qui s'évanouissait. Curieux, il se précipita dans l'entrée du salon et éclata de rire devant l'absurdité de la scène qui se déroulait sous ses yeux. La tante Pétunia était encore inconsciente, affalée dans un fauteuil aux motifs violets. L'oncle Vernon, debout près d'elle, était plus rouge qu'un homard et se concentrait visiblement très fort afin de ne pas piquer une crise de fureur dont lui seul connaissait le secret. Dudley, lui, était debout, cachant partiellement un grand garçon blond assez bien bâti qu'Harry reconnût comme étant Blaise Zabini, un Serpentard qui était en même année que lui à Poudlard. Bien qu'intrigué par sa présence, il ne mit pas longtemps à comprendre ce qui se passait : Dudley avait de toute évidence mis ses préjugés contre les sorciers de côté, ce qui expliquerait la toute nouvelle indulgence qu'il avait envers Harry depuis quelques temps, et en plus, il avait osé inviter un de ses amis, ce qui n'avait pas du tout plu à ses parents.
- Bonjour, Blaise. Tu te souviens de moi ? Harry Potter ?, dit-il dans un grand sourire.
Ce fut une très très grosse erreur. Dudley blêmit soudainement. L'oncle Vernon rougit encore plus jusqu'à tourner au mauve foncé.
- Vous...VOUS VOUS CONNAISSEZ ! hurla-t-il, tout en postillonnant sur le plancher frais lavé du salon.
La mine de Dudley passa au gris.
- Bien sûr, Blaise est un élève de Poudlard, tu sais l'école où l'on apprend à...
- Tais-toi ! lui ordonna son oncle.
Puis regardant son propre fils d'un regard inquiet, il lui demanda gentiement de lui dire la vérité, à savoir si oui ou non, son ami était un sorcier, et si oui, s'il le savait. Dans la petite tête de Vernon, il était évident que Dudley n'était qu'une innocente victime dans tout ce complot et que de toute façon c'était la faute d'Harry. Tout était toujours de la faute d'Harry. Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu'il entendit Dudley, dont le teint était plutôt verdâtre, déclarer, nerveux mais d'un ton ferme et décidé :
- Papa, et toi maman même si tu ne m'entends pas, je suis navré de vous décevoir, mais je savais très bien en débutant cette relation que Blaise était un sorcier et cela ne m'a jamais empêché de l'aimer.
À ce moment, et à ce moment seulement, Harry comprit le drame qui se déroulait réellement et il remarqua que Blaise, loin d'être seulement un simple ami de Dudley, lui tenait tendrement la main depuis son arrivée. Partagé entre la pitié pour le Serpentard, et le ridicule de la situation, le jeune sorcier éclata d'un rire guttural, mi-amusé, mi-paniqué. C'est à instant précis que la tante Pétunia choisit de reprendre conscience. Les esprits encore légèrement embrouillés, elle balbutia, d'un rire inquiet :
- Vernon, mon chériiii, je crois que je viens d'avoir un petit malaise. Comme c'est étrange ! J'ai cru comprendre, pendant l'ombre d'une seconde, que notre petit Dudlinouchet était...comment dire... Tu sais, ces espèces d'anormaux ! (Nda : Désolée, ce n'est pas du tout ce que moi-même je pense, ici, c'est la tante Pétunia qui parle!) Comment les appelle-t-on...Ah oui ! J'ai cru que notre petit cœur était homosexuel ! Te rends-tu compte, Vernon ? Hi hi ! Notre gentil fistounet, ce qu'il y a de plus normal sur terre, homosexuel ! Je ne sais pas ce que Mrs Doucet ajoute à son thé, mais je vous assure que ce n'est pas du tout normal, avoir de telles hallucinations.
Puis, semblant apercevoir Blaise pour la première fois, elle ajouta : « Tiens, Dudley mon chéri, tu as invité un ami à souper ? »
Dudley ne répondit pas. Il regardait sa mère avec de grands yeux ronds, elle qui paraissait avoir subi un tel choc qu'elle ne se souvenait même plus de la raison pour laquelle elle était tombée dans les pommes. Harry, trouvant la situation plus qu'amusante, fut pris d'un fou rire incontrôlable et fut sur le point de dévoiler à sa tante, sans pirouette ni courbette, toute la vérité, aussi traumatisante fusse-t-elle pour sa santé mentale lorsque l'oncle Vernon lui conseilla du regard de se la fermer. Suggestion qu'il prit à cœur, sans pourtant cesser de rire comme un échappé d'asile.
- Viens, mon garçon, passons à table. À propos, comment t'appelles-tu ? demanda-t-elle à Blaise, avec un petit sourire invitant.
- Euh... Blaise... Blaise Zabini, répondit l'adolescent, aussi traumatisé que pouvait l'être Dudley par la réaction de sa mère.
La tante Pétunia sortit la première du salon pour se diriger vers la cuisine, tout en tenant son invité par le bras, qui lui, jeta un regard suppliant à Dudley qui se contenta pourtant de les suivre tous les deux pour aller souper. L'oncle Vernon, tant qu'à lui, menaça Harry, qui ricanait encore tout seul assis dans un coin, de le foutre à la porte de la maison si jamais il osait dire quoi que ce soit à sa tante. Puis il sortit à son tour du salon, l'air plus névrosé que jamais.
*********************************************
- Donc, George, comme je te disais il y a quelques minutes à peine, tu seras le premier à avoir l'honneur de tester ce jus de citrouille, annonca gravement Fred Weasley, assis sur le lit d'Harry. Vas-y, prends le temps de bien goûter, surtout n'en perd pas une goutte !
Il tendit cérémonieusement la petite bouteille à son frère, qui la prit, l'ouvrit et la porta à ses lèvres. Plus ou moins intéressés par l'exploit des jumeaux, les autres attendaient patiemment, assis en demi-cercle sur le plancher. Ils virent donc tous George prendre une énorme gorgée du liquide orange, puis la recracher aussi rapidement.
- POUAH ! *crachement* Beurk ! ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ? hurla-t- il, la mine horrifiée. Ce n'est sûrement pas du jus de citrouille ! Ou alors, il est moisi ou je ne sais quoi...
En effet, ce qu'avait craché George ressemblait plus à de la bave de crapaud qu'autre chose. Maintenant qu'on le regardait de plus près, on pouvait bien voir que la consistance était bien trop épaisse pour être celle d'un jus quelconque. De plus, une centaine de petites bulles parsemaient le dessus du crachat.
- Fred ! Où as-tu trouvé ce contenant ? demanda soudain Hermione, alarmée.
- Je ne vois pas ce que ça changerait, répliqua le rouquin, légèrement insulté par l'attitude de son amie.
- Ça peut changer bien des choses ! George, où l'avez-vous pris ? dit-elle, s'adressant maintenant à son frère jumeau.
- Bah... Nous l'avons...En fait, Fred l'a trouvé dans la douche, répondit-il, plus inquiet pour sa santé que du regard noir que lui jeta son frère.
- C'est bien ce que je pensais ! George, ne t'inquiète pas tu ne mourras aujourd'hui, rassura la jeune fille.
- C'est trop gentil... Une chance que tu nous l'aies dit ! ironisa Fred, vexé.
Hermione, frustrée, s'énerva.
- Eh bien oui, une chance que je vous l'ai dit, parce que vous, pauvres stupides, vous étiez en train de boire du savon !
Tout le monde avait déjà vu du savon au moins une fois dans leur vie (Bien sûr, les sorciers se lavent eux aussi) mais jamais personne encore en avait vu du liquide. Ils se regardaient tous, n'osant faire de bruit, lorsque Fred rompit le silence. Il s'agenouilla par terre et observa le dégât de plus près.
- Regarde, George, dit-il d'une voix calme, peut-être que nous pourrions utiliser ce...ce savon dans une de nos inventions ! N'est-ce pas ? Dis-moi, est-ce que ça goûte mauvais ? Est-ce que c'est vraiment fort ? Penses-tu que nous pourrions en faire des Bonbons-Crache-les-Bulles-de-Feu, tu sais, avec un additif à la cannelle...
****************************************
- Voilà, mon chéri ! Est-ce que tu voudrais un peu plus de sauce ? Du jus ? Des petits pois ?
Blaise répondit par la négative à toutes ces questions. Par un quelconque miracle, la tante Pétunia ne s'était encore rendu compte de rien, ni de la frappante nouvelle concernant l'homosexualité de Dudley, ni du fait que Blaise était un sorcier. Ils étaient assis tous les cinq à table – en incluant Harry, qui lâchait encore à l'occasion quelques petits rires – et mangeaient comme s'il ne s'était jamais rien passé. Cependant, un silence lourd reposait sur les convives. Pourtant, Pétunia, trop affairée à satisfaire son invité, ne remarqua même pas le changement d'atmosphère.
Tout aurait pu se terminer magnifiquement, si la tante Pétunia n'avait pas eu la mauvaise idée d'échapper le plat de salade par terre. Dans un grand bruit, il éclata en mille morceaux. Le bol appartenait à l'arrière-grand- mère de la mère de la mère de la tante d'Harry, qui l'avait elle-même obtenue de la grand-mère de la mère de son époux, qui l'avait déniché on ne savait trop où. Bref, il avait de la valeur aux yeux de Mrs Dursley, qui laissa échapper un cri à fendre l'air en voyant le cristal se briser sur le sol.
Voyant le désarroi de sa future belle-mère, Blaise sortit sa baguette à la vitesse de l'éclair, lança un « Reparo ! » et les débris du plat se recollèrent instantanément. Inutile de préciser que ce seul geste jeta un froid glacial sur l'assistance. L'oncle Vernon blêmit. Dudley sourit faiblement. Blaise ne bougeait plus, la baguette à la main, constatant amèrement l'erreur qu'il venait de commettre. Harry, lui, lâcha un petit rire, avant d'annoncer tout gaiement comme si c'était la chose la plus évidente au monde :
- Bien, maintenant que tout le monde se connaît, je crois bien que...disons...quelques personnes de plus ou de moins ne feront pas une très grande différence.
Il se leva alors de table, monta l'escalier et redescendit l'instant d'après, suivi d'une demi-douzaine d'autres personnes. Il ouvrit la porte du placard sous l'escalier, d'où Neville et Luna sortirent également.
- Oncle Vernon, tante Pétunia, Dudley, voici Ron, le grand rouquin à ma droite, Hermione, Neville et Luna. La petite rousse derrière, c'est Ginny, et voici Fred et George, ajouta-t-il en pointant les jumeaux.
- Harry, tu te trompes, moi c'est George, dit George en riant.
Les Dursley, eux, ne semblaient pas porter à rire. La tante Pétunia paraissait sur le point d'éclater en sanglots. L'oncle Vernon enflait petit à petit, à la manière d'un énorme crapaud écarlate puis finit par exploser de rage. Il se leva d'un bond et ne réussit qu'à prononcer un seul mot : « Dehors ! » Fred et George ne purent retenir un rire qui résonna dans toute la salle à manger. Il fallait dire que l'oncle Vernon n'était pas un Moldu de grande envergure. Offusqué, il grimpa alors debout sur sa chaise et cria, cette fois, de toute la puissance de sa voix :
« - Dehooooooorsssss ! Je ne veux plus vous voir, ni toi, sale petit garnement, ni aucun de vous tous, espèces d'anormaux ! Je ne veux plus jamais entendre parler de vos stupidités dans ma maison, je ne veux plus personne d'ANORMAL sous mon toit est-ce que c'est bien compris ? Disparaissez de ma vue ! »
Fred cessa de rire.
- George, mon ami, je crois que la surprise ne lui plaît pas à lui non plus, chuchota-t-il à l'oreille de son frère.
À ce moment, Dudley fit la chose la plus inattendue à laquelle on puisse s'attendre. Surpris par sa propre initiative, il se leva de table, se râcla la gorge et regarda son père dans les yeux.
- Papa, je t'ai déjà dit que j'aimais Blaise malgré sa différence. Je n'ai pas changé d'avis. Si tu ne peux me respecter comme je suis, si tu ne peux te décider à accepter mon petit ami tel qu'il est, alors je pars moi aussi.
Puis, avec un dernier regard vers sa mère, il se tourna vers Blaise.
- Nous y allons avec la poudre de cheminette ou tu m'amènes sur ton balai volant ? lui demanda-t-il.
C'en fut trop pour la tante Pétunia qui se mit à pleurer des torrents de larmes. L'air résolu, même s'il était sincèrement désolé pour sa mère, Dudley prit son petit ami et par la main et l'entraîna vers le salon. Avec un haussement d'épaules, Harry fit signe à ses amis de faire la même chose. D'une façon ou d'une autre, ils devaient bien partir un jour ou l'autre, autant en profiter pour le faire en même temps qu'eux.
- Où alliez-vous ? demanda Harry à Hermione.
- Je vais passer le reste de l'été chez Ron. Veux-tu venir avec nous ? Ah...tu n'as pas ta valise, constata-t-elle.
- Ce n'est pas un problème, rétorqua-t-il en souriant. Accio !
Comme prévu, la valise pleine à craquer d'Harry flotta dans les airs de sa chambre jusqu'au salon. Puis, George jeta un sort qui brisa en petits morceaux le faux foyer. Il sortit de sa poche un petit sac contenant de la poudre de cheminette et en donna une petite poignée à tout le monde. Il lança la propre sienne dans l'âtre et regarda les flammes vertes monter et lécher délicieusement les briques de la cheminée. Il marcha jusqu'au feu magique et annonça sa destination : « Le Terrier ! »
Ensuite suivit Fred, Ron, Hermione, Ginny et Harry. Luna et Neville, tant qu'à eux, décidèrent d'aller terminer leurs vacances sur le Chemin de Traverse. Bientôt, il ne resta plus que Blaise et Dudley dans le petit salon des Dursley. Blaise devait partir. Dudley ne voulait pas rester.
- Je veux partir avec toi, Blaise.
Ce dernier hocha la tête. Ce n'était pas de coutume, mais quelques fois il arrivait qu'un Moldu emprunte le Réseau de Cheminette. Il donna donc la moitié de la poudre verte à son amoureux et lui expliqua ce qu'il devait faire. Un peu nerveux, Dudley décolla néanmoins vers la demeure des Zabini, laissant derrière lui sa mère en larmes qui ne cessait de crier.
- Mon Dudlinouchet adoré...*SNIF* ...Subi....un....un lavage de cerveau par ces *Renifle* sorciers ! Et maintenant, il est parti avec eux, *SNIF* il nous abandonne... Si jeune... C'est ma faute... *Pouettttt !* Je n'aurais pas dû lui imposer autant de régimes, ça l'a perturbé. Je n'aurais....jamais...dû...*SNIF* Mon pauvre petit bébé...
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Voilà ^^
Fin de chapitre assez...dramatique, j'avoue !
Réponses aux reviews maintenant ! !
Aéléa Wood : J'avais effectivement reçu ta review du chapitre 2 dans ma boîte email mais il n'a jamais été publié sur Fanfiction.net. Va savoir pourquoi...lol Mais je savais pourtant que j'oubliais quelqu'un ! Eh voilà...Merci pour ta review du chapitre 2 ! Et du chap 3 aussi ^^ Comme tu as dû t'en rendre compte Dudley savait que Blaise était un sorcier... Preuve que tout le monde peut changer ! Même si je m'étonne moi-même. Dudley gay ? Dudley aimant un sorcier ? J'avoue que ça fait étrange !
Onarluca : Une autre fidèle lol (Pardonne-moi si t'es un gars, je sais pas trop) Bah merci pour ta review j'espère que la suite va te faire autant rire, même si ça commence à être un peu plus sérieux...Mais avec les idées que j'ai pour quand ils seront à Poudlard, ça ne devrait pas trop vous décevoir ^^
Aikopotter : Salut ! En fait, Hermione n'a pas pu les avertir avant, puisque la bouteille n'avait aucune étiquette et qu'elle ne savait pas où ils l'avaient pris ! Mais ta théorie était quand même bonne lol J'y avais pensé...Dudley gay. J'avoue que c'est original )
Eternamm : Ahhh désolée de te décevoir ! La réaction d'Harry fut de rire comme un débile, j'avoue que sur ce point c'est pas très plausible... Vous me pardonnez ? ) Mais tu me donnes des idées avec la réaction de Blaise mouahaha à suivre dans les prochains chapitres ! ^^ Merci en passant loll
Marie-Pet : Salut la laide, comment ça va ? :P Je sais que je te l'ai déjà dit, mais écris pas ton nom au complet ni ton adresse email quand tu envoies des reviews loll Sinon ben c'est le fun que t'aimes ça ^^ Pis j'espère ben que t'as aimé mon chapitre 4 ! lol !Pssss...petit secret : Si jamais ma fic devient tellement plate que plus personne ne voudra la lire, je vais la continuer juste pour toi et Steph ^^
Rayuroplanis : Voilà je continue et j'espère que ça t'a fait rire autant que les 3 premiers chapitres lol ^^ Merci pour ta review ! !
Steph, l'autre Steph et Pat : Je sais que vous ne m'envoyez pas de review mais je sais aussi que vous prenez la peine de me lire et de m'encourager fak merci bcp...surtout toi Pat, parce que je sais ce que ça représente pour toi faire l'effort de lire 2500 mots par semaine...hihi
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Harry arriva au bas de l'escalier juste à temps pour voir un bout du gros derrière de Dudley, et, juste à côté, la tante Pétunia qui s'évanouissait. Curieux, il se précipita dans l'entrée du salon et éclata de rire devant l'absurdité de la scène qui se déroulait sous ses yeux. La tante Pétunia était encore inconsciente, affalée dans un fauteuil aux motifs violets. L'oncle Vernon, debout près d'elle, était plus rouge qu'un homard et se concentrait visiblement très fort afin de ne pas piquer une crise de fureur dont lui seul connaissait le secret. Dudley, lui, était debout, cachant partiellement un grand garçon blond assez bien bâti qu'Harry reconnût comme étant Blaise Zabini, un Serpentard qui était en même année que lui à Poudlard. Bien qu'intrigué par sa présence, il ne mit pas longtemps à comprendre ce qui se passait : Dudley avait de toute évidence mis ses préjugés contre les sorciers de côté, ce qui expliquerait la toute nouvelle indulgence qu'il avait envers Harry depuis quelques temps, et en plus, il avait osé inviter un de ses amis, ce qui n'avait pas du tout plu à ses parents.
- Bonjour, Blaise. Tu te souviens de moi ? Harry Potter ?, dit-il dans un grand sourire.
Ce fut une très très grosse erreur. Dudley blêmit soudainement. L'oncle Vernon rougit encore plus jusqu'à tourner au mauve foncé.
- Vous...VOUS VOUS CONNAISSEZ ! hurla-t-il, tout en postillonnant sur le plancher frais lavé du salon.
La mine de Dudley passa au gris.
- Bien sûr, Blaise est un élève de Poudlard, tu sais l'école où l'on apprend à...
- Tais-toi ! lui ordonna son oncle.
Puis regardant son propre fils d'un regard inquiet, il lui demanda gentiement de lui dire la vérité, à savoir si oui ou non, son ami était un sorcier, et si oui, s'il le savait. Dans la petite tête de Vernon, il était évident que Dudley n'était qu'une innocente victime dans tout ce complot et que de toute façon c'était la faute d'Harry. Tout était toujours de la faute d'Harry. Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu'il entendit Dudley, dont le teint était plutôt verdâtre, déclarer, nerveux mais d'un ton ferme et décidé :
- Papa, et toi maman même si tu ne m'entends pas, je suis navré de vous décevoir, mais je savais très bien en débutant cette relation que Blaise était un sorcier et cela ne m'a jamais empêché de l'aimer.
À ce moment, et à ce moment seulement, Harry comprit le drame qui se déroulait réellement et il remarqua que Blaise, loin d'être seulement un simple ami de Dudley, lui tenait tendrement la main depuis son arrivée. Partagé entre la pitié pour le Serpentard, et le ridicule de la situation, le jeune sorcier éclata d'un rire guttural, mi-amusé, mi-paniqué. C'est à instant précis que la tante Pétunia choisit de reprendre conscience. Les esprits encore légèrement embrouillés, elle balbutia, d'un rire inquiet :
- Vernon, mon chériiii, je crois que je viens d'avoir un petit malaise. Comme c'est étrange ! J'ai cru comprendre, pendant l'ombre d'une seconde, que notre petit Dudlinouchet était...comment dire... Tu sais, ces espèces d'anormaux ! (Nda : Désolée, ce n'est pas du tout ce que moi-même je pense, ici, c'est la tante Pétunia qui parle!) Comment les appelle-t-on...Ah oui ! J'ai cru que notre petit cœur était homosexuel ! Te rends-tu compte, Vernon ? Hi hi ! Notre gentil fistounet, ce qu'il y a de plus normal sur terre, homosexuel ! Je ne sais pas ce que Mrs Doucet ajoute à son thé, mais je vous assure que ce n'est pas du tout normal, avoir de telles hallucinations.
Puis, semblant apercevoir Blaise pour la première fois, elle ajouta : « Tiens, Dudley mon chéri, tu as invité un ami à souper ? »
Dudley ne répondit pas. Il regardait sa mère avec de grands yeux ronds, elle qui paraissait avoir subi un tel choc qu'elle ne se souvenait même plus de la raison pour laquelle elle était tombée dans les pommes. Harry, trouvant la situation plus qu'amusante, fut pris d'un fou rire incontrôlable et fut sur le point de dévoiler à sa tante, sans pirouette ni courbette, toute la vérité, aussi traumatisante fusse-t-elle pour sa santé mentale lorsque l'oncle Vernon lui conseilla du regard de se la fermer. Suggestion qu'il prit à cœur, sans pourtant cesser de rire comme un échappé d'asile.
- Viens, mon garçon, passons à table. À propos, comment t'appelles-tu ? demanda-t-elle à Blaise, avec un petit sourire invitant.
- Euh... Blaise... Blaise Zabini, répondit l'adolescent, aussi traumatisé que pouvait l'être Dudley par la réaction de sa mère.
La tante Pétunia sortit la première du salon pour se diriger vers la cuisine, tout en tenant son invité par le bras, qui lui, jeta un regard suppliant à Dudley qui se contenta pourtant de les suivre tous les deux pour aller souper. L'oncle Vernon, tant qu'à lui, menaça Harry, qui ricanait encore tout seul assis dans un coin, de le foutre à la porte de la maison si jamais il osait dire quoi que ce soit à sa tante. Puis il sortit à son tour du salon, l'air plus névrosé que jamais.
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- Donc, George, comme je te disais il y a quelques minutes à peine, tu seras le premier à avoir l'honneur de tester ce jus de citrouille, annonca gravement Fred Weasley, assis sur le lit d'Harry. Vas-y, prends le temps de bien goûter, surtout n'en perd pas une goutte !
Il tendit cérémonieusement la petite bouteille à son frère, qui la prit, l'ouvrit et la porta à ses lèvres. Plus ou moins intéressés par l'exploit des jumeaux, les autres attendaient patiemment, assis en demi-cercle sur le plancher. Ils virent donc tous George prendre une énorme gorgée du liquide orange, puis la recracher aussi rapidement.
- POUAH ! *crachement* Beurk ! ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ? hurla-t- il, la mine horrifiée. Ce n'est sûrement pas du jus de citrouille ! Ou alors, il est moisi ou je ne sais quoi...
En effet, ce qu'avait craché George ressemblait plus à de la bave de crapaud qu'autre chose. Maintenant qu'on le regardait de plus près, on pouvait bien voir que la consistance était bien trop épaisse pour être celle d'un jus quelconque. De plus, une centaine de petites bulles parsemaient le dessus du crachat.
- Fred ! Où as-tu trouvé ce contenant ? demanda soudain Hermione, alarmée.
- Je ne vois pas ce que ça changerait, répliqua le rouquin, légèrement insulté par l'attitude de son amie.
- Ça peut changer bien des choses ! George, où l'avez-vous pris ? dit-elle, s'adressant maintenant à son frère jumeau.
- Bah... Nous l'avons...En fait, Fred l'a trouvé dans la douche, répondit-il, plus inquiet pour sa santé que du regard noir que lui jeta son frère.
- C'est bien ce que je pensais ! George, ne t'inquiète pas tu ne mourras aujourd'hui, rassura la jeune fille.
- C'est trop gentil... Une chance que tu nous l'aies dit ! ironisa Fred, vexé.
Hermione, frustrée, s'énerva.
- Eh bien oui, une chance que je vous l'ai dit, parce que vous, pauvres stupides, vous étiez en train de boire du savon !
Tout le monde avait déjà vu du savon au moins une fois dans leur vie (Bien sûr, les sorciers se lavent eux aussi) mais jamais personne encore en avait vu du liquide. Ils se regardaient tous, n'osant faire de bruit, lorsque Fred rompit le silence. Il s'agenouilla par terre et observa le dégât de plus près.
- Regarde, George, dit-il d'une voix calme, peut-être que nous pourrions utiliser ce...ce savon dans une de nos inventions ! N'est-ce pas ? Dis-moi, est-ce que ça goûte mauvais ? Est-ce que c'est vraiment fort ? Penses-tu que nous pourrions en faire des Bonbons-Crache-les-Bulles-de-Feu, tu sais, avec un additif à la cannelle...
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- Voilà, mon chéri ! Est-ce que tu voudrais un peu plus de sauce ? Du jus ? Des petits pois ?
Blaise répondit par la négative à toutes ces questions. Par un quelconque miracle, la tante Pétunia ne s'était encore rendu compte de rien, ni de la frappante nouvelle concernant l'homosexualité de Dudley, ni du fait que Blaise était un sorcier. Ils étaient assis tous les cinq à table – en incluant Harry, qui lâchait encore à l'occasion quelques petits rires – et mangeaient comme s'il ne s'était jamais rien passé. Cependant, un silence lourd reposait sur les convives. Pourtant, Pétunia, trop affairée à satisfaire son invité, ne remarqua même pas le changement d'atmosphère.
Tout aurait pu se terminer magnifiquement, si la tante Pétunia n'avait pas eu la mauvaise idée d'échapper le plat de salade par terre. Dans un grand bruit, il éclata en mille morceaux. Le bol appartenait à l'arrière-grand- mère de la mère de la mère de la tante d'Harry, qui l'avait elle-même obtenue de la grand-mère de la mère de son époux, qui l'avait déniché on ne savait trop où. Bref, il avait de la valeur aux yeux de Mrs Dursley, qui laissa échapper un cri à fendre l'air en voyant le cristal se briser sur le sol.
Voyant le désarroi de sa future belle-mère, Blaise sortit sa baguette à la vitesse de l'éclair, lança un « Reparo ! » et les débris du plat se recollèrent instantanément. Inutile de préciser que ce seul geste jeta un froid glacial sur l'assistance. L'oncle Vernon blêmit. Dudley sourit faiblement. Blaise ne bougeait plus, la baguette à la main, constatant amèrement l'erreur qu'il venait de commettre. Harry, lui, lâcha un petit rire, avant d'annoncer tout gaiement comme si c'était la chose la plus évidente au monde :
- Bien, maintenant que tout le monde se connaît, je crois bien que...disons...quelques personnes de plus ou de moins ne feront pas une très grande différence.
Il se leva alors de table, monta l'escalier et redescendit l'instant d'après, suivi d'une demi-douzaine d'autres personnes. Il ouvrit la porte du placard sous l'escalier, d'où Neville et Luna sortirent également.
- Oncle Vernon, tante Pétunia, Dudley, voici Ron, le grand rouquin à ma droite, Hermione, Neville et Luna. La petite rousse derrière, c'est Ginny, et voici Fred et George, ajouta-t-il en pointant les jumeaux.
- Harry, tu te trompes, moi c'est George, dit George en riant.
Les Dursley, eux, ne semblaient pas porter à rire. La tante Pétunia paraissait sur le point d'éclater en sanglots. L'oncle Vernon enflait petit à petit, à la manière d'un énorme crapaud écarlate puis finit par exploser de rage. Il se leva d'un bond et ne réussit qu'à prononcer un seul mot : « Dehors ! » Fred et George ne purent retenir un rire qui résonna dans toute la salle à manger. Il fallait dire que l'oncle Vernon n'était pas un Moldu de grande envergure. Offusqué, il grimpa alors debout sur sa chaise et cria, cette fois, de toute la puissance de sa voix :
« - Dehooooooorsssss ! Je ne veux plus vous voir, ni toi, sale petit garnement, ni aucun de vous tous, espèces d'anormaux ! Je ne veux plus jamais entendre parler de vos stupidités dans ma maison, je ne veux plus personne d'ANORMAL sous mon toit est-ce que c'est bien compris ? Disparaissez de ma vue ! »
Fred cessa de rire.
- George, mon ami, je crois que la surprise ne lui plaît pas à lui non plus, chuchota-t-il à l'oreille de son frère.
À ce moment, Dudley fit la chose la plus inattendue à laquelle on puisse s'attendre. Surpris par sa propre initiative, il se leva de table, se râcla la gorge et regarda son père dans les yeux.
- Papa, je t'ai déjà dit que j'aimais Blaise malgré sa différence. Je n'ai pas changé d'avis. Si tu ne peux me respecter comme je suis, si tu ne peux te décider à accepter mon petit ami tel qu'il est, alors je pars moi aussi.
Puis, avec un dernier regard vers sa mère, il se tourna vers Blaise.
- Nous y allons avec la poudre de cheminette ou tu m'amènes sur ton balai volant ? lui demanda-t-il.
C'en fut trop pour la tante Pétunia qui se mit à pleurer des torrents de larmes. L'air résolu, même s'il était sincèrement désolé pour sa mère, Dudley prit son petit ami et par la main et l'entraîna vers le salon. Avec un haussement d'épaules, Harry fit signe à ses amis de faire la même chose. D'une façon ou d'une autre, ils devaient bien partir un jour ou l'autre, autant en profiter pour le faire en même temps qu'eux.
- Où alliez-vous ? demanda Harry à Hermione.
- Je vais passer le reste de l'été chez Ron. Veux-tu venir avec nous ? Ah...tu n'as pas ta valise, constata-t-elle.
- Ce n'est pas un problème, rétorqua-t-il en souriant. Accio !
Comme prévu, la valise pleine à craquer d'Harry flotta dans les airs de sa chambre jusqu'au salon. Puis, George jeta un sort qui brisa en petits morceaux le faux foyer. Il sortit de sa poche un petit sac contenant de la poudre de cheminette et en donna une petite poignée à tout le monde. Il lança la propre sienne dans l'âtre et regarda les flammes vertes monter et lécher délicieusement les briques de la cheminée. Il marcha jusqu'au feu magique et annonça sa destination : « Le Terrier ! »
Ensuite suivit Fred, Ron, Hermione, Ginny et Harry. Luna et Neville, tant qu'à eux, décidèrent d'aller terminer leurs vacances sur le Chemin de Traverse. Bientôt, il ne resta plus que Blaise et Dudley dans le petit salon des Dursley. Blaise devait partir. Dudley ne voulait pas rester.
- Je veux partir avec toi, Blaise.
Ce dernier hocha la tête. Ce n'était pas de coutume, mais quelques fois il arrivait qu'un Moldu emprunte le Réseau de Cheminette. Il donna donc la moitié de la poudre verte à son amoureux et lui expliqua ce qu'il devait faire. Un peu nerveux, Dudley décolla néanmoins vers la demeure des Zabini, laissant derrière lui sa mère en larmes qui ne cessait de crier.
- Mon Dudlinouchet adoré...*SNIF* ...Subi....un....un lavage de cerveau par ces *Renifle* sorciers ! Et maintenant, il est parti avec eux, *SNIF* il nous abandonne... Si jeune... C'est ma faute... *Pouettttt !* Je n'aurais pas dû lui imposer autant de régimes, ça l'a perturbé. Je n'aurais....jamais...dû...*SNIF* Mon pauvre petit bébé...
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Voilà ^^
Fin de chapitre assez...dramatique, j'avoue !
Réponses aux reviews maintenant ! !
Aéléa Wood : J'avais effectivement reçu ta review du chapitre 2 dans ma boîte email mais il n'a jamais été publié sur Fanfiction.net. Va savoir pourquoi...lol Mais je savais pourtant que j'oubliais quelqu'un ! Eh voilà...Merci pour ta review du chapitre 2 ! Et du chap 3 aussi ^^ Comme tu as dû t'en rendre compte Dudley savait que Blaise était un sorcier... Preuve que tout le monde peut changer ! Même si je m'étonne moi-même. Dudley gay ? Dudley aimant un sorcier ? J'avoue que ça fait étrange !
Onarluca : Une autre fidèle lol (Pardonne-moi si t'es un gars, je sais pas trop) Bah merci pour ta review j'espère que la suite va te faire autant rire, même si ça commence à être un peu plus sérieux...Mais avec les idées que j'ai pour quand ils seront à Poudlard, ça ne devrait pas trop vous décevoir ^^
Aikopotter : Salut ! En fait, Hermione n'a pas pu les avertir avant, puisque la bouteille n'avait aucune étiquette et qu'elle ne savait pas où ils l'avaient pris ! Mais ta théorie était quand même bonne lol J'y avais pensé...Dudley gay. J'avoue que c'est original )
Eternamm : Ahhh désolée de te décevoir ! La réaction d'Harry fut de rire comme un débile, j'avoue que sur ce point c'est pas très plausible... Vous me pardonnez ? ) Mais tu me donnes des idées avec la réaction de Blaise mouahaha à suivre dans les prochains chapitres ! ^^ Merci en passant loll
Marie-Pet : Salut la laide, comment ça va ? :P Je sais que je te l'ai déjà dit, mais écris pas ton nom au complet ni ton adresse email quand tu envoies des reviews loll Sinon ben c'est le fun que t'aimes ça ^^ Pis j'espère ben que t'as aimé mon chapitre 4 ! lol !Pssss...petit secret : Si jamais ma fic devient tellement plate que plus personne ne voudra la lire, je vais la continuer juste pour toi et Steph ^^
Rayuroplanis : Voilà je continue et j'espère que ça t'a fait rire autant que les 3 premiers chapitres lol ^^ Merci pour ta review ! !
Steph, l'autre Steph et Pat : Je sais que vous ne m'envoyez pas de review mais je sais aussi que vous prenez la peine de me lire et de m'encourager fak merci bcp...surtout toi Pat, parce que je sais ce que ça représente pour toi faire l'effort de lire 2500 mots par semaine...hihi