Saluuuut!
Il ne reste plus que 3 chapitres à cette fic et ca ne va pas se terminer trop trop bien... Vous préférez un happy-end ou pas? Ca va arrêter de tourner en rond; les chapitres 8, 9 et 10 seront bien suivis avec un joli ti'fil... Tala débarque dans ce chapitre et il y a pas mal de flash-back, le passé de Kai s'éclaircit. Et Max n'est pas encore mort! Juste gravement blessé! Au fait, ce chapitre s'échelonne sur plusieurs jours. Et merci beaucooooouuuuuup pour vos reviews et vos encouragements!!! Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!! Thank you!!! Gracias!!! Arigato!!! Danke shon!!!
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Une heure s'écoula ainsi, Ray endormi dans les bras de son ami et Kai fixant le vide, écoutant la respiration de rauque du chinois, qui semblait succomber tranquillement à ses blessures. Kai était horriblement conscient de l'état de son ami, alors que douleur et désespoir formaient un épais nuage autour de lui. Tout ce qui importait, c'était la personne qu'il aimait souffrant dans ses bras, bras tremblants et protecteurs.
Le même employé ayant soulevé Ray refit soudainement irruption dans la pièce, s'approchant à pas vifs du panneau de verre. Ce dernier commença à s'ouvrir, obéissant à quelque employé qu'on ne pouvait voir d'ici. Kai leva des yeux hagards et furieux sur l'homme qui s'approcha et empoigna Ray par le collet. Kai tenta de resserrer ses bras autour de lui, mais deux autres hommes arrivèrent et l'un d'eux adressa quelques paroles froides à Kai alors qu'ils traînaient Ray hors de la pièce, l'ayant brusquement retirer à la poigne de l'ancien capitaine.
- On l'envoie à l'hôpital général de Moscou. Maintenant, lève-toi et va t'entraîner. Voltaire et Black Dranzer t'attendent dans l'entrepôt du laboratoire principal.
Kai laissa tomber sa tête, le simple nom de Black Dranzer et le départ de son compagnon mourant l'ayant achevé. Il ne fallut que quelques minutes de cette position silencieuse, accoté au mur et bras autour des genoux, avant que la voix menaçante de Boris résonne dans la sombre pièce.
-Debout! Ray n'a toujours pas quitté l'abbaye, et on ne l'enverra à l'hôpital que quand tu commencera à t'entraîner. Et il est mal en point, alors grouille-toi!
Lentement, Kai se releva. La survie de celui qu'il aimait était la seule chose qui le rattachait encore à la vie. Une fois que Ray serait en sûreté en Chine et le tournoi terminé, il était bien décidé à en finir avec cette vie. Personne ne l'arrêterait cette fois-ci et la liberté autant que l'amour était hors de sa portée. Mais il fallait qu'il tienne encore. Pour Ray. Sinon, Voltaire le tuerait pour faire passer sa rage.
C'est pour cette unique raison qu'à l'arrivée dans l'entrepôt du laboratoire principal, se retrouvant devant une toupie enchaînée et son grand-père abordant un air satisfait, Kai obéit à ceux qu'ils haïssaient. Il se retrouva avec la toupie noire entre les mains, n'ayant écouté les paroles de Voltaire que d'une oreille distraite. Il se devait de gagner le tournoi mondial, sinon... Les menaces, le concernant autant que les membres de son ancienne équipe, se succédaient, craché comme du venin par son grand-père.
- Va t'entraîner à présent. Tu as 3 jours avant le tournoi. N'oublie pas que sans moi, tu serais prostitué comme ta mère.
- Elle s'est fait violer, souffla Kai. Ce n'est pas sa faute!
Il leva des yeux furieux vers son grand-père, qui quittait déjà la pièce.
- Elle a tant regretter ta naissance, tu sais. Tu lui as gâché la vie. Et de plus, tu n'as même pas pu protéger ta soeur, cracha Voltaire avant de claquer la porte, laissant Kai seul avec ses sombres pensées. Les souvenirs se mirent à défiler devant ses yeux, comme à chaque fois que quelqu'un lui rappelait les douloureux événements de sa vie. Il se devait de tout revoir, encore et encore, la toupie s'enfonçant dans la chair de son poing qu'il ne cessait de serrer.
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6 ans plus tôt
- Kai, aide-moi!!! Kaiii!!!
Une petite fillette d'à peine 6 ans hurlait de terreur, les joues inondées de larmes. Voltaire la serrait contre lui, pressant un couteau contre son petit cou fragile, d'ou un mince filet de sang s'échappait déjà. Le jeune Kai était appuyé contre le mur, couvert de bleus et de coupures, le regard agrandi par l'horreur. Paralysé par la peur, il ne savait plus que faire et tremblait, suppliant son grand-père.
- Non, je t'en prie, grand-père!!! s'il te plaît!!!
Le couteau s'enfonca plus profondément dans la chair de la fillette hurlante.
- MIZUCHI!!! NOOOOON!!!
Dans un élan désespéré, Kai se jeta vers l'avant ,uniquement pour que le coup de pied de son grand-père le fasse valser à travers la pièce.
- KAAAAI !!!, hurla la fillette dans un dernier hoquetement de terreur et de douleur, avant de cesser tout mouvement.
- MIZUCHIII!!!!
Voltaire se releva, lâchant le corps inanimé de l'enfant sur sol.
- Tu n'as plus aucune raison de me désobéir à présent.
Le jeune Kai était secoué par les sanglots alors qu'il se traînait vers le corps de sa petite soeur, son grand-père ayant quitté la pièce.
- Mizuchi..., gémit le petit garçon, serrant le corps ensanglanté contre lui.
Réveille-toi, s'il te plaît...
Kai enfouit sa tête sur l'épaule de sa jeune soeur, pleurant et gémissant, se couvrant du sang de l'enfant, qui cessa tranquillement de couler alors que Kai se rattachait au cadavre de la dernière personne qui lui restait.
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Kai fixa un regard blessé sur Black Dranzer, se ressaisissant et marchant lentement vers la salle d'entraînement. Il ne laisserait pas la même chose arriver à Ray. Plus que quelques jours à tenir...
La toupie tournait à une vitesse folle, renversant sur son passage une ou deux colonnades. Kai tentait désespérément de prendre le contrôle sur tout le pouvoir que dégageait Black Dranzer, pouvoir qu'il désirait moins que jamais auparavant. Ses ordres et le sifflement de la toupie résonnait dans la petite arène qui lui servait de salle d'entraînement.
- De retour chez nous?, demanda une voix froide.
Kai se retourna lentement, fixant d'un regard mauvais le jeune Tala qui se tenait dans l'embrasure de la porte, son air nonchalant parcourant la pièce.
- Tu reprends Black Dranzer?, continua t'il. T'es sur de pouvoir le contrôler? La dernière fois, t'as pété l'abbaye.
- Dégage, répondit froidement Kai en portant à nouveau son attention sur la toupie qui continuait de circuler dans l'arène.
Tala pénétra dans la pièce, avançant tranquillement vers son ancien partenaire. Il plongea son regard ennuyé dans l'arène, suivant Black Dranzer des yeux. Ce dernier s'arrêta brusquement de tourner alors que Kai porta un regard impatient sur Tala.
- T'as pas les désirs de Boris à aller satisfaire? T'as du te faire baiser beaucoup ces jours-ci.
Tala devint furieux et tourna un regard enragé vers Kai.
- Je suis pas le seul, tu te rappelles pas?! Il aimait bien de torturer avant de te pénétrer, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Kai prit un air menaçant et sa figure se déforma par une sorte de rage incontrôlable.
- Ta gueule, le cyborg. Moi au moins, je suis pas le chien de poche aux ordres de monsieur Boris.
- J'aimerais bien savoir qui est son chien de poche, répliqua Tala en tournant brusquement les talons. Tu piques ma place de capitaine juste pour sauver la peau de tes petits amis. Si ca, c'est pas de la manipulation...
- T'es juste jaloux, cracha Kai. T'es même plus humain!
- C'est mieux que de regretter d'être vivant à chaque jour.
Avant que Kai ait eu le temps de répliquer, Tala avait déjà claqué la porte. Une rivalité monstre avait toujours été présente entre les deux beybladeurs, ayant chacun perdu leur dignité mainte fois l'un devant l'autre. Dès l'âge de 4 ans, ils avaient connu torture et viol ensemble et ces événements avaient tissé une toile de glace entre eux. C'était la seule chose qui leur restait, cette protection les empêchant de sombrer dans la folie. Ils se blessaient mutuellement depuis déjà trop longtemps.
Kai tenta de sa calmer, essayant de se concentrer sur sa toupie. Mais les images de l'abbaye défilaient devant lui, torture, viol, insultes... Deux années insupportables... Tout ca pour ensuite se retrouver chez Voltaire, ou chaque jour le jeune garçon aspirait désespérément un peu d'amour et ne recevait que coups et insultes en retour.
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8 ans plus tôt
De nouveau, la tête de Kai frappait le mur, lui arrachant un gémissement. Le petit ferma les yeux dans un ultime espoir de chasser les larmes de désespoir et de douleur qui menaçait de couler. La forte poigne de Voltaire le souleva par le coup et le plaqua au mur, lui coupant la respiration.
- Tu te permets une pause alors que tu dois t'entraîner?! Je me fiche pas mal de ta fièvre ou ta fatigue! Et tu pleures en plus?! Tu n'es qu'une pauvre fillette!!!
Le regard suppliant de Kai se posa sur la figure hargneuse, alors qu'il tentait désespérément de respirer. Ses doigts d'enfant tentaient vainement d'ouvrir la main de son grand-père, alors que sa figure virait au bleu. Finalement, il fut projeté à nouveau contre le mur, ou le pied de Voltaire frappa la côte de l'enfant.
- Pathétique, souffla t'il avec dédain en s'éloignant, laissant Kai en larmes, roulé sur lui-même et se tenant ses côtes douloureuses et fendues.
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Kai frémit, ces scènes quotidiennes se répétant dans sa tête. Les insultes pleuvaient et même fièvres et bronchites ne l'empêchaient pas de s'entraîner. Ce n'était que lorsqu'il s'évanouissait de pure fatigue qu'il avait droit à son lit. Et même là, chaque faiblesse le privait de nourriture durant 2 ou 3 jours. Perdu dans ses souvenirs, il sursauta au contact de la main froide qui se posa sur son épaule droite.
- On se permet de rêvasser?
Kai se retourna, n'ayant à peine le temps d'apercevoir la figure de Boris avant de recevoir une violente claque.
- Ce n'est pas le temps de dormir, dit-il sèchement avant de saisir Kai par le collet.
Tu va te retrouver au cachot comme avant!
Une autre claque. Boris le reposa, épargnant à Kai les douleurs habituelles. Il ne lui en fallu pas plus pour se replonger dans son entraînement, ne s'arrêtant qu'à la tombée de la nuit.
Les larmes coulaient sur les joues de Tyson, alors qu'il serrait la main de Max, étendu sur un lit de l'hôpital général de Moscou. Son état s'était stabilisé depuis le coup de feu, mais les médecins croyaient qu'il n'en avait plus pour longtemps. Son estomac avait était atteint et le choc post-traumatique risquait de faire s'éteindre le coeur fragile.
- Max, tiens-bon, souffla Tyson, les larmes embuant sa vue.
- Tyson, faut y aller, dit gentiment Kenny, posant la main sur l'épaule de son partenaire. Ray et Kai sont sûrement rentré et attendent des nouvelles de Max.
Tyson se leva tranquillement, posant une dernière fois sa main sur celle de son ami.
- Je reviens te voir demain, Maxou. T'inquiètes pas, tu vas t'en sortir.
Silencieusement, les deux beybladeurs quittèrent la chambre, avançant à pas lourds et dans un silence tout aussi lourd dans les corridors de l'hôpital. Tête baissé, Tyson n'arrêta pas lorsque Kenny se figea soudainement, bouche bée. Il resta sur place, paralysé, alors que Tyson se heurtait contre une civière transporté par deux infirmiers. Ce ne fut qu'alors qu'il relevait sa mine triste pour s'excuser qu'il se figea à son tour.
Ray, inconscient, était étendu sur le lit à roulettes, entouré de bandages et l'air très mal en point Les infirmiers lancèrent un regard mauvais au beybladeur avant de s'éloigner rapidement en marmonnant quelque reproche en russe. Tyson resta bouche bée, n'en revenant toujours pas. Puis, il s'élança en même temps que Kenny à la suite des infirmiers qui s'engouffraient dans le corridor de la salle des opérations,
- Ray!!!, hurla Tyson, s'accrochant à la civière roulante.
Les infirmiers se mirent à lui crier dessus dans leur langue scandinave, mais Tyson était déjà penché sur son compagnon, une main tremblante sur son torse meurtri, les yeux à nouveau embué de larmes. Alors que la sécurité arrivait, Tyson ne pensait plus qu'à une chose, sa tristesse de voir ses meilleurs amis un pied dans la tombe lui enlevant toute pensée logique.
- C'est Kai qui t'as fait ca, c'est lui!!!, hurlait t'il entre deux sanglots alors que les deux gardes l'entraînaient brusquement vers la sortie.
Kai je vais te tuer! OMAE WO KOROSU!!!
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Cela faisait maintenant 2 jours que Kai s'entraînait à l'abbaye et que Tyson et Kenny se noyait dans le beyblade pour oublier leurs soucis, entre crises de larmes et cris de fureur. Les visites à Max, et à Ray, toujours dans le coma, dont ils ignoraient la cause des blessures, les rendaient encore plus abattus et désireux de revenge. Ils croyaient que Kai les avaient abandonné, après avoir comploté pour tuer Max et blesser Ray. Le désespoir les rendait aveugle à toute possibilité plus probable. De toute manière, ils connaissent mal Kai qui avait toujours été mystérieux et distant. Le tournoi était prévu pour le lendemain et Tyson se jurait de venger Max et Ray en battant à nouveau Balkov, sûr que Boris était pour quelque chose dans ce drame. Il ne se doutait pas qu'il devrait combattre celui contre lequel toutes ses accusations étaient fondés...
À l'abbaye, les souvenirs revenaient hanter Kai, tant ceux de son grand-père que ceux de l'abbaye, et surtout le nouveau poignard sanglant qu'avait été la torture de Ray. Comment réussir à vivre après tout cela? Silencieusement, il pleurait la nuit, se demandant à chaque instant si Ray s'en remettait, devenant muet et sans émotions durant la journée, laquelle il passait enfermé dans la salle d'entraînement avec Black Dranzer. Chaque faute lui valait un coup ou une réprimande de Boris ou même de Voltaire, mais jamais rien de grave car ses entraîneurs craignaient de le voir affaibli pour le tournoi qui approchait à grands pas.
L'avant-veille du tournoi fut la dernière fois ou Tyson et Kenny purent voir Max, respirant artificiellement avec le moniteur. Ce dernier s'arrêta en pleine nuit, le coeur de Max ayant lâché le jeune blondinet à la suite de toutes ces hémorragies. Le téléphone réveilla les deux derniers membres des Bladebreakers durant la nuit, une infirmière compatissante leur annonçant la mort de leur compagnon. Kenny, qui avait répondu, échappa le téléphone et il n'en fallu pas plus à Tyson pour qu'il se mette à tout détruire dans la sombre chambre d'hôtel, hurlant de désespoir. Épuisé, il s'effondra et pleura avec Kenny le reste de la nuit. Le soleil levant lui donna un terrible goût de vengeance et il s'entraîna avec cette lueur rougeâtre dans les yeux toute la journée, sans pose pour manger.
Toutefois, Ray s'était éveillé entre temps et se remettait d'une vitesse fulgurante de ses blessures. La veille du tournoi, il obtint la permission d'assister au tournoi, s'il ne faisait que rester assis. Cette nouvelle rendit Tyson encore davantage encouragé à vaincre l'équipe de l'abbaye, quoique qu'il refusa d'admettre que Kai était innocent, malgré l'instance de Ray. Ce dernier passa sa première journée du coma à se morfondre dans son lit d'hôpital, se demandant à chaque minute ce qui arrivait à Kai. Il savait à présent que son jeune amoureux avait du vivre 1000 fois plus de souffrances que lui et jamais il n'aurait pensé à lui en vouloir. sur ses blessures.
Toute cette agitation passa pour Kai dans les temps les plus sombres, alors qu'il ignorait la mort de Max et le rétablissement rapide de Ray. La veille du tournoi, Tala vint le trouver dans la salle d'entraînement, lui adressant la parole pour la première fois depuis leur engueulade.
- Hiwatari, dit-il d'un ton froid, sans autre préliminaire, Boris m'a chargé de t'annoncer quelque chose. T'es responsable d'un autre mort.
À ces mots, Kai se figea, s'attendant au pire. Black Dranzer arrêta tranquillement de tourner alors qu'il se retourna, plongeant un regard trahissant son inquiétude dans celui du rouquin ((rougeain)).
- Accouche
- Max vient te crever. Par ta faute, répondit Tala avec un sourire mesquin.
Ca fait combien de morts à cause de toi ca? Au moins une vingtaine.
La frustration de Kai passa dans son poing furieux alors qu'il l'abattit sur la mâchoire de Tala, le faisant reculer. Il se défoulait de sa peine mais aussi se vengeait de Tala qui ne faisait que tourner le couteau dans la plaie. Il n'en fallu pas plus pour que le rouquin((rougeain)) passe à l'attaque, assenant un coup sur la joue de Kai, qui tituba à son tour. Répliquant, ce dernier atteignit Tala au ventre alors que le russe manqua de briser le nez de son adversaire. Les injures fusaient, ce qui ne faisaient qu'encourager les deux beybladeurs. Alors que les ennemis d'enfance enchaînèrent coup de poing et injures blessantes, Boris accouru, ayant surveillé la scène depuis une camera de surveillance. Visage déformé par la fureur, il arracha le jeune russe des mains de Kai, l'envoyant valser alors qu'il empoignait Kai par le collet.
- VOUS AVEZ UN MATCH DEMAIN!!! VOUS ETES STUPIDES AU POINT DE VOUS AFFAIBLIR ALORS QUE VOUS FAITES PARTI DE LA MEME ÉQUIPE??!!
Il tourna son regard qui avait fusillait Kai durant les paroles menaçantes vers son autre protégé étendu sur le sol, inconscient. Il baignait dans le sang et semblait avoir une cote brisé, d'après le bruit qu'avait fait répercuté un des coups de poing de Kai.
- Apres le tournoi, vous allez souffrir. Surtout toi Hiwatari, souffla Boris haineusement, reposant Kai sur le sol. Ce dernier avait la figure couverte de sang et son poing gauche semblait bien mal en point. Il ne pensait plus à rien, se concentrant sur la douleur physique alors que Boris sortait en trombe de la pièce, deux grades soulevant Tala, l'éloignant de la salle d'entraînement. C'est alors que Kai tomba à genoux, une larme se mêlant au sang de sa joue avant de s'écraser sur le sol.
- Encore un jour...
Un coup de poing. L'enfant tombe sur le gravier du sentier. Les passants s'éloignent effrayés, laissant l'homme à la chevelure grise relever le garçon en larmes par sa chevelure bleu, lui soufflant les pires injures au visage.
- Rien qu'un jour et je n'aurais même plus à respirer... Je vais enfin pouvoir mourir...
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Voila!!! Encore 2 chapitres! Merci encore pour tous vous reviews! Je suis contente, ce chapitre était plutôt long (surtout quand on tappe avec un seul doigt, comme moi! Mon index droit est mort!) Question du jour: Un happy-end mignon ou une fin triste?
À venir:
Contact de Ray-Kai (, pas tout à fait un lemon..., faut que j'vois ca)
Réponses aux reviews;
Étoile du soir: J'étais trop contente quand j'ai vu que j'avais une review de toi!!! My god, my god, la plus grande auteure de beyblade-francais!!! Je te jure, j'en revenais pas!!! Merci merci merci!!! J'adore trop tes fics! Oui, l'amour triomphe de tout, mais faut dire que c'est pas la faute à Kai. Il est même plus à plaindre, lui qui a vécu des tortures comme ca à chaque fois qu'il perdait un match. Je vais essayer de les faire finir ensemble... Merci encore!!!
Sakura Hiwatari: Merci!!! Ca me fait trop plaisir!!! Ca suffit à rendre heureux toute une journée. Boris a pas coupé les cheveux de Ray, j'aurais jamais osé! Les longs cheveux, c'et sacré pour moi (Duo Maxwell ) Je suis désolééé, j'ai pas voulu tuer Max, c'est venu de même. Sniff, sniff, j'me sens coupable. Et merci beaucoup de lire ma fic! Je t'adore!
Leenaren: Salut leen-chan! Désolé si je répond pas vite au mails, j'ai pas Internet chez moi. Et oui, je HAIS Relena. Ray va vivre, je crois... Lol. Merci bocouuuu de lire ma fic, i love you! Et j'avais oublié 3 doors down (c'est justement ca qui joui pendant que j'écris cette réponse )! Merde, chuis nulle! Ils sont trop bon! Je suis en amour avec Kryptonite!
Wind: Merci ' Moi aussi, je hais Voltaire! Je suis sur qu'il était comme ca pour vrai (j'veux dire dans la série) Peut-etre un peu moins sadique mais Kai a l'air de le détester, il le battais, je suis persuadé!
Marionnette: Wah, j'ai peur! Me tue pas, je veux voir la fin de la série de beyblade avant!!! Hi hi, chacun a un petit côté sadique, donc cetrains sont bien dissimulés! Je suis sure que toi aussi. Hum, des tueurs en série... T'as deja pensé à ca pour ton futur métier? lol. Merci pour tes reviews, tu m 'encourages. Je t'ai-meuh! Désolé si je prend du temps à updater, les exams et les travaux d'école...yack!
Eve Hiwatari: Merci, j'espere que tu va aimer et la terminer. C'est peut-etre chou au début, mais à la fin c'est plus dur... Hi hi, merci!
Lylilas: Je vais la terminer, c'est mon but dans la vie! Il reste 2 chapitres, mais je vais pas trop en rajouter sinon ca va tourner en longueur. Merci
Lyoo: Ya pas trop de malheurs, j'espère??? Je veux pas trop en mettre, je m'inquiète! Merci pour tes reviews!
Renn: Iiiiiiiiii, c'est-tu trop affreux?! Je deviens folle à me demander si j'en met trop! Faudrait un moins un moment happy. Help!!!
Il ne reste plus que 3 chapitres à cette fic et ca ne va pas se terminer trop trop bien... Vous préférez un happy-end ou pas? Ca va arrêter de tourner en rond; les chapitres 8, 9 et 10 seront bien suivis avec un joli ti'fil... Tala débarque dans ce chapitre et il y a pas mal de flash-back, le passé de Kai s'éclaircit. Et Max n'est pas encore mort! Juste gravement blessé! Au fait, ce chapitre s'échelonne sur plusieurs jours. Et merci beaucooooouuuuuup pour vos reviews et vos encouragements!!! Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!! Thank you!!! Gracias!!! Arigato!!! Danke shon!!!
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Une heure s'écoula ainsi, Ray endormi dans les bras de son ami et Kai fixant le vide, écoutant la respiration de rauque du chinois, qui semblait succomber tranquillement à ses blessures. Kai était horriblement conscient de l'état de son ami, alors que douleur et désespoir formaient un épais nuage autour de lui. Tout ce qui importait, c'était la personne qu'il aimait souffrant dans ses bras, bras tremblants et protecteurs.
Le même employé ayant soulevé Ray refit soudainement irruption dans la pièce, s'approchant à pas vifs du panneau de verre. Ce dernier commença à s'ouvrir, obéissant à quelque employé qu'on ne pouvait voir d'ici. Kai leva des yeux hagards et furieux sur l'homme qui s'approcha et empoigna Ray par le collet. Kai tenta de resserrer ses bras autour de lui, mais deux autres hommes arrivèrent et l'un d'eux adressa quelques paroles froides à Kai alors qu'ils traînaient Ray hors de la pièce, l'ayant brusquement retirer à la poigne de l'ancien capitaine.
- On l'envoie à l'hôpital général de Moscou. Maintenant, lève-toi et va t'entraîner. Voltaire et Black Dranzer t'attendent dans l'entrepôt du laboratoire principal.
Kai laissa tomber sa tête, le simple nom de Black Dranzer et le départ de son compagnon mourant l'ayant achevé. Il ne fallut que quelques minutes de cette position silencieuse, accoté au mur et bras autour des genoux, avant que la voix menaçante de Boris résonne dans la sombre pièce.
-Debout! Ray n'a toujours pas quitté l'abbaye, et on ne l'enverra à l'hôpital que quand tu commencera à t'entraîner. Et il est mal en point, alors grouille-toi!
Lentement, Kai se releva. La survie de celui qu'il aimait était la seule chose qui le rattachait encore à la vie. Une fois que Ray serait en sûreté en Chine et le tournoi terminé, il était bien décidé à en finir avec cette vie. Personne ne l'arrêterait cette fois-ci et la liberté autant que l'amour était hors de sa portée. Mais il fallait qu'il tienne encore. Pour Ray. Sinon, Voltaire le tuerait pour faire passer sa rage.
C'est pour cette unique raison qu'à l'arrivée dans l'entrepôt du laboratoire principal, se retrouvant devant une toupie enchaînée et son grand-père abordant un air satisfait, Kai obéit à ceux qu'ils haïssaient. Il se retrouva avec la toupie noire entre les mains, n'ayant écouté les paroles de Voltaire que d'une oreille distraite. Il se devait de gagner le tournoi mondial, sinon... Les menaces, le concernant autant que les membres de son ancienne équipe, se succédaient, craché comme du venin par son grand-père.
- Va t'entraîner à présent. Tu as 3 jours avant le tournoi. N'oublie pas que sans moi, tu serais prostitué comme ta mère.
- Elle s'est fait violer, souffla Kai. Ce n'est pas sa faute!
Il leva des yeux furieux vers son grand-père, qui quittait déjà la pièce.
- Elle a tant regretter ta naissance, tu sais. Tu lui as gâché la vie. Et de plus, tu n'as même pas pu protéger ta soeur, cracha Voltaire avant de claquer la porte, laissant Kai seul avec ses sombres pensées. Les souvenirs se mirent à défiler devant ses yeux, comme à chaque fois que quelqu'un lui rappelait les douloureux événements de sa vie. Il se devait de tout revoir, encore et encore, la toupie s'enfonçant dans la chair de son poing qu'il ne cessait de serrer.
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6 ans plus tôt
- Kai, aide-moi!!! Kaiii!!!
Une petite fillette d'à peine 6 ans hurlait de terreur, les joues inondées de larmes. Voltaire la serrait contre lui, pressant un couteau contre son petit cou fragile, d'ou un mince filet de sang s'échappait déjà. Le jeune Kai était appuyé contre le mur, couvert de bleus et de coupures, le regard agrandi par l'horreur. Paralysé par la peur, il ne savait plus que faire et tremblait, suppliant son grand-père.
- Non, je t'en prie, grand-père!!! s'il te plaît!!!
Le couteau s'enfonca plus profondément dans la chair de la fillette hurlante.
- MIZUCHI!!! NOOOOON!!!
Dans un élan désespéré, Kai se jeta vers l'avant ,uniquement pour que le coup de pied de son grand-père le fasse valser à travers la pièce.
- KAAAAI !!!, hurla la fillette dans un dernier hoquetement de terreur et de douleur, avant de cesser tout mouvement.
- MIZUCHIII!!!!
Voltaire se releva, lâchant le corps inanimé de l'enfant sur sol.
- Tu n'as plus aucune raison de me désobéir à présent.
Le jeune Kai était secoué par les sanglots alors qu'il se traînait vers le corps de sa petite soeur, son grand-père ayant quitté la pièce.
- Mizuchi..., gémit le petit garçon, serrant le corps ensanglanté contre lui.
Réveille-toi, s'il te plaît...
Kai enfouit sa tête sur l'épaule de sa jeune soeur, pleurant et gémissant, se couvrant du sang de l'enfant, qui cessa tranquillement de couler alors que Kai se rattachait au cadavre de la dernière personne qui lui restait.
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Kai fixa un regard blessé sur Black Dranzer, se ressaisissant et marchant lentement vers la salle d'entraînement. Il ne laisserait pas la même chose arriver à Ray. Plus que quelques jours à tenir...
La toupie tournait à une vitesse folle, renversant sur son passage une ou deux colonnades. Kai tentait désespérément de prendre le contrôle sur tout le pouvoir que dégageait Black Dranzer, pouvoir qu'il désirait moins que jamais auparavant. Ses ordres et le sifflement de la toupie résonnait dans la petite arène qui lui servait de salle d'entraînement.
- De retour chez nous?, demanda une voix froide.
Kai se retourna lentement, fixant d'un regard mauvais le jeune Tala qui se tenait dans l'embrasure de la porte, son air nonchalant parcourant la pièce.
- Tu reprends Black Dranzer?, continua t'il. T'es sur de pouvoir le contrôler? La dernière fois, t'as pété l'abbaye.
- Dégage, répondit froidement Kai en portant à nouveau son attention sur la toupie qui continuait de circuler dans l'arène.
Tala pénétra dans la pièce, avançant tranquillement vers son ancien partenaire. Il plongea son regard ennuyé dans l'arène, suivant Black Dranzer des yeux. Ce dernier s'arrêta brusquement de tourner alors que Kai porta un regard impatient sur Tala.
- T'as pas les désirs de Boris à aller satisfaire? T'as du te faire baiser beaucoup ces jours-ci.
Tala devint furieux et tourna un regard enragé vers Kai.
- Je suis pas le seul, tu te rappelles pas?! Il aimait bien de torturer avant de te pénétrer, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Kai prit un air menaçant et sa figure se déforma par une sorte de rage incontrôlable.
- Ta gueule, le cyborg. Moi au moins, je suis pas le chien de poche aux ordres de monsieur Boris.
- J'aimerais bien savoir qui est son chien de poche, répliqua Tala en tournant brusquement les talons. Tu piques ma place de capitaine juste pour sauver la peau de tes petits amis. Si ca, c'est pas de la manipulation...
- T'es juste jaloux, cracha Kai. T'es même plus humain!
- C'est mieux que de regretter d'être vivant à chaque jour.
Avant que Kai ait eu le temps de répliquer, Tala avait déjà claqué la porte. Une rivalité monstre avait toujours été présente entre les deux beybladeurs, ayant chacun perdu leur dignité mainte fois l'un devant l'autre. Dès l'âge de 4 ans, ils avaient connu torture et viol ensemble et ces événements avaient tissé une toile de glace entre eux. C'était la seule chose qui leur restait, cette protection les empêchant de sombrer dans la folie. Ils se blessaient mutuellement depuis déjà trop longtemps.
Kai tenta de sa calmer, essayant de se concentrer sur sa toupie. Mais les images de l'abbaye défilaient devant lui, torture, viol, insultes... Deux années insupportables... Tout ca pour ensuite se retrouver chez Voltaire, ou chaque jour le jeune garçon aspirait désespérément un peu d'amour et ne recevait que coups et insultes en retour.
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8 ans plus tôt
De nouveau, la tête de Kai frappait le mur, lui arrachant un gémissement. Le petit ferma les yeux dans un ultime espoir de chasser les larmes de désespoir et de douleur qui menaçait de couler. La forte poigne de Voltaire le souleva par le coup et le plaqua au mur, lui coupant la respiration.
- Tu te permets une pause alors que tu dois t'entraîner?! Je me fiche pas mal de ta fièvre ou ta fatigue! Et tu pleures en plus?! Tu n'es qu'une pauvre fillette!!!
Le regard suppliant de Kai se posa sur la figure hargneuse, alors qu'il tentait désespérément de respirer. Ses doigts d'enfant tentaient vainement d'ouvrir la main de son grand-père, alors que sa figure virait au bleu. Finalement, il fut projeté à nouveau contre le mur, ou le pied de Voltaire frappa la côte de l'enfant.
- Pathétique, souffla t'il avec dédain en s'éloignant, laissant Kai en larmes, roulé sur lui-même et se tenant ses côtes douloureuses et fendues.
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Kai frémit, ces scènes quotidiennes se répétant dans sa tête. Les insultes pleuvaient et même fièvres et bronchites ne l'empêchaient pas de s'entraîner. Ce n'était que lorsqu'il s'évanouissait de pure fatigue qu'il avait droit à son lit. Et même là, chaque faiblesse le privait de nourriture durant 2 ou 3 jours. Perdu dans ses souvenirs, il sursauta au contact de la main froide qui se posa sur son épaule droite.
- On se permet de rêvasser?
Kai se retourna, n'ayant à peine le temps d'apercevoir la figure de Boris avant de recevoir une violente claque.
- Ce n'est pas le temps de dormir, dit-il sèchement avant de saisir Kai par le collet.
Tu va te retrouver au cachot comme avant!
Une autre claque. Boris le reposa, épargnant à Kai les douleurs habituelles. Il ne lui en fallu pas plus pour se replonger dans son entraînement, ne s'arrêtant qu'à la tombée de la nuit.
Les larmes coulaient sur les joues de Tyson, alors qu'il serrait la main de Max, étendu sur un lit de l'hôpital général de Moscou. Son état s'était stabilisé depuis le coup de feu, mais les médecins croyaient qu'il n'en avait plus pour longtemps. Son estomac avait était atteint et le choc post-traumatique risquait de faire s'éteindre le coeur fragile.
- Max, tiens-bon, souffla Tyson, les larmes embuant sa vue.
- Tyson, faut y aller, dit gentiment Kenny, posant la main sur l'épaule de son partenaire. Ray et Kai sont sûrement rentré et attendent des nouvelles de Max.
Tyson se leva tranquillement, posant une dernière fois sa main sur celle de son ami.
- Je reviens te voir demain, Maxou. T'inquiètes pas, tu vas t'en sortir.
Silencieusement, les deux beybladeurs quittèrent la chambre, avançant à pas lourds et dans un silence tout aussi lourd dans les corridors de l'hôpital. Tête baissé, Tyson n'arrêta pas lorsque Kenny se figea soudainement, bouche bée. Il resta sur place, paralysé, alors que Tyson se heurtait contre une civière transporté par deux infirmiers. Ce ne fut qu'alors qu'il relevait sa mine triste pour s'excuser qu'il se figea à son tour.
Ray, inconscient, était étendu sur le lit à roulettes, entouré de bandages et l'air très mal en point Les infirmiers lancèrent un regard mauvais au beybladeur avant de s'éloigner rapidement en marmonnant quelque reproche en russe. Tyson resta bouche bée, n'en revenant toujours pas. Puis, il s'élança en même temps que Kenny à la suite des infirmiers qui s'engouffraient dans le corridor de la salle des opérations,
- Ray!!!, hurla Tyson, s'accrochant à la civière roulante.
Les infirmiers se mirent à lui crier dessus dans leur langue scandinave, mais Tyson était déjà penché sur son compagnon, une main tremblante sur son torse meurtri, les yeux à nouveau embué de larmes. Alors que la sécurité arrivait, Tyson ne pensait plus qu'à une chose, sa tristesse de voir ses meilleurs amis un pied dans la tombe lui enlevant toute pensée logique.
- C'est Kai qui t'as fait ca, c'est lui!!!, hurlait t'il entre deux sanglots alors que les deux gardes l'entraînaient brusquement vers la sortie.
Kai je vais te tuer! OMAE WO KOROSU!!!
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Cela faisait maintenant 2 jours que Kai s'entraînait à l'abbaye et que Tyson et Kenny se noyait dans le beyblade pour oublier leurs soucis, entre crises de larmes et cris de fureur. Les visites à Max, et à Ray, toujours dans le coma, dont ils ignoraient la cause des blessures, les rendaient encore plus abattus et désireux de revenge. Ils croyaient que Kai les avaient abandonné, après avoir comploté pour tuer Max et blesser Ray. Le désespoir les rendait aveugle à toute possibilité plus probable. De toute manière, ils connaissent mal Kai qui avait toujours été mystérieux et distant. Le tournoi était prévu pour le lendemain et Tyson se jurait de venger Max et Ray en battant à nouveau Balkov, sûr que Boris était pour quelque chose dans ce drame. Il ne se doutait pas qu'il devrait combattre celui contre lequel toutes ses accusations étaient fondés...
À l'abbaye, les souvenirs revenaient hanter Kai, tant ceux de son grand-père que ceux de l'abbaye, et surtout le nouveau poignard sanglant qu'avait été la torture de Ray. Comment réussir à vivre après tout cela? Silencieusement, il pleurait la nuit, se demandant à chaque instant si Ray s'en remettait, devenant muet et sans émotions durant la journée, laquelle il passait enfermé dans la salle d'entraînement avec Black Dranzer. Chaque faute lui valait un coup ou une réprimande de Boris ou même de Voltaire, mais jamais rien de grave car ses entraîneurs craignaient de le voir affaibli pour le tournoi qui approchait à grands pas.
L'avant-veille du tournoi fut la dernière fois ou Tyson et Kenny purent voir Max, respirant artificiellement avec le moniteur. Ce dernier s'arrêta en pleine nuit, le coeur de Max ayant lâché le jeune blondinet à la suite de toutes ces hémorragies. Le téléphone réveilla les deux derniers membres des Bladebreakers durant la nuit, une infirmière compatissante leur annonçant la mort de leur compagnon. Kenny, qui avait répondu, échappa le téléphone et il n'en fallu pas plus à Tyson pour qu'il se mette à tout détruire dans la sombre chambre d'hôtel, hurlant de désespoir. Épuisé, il s'effondra et pleura avec Kenny le reste de la nuit. Le soleil levant lui donna un terrible goût de vengeance et il s'entraîna avec cette lueur rougeâtre dans les yeux toute la journée, sans pose pour manger.
Toutefois, Ray s'était éveillé entre temps et se remettait d'une vitesse fulgurante de ses blessures. La veille du tournoi, il obtint la permission d'assister au tournoi, s'il ne faisait que rester assis. Cette nouvelle rendit Tyson encore davantage encouragé à vaincre l'équipe de l'abbaye, quoique qu'il refusa d'admettre que Kai était innocent, malgré l'instance de Ray. Ce dernier passa sa première journée du coma à se morfondre dans son lit d'hôpital, se demandant à chaque minute ce qui arrivait à Kai. Il savait à présent que son jeune amoureux avait du vivre 1000 fois plus de souffrances que lui et jamais il n'aurait pensé à lui en vouloir. sur ses blessures.
Toute cette agitation passa pour Kai dans les temps les plus sombres, alors qu'il ignorait la mort de Max et le rétablissement rapide de Ray. La veille du tournoi, Tala vint le trouver dans la salle d'entraînement, lui adressant la parole pour la première fois depuis leur engueulade.
- Hiwatari, dit-il d'un ton froid, sans autre préliminaire, Boris m'a chargé de t'annoncer quelque chose. T'es responsable d'un autre mort.
À ces mots, Kai se figea, s'attendant au pire. Black Dranzer arrêta tranquillement de tourner alors qu'il se retourna, plongeant un regard trahissant son inquiétude dans celui du rouquin ((rougeain)).
- Accouche
- Max vient te crever. Par ta faute, répondit Tala avec un sourire mesquin.
Ca fait combien de morts à cause de toi ca? Au moins une vingtaine.
La frustration de Kai passa dans son poing furieux alors qu'il l'abattit sur la mâchoire de Tala, le faisant reculer. Il se défoulait de sa peine mais aussi se vengeait de Tala qui ne faisait que tourner le couteau dans la plaie. Il n'en fallu pas plus pour que le rouquin((rougeain)) passe à l'attaque, assenant un coup sur la joue de Kai, qui tituba à son tour. Répliquant, ce dernier atteignit Tala au ventre alors que le russe manqua de briser le nez de son adversaire. Les injures fusaient, ce qui ne faisaient qu'encourager les deux beybladeurs. Alors que les ennemis d'enfance enchaînèrent coup de poing et injures blessantes, Boris accouru, ayant surveillé la scène depuis une camera de surveillance. Visage déformé par la fureur, il arracha le jeune russe des mains de Kai, l'envoyant valser alors qu'il empoignait Kai par le collet.
- VOUS AVEZ UN MATCH DEMAIN!!! VOUS ETES STUPIDES AU POINT DE VOUS AFFAIBLIR ALORS QUE VOUS FAITES PARTI DE LA MEME ÉQUIPE??!!
Il tourna son regard qui avait fusillait Kai durant les paroles menaçantes vers son autre protégé étendu sur le sol, inconscient. Il baignait dans le sang et semblait avoir une cote brisé, d'après le bruit qu'avait fait répercuté un des coups de poing de Kai.
- Apres le tournoi, vous allez souffrir. Surtout toi Hiwatari, souffla Boris haineusement, reposant Kai sur le sol. Ce dernier avait la figure couverte de sang et son poing gauche semblait bien mal en point. Il ne pensait plus à rien, se concentrant sur la douleur physique alors que Boris sortait en trombe de la pièce, deux grades soulevant Tala, l'éloignant de la salle d'entraînement. C'est alors que Kai tomba à genoux, une larme se mêlant au sang de sa joue avant de s'écraser sur le sol.
- Encore un jour...
Un coup de poing. L'enfant tombe sur le gravier du sentier. Les passants s'éloignent effrayés, laissant l'homme à la chevelure grise relever le garçon en larmes par sa chevelure bleu, lui soufflant les pires injures au visage.
- Rien qu'un jour et je n'aurais même plus à respirer... Je vais enfin pouvoir mourir...
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Voila!!! Encore 2 chapitres! Merci encore pour tous vous reviews! Je suis contente, ce chapitre était plutôt long (surtout quand on tappe avec un seul doigt, comme moi! Mon index droit est mort!) Question du jour: Un happy-end mignon ou une fin triste?
À venir:
Contact de Ray-Kai (, pas tout à fait un lemon..., faut que j'vois ca)
Réponses aux reviews;
Étoile du soir: J'étais trop contente quand j'ai vu que j'avais une review de toi!!! My god, my god, la plus grande auteure de beyblade-francais!!! Je te jure, j'en revenais pas!!! Merci merci merci!!! J'adore trop tes fics! Oui, l'amour triomphe de tout, mais faut dire que c'est pas la faute à Kai. Il est même plus à plaindre, lui qui a vécu des tortures comme ca à chaque fois qu'il perdait un match. Je vais essayer de les faire finir ensemble... Merci encore!!!
Sakura Hiwatari: Merci!!! Ca me fait trop plaisir!!! Ca suffit à rendre heureux toute une journée. Boris a pas coupé les cheveux de Ray, j'aurais jamais osé! Les longs cheveux, c'et sacré pour moi (Duo Maxwell ) Je suis désolééé, j'ai pas voulu tuer Max, c'est venu de même. Sniff, sniff, j'me sens coupable. Et merci beaucoup de lire ma fic! Je t'adore!
Leenaren: Salut leen-chan! Désolé si je répond pas vite au mails, j'ai pas Internet chez moi. Et oui, je HAIS Relena. Ray va vivre, je crois... Lol. Merci bocouuuu de lire ma fic, i love you! Et j'avais oublié 3 doors down (c'est justement ca qui joui pendant que j'écris cette réponse )! Merde, chuis nulle! Ils sont trop bon! Je suis en amour avec Kryptonite!
Wind: Merci ' Moi aussi, je hais Voltaire! Je suis sur qu'il était comme ca pour vrai (j'veux dire dans la série) Peut-etre un peu moins sadique mais Kai a l'air de le détester, il le battais, je suis persuadé!
Marionnette: Wah, j'ai peur! Me tue pas, je veux voir la fin de la série de beyblade avant!!! Hi hi, chacun a un petit côté sadique, donc cetrains sont bien dissimulés! Je suis sure que toi aussi. Hum, des tueurs en série... T'as deja pensé à ca pour ton futur métier? lol. Merci pour tes reviews, tu m 'encourages. Je t'ai-meuh! Désolé si je prend du temps à updater, les exams et les travaux d'école...yack!
Eve Hiwatari: Merci, j'espere que tu va aimer et la terminer. C'est peut-etre chou au début, mais à la fin c'est plus dur... Hi hi, merci!
Lylilas: Je vais la terminer, c'est mon but dans la vie! Il reste 2 chapitres, mais je vais pas trop en rajouter sinon ca va tourner en longueur. Merci
Lyoo: Ya pas trop de malheurs, j'espère??? Je veux pas trop en mettre, je m'inquiète! Merci pour tes reviews!
Renn: Iiiiiiiiii, c'est-tu trop affreux?! Je deviens folle à me demander si j'en met trop! Faudrait un moins un moment happy. Help!!!