Et voila le dernier chapitre... Wah!!! Oscours, j'me sens toute triste de terminer ma première fic... Je suis vraiment désolé pour le temps entre les updates, j'aurais du faire ca plus vite! En tout cas, voici la fin (je me suis résigné à n'en mettre qu'une) Je vous avais promis que leur amour se concluerait et voici leur relation prometteuse... En tout cas, merci BEAUCOUUUUUUUUUUP è tous ceux qui m'ont reviewer ! Domo arigato!

On se revoit dans une autre fic!

Sayounara ou plutôt jane

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Nouveau départ

Les néons de la salle d'attente rendaient les murs blancs éblouissants, presque aveuglants pour les 6 ou 7 visiteurs enfoncés dans les inconfortables fauteuils. La plupart d'entre eux gardaient pourtant les yeux grands ouverts, fixant nerveusement les aiguilles de l'horloge qui semblaient presque immobile. Parmi eux, un jeune chinois se tordait les mains, revoyant à chaque instant son petit ami s'écrouler sur le sol de l'arène, il y a moins de deux heures. Le tumulte qui s'en était suivi avait effacé de sa mémoire les réactions de ses partenaires, mais il ne se souvenait que trop bien de la civière qui avait emporté Kai alors que Boris lançait des regards mauvais et furieux sur le corps inanimé de son protégé. Il avait insisté auprès des autorités pour pouvoir ramener le beybladeur à l'abbaye, mais ces derniers avaient heureusement refusé, préférant soigner le jeune homme à l'hôpital général de Moscou.

Ne comprenant toujours pas la situation ambiguë, Tyson été retourné à l'hôtel, incertain de son statut de champion du monde. Un autre membre des Demolitions Boys allait peut-être se présenter contre lui dans les jours suivants, mais plus rien n'était certain, mis à part l'état critique de Kai.

Kai.... Je ne veux pas te perdre... Je venais à peine de t'attraper et déjà, tu te sauves. On aurait pu être tellement heureux. Si tu meurs, je ne pourrais pas le supporter. C'est de ma faute....J'aurais du t'empêcher de jouer. Je suis un imbécile!!! Un pauvre imbécile!

Enfouissant sa figure dans ses mains, il tenta d'effacer toute pensée de sa mémoire, faisant abstraction du tourbillon de sentiments qui le tourmentait. Une main se posa alors sur son épaule et Ray sursauta, se retournant vivement pour faire face à M. Dickenson. Ce dernier affichait un sourire rassurant, peint sur son expression jovial.

- Bonjour mon petit Ray!

Confus, Ray esquissa à son tour l'ombre d'un sourire, tentant de ne pas trop paraître déprimé.

- Bonjour M. Dickenson.

Le manager vint s'asseoir aux côtés de Ray, l'air tout à fait calme.

- Ne t'inquiète pas. J'ai parlé aux médecins et les blessures de Kai sont plus que minimes. Il s'en remettra d'ici demain.

À cette nouvelle, le coeur de Ray fit un bond et sa figure s'illumina, exprimant le regain d'énergie qui s'était soudainement emparé de lui. Il tourna son regard brillant d'espoir vers M. Dickenson, vite refroidi par l'expression maintenant inquiète que le vieil homme affichait. Il sourit faiblement avant de poursuivre sur un ton sérieux, fixant un point invisible devant lui.

- Ray, tu sais que Kai a vécu des moments difficiles... Et il ne s'en remettra pas de sitôt. J'avais pourtant espoir qu'avec toi, il oubliera. Il serait si heureux...

À ces moments, le jeune chinois ne put s'empêcher de rougir, comprenant que l'intuition de son manager avait percé à jour la relation très proche qu'il entretenait avec Kai. Il ne posa pourtant pas de questions, attendant avec inquiétude la suite des paroles du vieil homme.

- Tu sais que je n'ai pas le pouvoir d'obtenir un mandat de perquisition pour l'abbaye. Et nous ne disposons d'aucune preuves concrètes pour pouvoir mettre un terme à toutes ces monstruosités. Je ne peux rien faire contre Voltaire.... ni contre le fait qu'il rapporte Kai avec lui.

- Comment?!, s'exclama Ray avec horreur.

M. Dickenson plongea son regard désolé dans celui du jeune chinois.

- On ne peut rien y faire. Il vient dans une heure. Voltaire a tout le pouvoir et va sûrement le ramener à l'abbaye. Et ce n'est pas pour le féliciter, tu peux me croire...

- On ne peut le laisser le torturer à mort!!! Il faut l'empêcher!, s'affola Ray, serrant les poings.

- Nous n'avons aucun pouvoir, Ray. Voltaire est son tuteur légal et son grand-père.

Pendant quelques instants, un lourd silence pesa sur les deux hommes, chacun se raccrochant désespérément à la dernière heure avant le départ de leur cher ami. Le manager se leva alors, se tournant vers le chinois qui fixait avec un air troublé le plancher.

- Viens voir Kai dans sa chambre. Il doit être réveillé, dit-il gentiment.

Ray se leva avec lenteur et suivit M. Dickenson jusqu'à la porte de la chambre 211, l'esprit complètement embrouillé. Le manager poussa la porte et entra silencieusement, son protégé sur les talons. Kai était effectivement réveillé, mais il était de dos, refusant obstinément de regarder ses visiteurs.

- Kai!!!, s'écria Ray, se ruant vers le lit. Il posa ses mains sur le bras de son petit ami, attendant qu'il se retourne. Ce qu'il ne fit pas. Les yeux de Ray s'embuèrent de larmes alors qu'il se jetait sur le corps du japonais, l'entourant de ses bras. Kai frémit et ne put s'empêcher de quitter son silence obstiné.

- Ray..., murmura-t'il, se retournant pour pouvoir se mettre dans l'étreinte de son petit ami.

- Tu m'as fait si peur... Je croyais te perdre! Fais-moi plus jamais ça, tu m'entends?!, souffla Ray entre des sanglots étouffés. Kai ferma les yeux, resserrant son étreinte en ravalant ses larmes avec difficulté. L'immission de Black Dranzer dans son esprit avait affaibli plus son esprit qu'autre chose et la fragilité émotionnelle qui en découlait le rendait plus sensible.

M. Dickenson, toujours dans l'embrasure de la porte, regardait la scène, les larmes aux yeux et un sourire attendri aux lèvres. Ray se rappela soudainement de sa présence et se retourna tranquillement, assis sur le rebord du lit. alors que Kai s'asseyait, adossé au mur. Tous deux prirent une teinte rosé en voyant le spectateur, mais ce dernier ne semblait pas du tout intimidé.

- Bonjour mon petit Kai, dit-il en souriant.

- Bonjour, répondit le blessé, baissant le regard.

Le manager s'approcha du lit, prenant un air plus grave en quittant son sourire.

- Kai, je préfère te le dire tout de suite. Ton grand-père vient te chercher dans moins d'une heure... et tu ne peux pas l'éviter.

Le visage de Kai s'assombrit et il détourna le regard, fixant le mur blanc d'en face. Le bonheur d'un instant s'envola. Il s'y était attendu. Un court silence s'installa avant que le regard de Ray ne s'illumine et qu'il s'exclame;

- M. Dickenson, vous pouvez obtenir des billets d'avion de la BBA pour un vol dans une heure ou deux?

- Dans quelle direction?, demanda t'il, étonné.

- Peu importe! Il nous reste une heure si je comprend bien, alors on le temps de fuir! N'importe ou où on ne retrouvera pas!

- Ray, c'est énorme ce que tu veux faire là... Vous avez 16 ans!, hésita le manager.

Kai se retourna, regardant M. Dickenson avec une sorte d'espoir dans les yeux.

- Et commencer une nouvelle vie... murmura t'il. A zéro.

Ray se retourna vers lui, avec un sourire animé d'un espoir fou, comme seuls les adolescents savent entretenir.

- Un nouveau départ! Juste tous les deux!

Le manager fixa les deux amoureux avec hésitation avant de secouer la tête. C'était ça ou l'arrêt de mort pour Kai. Il ne pouvait leur refuser ce qui semblait être leur dernier espoir. Et les deux n'avaient rien à perdre.

- Et pourquoi pas..., soupira t'il. Si vous m'appelez pour donner de vos nouvelles!

Alors que Ray bondissait du lit, M. Dickenson leur sourit avant de poser une main sur la poignée.

- Prenez un taxi et rendez vous à l'aéroport de Moscou. Dans deux heures, vous donnerez vos noms au quatrième comptoir de vol. Faites-moi confiance.

Ray empoigna le bras de Kai et le tira hors du lit.

- Merci!, s'exclamèrent-il en même temps, ramassant à la hâte le sac à dos de Kai et fonçant sur la porte à la suite du manager.

- Bonne chance!, répondit t'il alors que les deux beybladeurs sortait au pas de course.

Plus excités et heureux que jamais, les deux amoureux ne cessèrent pas de courir. Ils dépassèrent l'homme qui venait de leur sauver la mise et dévalèrent les escaliers, chacun s'agrippant au bras de l'autre, leurs coeurs battant d'espoir. Les pensées de chacun étaient centrés sur le bonheur qui les attendait, alors qu'ils seraient libres de faire ce qu'ils voulaient, de vivre pleinement leur amour sur un chemin ponctué d'aventures. Ils pourraient enfin être seuls, chacun avec la personne qu'il aimait le plus au monde.

- Et nous voila libres! s'écria Kai alors qu'il poussait les portes battantes de l'entrée principale.

- On a toute une vie devant nous!, s'exclama Ray alors qu'ils se précipitaient vers la rangée de taxis prêts à partir, main dans la main.

Arrêtant enfin leur course folle, ils s'engouffrèrent dans le premier véhicule, Kai s'adressant en russe au conducteur.

-À l'aéroport, s.v.p.

Alors que le taxi démarrait et s'engagea sur la route, Ray se colla contre son petit ami, qui mit son bras autour de lui. Les deux beybladeurs comprenaient les sentiments de l'autre; liberté, espoir et amour. Le conducteur fit mine de rien alors qu'il avançait silencieusement sur les routes de pavés grises.

- Peu importe où on ira, commença Ray en japonais, langue que le conducteur ne comprenait pas, Et ce qui nous arrivera, je serais toujours avec toi. Je suis prêt à n'importe quoi, et nous serons enfin heureux. Kai, je te le redis encore et c'est bon pour toute la vie qui nous attend; Wo ai ni.

Kai resserra son bras autour de la taille de Ray et posa sa tête sur lui.

- Je ne quitterais jamais, murmura t'il. Je n'ai aucune idée d'où on aboutira, mais je sais qu'on sera heureux. Laissons tout derrière et vivons notre vie comme nous l'entendons. Ai shi teru. Pour toujours.

Alors que le crépuscule teintait le lac de ses rayons rougeâtres, le véhicule roula sur le pont, surplombant le miroir de la nuit. L'aéroport se voyait déjà, illuminé de toutes parts. S'éloignant de plus en plus de l'abbaye et d'une vie misérable, il s'enfonça vers le bonheur éternel de deux jeunes amants. Sur les chemins de la liberté.

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ET VOILA!!!!!! C'est étrange, cette fic suppose une suite... Mais bon, on verra bien. Alors, verdict sur la vue d'ensemble? Ca tire pas trop en longueur? En tk, merci encore à vous tous! Et à bientôt!

Salut Wow, ca fait longtemps que j'ai pas écrit... Juste pour avoir vos idées et vos commentaires; (Merci a la review de Ten-shi ) Je pense à faire une suite à cette fic, une sorte d'aventure de Kai et de Ray, avec un lemon accompli (des lemons terminés cette fois), des poursuites de Voltaire et probablement des apparitions de Tyson, Kenny, Tala et de qui vous voudrez.
L'idée tournerait autour de la nouvelle liberté de nos deux tourtereaux, avec Voltaire et ses hommes à leurs trousses. Une longue fugue disons, avec des matchs de beyblade, c'est sur.
J'aimerais bien avoir votre opinion, vos idées si ca vous chante et n'importe quel autre commentaire. Je commencerais probablement avec une nouvelle fic (une sequel) du nom de Caged Liberty. Merci et à bientot j'espère!
-sugarhighsquirrel