astromeda, aurelia, ornaluca, Llits, marie-potter, dragon maudit, A.N. O'Nym, Snape Black Rose, Kero, Soal, MoiToiMoi, Khalan, Sevie Snake, Genevieve Black : Merci beaucoup pour vos review, je vous envoie la suite avec de gros bisoux (pas baveux, désollée, j'ai épuisé mon stock en rédigeant ce chapitre)
Lilyep : Appelle-moi, lorsque tu mettras le premier chapitre ! J'ai hâte de le lire ! ;-) Poutoux et bonne chance !
Minerve : Oh, mais tu n'as encore rien vu… sifflotte d'un petit air innocent
Leene : Arg, oui, c'est vicieux ! Entendre les Bzzzz incessants alors que t'essaye vainement de te concentrer pour écrire en plien milieu de la nuit, tu pête un cable ! Surtout quand La-Mouche vient tournoyer autour de ta lampe ('aurait sans doute été pire si ça avait été un moustique !) Enfin, merci pour ta review et gros poutoux
Crackos : Patience, patience, tu le sauras en lisant la suite… bonnes vacances ! (même si tu ne liras ça probablement qu'à ton retour…)
Kaima1 : Oiiiiiiinn !!! J'attends toujours, moi !! Snif ! Et… TOI NON PLUS, LACHE PAS !!! Sinon, je viens me cacher derrière les buissons devant ta maison, une tronçoneuse à la main (derrière un conténaire si tu habites en ville -) )
De troublantes photos
Pour la 658ème fois, Snape soupira. Potter était d'un ennui mortel. L'imbécile.
Il aurait pu tout lui demander, y compris les choses les plus… disons… divertissantes mais cela ne semblait même pas avoir effleuré son esprit.
En acceptant de se plier à la moindre de ses volontées, Snape avait cru qu'il s'amuserait. Mais plus le temps passait, plus il s'ennuyait.
Il le savait que Potter était lui aussi gay depuis le jour où il l'avait surprit roulant un patin à Finnigan dans la tour d'astronomie, bien après minuit. Furieux de voir SON Potter dans les bras d'un autre, il avait retiré vingts points à Gryffondor avant de se rendre compte que cela ne le soulageait nullement. Aussi, l'espace de deux petites minutes, il avait cru que Potter profiterait de la situation pour tenter de le draguer. Mais au lieu de ça, il s'était contenté de le forcer à en enlever quarante par jours à Serpentard et de lui interdire de retirer des points à Gryffondor, de donner de devoirs supplémentaires, et d'insulter quiconque. Il avait même dû lui mettre un O à son dernier devoirs de classe alors que celui-ci aurait largement mérité un T.
Désolant. Ce qu'il pouvait manquer d'imagination, vraiment !
Snape soupira. Il en était à présent à sa 659ème fois.
Cette fois, ça avait assez duré. Il allait reprendre les choses en main et Potter se retrouverait dans son lit avant d'avoir compris ce qui lui arrivait.
Hum… Dans son lit… Allongé nu parmis les oreillers, son corps aux courbes parfaites offert à lui et à lui seul… Agonisant au bord de l'orgasme, le suppliant de le prendre pour l'emmener au paradis des plaisirs charnels… Et lorsque, enfin, il en atteindrait les portes, il hurlerait son prénom en y mettant tout son amour et sa dévotion…
Snape se leva si brusquement que sa hanche droite heurta le coin du bureau. Ignorant du mieux qu'il pouvait la douleur diffuse, il s'approcha de la plus grande armoire et l'ouvrit. Il attrapa l'une des fioles qu'elle contenait et la glissa dans sa poche, se jurant qu'il ne s'en séparerait pas tant qu'il n'aurait pas saisit l'occasion de s'en servir.
Cette occasion, elle se présenta deux jours plus tard, lorsque Harry réclama sa présence dans la Salle sur Demande. Et le prochain match de Gryffondor qui aurait lieu le samedi suivant… oh oui, la chance avait enfin tourné en sa faveur !
Snape poussa la porte de la Salle et se figea sur le seuil. Son visage était parfaitement insondable, mais il n'en était pas moins stupéfait.
La pièce était vaste et lumineuse. Une chaleur étouffante y régnait. Au fond, un matelas avait été posé à même le sol. Il était recouvert d'un drap d'une blancheur immaculée et de gros coussins de soie moelleux sur lesquels se trouvait Harry, mi-allongé, mi-assis, la tête rejetée en arrière.
Et il était habillé d'une façon inhabituelle, mais qui plaisait beaucoup à Snape. Il avait délaissé l'uniforme réglementaire pour un pentalon serré et une chemine blanche. Les trous premiers boutons de celle-ci étaient ouverts, laissant entrevoir l'ombre d'un torse aux traits fins qui n'appelait qu'à la caressse.
Snape se secoua mentalement pour cacher au mieux ses idées folles. Ce qui ne l'empêchait pas de rester bouche-bée. Potter s'était-il enfin décidé à passer aux choses sérieuses ? Allait-il lui ordonner le rejoindre et de lui faire l'amour, faute de quoi il diffuserait les photos dans tous l'établissement ?
Il commençait à se sentir serré dans ses sous-vêtements. A tel point que cela en devenait douloureux. Sa respiration, qu'il tentait vainement de contrôler, devint sifflante et il ne tarda pas à manquer de souffle. La chaleur étouffante semblait plus pesante encore.
- Ah, professeur ! dit Harry sans même lever la tête vers lui. J'ai cru que vous ne viendriez pas. Fermez la porte et servez-moi une tasse de thé. Il est quatre heures et j'ai faim.
Non mais il se fichait de lui ?!
Immonde bâtard !
Regardant autour de lui, Snape vit une table sur laquelle se trouvait un service à thé. Lorsqu'il s'approcha, un panache de vapeur s'échappa de la tasse et des petits gâteaux apparurent dans une assiette en argent. Tandis qu'il ajoutait le thé à l'eau chaude, il sentit quelque chose de dur contre sa jambe. La fiole était encore dans sa poche. Snape jetta un coup d'œil en direction de son élève. Accablé par la chaleur, celui-ci avait fermé les yeux. Sa bouche était légèrement entrouverte.
Peut-être n'aurait-il pas besoin de lui forcer la main, finalement…
La tasse de thé et les gâteaux à la main, Snape s'approcha de Harry. Son regard de jais accrocha une nouvelle fois le minuscule carré de peau que dévoilait sa chemise. Celui-ci semblait hurler un appel silencieux, réclamant ses attouchements.
Le pied de Snape heurta l'un des coussins. Il bascula légèrement en avant, retrouvant de justesse son équilibre. Et là, tout aussi inconsciemment que volontairement, la tasse lui glissa des mains et déversa son contenu brûlant que le torse de Potter.
Poussant un hurlement de douleur, Harry se redressa brusquement.
- Oh, non… je suis… désolé… haleta Snape.
Harry lui lança un regard surprit et son professeur regretta aussitôt ce qu'il venait de dire. Un Snape ne s'excuse jamais. Un Snape rejette toujours ses erreurs sur les autres.
- Si vous ne laissiez pas trainez ces coussins, aussi, dit d'une voix sifflante pour se rattraper. Attendez, laissez-moi arranger ça.
Il sortit sa baguette et l'agita au-dessus du torse de Harry qui en broncha pas. Aussitôt, toute trace d'humidité disparut. Mais lorsque Harry défit sa chemise – Snape devant se faire viollence pour rester totalement impassible – il vit que son torse était devenu rouge. Le thé l'avait ébouillanté.
Snape regratta de ne pas avoir emmené de pommade. Mais en regardant autour de lui, il vit un bol apparaître sur la table. Il alla aussitôt le chercher.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Harry en lançant un regard inquiet à la crème verdâtre que contenait le bol.
- Une pommade contre les brûlures, répondit Snape.
Harry tendit la main pour attraper le bol, mais Snape le mit hors de sa portée. Le jeune homme lui lança un regard étonné.
Merlin ! Le faisait-il exprès ou était-il réellement stupide ?
« Stupide » pensa Snape. « Mais si parfait… »
- Rallongez-vous, Potter ! ordonna-t-il sèchement.
Harry hésita un moment, mais face au regard noir que lui lança son professeur, il finit par obéir docilement. Snape prit une noix de crème au creux de sa main et l'appliqua sur le torse rougit du jeune homme.
Il sentit son élève se tendre sous ce contact, comme s'il s'était apprété à le frapper. De toute évidence, il n'était pas du tout à l'aise. N'avait-il donc pas confiance en lui ?
Sitôt cette pensée vint-elle effleurer l'esprit de Snape qu'elle fut chassée avec perte et fracas. Il étalla la crème sur le torse de Harry qui se tendit un peu plus.
Snape prit une dose plus généreuse de crème et l'étalla avec plus de franchise. Il notta alors que la peau de son élève était aussi douce qu'il l'avait toujours imaginé. Cette pensée chassa toutes les autres et ses attouchements se firent de plus en plus lents pour savourer pleinement ce contact.
Après avoir reprit une troisième fois de la pommade, il sentit les muscles de Harry se détendre lentement, très lentement. Lorsqu'il sentit son élève plus à l'aise, Snape s'autorisa à caresser ses mamelons, guettant la réaction de Harry. Celui-ci avait une fois de plus fermé les yeux et gardait le visage impassible. Du moins en apparence, car Snape voyait que ses lèvres étaient bien trop pincées pour être naturelles. De toute évidence, il s'efforcait de retenir soupirs et gémissements de bien-être.
Rien que le fait de le voir ainsi et de pouvoir enfin le toucher, provoqua chez Snape un immence désir. Il caressa avec un peu plus d'insistance les mamelons durcis de son élève, qu'il fut certain d'entendre haleter. Il guettait à présent le moindre petit signe de sa part qui l'autoriserait à aller plus loin.
Mais il ne vint pas.
Furieux et frustré, Snape rompit le contact et se leva. Il jura avoir entendu un faible gémissement de protestation.
Râââh ! Pourquoi cet idiot de Potter restait-il à ce point amorphe ? Pourquoi ne lui criait-il pas de le prendre sans plus attendre ?
Il s'approcha de la table et servit une nouvelle tasse de thé. S'il fallait forcer la main de Potter, il ne serait cette fois plus question de renoncer à son plan initial. Il sortit donc la fiole de sa poche et versa deux gouttes de son contenu dans la tasse. Puis il revint auprès de son élève.
Celui-ci semblait à présent complêtement déconnecté de la réalité.
- Votre thé, Potter, annonça Snape de son habituelle voix froide.
Harry sursautta légèrement, comme s'il venait de s'apercevoir de sa présence.
- Merci, dit-il d'un ton lointain en prenant la tasse.
Durant un court instant, il regarda Snape d'un drôle d'air, mais se ressaisit vite.
Dès qu'il eut but la première gorgée, la voix de Snape claqua à nouveau.
- Où avez-vous caché l'album ?
La réponse franchit les lèvres de Harry malgrès lui.
- Sous mon oreiller, dans le dortoir des Gryffondor.
Snape se releva en ricanant. Ainsi, ce petit imbécile s'endormait tous les soirs avec des photos de lui coincées sous sa tête ? Peut-être avait-il besoin de penser à elles pour s'endormir ?
Tandis qu'il se dirigeait vers la porte, une question lui vint à l'esprit. Il se retourna, mais, au moment où il s'apprêtait à la poser, les mots se coincèrent dans sa gorge.
Non. Toutes les véritées ne sont pas forcément bonnes à entendre. Sans doute vallait-il mieux que cette question-là reste sans réponse jusqu'à ce que le temps lui-même lui réponde.
Snape tourna les talons et sortit, sa cape tourbillonnant derrière lui.
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A suivre…
Au départ, j'avais prévu de terminer le chapitre sur le match de Quidditch, mais je commence déjà à prendre du retard et ce chapitre-là est déjà assez long.
Alors, dites-moi… Est-ce moi qui suis sadique envers Severus ou Severus qui est sadique envers Harry ? personellenent, j'ai du mal à me faire un avis…
