BeNane, Aileenn, Sarah Levana, Shyrinia, Miya Black, Pithy, SweetDeath our YaoiMaster, Lululle, aniva, celine.s, Minerve, Kero, luffynette, astronema, Vif d'or, Melantha-Mond, dragounette, Kaorulabelle, aurelia, Ariane Maxwell-Shinigami, Leene, Bibine, Naera Ishikawa, Namie cassy, Soal, ornaluca : Merci infiniement pour toutes vos reviews et surtout, merci d'aoir patienté si vous êtes toujours là pour lire la suite. C'est vrai que ça fait plus d'un mois que j'ai pas posté, mais tout m'est tombé dessus en même temps... En tout cas, j'espère que la suite vous plaira toujours autant. Ziboux à tous.
Message à Choupinette, si tu passes dans le coin, ce serait sympas de m'envoyer un mail pour me dire s'il est possible que je passe chez toi cette semaine pour récupérer le CD de Word (peut-être que comme ça tu n'oubliera pas !) Et n'oublie pas non plus de mettre la sute de ta fic (sinon ze mords !)
De troublantes photos
CHAPITRE VI
Harry jetta un coup d'œil au réveil et grinça des dents. Deux heures et quart du matin. Les ronflements sonores raisonnant à travers tout le dortoir étaient l'unique preuve du profond sommeil de ses camarades. C'était à présent le moment ou jamais.
Harry repoussa les couvertures et se leva. Il avais pris soin de ne pas se déshabiller, voulant gagner du temps. Il attrapa dans l'armoire à coté de son lit sa cape d'invisibilité ainsi qu'un gros paquet ; une commande qu'il avait passé quelques jours plus tôt à Fred et Georges.
Il sursauta lorsqu'un ronflement plus fort que les autres se fit entendre. Il se glissa prudemment hors du dortoir et descendit l'escalier en colimaçon tout en maudissant soigneusement les professeurs aux longs cheveux noirs et graisseux.
C'était Snape qui lui avait volé l'album, il en était convaincu. Qui donc cet abominable homme de Cromagnon espérait-il convaincre avec ses sarcasmes et ses airs doucereux ?
Cet homme était fou. Harry savait qu'il allait délibérément lui faire commettre les pires choses avant de diffuser la photo. Sans doute vallait-il mieux qu'il se jette directement du haut de la tour d'astronomie. Il aurait ainsi une mort digne et son honneur serait sauf. A moins qu'il ne vole la photo comme Snape lui avait volé l'album. L'ennuis, c'est qu'il en avait sans doute fait une centaine de copies, alors pour toutes les retrouver...
Arrivé dans la salle commune, il défit le paquet et cacha son contenu un peu partout ; sur et sous les tables, dans les poubelles et les pots de fleurs, entre les pages des livres qui traînaient, au fond des fauteils, sous les tapis, derrière les tapisseries, sur les rebords des fenêtres... Pour sûr, ses compagnons allaient avoir une sacrée surprise à leur réveil.
« Merlin ! Faite qu'ils me pardonnent ! »
Aprsè avoir fait une dernière fois le tour de toutes les cachettes, Harry s'enveloppa de sa cape et sortit dans le couloir.
Lorsqu'elle sentit son portrait poussé par une force inconnue, la Grosse Dame sursautta.
- Qui est là ? s'exclama-t-elle.
- Silencio ! chuchotta Harry.
La Grosse Dame poussa un cri qui demeura cependant muet. Affolé, elle se précipita vers le bord du cadre, mais Harry leva sa baguette et elle se retrouva prisonnière de sa propre toile.
« Désolé » pensa Harry « C'est pour mon bien. »
Et il jetta un troisième sort au portrait. La Grosse Dame commença alors à s'espomper pour finir pour disparaître totalement. A présent, quiconque passerait devant le portrait penserait qu'elle était partie faire un tour bien qu'elle soit toujours là, invisible et muette. Harry lança toutefois un ultime sort, comme luit avait si gentiment demandé de faire le M.A.C.G. (Monstruosité Aux Cheveux Gras.)
- Collaportrait !
Aussitôt, le cadre de bois finement cisellé se retrouva englué contre le mur de pierre.
Finalement, Harry laissa cette malheureuse Grosse Dame tranquille et s'éloigna tout en essayant de ne pas penser à l'apocalypse qui aurait lieu le lendemain lorsque cette mignonette farce prendrait corps. Il rejoignit les cachots et s'imobilisa devant un pan de mur nu entre deux chandeliers.
- Nâga (1), murmura-t-il.
Le mur se transforma en une porte noire. Harry enleva sa cape et frappa. Une voix froide lui répondit.
- Entrez.
L'estomac noué, il poussa la porte et trouva derrière ce qui semblait être un salon.
- Par ici, Potter, dit la voix froide.
Harry se dirigea vers le fond de la pièce où une porte était entre-baillée. Il s'immobilisa sur le sueil.
Snape était penché sur un tas de parchemins. Harry le soupsonna fortement de l'avoir attendu pour continuer de travailler à une heure aussi tardive – ou matinale, au choix.
- Et bien ?
- C'est fait, dit Harry d'une voix sans timbre.
- Parfait.
Snape acheva de peinturlurer gaiement l'une des feuilles de parchemin qu'il avait sous le nez avant de lever les yeux vers Harry.
- Vous dormirez ici pour le reste de la nuit. Ma chambre se trouve au bout du couloir.
Harry équarquilla les yeux et rougit tandis que des pensées lubriques revenaient hanter son esprit. Fichues photos ! Pourquoi donc était-il incabable de penser à elles durant plus de deux secondes ? Etait-il maudit ?
- Heu... hum... bien, bredouilla Harry. Mais, heu... et vous, où dormirez-vous ?
Le regard de Snape s'embrasa et Harry eut soudain un très mauvais presentiment. Son professeur essuya calmement sa plume et reboucha son encrier. Puis il se leva et s'approcha nonchallement de Harry.
- L'administration n'accorde malheuresement qu'un seul lit par appartement, ricana Snape. Mais ceux-ci sont assez grand pour deux personnes.
Harry sembla frappé par la foudre.
- Quoi ?! Oh... vous savez... je... je peux me contenter du canapé... bafouilla-t-il en rougissant aussi fort qu'une tomate à qui Snape aurait montré son joli popotin.
- Comme vous voulez, Potter, dit le Maître des Potions avec une totale indifférance. Mais je vous préviens ; il est très inconfortable et je n'ai aucune couverture en réserve. Toutes sont parties au lavage.
Harry marmonna un vague « ça en fait rien » avant de s'enfuir précipitemment. Snape ricanna de plus belles.
Il avait (bien entendu) une jolie quantité de couvertures en réserve qu'il serait inutile de sortir – sinon, pourquoi aurait-il pris la peine de jetter un sort de refroidissement au salon ? Quant au canapé, il avait subi un sort destiné à le rendre aussi dur que de la pierre.
Ainsi, la prochaine fois – et il y en aurait une, foie de Snape ! – Potter serait contraint de choisir son lit.
Installé dans son canapé, Harry frisona. il ne faisait pas chaud-chaud dans le cachot amménagé en cette période de l'année. Mais il préférait de loin s'attraper une angine plutôt que de dormir en compagnie de son professeur. Ca tôt ou tard, celui-ci aurait forcément remarqué son érection.
Il ne voulait pas que Snape prenne conscience de son désir pour lui. Sadique comme il l'était, il utiliserait l'information pour se venger de tout ce que lui avait fait subir les Maraudeurs en faisant souffrir le plus possibe Harry.
Non. Il ne fallait pas qu'il sache.
L'ennui, c'est que ce n'était pas lui qui menait la danse.
§-§-§-§-§-§
Ce fut le froid et la douleur des courbatures qui le réveilla le lendemain. Il était encore très fatigué et aurait bien voulut dormir encore un peu. Il regretta amèrement de ne pas avoir prit le lit chaud et douillet.
Il tendit l'oreille. Autour de lui, le silence total reignait, percé à un rythme régulier par le tic-tac d'une horloge suspendue à un mur derrière lui. Harry se s'assit sur le canapé pour la consulter.
Onze heures vingt. Son estomac chavira. Il aurait dû être en cours depuis bien longtemps ! Pourquoi diable Snape ne l'avait-il pas réveillé ?
« Il l'a encore fait exprès ! »
Harry se leva avant de se précipiter vers la porte menant hors des appartements de Snape. Tant pis pour la toilette matinale, il n'avait vraiment pas le temps. McGonagall allait le tuer, alors inutile d'agraver son cas en séchant son cours.
Il courrut à travers les cachots avant de rentrer dans quelque chose de dur au détour d'un couloir. Un peu sonné, il chancela avec de comprendre à sa grande horreur qu'il avait face à lui son Maître des Potions. Celui-ci avait le regard étrangement brillant et semblait, pour une obscure raison, de très bonne humeur.
- Suivez-moi, Potter !
Harry aurait tout donné pour se retrouver dans la salle commune de Gryffondor, bien que ses camarades ne s'amusaient sans doute pas beaucoup avec toutes les surprises qu'il avait laissé derrière lui... Il suivit néanmoins docilement Snape à travers les étages.
Celui-ci le mena en direction de la tour des Gryffondor. Lorsqu'ils tournèrent à l'angle du couloir où se trouvait l'entrée de la salle commune, Harry vit que de nombreux professeurs s'étaient rassemblés autout de la toile de la Grosse Dame. Dans le tableau d'à côté, Violette, l'amie de la Grosse Dame, semblait en grande conversation avec le professeur Dumbledore.
Harry sentit son estomac chavirer. Il avait complêtement oublié les portraits voisins qui avaient sans aucun doute été témoins le l'agression de la Grosse Dame par un homme invisible... Et Dumbledore n'était pas idiot... Il savait parfaitement que Harry possédait une cape d'invisibilité.
Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient du groupe de professeurs, le sourire de Snape s'élargissait et le regard de Harry fuyait de plus en plus.
- Albus ! s'exclama le professeur McGonagall lorsqu'elle vit Snape et Harry.
Le professeur Dumbledore se tourna vers eux.
- Le voilà votre coupable, Albus, dit Snape d'une voix étrangemment fraîche.
Dumbledore dévisagea un instant Harry qui contemplait ses chaussures. S'il avait levé un instant le nez, il aurait vu la lueur de déception qui brillait dans les yeux du vieil homme.
- Pourquoi avoir fait ça ?
Harry aurait volontié donné tout l'or du monde pour ne jamais avoir trouvé l'album et ne jamais s'être embarqué dans cette ridicule histoire qui lui ferait sans doute perdre l'estime de ses amis. Il en ressentit aussitôt une immence haine à l'encontre de Snape.
- C'était... simplement... une farce... dit-il d'une voix brisée.
Il pouvait sans mal sentir tous les regards chargés de reproche des professeurs et des autres portraits braqués sur lui.
- Albus, intervint Snape d'une voix doucereuse. Cette... farce... désopilante, il faut bien le reconnaitre, mérite bien une punition... Avec votre accord, je me ferais un plaisir de me charger moi-même de la trouver...
Le professeur Dumbledore sembla réfléchir un moment, estimant sans doute que ce qu'avait fait Harry ne méritait pas la plus horrible torture du monde : être punis par Rogue. Il déclara donc qu'il vérait plus tard de la punition qui conviendrait et qu'il allait, en attendant, tenter de libérer les élèves de Gryffondor toujours enfermés dans leur tour.
Les camarades de Harry furent délivrés en début d'après-midi. Mais les professeurs ne furent pas au bout de leur surprise en constatant avec la plus grande horreur que la salle commune avait été dévastée et qu'une partie des élèves étaient salement amochés. Deux d'entre eux dûrent même être emmenés d'urgence à l'infirmerie.
Dumbledore, très décu de l'attitude de Harry, accorde à Snape l'immence privilège de punir lui-même le coupable, ce dont le Maître des Potions fut grandement heureux.
Puis la nouvelle commenca à se répendre au cours de l'après-midi : C'était Harry Potter, le Grand Harry Potter, celui-là même qui avait apporté tant d'honneur à Gryffondor, qui avait été l'auteur de ce carnage. il ne pouvait désormais plus faire deux pas dans un couloir sans que les élèves ne le fuient ou ne lui lancent des regards noirs. Seuls les Serpentards le félicitaient bruyamment pour cet exploit, sifflant et applaudissant sur son passage...
Harry avait terriblement honte. Il avait déçu Dumbledore, il avait trahit ses amis... Ron et Hermione refusaient désormais de lui adresser la parole. Et, pire que tout, il allait bientot recevoir sa punition de Snape.
Une terrible collère refit surface en lui. Comment avait-il pu un seul instant désirer Snape ? Tout était de sa faute !
Harry entra dans la Grande Salle ou il s'installa à un bout de table, loin de ses camarades. Il ne vit pas le regard désolé mais néanmoins satisfait que Snape de lui lança.
(1) Celui qui me trouve ce qu'est un Nâga gagnera une photo de Sev dans son bain. Quant à celui qui m'explique ce qu'est un Nâga ET qui me donne le nom du personnage que ce mot à inspiré remportera un poutoux bien baveux de Severus.
A suivre...aurelia
