Chapitre 5:
apocalyptico-dramatique
DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNG!!!!
Nooooooon! Pas le réveil, non!
Une fois de plus, mon réveil fait connaissance avec le mur. Je me relève dans mon lit en grognant. Il fait froid, je frissone. Il fait toujours froid dans les cachots de Serpentard.
Après une douche bien chaude, je me dirige vers ma valise que j'ouvre à l'aide d'un coup de pied. Je prend mon uniforme et l'observe. Il faut absolument que je le noircisse. C'est trop... blanc, et vert. Je constate avec délectation que ma soeur possède une paire de gants noirs en satin avec des broches d'argent accrochées un peu partout dessus. C'est déjà ça de plus. Ensuite pour les chaussures, je garde mes crantées. Après... Voyons voir, déjà, la cravate verte et argent... eurk. Je transforme le vert en noir d'un coup de baguette. La jupe est grise. Hop! Un coup de baguette et la voilà noire. Bon, ça devrait aller. Je suis plutôt satisfaite du résultat. Maintenant, à table!
Sans un regard pour personne, aussi froide qu'un iceberg, je descend les escaliers du dortoir et traverse la salle commune. Je sors en même temps que Rogue.
Bonjour.
Je ne répond pas, je sourit. Ca n'a pas l'air de le formaliser pour autant et il continue sa route. Je me laisse dépasser, besoin de solitude. Solitude qui ne dure pas longtemps puisque j'arrive à la grande salle. Je suis l'objet de l'attention de tous. J'entends qu'on comère sur mon dos. Oh que je n'aime pas ça les messes basses!!! Et bla bla bla elle est bizarre la nouvelle... et bla bla t'as vu son uniforme... bla bla bla... GRRRR!!!!
Bon, zen, restons, zen! comme dit la chanson. Je m'assoie tranquillement à la table des Serpentards et commence à petit-déjeuner en vérifiant bien que la nourriture est normale. Hop! Quelques tartines, un thé et ça ira. J'avale ça en vitesse. Je ne veux pas rester ici avec tout ce monde. Mais...
Almarièl, l'emploi du temps des 7èmes années. Fait passer.
Je me saisis d'un des parchemins et pousse le paquet vers ma gauche. Alors, aujourd'hui, quel est le programme?... Génial. Alors, pour les études d'Auror, je suis la seule et unique Serpentard. Mmmh... je commence à comprendre. Bon, mieux vaut que je me fasse toute petite. Sinon, Ô joie j'ai cours avec les Gryffondors! Ouaaaaaaais... je dit ça sur un ton enthousiaste, z'avez remarqué? ben faut pas s'y fier!! Donc... ils font pratiquement tous ces études d'auror... Hmm... je m'en fou... ça aussi... ah voilà l'emploi du temps! Aujourd'hui, DCFM, potion, divination. GE-NIAL!
Je laisse échapper un soupir de mécontentement. Rogue me regarde avec un petit sourire en coin. Je replie le parchemin et me lève. Besoin d'air avant de plonger dans une mer de Gryffondors!
Je me promène un peu dans le parc. En fin de compte... c'est joli l'angleterre mais je ne l'avouerais à personne!
Vraiment?
Mais ce n'est pas la Russie... Mon regard se perd dans la contemplation du lac... si calme et mystérieux... ça me rapelle la Russie, tient. En fait, chaque rayon de soleil, chaque goutte de rosée, chaque feuille, chaque visage me rapelle un peu mon pays. Mais ce n'est pas mon pays...
Les larmes menaçent de glisser le long de mes joues. Mais je me retient et me lève. Courage, j'ai une heure de DCFM entourée de Gryffondors.
Alors... salle 312... troisième étage je présume, salle 12... Eh ben non! pffff... je me décide à demander mon chemin en montrant mon emploi du temps à un fantôme, le baron sanglant. Il avait l'air surpris quand je l'ai apellé pour lui parler. Même si je n'ai pas ouvert la bouche, il m'a fait un sourire qui se voulait aimable mais on voyait bien que c'était forcé.
Bref, je suis en retaaaaaaaaaard!!! Merde merde merde merde! Je pique un sprint, monte les 5 étages en courant à toute boulline et me retrouve devant la salle. Je laisse tomber mon sac au sol et mets mes mains sur mes genoux tout en respirant bruyamment pour reprendre mon souffle. Ffiou! Allez... inspirer, expirer, inspirer, expirer... on continue... voilà... mon souffle est plus régulier. Bon. Maintenant, je prend mon air froid, distant et sûr de moi, même si ce n'est qu'une façade et... c'est parti!
TOC TOC TOC
Entrez!
J'ouvre la porte et essaie de me faire la plus discrète possible. Je fait un Désolée silencieux avant de m'asseoir au fond de la classe, la tête haute. Je pose mon sac, sort un stylo, mon carnet de notes. Pas de plumes ni de parchemin. ca surprend beaucoup de monde. M'en fou! D'ailleurs, le prof me parle. Je le regarde, c'est la moindre des choses.
Miss Almarièl, vous êtes en retard. Comme vous êtes nouvelle, vous ne serez pas punie. Poudlard est très grand et je suis moi-même nouveau, je m'y suis perdu à plusieurs reprises.
Il y eu quelques petits rires. Pathétique!
Je disais donc, je suis le professeur McTiennan. Vous faites des études d'auror?
Quelle question, si je suis ici, c'est pas pour devenir dresseuse de veracrasses! Je hoche la tête.
Hmm... Vous êtes la seule Serpentard.
Je hausse les épaules. J'en ai rien à foutre. Bon, Bavard, tu le commences ton cours? Lui ce sera Bavard!
C'est bien. Alors, nous étions sur le point de découvrir le sujet de ce premier cours. Nous allons voir les sortilèges impardonnables. Prenez une plume et notez...
Une plume et notez? ouh là là... ça s'annonce PA-SSIO-NANT! J'en baille d'avance...
Et j'ai bien raison. Dix minutes ont passé et j'ai déjà trois parchemins noircis. Je baille de nouveau.
Et puis merde! Va te faire foutre McTiennan! Je vais commencer ma formation de dresseuse de Veracrasse pour les pauvres bestioles orphelines d'Alaska en manque d'affection: la sieste!
D'un geste, je pousse les parchemins sur le bord du bureau, j'en prends un neuf et ma plume, histoire de faire croire que j'écris. Hop, je m'aplati sur le bureau et... dodo!
ZzZzZzZZzzZZZZZzzzzzzZZZZZzzzzzZZZZZZ
Miss Almarièl, je crois que ce n'est ni l'endroit, ni le moment!
Hein, que? quoi? Qui me parle? AAAAh! Un McTiennan à 10 centimètres de mon visage. pas qu'il soit laid loin de là mais... putain il pu de la gueule!
Je vois la classe entière rire et se foutre de moi. Allez-y, pauvres cloches! Na! Rien que pour ça, je retourne ma tête et fait mine de me rendormir. Les rires se font de plus en plus bruyants derrière le dos du professeur.
Ceux des maraudeurs sont grinçants et mesquins, les filles, en revanche, sont indignées et leur coeur vacille entre rester la fan-un-jour-fan-toujours des maraudeurs ou d'adhérer au club tout récent du séduisant prof de DCFM.
Miss Almarièl?
Il s'inquièterait pour moi? Son ton est inquiet, en effet.
Hmm? je relève la tête en esquissant un vague sourire d'excuse style: ça-ne-se-reproduira-plus-promis-juré-craché-pff en croisant les doigts dans mon dos.
Devant moi, les demoiselles en rut minaudent en se disant qu'elles aimeraient bien jouer au docteur avec le professeur. Tssk... pathétique.
Rassuré, le professeur s'éloigne et reprend son cours. Je me charge de le suivre, tout de même, je vais pas faire plaisir à tous ces Gryffondors et faire penser que je suis fatiguée. Loin de là!
BRRRRRR
Oh oh... c'est quoi ce bruit? Ma chaise tremble... pas normal ça...
Pause! Mon cerveau fait état de la situation en une seconde top chrono... une classe de Gryffondor une seule et unique serpentard les gryffondors à dos = ennuis.
Bonnnnn!
On reprend...
Play.
PAF! La chaise s'élève dans les airs! MAMAN!! j'ai le vertige! AAAH! elle rebondie et saute dans tous les sens. Zen restons zen... tâchons de montrer un visage impassible. Ma surprise n'a, heueusement pour ma réputation toute nouvelle de fille froid eet impassible, été visible qu'un millième de seconde sur mon visage. Je me suis vite reprit! Maman!!! je suis toute fière de moi!
Voilà deux fois que je demande ma mère moi... folle, je suis folle... Bon, faisons notre retour dignement dans le monde perdu des pecqueneaux... Hop! AZvec grâce et style, merci mes chevilles vont bien, je saute à bas de la chaise et admire l'oeuvre.
Apparemment, ce sont Labinocle et Prétentieux qui ont glissé le pétard sous ma chaise avec un sort de lévitation. Curieux, lui, a lancé le sort de caoutchouc sur la chaise alors que Simplet a bêtement ricané.
Pff! Même pas drôle comme blague! ils ricanent comme des hyènes anorexiques. Ils veulent la guerre? Ils vont l'avoir.
Je leur jette un regard glacial, mêlé d'une lueur de défi. Le message est passé.
Tous les coups sont permis...
A la guerre, comme à l'amour... On était pas conventionnels, on a tout fait à l'envers...
A la fin du cours, la rousse vient me rejoindre et blablate encore à propos de l'immaturité des quatre emmerdeurs (auquels il va falloir que je trouve un nom de groupe! Des idées?). Gentiment, sans parler, je l'envoi balader en allant dans le couloir de gauche avec un signe de main alors qu'elle n'a pas finit sa diatribe. J'aimerai me retourner pour voir sa tête mais... mais ça donnerait l'impression que je m'en veux. Donc... marche! Je marche! Fière et droite, aussi orgueullieuse qu'une plante vénéneuse qui a eu le mollet d'un passant aux jambes dénudées et qui gigote pour qu'il se gratte encore plus!
Bon... toudidoum, où est-ce que je me suis paumée moi? Bouse alors! Mais quelle pitoyable veracrasse je fais! j'avais le même cours que Labinocle et Cie et je suis allée dans le sens inverse. Bon, zen. D'où suis-je arrivée déjà?
Bouse. Je suis bien sûr à un croisement, comme dans tout bon livre bidon d'aventure qui se respecte. Ou pas, comme vous voulez.
Bon, droite, gauche, tout droit, ou derrière? Surtout que comme je suis bien idiote, je me suis débrouillée pour tourner dans tous les sens.
Non mais je me plains vraiment des fois. C'est vrai quoi! Comment le bon Dieu (s'il existe et ça j'en doute) a t-il pu pondre un oeuf comme moi? Putain, je suis pas le vilain petit canard mais une cuisse de canard qui rôti à petit feu.
Merlin, qu'est-ce que je sors encore comme connerie moi? Poudlard ne me réussi définitivement pas...
Pour finir, et parce qu'il faut bien que je remonte dans ma propre estime: je ne suis pas pire que Labinocle et Cie, ce qui, en soit, est très très très trèèèèèès rassurant.
Bon, quel chemin? Grrrr... y a pas de mousse ici pour m'indiquer le Nord en plus... Bah oui, la mousse ça pousse sur la face Nord des arbres, et comme dans les couloirs de tout bon château qui se respecte, y a pas d'arbres... Raisonnement hyper philosophique, remarquez le bien.
Ouh là là ce que je délire moi quand je suis seule. Maman, sauve moi!
Putain, ça fait trois fois en moins d'une heure que je l'apelle! Maman! Maman n'est plus là petite! Maman est parti rejoindre le connard qu'on apelle Dieu et qui a autant de chances d'exister qu'un cumulo-nimbus à rayures vertes, moralité: nada!
Bon, je fais quoi maintenant que j'ai bien papoté seule dans ma tête?
Un ptit sort. Il doit bien y avoir un tableau pour m'indiquer le chemin! Lumos!
Hop, magie magie, et vos idées c'est d'la connerie! Personne! Pas un seul tableau à l'horizon, sauf celui d'une vache qui broute de l'herbe mauve. Si, si si! Et comme les vaches c'est vachement causant (notez le jeu de mot pitoyable), autant dire que si elle n'y était pas, ce serait mieux, le mauve de la prairie jure avec les poids oranges du ciel du tableau. Merlin, qui a peint cette horreur?
J'approche ma baguette de la toile et lit en bas à droite: Picasso. Pas étonnant.
Bon, finissons en! Retour aux sources! Mais à quel niveau je tombe moi...
Bon, il me reste plus que ça... je veux même pas y penser, mamaaaaaaan!
Et de quatre. Allez... j'y vais.
Dire que je n'ai pas fait ça depuis... bien mes sept ans.
Allez, je le fais!
Un, deux...
Trois!
Ploum ploum! ce-se-ra-ce-che-min-que-je-pren-drais-au-bout-de-trois!-un-deux-trois!
Cool, un chemin rempli de vaches colorées. M'est avis que je n'étais pas venue par là, je l'aurai remarqué sinon. Allez, hop, je prends à droite, on verra bien...
Rire et délirer font écho au mot oublier...
Et voilà pour ce chapitre, il vous a plu? moi je me suis bien amusée à l'écrire. Leene, seule, est, on le remarque, toujours aussi cynique mais bien plus disjonctée. (et l'auteur aussi mdr)
Vala vala!
Désolée, un énorme pardon pour le GIGANTESQUE retard :S
PARDONNEZ MOIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!!
Bon, snif, R&R, now...
U.$.Hermy: kikoo, voilà, à peine rentrée, un new chapter! ça ira pour la demoiselle? ;) Bzou!
Andromède: déchirée entre la suite de narae et celle là? heureuse coïncidence, la suite des deux est LA! Miracle! mdr Bzou! et merci
Elelim: Bonjour! la suite? elle est là! lol, merci pour tous ces qualificatifs qui font chaque jour gonfler mes chevilles un peu plus et ce chap, il t'a plu? :D Bzou
mélina: hello! cool que tu lises cette fic aussi oui, bourrée d'humour, noir peut être, mais d'humour quand même Bzou!
helene: beaucoup aimé? Cool! j'espère que ce chapitre, bien que court, te plaît tout autant! son amour? Surprise ;)
Jaelle: tu vas voir comment elle s'en sort chez les serpents dès le prochain chapitre. indice: elle ne va pas être appréciée du tout! lol, tu vas voir, sa vie va devenir un enfer... Bzou!
pichou: oui oui c du vrai russe, c maëlle qui me le donne une autre auteur de feufeunet! Bzou!
m4r13: pas des plus bosseuses, c'est vrai, mais elle est quand même en 7ème année, faut pas oublier qu'arrivé là tu en connais des pas mal! et puis, si elle n'aime pas le travail scolaire, en revanche, les blagues, c'est toujours plus facile et agréable à apprendre, pour tous, non? ;) Bzou!
Karoulabelle: Merciiiii!
Alpo: et celui là, tu l'aimes????? Bzou!
Bellatrix Black Snape: merciiii elnath!!! Gros poutoux!!! bzou!
lilyeve: remus? possible ;) mais rien n'est encore sûr pour vous! moi seul sait Bzou!
shadow: merciiii! :d leene avec sev? possible! comme j'ai dit à lilyeve au dessus, je ne vous dirai RIEN! Bzou!
Mystick: l'action arrive, pour très bientôt! promis! merci! bzou!
Eva: merci beaucoup! la suite a tardée mais elle est là, c'est l'essentiel! gros Bzou!
Olympe Maxime: lol (l'impatience n'est pas un pêché ) pi je te dis: hippopotame, girafe, pirate, souris, blanco, écouteur, colle. vala vala mdr merciiii! et bzou!
Ambre: toujours morte de rire? J'espère! encore merci! gros Bzou!
