Disclaimer : Les persos de Prince of Tennis ne sont pas à moi ! Dommage quoique ils diraient plutôt tant mieux '
Genre : shonen-ai, POV Eiji
Couple : Eiji x Oishi, Tezuka x Fuji, Momoshiro x Ryoma
Est-ce que je l'aime ?
L'entraînement est terminé. Tezuka nous en fait baver. Et en plus Inui s'y met avec ses mixtures de grand-mère ! J'essaie de faire en sorte de ne pas rater les exercices mais ce n'est pas facile ! J'ai toujours la tête ailleurs. Surtout en ce moment. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Je ne comprends pas.
Je me dirige vers les vestiaires et rentre. Ryoma a déjà terminé de prendre sa douche.
« Et bien Ryoma tu es du style rapide ! »
« Hum. »
A ce moment-là il y a Momo qui rentre.
« Yo Ryoma, dépêche toi on va être en retard. »
Ces deux-là deviennent de plus en plus proche. En fait, je n'aurais jamais réellement pensé qu'un jour ils formeraient un couple. En fait, voilà mon problème. Depuis qu'ils sont ensemble, je me pose des questions sur mes préférences : femme ou homme. Pourtant, j'ai l'impression que la réponse est claire je suis attirée par les femmes. Pourquoi devrais-je me poser cette question ?
« Et bien Eiji qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu devrais te dépêcher sinon tu risques d'arriver en retard ! » .
« Hein quoi !? »
Je sursaute et dirige mon regard vers mon interlocuteur. Oishi, le voilà. Mon plus gros problème. Sayez ça commence. Mon cœur bat la chamade. Pourquoi ? J'ai chaud, et je ne sais pas quoi lui dire ! Je baisse les yeux. Je l'entends bouger et tout à coup, son visage est au même niveau que le mien. Oh mon dieu, je rougis, j'en suis sûr.
« Et bien Eiji, que t'arrive t-il ? Tu es malade ? Tu es tout rouge ! »
« Moi, je... je vais très bien ! »
« T'es sûr ? Tu sais si ça ne va pas tu peux me le dire. Depuis le temps qu'on se connaît, tu ne peux rien me cacher. Je vois que tu ne te sens pas bien. »
Il sait, il sait que je suis gêné. Que faire ? Même moi je ne comprends pas cette gêne alors comment le lui dire ? Je me lève, et me précipite sous la douche. Heureusement qu'au club, les douches ne sont pas collectives ! (Tu veux plutôt dire dommage sniff !!)J'ouvre le robinet. L'eau chaude parcourt tout mon corps. Et là, je ne peux m'empêcher de revoir le visage d'Oishi lorsqu'il était penché sur moi avec au début ce grand sourire et ensuite son regard inquiet. Oh non pas çaaaa ! Une érection ! J'ai une érection en pensant à Oishi ! Cette fois-ci, j'ouvre le robinet d'eau froide à fond. Argh, là c'est gelé ! Je sors de la douche, prends une serviette, me sèche et m'habille. Je retourne dans le vestiaire et voit Oishi déjà habillé. Il me regarde, un air déçu. Déçu ? Ah non ne me regarde pas comme ça, mon cœur se blesse. Il sort. Et moi je ne peux pas bouger ! J'entends de nouveau la porte s'ouvrir.
« Oishi....... »
« Ah non moi c'est Fuji ! » me dit-il avec son sourire.
Mon meilleur ami. Fuji est celui avec lequel j'arrive le mieux à me confier. Sans même me rendre compte je me mets à pleurer. Je sens des bras autour de ma taille. Instinctivement, je me blottis dans ses bras, laissant mes larmes coulaient.
« Eiji ? Que se passe-t-il ? »
Ah Fuji si tu savais que ton ami est tombé amoureux d'un homme. J'ai honte !
« Fu-ji je (sniff) sais (sniff) plus quoi faire ! »
Je sens ses bras me serraient plus fort. Je me sens bien.
« Eiji calme toi et explique moi. »
Je me retire de son étreinte, la tête contre son torse. Sa main me soulève le menton et son regard traverse le mien. Il attend. Il attend que je lui parle.
« Je suis amoureux. » dis-je.
« Et c'est un problème ? »
Voilà, ça se complique. Si je lui dis que j'aime un homme, peut-être qu'il ne voudra plus de mon amitié.
« J'aime Oishi. »
Je tourne le dos à Fuji, peur d'avoir à affronter son regard. Sa main se pose sur mon épaule.
« J'aime les hommes. »
Et je me remets à pleurer. Les mains sur mon visage.
« Ce n'est pas les hommes que tu aimes mais Oishi. C'est différent non ? »
Surpris par cette phrase, je me retourne et lui fait face. Ce sourire est encore là mais ses yeux, ils me regardent avec de la tendresse. J'ai l'impression d'aller mieux.
« Oui tu as raison. » dis-je.
« Ah Eiji tu sais que j'ai toujours raison !! Allez maintenant tu vas voir Oishi et lui parler. »
« Quoi comme ça ! Mais comment je vais le lui dire moi ! Et puis si lui il m'aime pas ! »
« Ne dis pas de bêtises, comment voudrais-tu qu'il ne t'aime pas ? »
« Bha euh, je sais pas moi ! »
« Allez ouste. »
Il prend mon sac, me l'envoie et me pousse dehors. Et là, je me retourne vers la porte d'entrée du vestiaire.
« Fuji tu me le paieras. »
Et là je l'entends rire et .... Tezuka ? Mais il vient de me virer du vestiaire mais il laisse Tezuka entrer ! Et il ferme la porte à clef en plus !!!!!!!!
« Eiji ça va mieux ? »
Je sursaute une nouvelle fois ! Ca fait deux fois ! Et comme on dit jamais deux sans trois ! Je vois Oishi. Oishi mais que fait-il encore ici, je pensais qu'il était parti !
« Ah euh oui merci. Ca va beaucoup mieux. »
« Je te raccompagne chez toi ? »
« Euh oui si tu veux. »
Et nous voilà partis. On sort du club. Maintenant, je ne me pose plus de questions. Je sais que je l'aime. Cela est clair à présent. Tiens, on est au parc. Je sens la main d'Oishi m'étreindre le bras.
« Et si on allait là-bas. »
Du regard il me montre l'endroit. Un espace calme et à l'abri des regards. Je devrais peut-être en profiter pour lui dire mes sentiments. D'un signe de tête j'acquiesce. Je le suis. On arrive très vite à notre lieu. Je m'assis sur l'herbe. Il fait de même. Il est bizarre, on dirait qu'il tremble.
« Oishi ? Tu as froid. »
« Ah non non, ce n'est rien ne t'inquiètes pas. Il faut que je te parle. »
« D'accord. Que se passe-t-il ? »
Et là tout se bouscule. Sa main tient la mienne, serrée. Son visage se rapproche du mien. Mon cœur bat encore bien plus que la chamade, on dirait qu'il va exploser ! Et là c'est le paradis. Ses lèvres effleurent les miennes. Elles sont douces. Il recule. Peut-être pour savoir si je suis d'accord, au cas où si je veux le repousser ! Mais me voilà, en train de me rapprocher de lui. Je ne me reconnais plus. Je suis en train d'embrasser Oishi. J'embrasse celui qui fait battre mon cœur. Il entrouvre sa bouche et laisse sa langue léchait mes lèvres. Instinctivement, j'entrouvre la mienne et laisse sa langue me caressait. On se sépare à bout de souffle.
« Eiji, je t'aime. »
« Moi aussi. »
A suivre, je sais pas encore
Yûko : Alors Eiji content ?
Eiji : Je voulais un lemon moi !!
Oishi : Oui moi aussi.
Yûko : Vous êtes jamais contents !
Eiji et Oishi : Il fallait pas commencer