Voici mon 4e chapitre! Juste à voir le titre, vous vous doutez sûrement de qui va se pointer chez Harry...

Réponse aux rewiew :

Lilith : Merci! Ça m'encourage de voir qu'il y a des gens qui aiment ce que je fais.

Fliflou : Tu es super! Merci pour tes idées, elles m'ont été très utiles pour ce chapitre et peut-être quelques autres après.

Je dédie ce chapitre à Fliflou pour ses supers bonnes idées!!!

Disclaimer : Ryry et ses nunuches ne m'appartiennent pas...1

Chapitre 4 : Patmol, Lunar, Cornedrue et Queudver

Enfin chez lui, Harry monta directement dans sa chambre et regarda l'heure sur son réveille-matin. Une heure moins quart. Cette journée, ce rêve...cette chose ne se terminerait donc jamais. Il se mit à arpenter sa chambre tout en pensant à ce qu'il avait appris dans les dernières heures. « Mes parents sont vivants, j'ai une sœur, les Londubat sont morts, la prophétie existe...euh...attendez une minute. Si la prophétie existe telle qu'elle est dans mon monde, Neville devrait être encore vivant. Il devrait être le Survivant. Est-elle pareille? »

- Harry, viens dîner! appela Lily.

L'adolescent se leva et descendit à la salle à manger. Lorsqu'il s'assit, il remarqua le regard en coin de sa sœur mais ne s'en soucia pas. Qu'elle pense ce qui lui plait. Lily sortit de la cuisine les bras chargés d'assiettes de sandwiches. Elle avait dû improviser un dîner rapide, vu le temps qu'il ont passé au Ministère.

- Que raconte la prophétie maman? lâcha Harry un peu malgré lui.

Sa mère échappa la sandwiche dans son assiette et lança un regard aïgu à Harry. Josian quant à elle continua à manger tout en tendant l'oreille vers sa mère.

- Quelle prophétie? Tu sais, il y en a des milliers dans le monde, répondit Lily sur un ton sec.

Harry aurait cru entendre sa tante.

- Celle qui touche les...qui touchait les Londubat.

- Elle disait que Voldemort allait les tuer tout simplement.

- D'accord, mais, c'était quoi exactement cette prophétie?

- Je ne m'en souviens pas assez bien. Il faut dire que ça fait 16 ans qu'elle a été faite. Mais ne te soucie pas de ça...

PAF!!!

Quelque chose était venu s'écraser dans la fenêtre de la cuisine pendant le déjeûner, faisant sursauter tout le monde. Harry se leva et s'approcha prudemment pour regarder dehors. Il tendit la main dehors et pris une boule grise pleine de plumes.

- Errol!

Le hibou se remit sur ses pattes à la mention de son nom et tendit la patte à Harry pour qu'il le libère de sa lettre. Aussitôt que Harry lui eut enlevé le morceau de parchemin, Errol s'envola et manqua de peu le poteau de téléphone devant la maison. Pensant immédiatement que la lettre venait de Ron et qu'elle lui était destinée, il commença à l'ouvrir lorsqu'il s'aperçut que c'était à Lily Evans qu'elle était adressée. Il avait complètement oublié qu'il n'était plus seul à recevoir du courrier par hibou.

- Désolé maman, j'étais sûr que c'était une lettre de Ron.

- D'accord, dit sa mère absorbée dans la lecture de la lettre. Harry, Josian? Je dois m'absenter quelques heures pour une réunion au QG de l'Ordre. Voldemort s'agite à nouveau et aurait envoyé des Mangemorts dans le York...Josian, habitue toi à entendre son nom! La peur d'un...

-...nom ne fais qu'accroître la peur de la chose elle même. Harry me l'a sortie ce matin.

- Depuis quand prononce-tu son nom Harry?

- Euh...j'ai décidé de me prendre en main et de...le prononcer, répondit Harry en essayant d'être le plus naturel possible.

- Je suis fière de toi mon chéri. Tu vois Josian. Si ton frère est capable, tu dois l'être aussi.

Après une grimace dans le dos de sa mère, Josian sorti de la salle à manger et monta directement à sa chambre. Pourquoi devait-elle le prononcer? Elle a peur et avec raison. Surtout avec un nom macabre comme Voldemort. Ça n'aurait pas causé de problème s'il s'était appellé Voldoiso, mais ce n'était pas le cas. Juste de penser à ce nom lui donnait des frissons. Lorsqu'elle fût arrivée dans sa chambre, elle sortit sa malle et commença à faire ses bagages pour Hogwarts. L'école commençait seulement dans deux semaines mais elle allait passer le reste des vacances chez son amie Ginny. Elle l'avait connue grâce à son frère qui était ami avec Ron, le frère de Ginny. Elles étaient toutes les deux à Gryffondor.Elle mit tous ses grimoires neufs d'hier dans la malle et jeta un regard de dégoût au bouquin de Divination de Cassandra Vlabatsky. D'après Harry et Ginny, c'était une vieille folle qui enseignait cette matière. À partir de la troisième année, ils étaient obligés de prendre une option et elle avait pris ça au hasard. Josian commençait déjà à regeretter son choix. Sans avertir, sa mère apparut dans l'embrasure de la porte.

- Failamalle!

- Wow! dit Josian sur un ton d'envie en voyant ses vêtements se plier d'eux-même et se ranger dans l'énorme valise. J'ai hâte de pouvoir faire de la magie en dehors de Hogwarts.

- Ginny est au salon, va vite la rejoindre pendant que je descend ta valise.

- Hé! Salut Ginny! dit aussitôt Harry lorsqu'elle fit irruption dans le salon dans un torrent de flammes.

- Bonjour Harry...euh...est-ce que Josian est prête car...Josian!!! s'exclama-t-elle.

- Ginny! Passé de bonnes vacances?

- Pas si mal. Mais papa a été très occupé au Ministère et à l'Ordre, donc on a pas fait grand chose. Mais si tu viens chez moi, ce sera mes véritables vacances.

- Mon père et ma mère aussi ont été très occupés. Il n'ont presque pas étés là de l'été. Toujours partis un peu partout.

- Oui mais toi tu es chanceuse. Tu peux voir ta mère à tous les jours pendant l'année scolaire.

- Tu crois vraiment que c'est une chance d'avoir sa mère comme prof!

Les deux filles se regardèrent et partirent à rire. Ginny elle-même détesterait avoir sa mère comme professeur. Elle était trop protective. Lily arriva avec l'énorme valise qui flottait derrière elle à quelques centimètres du sol. Elle étreignit sa fille avant de lui dire la rengaine habituelle :

- Tu sera calme, sois gentille et polie avec Molly et Arthur, n'énerve pas Ron, fais attention au nains de jardin et surtout, ne touche pas et ne mange rien de ce que Fred et George te donneront. Compris?

- Ne t'inquiète pas maman, je ne les approcherai même pas...mais pour ne pas énerver Ron on s'en reparlera, dit-elle avant d'entrer dans l'âtre. Bye!!!

Et elle disparut après un dernier signe de la main, suivie de près par Ginny et sa valise. Aussitôt sa fille partie, Lily prit son manteau et s'apprêta à partir.

- Il faut que j'aille au Ministère, j'ai un petit quelque chose à régler avec Tonks et je reviens. Si jamais Siri arrive pendant que je ne suis pas là, donne leur quelque chose à boire.

- OK. Tu n'as pas à être inquiète.

Toute la matinée se déroula très lentement. Harry ne savait pas vraiment quoi faire dans cette maison dans laquelle il vivait seulement depuis quelques semaines, en fait depuis 15 ans mais ses souvenirs étaient tellement mêlés dans sa tête. Il en oubliait la moitié et les mélangeaient entre-eux. Vers onze heures, trois coup distincts furent frappés à la porte. Il alla ouvrir la porte et les visiteurs entrèrent.

- Sirius! s'écria Harry.

- Harry je suis content de te voir! dit Sirius confondant la surprise de Harry avec de la joie.

Sirius ouvrit ses bras comme pour serrer son neveu mais Harry ne bougea pas d'un pouce. Ça lui faisait tout drôle de voir son parrain en vie, souriant et heureux. Il se rappelait très bien du regard terrifié qu'il avait lorsqu'il est mort. Avant, ou après Harry avait du mal à le déterminer, Sirius était presque cadavérique lorsqu'il était en troisième. Même l'année dernière, il était très mince. Maintenant il était plus gras, comme sur la photo du mariage de ses parents.

- Hé ho! Harry! Tu ne colle plus ton parrain mainetenant? C'est vrai que tu as seize ans maintenant, peut-être que tu ne...

- Non non Sirius. J'avais juste oublié que tu venait.

- Décidément tu oublie tout ces temps-ci! s'excalma James Potter.

- C'est pas étonnant! se moqua Lupin. Il te ressemble comme deux gouttes d'eau.

James ouvrit la bouche comme pour répliquer mais voyant l'expression moqueuse de son ami, il se mit à rire à son tour. Lorsque les trois hommes furent entrés, Harry referma la porte et lorsqu'il se retourna, il remarqua un quatrième visiteur. À sa vue, Harry écarquilla les yeux de surprise. Devant lui se tenait celui qui avait dénoncé ses parents à Voldemort. Lorsqu'il remarqua le regard de Harry, Pettigrew lui fit un sourire. Il osait lui sourire après ce qu'il lui avait fait! Avant même qu'il ait le temps de réfléchir, Pettigrew fut projeté à travers la fenêtre du salon et atterit dans le massif de fleurs sous la fenêtre.

- Peter!

James, Remus et Sirius se précipitèrent vers lui. Harry, lui ne bougea pas tout de suite tellement il était en colère. Alors que son père traînait son ami dans la maison, Harry réalisa soudain ce qu'il avait fait. Ce qu'avait fait Pettigrew ne s'était pas passé encore, en fait ne se passerait jamais. Il se précipita alors vers la fenêtre et fit comme s'il était surpris par l'événement.

- Qu'est-ce qui s'est passé? demanda Harry essayant d'être le plus naturel et le plus supris possible.

- Aucune idée, répondit Lupin en lançant un regard suspicieux à Harry.

Sirius aussi regardait Harry bizarrement. Il faudrait vraiment qu'il contrôle ses humeurs encore mieux qu'avant. Il n'avait jamais ressentit autant de haine pour quelqu'un, sauf peut-être l'année dernière lorsqu'il ressentait le besoin de frapper Dumbledore, mais encore là, ce n'était pas SA colère., c'était celle de Lord Voldemort. Mais comment pourrait-il oublier un sentiment aussi puissant. Au fait, comment ferait-il pour faire abstraction de tout ce qu'il savait à propos des gens. Si Queudver cours encore librement, probablement que d'autres Mangemorts, Bellatrix Lestrange par exemple, était encore en liberté.

Des rires provenait du salon où les quatres hommes parlait allègrement du match de Quidditch Jordanie contre Japon d'hier.

- La feinte de Uematsu était vraiment à couper le souffle, dit James.

- Ouais. C'est un très bon attrapeur. Mais j'ai préféré le jeu de passe de la Jordanie et Ahmad était meilleur compteur que Toshira, répliqua Sirius.

- Siri. Même si Ahmad était un bon compteur, le gardien du Japon était quasiment infaillible. Il n'en manquait pas une, contrairement à l'autre qui était une véritable passoire, dit James sèchement.

- Oui mais, je...

- Sirius! James! Chicanez-vous pas pour ça! C'est seulement un jeu à la fin! dit Remus exaspéré.

- Juste un jeu! Juste un...JEU! Tu saura Lunard que...

- Ça va! Je monte voir Harry, ça fait un bout de temps que je ne l'ai pas vu.

Harry était monté dans sa chambre lorsque Peter a repris conaissance. Ce dernier avait pris un bon coup du la tête et était encore un peu étourdi. Harry aurait tellement voulu écrire à Hermione. Il était sûr qu'elle aurait pu l'aider. Mais comment dire à quelqu'un que tu n'es pas la personne que tu es et que tu es toi en n'étant quelqu'un d'autre. Aussi bien dire : Je suis fou enferme moi à Ste Mangouste au plus vite. Il prit une plume et un parchemin et commença à écrire quand même. Peut-être il enverrrait cette lettre et peut-être pas. Mais peu lui importait, il fallait qu'il écrive à quelqu'un, quitte à ce qu'il s'écrive à lui-même. Finalement, la lettre qu'il avait écrite prenait 50 cm de parchemin. Même Rogue ne demandait pas autant. Des coups furent frappés à sa porte et il s'empressa de cacher la lettre dans sa malle. Elle était juste à côté.

- Harry. Je peux entrer? demanda la voix de Lupin.

- Euh...oui.

Son ancien professeur...euh non...c'est réellement son prof! Le voyage aura eu au moins un avantage. Il aurait Lupin comme prof de défense contre les forces du Mal.

- Harry. Je voulais te parler de l'incident de tout à l'heure...

- Ouais, c'est franchement bizarre, hein, dit nerveusement Harry.

- ...Hmmm...oui, mais, corrige moi si je me trompe, mais on aurait dit que la vague magique provenait de toi,

Harry ouvrit la bouche, la referma puis la rouvrit. Lorsuq'il s'en aperçut, il essaya de se justifier maladroitement.

- Euh...non. Tu te vous vous te tromper.

- Ah bon! Tu m'avais l'air en colère lorsque tu l'as vu. Est-ce qu'il y a quelque chose qui t'a dérangé? demanda Lupin très sérieusement à la manière d'un enquêteur.

- Non...non!

- d'accord, je te crois. Mais si il y a quelque chose que tu veux me dire, je suis en bas.

- Ok.

« Sait-il réellement que c'est moi? » se demanda Harry.

Après le déaprt de Lupin, Harry eut soudainement, une idée. Ron lui avait offert un scrutoscope il y a quelques années. Vu qu'il était ami avec Ron ici aussi, peut-être que... Il ouvrit chacun de ses tiroirs et une réplique d'un Éclair de Feu lui fonça dans l'œil. Une chance qu'il avait ses lunettes. Pour une fois qu'elles ne le gênaient pas. Finalement, dans le dernier tiroir, se trouvait l'objet, tounant et sifflant plus vite et plus fort que jamais.

A/N : C'est mon super chapitre de 2 160 mots. À quoi ça sert de marquer ça. Entk, je sais qu'il peut-être un peu long pour ce qu'il y a dedans mais c'est pas grave. Je sais pas vous mais moi j'imagine le son d'un scrutoscope comme le celui d'une bouilloire particulièrement énervante.

xxx... (ça c pour Fruti)

Nunuche (Shadows of Life)