N/A : Bonjour à vous tous/toutes! J'ai pris une journée entière à écrire ce chapitre…Et j'ai du changer quelques passages parce que ma mère et ma sœur se tordaient royalement…Je vous rappelle que ce chapitre est censé être dramatique! On s'est payé une bonne rigolade tout de même.   Pour ce qui est des reviews, je suis comblé! 113, c'est génial!   Je gambade dans les champs de bonheur! 

Cet été, je suis au regret de vous annoncer que j'ai un emploi au terrain de jeu de mon quartier…Donc, ça va prendre un tit peu plus de temps à avoir la suite…Mais je suis au service de garde, donc je devrais trouver le moyen qu'il y ait plus d'un chapitre par mois! 

Je tient à vous souhaiter des vacances extras, un été remplis de tout ce que vous voudrez et de triper à fond!  J'espère que ce chapitre vous comblera dans votre insatiable soif d'action et de tendresse!  BONNE LECTURE À TOUS ET BONNES VACANCES!

Disclamer: Bou wou hou…snif snif…Rien, je dit bien rien n'est à moi…Qu'est-ce que je raconte? Voyons, l'histoire, Gus et Carla, Mme. Easel sont à moi…Mais Hermione, Lucius (grrrr…celui la elle peut bien se le garder) le Malfoy Manor (ça aussi) et Draco (oh non, ça, ça se partage ma vieille!) sont à notre J.K. Rowling nationale!

…………………………………………………………………………………………………………

Chapitre 10 : Combat pour l'amour

La journée fut d'un calme réparateur. Draco, en paix avec lui-même, avait passé la journée avec Hermione, dehors, au grand air.  Ils en avaient profité pour discuter d'avenir, de Poudlard, de leurs ambitions.  Draco, malgré le fait qu'il ait été un véritable fumier envers tout ce qui s'appelait moldu et sang de bourbe, avait toujours été, pour Hermione, un adversaire sérieux au point de vue académique.  Il était très intelligent, réussissait bien en tout (excepté dans ses cours traitant sur l'histoire des moldus…va savoir pourquoi!).  Cependant, il arrivait toujours une légère coche en dessous de la griffondor.  En cette belle journée ensoleillée, il pu enfin extériorisé toute sa frustration envers ce fait injuste, d'après lui.  Ce segment de discussion s'était vite résolu par un simple baiser donné sur le bout des lèvres, rapidement mais combien représentatif de leur amour. Ils discutèrent aussi de la rivalité pratiquement ridicule qui existait entre leur maison respective.  Tous deux espéraient être promu au rang de préfet en chef pour leur 7e année.  Ainsi, ils purent ainsi se promettre d'essayer de changer plusieurs siècles de rivalité insensée.   Ils passèrent la fin de la soirée sur la petite galerie située au devant de la maison, à regarder le soleil s'éteindre doucement.  Carla, pour qui la journée avait été longue, n'avait pas failli à son devoir.  Un petit regard en coin vers les deux jeunes gens était fréquent.  Gus, quant à lui, ne remarqua même pas la différence frappante d'attitude des deux adolescents.  Il avait toujours eu un sens de l'observation très pauvre, quasi inexistant à vrai dire, ce qui était profitable aux deux tourtereaux, car  Gus pouvait se montrer très protecteur envers sa petite fille chérie.

La mère et la fille, n'ayant pas dormis de la nuit, furent heureuses lorsque l'horloge sonna 6h.   Carla, qui n'avait pas trouvé la force de cuisiner, avait commandé des mets chinois, au grand bonheur de tous.

Lorsque toute la famille fut bien installée à table, prêt à dévorer ce véritable festin (que Draco n'avait jamais eu le plaisir de goûter…) un vent glaciale, inhabituel en cette mi-juin, enveloppa la maison des Granger.  Personne n'y prêta attention et soupèrent allégrement dans la joie, excepté Draco qui sentait subitement que quelque chose clochait.  Ils chassa cette idée stupide et goûta pour la toute première fois à des rouleaux impériaux.

Quelques heures avant…

Mme. Easel, confortablement assise sur une banquette,  s'amusait à contempler l'avenir des gens, comme elle le faisait régulièrement.  Son restaurant, fermé pour la nuit, baignait dans une lumière tamisée.  La place, vidée et d'une ambiance légèrement plus froide, semblait s'être transformée en sanctuaire.  Seul la banquette où cette chère Mme. Easel prenait place semblait chaleureuse, animée.  Elle regardait paisiblement ses cartes, sans toutefois se douter de ce qu'elle allait découvrir.  Une carte, une simple carte débalancait l'harmonie à laquelle elle était habituée.  Une carte où une ombre enveloppé d'un drap encore plus noir dégageait une froideur, un esprit de méfiance et de danger.  Mme. Easel prit peur lorsqu'elle s'aperçu que cette carte malveillante se situait dans son avenir…un avenir proche, même très proche…

Soudain, la lumière disparut graduellement, comme si le courant était retenu à l'extérieur de la bâtisse.  Un vent glacial commença à souffler à l'extérieur.  La porte s'ouvrit brusquement, laissant s'engouffrer des bourrasques dans le petit restaurant.  Les napperons et les ustensiles étaient projetés contre les murs, évitant de justesse la vieille dame qui essayait de fermer la porte principale.  Le vent devint de plus en plus fort, ce qui propulsa inévitablement Mme. Easel au sol.  La porte claquait telle une mâchoire prise par des frissons de froid, excepté que ces frissons étaient causés par la peur.  La vieille femme réussi à se retenir de justesse au pied d'une table située à l'arrière du restaurant, attendant, dans une frayeur qu'elle n'avait jamais ressentie, que tout s'arrête.  Rien n'était normal.  Ce n'était pas des bourrasques ordinaires, ni une ambiance ordinaire…aucune joie n'émanait de sa personne.  On aurait dit que le plaisir et le bonheur n'existait plus. 

Soudain, tout redevint calme…trop calme.  Plus de bourrasques, plus d'ustensiles au mur, plus de porte qui claque, plus un son…excepté ce léger bruit de cape frôlant le sol. Elle était toujours accrochée au pied de la table, essayant désespérément de fuir.  Elle était incapable de se relevé dû au choc qu'elle avait reçu en tombant, se fracturant ainsi la hanche.  La douleur qu'elle ressentait ne fut rien comparé à la terreur qu'elle senti monter en elle lorsqu'elle aperçu une longue tignasse blonde reluisante au clair de lune s'imposer dans l'embrasure de la porte.  Lucius Malfoy…Non…

-« Bonjour ma chère Egina.  Ça doit faire plus de dix ans que l'on ne s'est pas vu.  Je me demandais comment tu pouvais aller.  J'ai décidé de te rendre visite… » dit Lucius, avec un air menaçant, convaincu de son pouvoir extrême, ce qui sonnait extrêmement faux aux oreilles de Mme. Easel.

L'intrus pénétra dans l'établissement, écrasant au passage plusieurs ustensiles et morceaux de verres éparpillés un peu partout.  Il donna un coup de pied violent sur une chaise qui bloquait son chemin.  Sa présence donnait froid dans le dos à  Mme. Easel, dont  Lucius était le seul à l'appeler par son prénom.  Il s'arrêta au centre de la pièce, montrant ainsi toute sa prestance face à la vieille femme accroupit au sol. 

-« Si tu veux mon avis, Lucius, je me serais bien passé de cette visite…Que va dire ta femme? »  dit Egina, essayant maladroitement de cacher sa crainte par de l'humour sarcastique. 

-« Sa suffit, Egina!  Le temps n'est pas aux farces.  Il y a 10 ans, le seigneur des ténèbres a eu besoin de ton don de voyance.  Cette fois-ci, j'espère que tu comprendras plus vite que c'est dans ton intérêt de coopérer…À vrai dire, je n'ai pas tellement envie de te torturer une nouvelle fois, mais si tu y tiens, tu n'as qu'à faire comme l'autre fois.   Pour m'aider, j'ai emmené un ami précieux…un détraqueur.  Coopère et il restera à l'extérieur. » déclara Lucius, avec un regard qui en disait long sur son état d'esprit.   Il se baissa à la hauteur de la vieille dame.  Mme. Easel, qui avait écouté attentivement Lucius, recula péniblement, essayant de fuir le regard de cet être malveillant, sans cœur et prêt à tout pour parvenir à ses fins.  Une lueur démentielle brillait au plus profond de ses yeux et l'on ne devait pas être voyante pour pouvoir lire son avenir…Atroce et machiavélique…tel était son destin…et celui de son fils, si gentil et si beau! Pauvre gamin…

Egina n'avait pas prononcé un mot depuis plus de 5 minutes.  Lucius l'observait péniblement, attendant une réponse.  Y avait-il une question? La vieille dame effaça toutes idées de rébellion.  Elle tenta de se lever, péniblement et sans entrain, pour faire face à son bourreau, malgré sa douleur insupportable à la hanche.

-« Qu'est-ce que tu veux Malfoy? » cracha Mme. Easel, toute retenu disparue. Aucune compassion ni chaleur ne l'habitait.  Seulement une haine incontrôlable.

Une haine inhumaine envers cet homme et son maître habitait en elle depuis plus de 10 ans.  Lord Voldemort avait fait appelle à ses services pour découvrir l'endroit où pouvait se cacher certains traîtres et Aurores.  Après avoir résister du mieux qu'elle avait pu face aux tortures, à l'humiliation, aux sorts qui avaient un impact sur son mental, elle avait fini par collaborer.  Elle avait ainsi dénoncé, contre son gré, plusieurs de ses amis, de mangemorts retraités et de jeunes gens innocents.  Ce fut le moment le plus atroce et difficile de sa longue vie et ce fut la seule fois où elle regretta amèrement posséder ce don de voyance.

-« Où est mon fils? » demanda Lucius, insistant, tout en fixant les yeux d'Egina qui était désormais debout, prête à lui faire face.

-« Comment veux-tu que je le sache? Espèce d'ordure! »

-« Je te conseille de rester poli, Egina! » répondit Lucius, tout en lui empoignant le bras fortement.

-« Trouve mon fils et je te laisse la vie sauve.  Sinon, j'appelle le détraqueur, compris? » ajouta Malfoy furieusement.

Lucius sortit sa baguette magique et la pointa sur la tempe de la vieille dame, maintenant plus forte, prête à tout affronter.

-« Lucius, ne m'oblige pas… »

-« T'obliger à quoi?  Veux-tu bien me dire qu'est-ce que tu serais en mesure de faire en ce moment?  Tu n'as plus le choix.  Dit moi où est mon fils et je m'en vais! » cria presque Lucius.

-« NON! Ton fils mérite mieux que la pourriture de père que tu es!  Jamais je ne te le dirai! » cria Egina.

-« DIT-MOI OÙ EST MON FILS! »

Lucius leva sa baguette et jeta un sort Endoloris à la pauvre femme.  Elle tomba sur le sol, elle qui n'était déjà pas solide sur ses deux jambes, et se tordis de douleur.  Pourtant, elle n'émit pas un son.  Durant son pénible séjour au Malfoy Manor, elle avait appris à contrôler sa douleur, à ne pas se montrer faible face à ce diable.

Lorsque Lucius cessa enfin,  Mme. Easel se releva bravement.

-« non… » murmura-t-elle.

Un éclair de profonde exaspération traversa en une fraction de seconde les yeux de Lucius, des yeux d'une couleur acier, tout comme son fils.

-« Ho que oui! »

Après une heure de ce régime, Egina était à bout de force.  Elle s'était débattue du mieux qu'elle avait pu.  Elle avait été en mesure d'attraper sa baguette et avait combattu bravement.  Cependant, Lucius était plus fort et avait plus de connaissance en matière de magie noire.  Elle était désormais étendu au sol, ne bougeant presque plus, avec la lèvre inférieure fendue et 3 côtes de brisées en plus de sa hanche fracturée( n/a : Bref, la madame n'avait pas bonne mine). 

Lucius, encore plus en colère que lorsqu'il était entré, voyait rouge. Il s'approcha d'Egina, doucement, en écrasant les résidus sur le sol.  La femme, près de l'inconscience, ne percevait qu'à peine les sons insolites et effrayant à la fois…Résiste Egina, Résiste!

-« Pour la dernière fois, où est mon fils? » lui dit-il, avec un sourire victorieux au coin des lèvres.

Egina vit le détraqueur entrer dans la pièce.  Le sentiment de vide s'empara d'elle aussitôt.  Elle sentit toutes forces l'abandonner.  Résiste…

-« Où est-il? »

-« non… » chuchota-t-elle.

-« Mon fils? »répliqua Lucius, encore plus agressif. 

-« NON » fut le dernier mot de la vieille femme avant qu'elle ne sombre dans l'inconscience.

À l'instant même, un petit bout de papier, si minime fut-il, passa devant les yeux du monstre qu'était Lucius.  Une facture…simple facture au nom de Hermione Granger et Draco Malfoy.

De retour à la maison des Granger.

Le souper s'était merveilleusement déroulé.  Draco, ayant complètement oublié l'incident qui lui était pourtant familier, avait beaucoup appris sur l'esprit de famille.  Tous avaient rit.  C'était pourtant simple rire de bon cœur!  Jamais il n'avait eu l'occasion de rire autrement que pour se moquer. 

-« Je vais aller marcher, question de digérer un peu.  Mme. Granger, je dois avouer que la bouffe moldu est meilleur que celle des elfes de maison. » déclara Draco, se dirigeant vers le vestibule.

-« Je te suis » dit aussitôt Hermione.

-« Hermy?  Tu ne voudrais pas m'aider à faire la… » dit Carla, qui ne finit même pas sa phrase, car les deux jeunes gens étaient déjà à l'extérieur, marchant vers les portes grillagées.  C'est beau l'amour à cet âge lse dit-elle intérieurement.

Pendant ce temps, Hermione et Draco marchaient amoureusement dans la rue, se tenant par la main et savourant chaque secondes de leur amour.  Draco, prit d'un instant de folie, entraîna Hermione dans un coin plus ombragé.  Il la plaqua contre le mur, sans lui faire mal, et l'embrassa langoureusement.  Hermione, un peu surprise, répondit rapidement à ce baiser.    Chacun en redemandait à l'autre, sans jamais arrêter.  Leur langue s'enlaçait, tourbillonnait sans cesse.  Draco, faisant fit de tout le reste, inséra ses mains sous la légère chemise d'Hermione.  Hermione continuait à embrasser fougueusement le jeune blond, le laissant faire ces gestes qu'elle aimait par-dessus tout.   Elle introduisit les siennes dans le col de la chemise du serpentard, dont elle avait déboutonné les 4 premiers boutons.    Draco embrassait la griffondor dans le cou ; tantôt avec des baisers papillon, tantôt des baisers plus insistants.  Il l'embrassait derrière les oreilles, lui mordillait le lobe, tout en lui murmurant des mots témoignant de son amour.  La jeune fille répondait, en redemandait toujours.  Draco la souleva et la griffondor enroula ses jambes autour du bassin du jeune homme.  Ils s'embrassaient toujours, sans jamais regarder autour, vivant leur amour dans un cocon isolé du monde.  Soudain, le bruit d'une conserve qui roulait près d'eux les fit sursauter.  Draco déposa aussitôt Hermione, sans pourtant la laisser tomber.  Ils se serrèrent la main. Tous deux regardèrent autour d'eux, sans apercevoir quoique ce soit.  Hermione regarda sa montre et y lu 9h30 du soir.  

-« Il serais peut-être temps de rentrer, Draco.  Maman va s'inquiéter… » dit Hermione qui se fit aussitôt interrompre par Draco qui lui donna un autre baisé passionné.  Il retira ses lèvres tout doucement, sa main toujours derrière la tête de la jeune fille.

-« Je t'aime Hermione. » dit-il simplement.

-« Je t'aime tellement… » répondit-elle.

Les deux adolescents se dirigèrent rapidement vers la route principale, afin de rentrer à la maison.  À mi chemin, ils furent surpris par une averse, précurseur d'un gros orage.

Ils coururent jusqu'à l'entrée de la maison des Granger, riant de leur mésaventure.  Lorsqu'ils entrèrent,  Carla les regarda un peu de travers, les questionnant du regard.

-« Il était temps que vous rentriez, les enfants.  Ils annoncent un orage démentiel.  Hermione, va chercher les bougies au sous-sol. » demanda Gus.

Si les bougies sont dans cet immense brique-à-braque, nous ne sommes pas sortit du bois…se disait Draco.  Il reçu comme mission d'aller recueillir toutes les couvertures qui se trouvaient dans une armoire au deuxième étage.  Il revint juste à temps pour être témoin du début de la panne de courant.  Pendant quelques secondes, ce fut le noir complet.  Hermione réussit à retrouver son chemin et à installer les chandelles.  Carla les alluma et tous purent s'assoirent sur les divans du salon, enroulés dans des couvertures bien chaudes.  Lorsque 11h sonna, tous décidèrent de monter se coucher.  La fatigue les avait tous imprégnés.  Hermione et Draco montèrent à la suite des parents de la griffondor.  Lorsque ceux-ci furent bel et bien endormis,  les deux jeunes adolescent purent se dirent bonne  nuit d'une façon convenable.  Ils s'embrassèrent de nouveau, comme si cela était la première fois.  Ils se murmurèrent des mots doux au creux de l'oreille et finirent par se souhaiter une bonne nuit.

Lorsque Draco se recouvrit des couvertures de son lit, il s'endormi profondément, rêvant de plus bel à sa belle et douce griffondor. 

Vers 1 heure du matin, un léger bruissement de cape vint troubler le silence de la nuit.  Des ombres valsaient sur les murs de la chambre du jeune homme.  La seule fenêtre de la pièce était désormais entrouverte.   Le serpentard se retourna dans son lit, oubliant ces perturbations.  On entendit un murmure, à peine audible.

Soudain, Draco se fit plaquer une main sur la bouche, l'empêchant ainsi de crier à plein poumon.  Ce simple geste avait suffit à le réveiller complètement.  Il ouvrit les yeux et compris immédiatement ce qu'il se passait.  Trois hommes, tous de capes vêtus, l'entouraient et tentaient de lui jeter un sort.  Il se débattit du plus fort qu'il le pouvait, essayant ainsi d'alerter Hermione ou bien Carla.  Hermione, par pitier,  réveille-toi…Il mordit la main du mangemort qui le retenais et pu pousser une cri, faible mais un cri tout de même.  Il se débattait toujours, essayant de repousser ses agresseurs, car il était sans défenses, sans baguettes et seul.  En se débattant, il heurta un vase qui se trouvait sur une commode tout près de son lit.  Le bruit, encore une fois très faible, car les mangemorts avaient jeté un sort de mutisme sur la pièce, eu tout de même un effet…

Hermione se réveilla brusquement.  Elle croyait avoir fait un rêve atroce, où Draco se faisait enlever ici-même, dans sa maison.  Elle se calma alors et était pour se recoucher lorsqu'elle entendit le bruit du vase.  Ce n'est pas normal…

-« Mon rêve! » dit tout haut Hermione, soudainement affolée.  Elle prit aussitôt sa baguette, qu'elle ne gardait jamais bien loin et se dirigea rapidement vers la chambre du serpentard, sans toutefois faire de bruit.  Si elle se fiait à son songe, il y avait 3 mangemorts… Elle entrebâilla la porte et eu une vision d'horreur.  Draco, se débattant toujours, affrontait les trois acolytes du seigneur des ténèbres.  Il était surpassé en nombre et il était sur le point d'être vaincu.  Hermione ne pensa pas plus longtemps et ouvrit la porte.  Elle pointa sa baguette sur le plus imposant des mangemorts qui retenait Draco par le torse.

-« Lâchez-le, immédiatement! » dit Hermione, avec une voix qui ne voulait aucune réplique.

Ils se mirent à rire d'un rire mesquin, méchant.  Ils ne la prenaient pas au sérieux! Draco en profita pour asséner un bon coup de coude dans le ventre de son tortionnaire et couru rejoindre Hermione.  Cette dernière jeta un sort mais celui-ci n'eu aucun effet, car ces affreux personnages semblaient être immunisés.  Ha, quel chance! Bordel! se disait Hermione.  Soudain, un des trois mangemorts saisie Hermione par derrière et la retint tandis que les deux autres attrapaient Draco.  Ils l'approchèrent d'une bague ternie aux effigies du Lord.  Hermione se débattaient, tout comme Draco.  Tous deux se regardaient, essayant d'aider l'autre, sans succès.

-« NONNNN!  DRACO! LÂCHEZ-MOI! NONNNNNNNNN! DRACOOOOOOOO! » criait Hermione jusqu'à en perdre la voix.  Elle pleurait de peur, certes, mais aussi de rage face à son incapacité à sauver l'être aimé.  À quoi pouvait servir toutes ces années d'études et de performances académiques si l'on n'était pas capable de sauver la vie d'une personne lorsqu'on en avait besoin?

Draco, occupé à fuir ses kidnappeurs et à sauver sa peau, regarda une dernière fois Hermione.

-« HERMIONE!!!!!! » cria-t-il avec la force du désespoir. 

Hermione vit disparaître Draco en une fraction de seconde.  Les deux hommes avaient utilisé l'affreuse bague comme portauloin.  Ce fut sa dernière vision avant de tomber dans l'inconscience.  Le 3e mangemort l'assomma d'un coup de chandelier et transplana aussitôt.

 La scène du crime était désormais silencieuse, portant les traces de toute cette violence.  Hermione, étendu au sol, un filet de sang imbibant une mèche de cheveux à l'arrière de sa tête, avait des visions plus atroces les unes que les autres.  Draco…Draco…Draco…Draco…Draco…Draco…

Une voix lointaine résonnait maintenant au plus profond de son être.  Elle se sentait bouger…

-« Hermione, pour l'amour du ciel, réveille-toi!  HERMIONE!  Où est Draco? Qui t'as fait-ça? » 

Hermione se réveilla en sursaut.  Non, ce n'était pas un cauchemar.  Un plancher, imbibé d'une  minime flaque de sang, se trouvait sous elle.  Carla, folle d'inquiétude,  essayait depuis 15 minutes de réveiller sa fille, craignant le pire. Draco, ayant disparut, causait une autre source d'inquiétude.

-« Maman! Draco a été…Draco a… Dra… » fut les seuls mots que la jeune fut capable de bredouiller.

Hermione se mit à sangloter et se recroquevilla en petite boule sur le tapis.  Sa mère l'entoura de ses bras protecteur.  Elle venait de comprendre…La fenêtre ouverte, les pots cassés…Elle se mit à sangloter avec sa fille.  Que pouvait-on faire?  Gus, qui avait toujours été légèrement inutile en situation de crise, resta dans le cadre de porte lorsqu'il connut toute l'histoire.  Tous étaient pétrifiés.  Hermione, soudainement plus en contrôle d'elle-même, remis en marche son esprit logique.  Pas question de se laisser abattre.

-« Maman? »

-« Quoi ma chérie? »

-« Je vais le chercher… »

-« Pas question! Tu es blessé!  Laissons ça aux autorités magiques » répondis aussitôt Gus.

-« Ils n'y peuvent rien!  C'est un mangemort!  On ne peut pas entrer chez un mangemort, surtout pas un aurore! » répliqua Hermione, de plus en plus déterminé.

-« Si tu y vas, tu n'y va pas seule, compris?  Tu n'as même pas le droit de faire de la magie…Comment vas-tu te débrouiller? »

-« Plus vite que l'on agit, plus l'on a de chances de le retrouver vivant.  Pour ce qui est d'y aller seul, pas question…Harry va m'accompagner! » dit Hermione, convaincu que le temps pris pour convaincre Harry serais beaucoup trop long….Draco serais déjà mort et enterré.  Mais ça ne coûte rien d'essayer?

-« Je lui envoie un hibou à l'instant! » finit Hermione, tout en se dirigeant vers sa chambre, encore vacillante.

……………………………………………………………………………………………………………..

En espérant que ça vous a plu!  Laissez des reviews! Je les lis tous, du plus petit au plus long (je ne vise personne, hein Guilderinette!)  Dite moi ce qui vous a plus dans ce chapitre et ce qui vous a déplu aussi, car c'est toujours constructif!

J'avais le goût d'impliquer Harry, juste pour voir comment ça allait réagir (un peu explosif comme mélange)  Voulez vous que Ron embarque aussi ou bien je le laisse de coté?  Laissez des reviews!

Whippet (qui est pas mal contente d'avoir bouclé ce chapitre!)