Disclaimer:
Rien n'est à moi.
Message : Merci pour les reviews. Merci pour Robin et merci pour moi. Désolée
si certains passages semblent obscures. Je vois deux réponses : 1 - je ne suis
que la traductrice - allez donc voir l'original et dites moi ce qui ne va pas ;
2 - c'est un peu le style de Robin d'entretenir le mystère. Ceci pour dire
aussi que je ne suis pas responsable de l'histoire. je ne fais que traduire et
je ne vais pas changer le texte - quand même ! Ah si vous voulez lire MA prose,
j'écris une autre fic dans un univers alternatif : elle s'appelle Entre Lune et
Etoile et là je suis responsable ! Mais place à l'histoire !
Chapitre 3 Maisons et espoirs.
Ils restèrent ensemble tous les trios en descendant du train et pour monter
dans les petites barques qui leur firent traverser le gigantesque lac. Bien que
ses parents lui aient en partie raconté le voyage, Ron n'arrivait pas à se
sentir serein. La description de Fred et George tenait du cauchemar et
l'arrogant Percy lui avait juste dit q'il verrait bien quand il y serait. En
suivant le colossal garde-chasse avec les autres premières années, Ron remarqua
aussi qu'il y avait moins d'élèves qu'il ne s'y attendait. C'est la guerre,
pensa-t-il tristement. Tellement de gens n'osent pas laisser leurs enfants
s'en aller. Il essaya de faire bonne figure alors qu'il montait dans la
barque à la suite d'Harry et Hermione sur les talons. Personne d'autres ne prit
leur bateau. Il y avait plus de barque que d'élèves.
Sans autre cérémonie, les barques s'élancèrent pour traverser le lac. Ron
entendit Hermione pousser un petit cri derrière lui. L'obscurité rendait la
traversée inquiétante et Ron était content que d'autres aient l'air aussi
inquiet que lui. Lorsque Hermione parla, sa voix était à peine audible dans le
ressac du grand lac.
« Est-ce que vous savez dans quelle maison vous voulez aller » Ron haussa les
épaules, essayant de cacher son inquiétude. « Toute ma famille a été à
Gryffondor » répondit-il. « Mes parents, tous mes frères. je ne sais pas ce
qu'ils diraient si je n'y allais pas. Et toi, Hermione ? »
« Gryffondor à l'air d'être la meilleure maison » répondit-elle sans hésiter.
Ron crût même la voir sourire dans l'obscurité. « Il paraît que Dumbledore
lui-même était un Gryffondor. Mais je suppose que les Serdaigles ne sont pas
trop mal non plus. Je ne supporterai pas d'être une Serpentard ! »
« Sans blague ! » répondit Ron. « Je suis sûr que Malefoy et les autres idiots
y seront en plus ! »
« Bien fait pour eux ! » déclara Hermione. Ron lui sourit.
« Et toi Harry ? » demanda-t-il, se tournant vers son autre nouvel ami qui
semblait curieusement distrait. Son regard se perdait dans l'eau. « Ton père
n'était pas un Gryffondor ? »
"Si. Ma mère aussi, " répondit Harry. Sa voix était calme et sereine.
« Je serai à Gryffondor ».
« Comment peux-tu en être sûr ? » interrogea Hermione. « Je veux dire… Je
croyais que la Répartition servait justement à savoir dans quelle maison nous
placer. Comment peux-tu déjà le savoir ? »
Harry esquissa un sourire qui fit bondir le cœur de Ron. « Je serai un
Gryffondor » répéta-t-il. "Alors c'est vrai ?" demanda calmement Ron
en dévisageant son nouvel ami. « Qu'est-ce qui est vrai ? » demanda Hermione.
Harry soupira. « Oui ».
Hermione se rembrunit alors que Ron ne put que crier de surprise. Il ne pouvait
pas y croire. « Tu es réellement l'héritier de Godric Gryffondor ? »
"S'il te plait, ne le dit à personne" dit Harry avec calme "Je
ne veux pas que l'on me traite comme une bête curieuse. C'est déjà assez que
mon père soit si célèbre ! »
Ron regarda Hermione dont les yeux s'étaient écarquillés. Il était clair
qu'elle avait assez lu pour savoir qui était Godric Gryffondor. Elle avait
l'air aussi surprise que lui. Il avait entendu des rumeurs, bien sûr, en
grandissant. Mais ses parents lui avaient dit ne pas trop y croire. Mais là
c'était vrai ! Il pouvait bien sûr comprendre que Harry ne souhaitait pas que
ça se sache. Ron avait l'habitude d'être catégorisé uniquement par sa couleur
de cheveux comme un Weasley ! Et pour Harry, c'était certainement deux fois
plus dur, parce que son père était un Auror connu dans le monde entier. Tout
le monde savait qui était James Potter, l'actuel directeur de la Division
des Aurors. Le père d'Harry était aussi considéré comme le prochain directeur
de la Justice magique - un des postes les plus élevés de tout le ministère de
la magie.
« Nous ne le dirons à personne » répondit Ron en regardant Hermione dans les
yeux quand elle hocha la tête en signe d'assentiment. Harry leur sourit avec
reconnaissance et Ron se sentit sourire. Rien de tel qu'un conflit pour nouer
une amitié !
Clong. Les bateaux avaient atteint l'autre rive sans qu'ils ne s'en rendent
compte, arrachant à Hermione un cri de surprise. Ron leva la tête pour observer
le port souterrain dans lequel ils venaient d'accoster. Pendant un moment, les
trois enfants restèrent assis, sous le charme de leur première vision de
l'intérieur de Poudlard. La voix du garde-chasse appelant leur classe les tira
de leur rêverie.
« Allez les premières années, suivez moi ! Par ici ! »
D'un grand geste de son énorme bras, il leur fit signe d'avancer. Ils le
suivirent en rangs serrés. Marche après marche, ils s'enfoncèrent un peu plus
dans le château. Lorsque le garde-chasse frappa à la gigantesque porte, une
inquiétude saisit Ron. Pour la première fois de sa vie, il s'était trouvé des
amis à lui - qui n'avaient rien à voir avec ses frères ou sa famille. Il
craignint soudain qu'ils soient bientôt séparés. Que se passerait-il s'ils
étaient répartis dans des maisons différentes ? Pris de panique, il se
tourna vers Harry pour lui dire ses craintes. Mais la grande porte s'ouvrit et
la voix de stentor d'Hagrid annonça :
« Les premières années, Professeur Rogue »
« Merci, je m'en occupe ».
Sa voix onctueuse fit lever la tête à Ron. Dans l'encadrement de la porte se
dressait un homme grand, au nez busqué et au teint pâle. Sa robe de sorcier
était très apprêtée, de la même couleur que ses cheveux gras et ses yeux
sombres. Lorsque ses yeux errèrent sur le groupe de nouveaux élèves, Ron sentit
un frisson le long de son épine dorsale. Il eut alors le sentiment qu'il valait
mieux éviter de provoquer ce professeur là. Il se tourna vers Harry pour lui
murmurer à l'oreille « C'est Rogue, mon père dit que c'est un Mangemort ».
« Chut ! » lui intima Hermione avec un coup de coude « il parle ! »
De fait, le professeur Rogue parlait. Après avoir ouvert les portes, il leur
fit signe d'avancer : « Bienvenu à Poudlard » dit il doucement « Je suis le
professeur Rogue et je suis le sous-directeur de cette école. Dans quelques
instants, vous allez entrer dans la grande salle pour être répartis dans les
différentes maisons. Elles ont pour nom Serpentard, Serdaigle, Poufsouffle et
Gryffondor. Vous resterez dans la même maison pendant toute votre scolarité.
Votre maison déterminera donc qui seront vos amis et votre futur. J'espère pour
vous que vous serez bien choisis ».
Ses yeux noirs parcoururent encore une fois les visages devant lui. Ron ne put
s'empêcher de frissonner. Il pensa un moment que le regard du professeur Snape
s'arrêtait plus longtemps sur Harry que sur les autres. Ron ne voyait pas
pourquoi. Il nota du coin de l'?il que Harry avait soutenu son regard très
calmement, comme si le regard inquiétant du professeur ne le dérangeait pas. Le
professeur Rogue reprit enfin la parole :
« Suivez-moi »
Harry sentit son c?ur se soulever quand ils entrèrent dans la Grande Salle. Un
océan de visages regardait sa classe avancer. Il voyait aussi les bannières
colorées aux armes des quatre maisons qui pendaient au-dessus des quatre
tables. Bien au-dessus de sa tête, le plafond brillait, représentant un ciel
étoilé. Ceci aurait pu le rassuré mais non. "C'est maintenant"
pensa-t-il. Il avait demandé des milliers de fois à ses parents sans succès. Ils
avaient refusé de lui dire comment se passait la répartition. Ils avaient
répondu évasivement qu'il verrait bien quand il serait à Poudlard. A ses cotés,
il pouvait voir que Ron et Hermione avaient l'air aussi inquiets que lui. Il
était clair que Ron ne savait pas plus que lui ce qui allait se passer malgré
tous les frères qui étaient passés avant lui dans cette école.
Le professeur Rogue les conduisit jusqu'à la table des professeurs. Harry
sentit des yeux s'arrêter sur lui mais il résista à la tentation de rendre ce
regard. Au contraire, il regarda le sous-directeur s'éloigner puis revenir
rapidement avec un tabouret à quatre pieds. Un vieux chapeau sale y était posé.
Il regardait, sans bien comprendre ce chapeau de sorcier rapiécé,
s'interrogeant sur son rôle lorsque celui-ci se mit à chanter.
Très laid vous me trouvez ?
Mais ne vous fier pas à mon air
Je me mangerai tout entier
Si vous trouver un chapeau plus malin
Gardez vos melons noirs
Et vos hautes-formes élancés
Moi, le choixpeau de Poudlard
Je peux les dépassés
Rien de vos pensées ne me sera cacher
Si vous m'essayer, vous saurez
Où vous devez aller
Si vous allez à Gryffondor
C'est que le courage est votre fort
Audace, nerfs et noblesse vous distinguent
Si vous allez à Poufsouffle
Justes et sincères jusqu'à votre dernier souffle
Vous ne craindrez pas la peine
Les bons serdaigles se reconnaissent
A leur esprit vif et ouvert
Aux plus grandes sagesses
Si vous amis sont Serpentards
Vous savez que tôt ou tard
Ils vous aideront sur la voie du pouvoir.
Alors posez moi sur votre tête
Allez courage !
Je saurais où vous mettre
Car le
choipeau est sage
Harry entendit Ron râler à ses cotés « Je vais tuer Fred et George. Ils ont
répété tout l'été qu'il fallait maîtriser un troll. il faut juste mettre un chapeau
! »
Harry sourit pour cacher sa propre nervosité. Même s'il était convaincu de
quelle serait sa maison - il ne pouvait pas s'imaginer ailleurs, de toues les
façons - il n'avait pas vraiment envie de poser ce chapeau sur sa tête devant
toute l'école. Ils ne pouvaient pas faire ça plus discrètement ? Rogue reprit
la parole :
« Quand je dirais votre nom, approchez, asseyez vous sur le tabouret et mettez
le choipeau sur votre tête ». Il n'y avait aucune chaleur dans sa voix/
« Abbot, Hannah »
«
Poufsouffle »
Harry regarda avec intérêt la fille sauter du tabouret et courrier vers ses
nouveaux compagnons. Oh, si au moins il avait été au début de l'alphabet.
« Bones Susan »
«
Poufsouffle »
« Boot Terry »
«
Serdaigle »
La répartition continua ainsi. Certains étudiants étaient répartis en quelques
secondes, pour d'autres ça prenait beaucoup plus de temps. Puis, quand le
professeur Rogue consulta de nouveau son parchemin, Harry entendit quelqu'un à
sa droite prendre son souffle. Le regard dérangeant du sous- directeur venait
de s'arrêter sur l'un de ses compagnons. Rogue l'appela d'une voix encore plus
froide : « Granger, Hermione »
Elle jeta à Harry et Ron un regard inquiet. Sans savoir pourquoi, Harry lui prit le coude et lui dit calmement « Tout va bien se passer. Bonne chance ! » « Bonne chance » répéta Ron.
Avec un dernier sourire nerveux, Hermione s'avança. Dès qu'elle fut sur le tabouret elle posa le chapeau sur sa tête. A peine avait-il touché ses cheveux que la bouche du choipeau sourit et s'exclame « Gryffondor »
Hermione courut tout sourire vers la table où l'attendait Percy, le frère préfet de Ron. Il soupira de soulagement. Il était content que le choipeau ne l'ai pas placé chez les Serpentards. Ca aurait été trop injuste après tout ce qui lui était arrivé dans le train. Harry ne pouvait pas comprendre pourquoi certaines personnes étaient si arrogantes. Comment elles pouvaient croire que leur sang faisait tout. De loin, il nota que Malefoy avait été réparti - sans surprise, pensa-t-il - chez les serpentards. Alors, Rogue appela :
« Potter, Harry »
Il s'avança. Il n'était pas aussi sûr de lui que Malefoy. Pourvu que ça soit vite fini. Espérons que je ne sois pas un tel raté que je finisse chez les serpentards ou autre. Une terreur glacée s'insinua le long de sa colonne vertébrale. Que se passera-t-il si je suis placé chez les serpentards ? pensa-t-il soudain. Que dirait Papa ? Le descendant de Godric Gryffondor chez les Serpentards ? Il y aurait de quoi rire... Mais quelle horreur aussi. Presque tous les Mangemorts viennent de Serpentard. Avant qu'il n'ait pu aller plus loin dans son raisonnement, il était assis et plaçait le Choipeau sur sa tête. Il prit une grande inspiration et entendit la voix tranquille du chapeau dans sa tête.
« Alors,
alors. je te connais » ricanna le chapeau « tu as peur d'aller chez les
Serpentards ? Quelqu'un avec tes pouvoirs y aurait pourtant toute sa place.
mais pas quelqu'un avec ton cœur... Je n'avais pas vu quelqu'un avec les mêmes
pouvoirs depuis longtemps... très longtemps »
Harry essaya de respirer normalement.
« Même
ton père n'avait pas autant de pouvoirs » continua le Choipeau « ton avenir ne
manquera pas d'intérêt, Harry Potter, même s'il n'est pas aussi sombre que ce
qu'il aurait pu être. si les choses ne s'étaient pas passées de la même façon.
tu seras chez toi à Gryffondor ! »
Il aurait pu hurler de joie mais il préféra rejoindre en courant sa nouvelle
maison et s'asseoir auprès d'une très souriante Hermione. « Nous sommes dans la
même maison !" se réjouit-elle "Je ne peux pas y croire !"
Je peux. Mais Harry souriait, et il vit, quelque minutes plus tard, Ron
les rejoindre, complétant ainsi un trio que la destiné avait réuni.
Le festin commença tout de suite après. Et il ressemblait en tout point à ce
que ses parents lui avaient décrit. Harry mangea avec appétit. Malgré les
sucreries avalées dans le train - qui lui semblait appartenir à une autre vie à
présent, il mourrait de faim. Même chez lui, il n'avait jamais vu une telle
profusion de mets et de plats. Il ne savait même pas le nom de certains ! La
conversation était très gaie et intéressante. Ils firent connaissance de Sir
Nicholas, le fantôme des Gryffondor et de leurs autres camarades. Il en
connaissait un de vue, Neville Londubat. Ses parents sont Aurors, se
rappela-t-il.
« Alors à quoi penses-tu ?" lui demanda Ron, le forçant ainsi à sortir de
sa rêverie. « Oh pardon, je pensais... qu'est ce que je pense de quoi ?"
dit-il en sursautant. Ron rit « Evidemment. je demandais. »
Mais à ce moment là les desserts firent leur apparition. Le silence se fit dans
la Grande Salle, quand le directeur se leva pour prendre la parole. Comme les
autres, Harry se tourna vers lui pour l'écouter.
« Bienvenue à Poudlard », dit le professeur Remus Lupin. "Avant que vous
ne rejoignez vos dortoirs, je voudrais partager quelques informations avec vous
en ce jour de rentrée. Premièrement, toutes les premières années, et quelques
étudiants plus âgées qui se reconnaîtront doivent savoir que la Forêt Interdite
- comme son nom l'indique - n'est pas un endroit où les étudiants peuvent
aller. Deuxièmement, M. Rusard, notre concierge, me demande de vous rappeler
que l'utilisation de la magie dans les couloirs entre les classes est
interdite. Tous ceux qui sont intéressés doivent savoir que la liste des objets
interdits s'est allongée et compte maintenant la poudre à roter et les fausses
baguettes. La liste toute entière compte plus de trois cents objets et M.
Rusard sera heureux de la donner à qui conque en fera la demande. »
Ces mots firent s'étrangler Harry de rire. Si seulement la moitié de ce que son
père lui avait raconté était vrai, la moitié des objets sur cette liste avaient
été introduits à Poudlard avec la complicité de l'actuel directeur... Mais
Lupin continua :
«Je rappelle par ailleurs à tous les
étudiants d'éviter mon bureau les nuits de pleine lune »
Il y eut bien un murmure parmi les premières années pour accueillir ces
paroles, mais il ne fut pas aussi fort qu'on aurait pu l'imaginer. Tout le
monde savait que le professeur Lupin - ou Remus comme l'appelait Harry depuis
qu'il était petit - était un loup-garou. Il fut un temps où ça avait posé
problème. Mais Lupin enseignait à Poudlard depuis près de neuf ans. Personne ne
s'en inquiétait plus. Il était directeur depuis trois ans et tout le monde le
savait bienveillant. La création de la potion Tue-Loup l'aidait à ne pas
risquer de blesser qui conque. Harry avait pour l'un des meilleurs amis de son
père un a priori favorable. Mais l'ensemble de la communauté magique s'était
révélée incapable de détester Lupin.
« Cela dit » conclut le directeur « que les préfets conduisent les premières
années à ,leurs dortoirs. Il est temps de se coucher ! »
Plus tard, cette nuit là, lorsque Harry s'effondra sur le lit voisin de celui
de Ron, il ne put s'empêcher de penser que ça allait être une année
intéressante. Oui, vraiment..
