Auteure : Toujours la même !! Môa !
Base : Ryry Popote ! Du 1 au 5!!
Titre : Le vers qu'il faut laisser s'envoler ! ( Edmond Rostand. Cyrano de Bergerac Acte I Scène IV)
Couple : Devinez ! Quel est mon couple fétiche ? Bingo !! C'est Draky-mamôur vs Ryry-chouchou!! (Trad habituel : Harry Potter vs Draco Malfoy. Pff c'est la même chose !!)
Rating : R !! Miam !! :)
Disclaimer : Bon il y a 999999 demande pour Dray avant la mienne alors j'essaye pour Harry ! Comment ça il y a aussi 999999 demandes avant la mienne ? Quoi JKR refuse toujours de nous donner à nous, pauvre auteur de fics que nous sommes, ses personnages ?!! On aura essayé au moins !! -- Sinon tous les magnifiques textes qui ponctuent le mien sont à leur auteur respectif ! Et Roxane est à moi !!
Résumer (De mon chef d'œuvre !! Tu recommences ! Moi ?! Mais pas du tout !!) : « James Evans ! Tu ne connais pas James Evans, Draco !? Mais il s'agit du meilleur tragédien de ces dix dernières années ! Il est anglais comme toi et en plus il a le plus beau fessier au monde ! » Slash HPDM
Note de môa !:
Je sais vous ne comprenez rien au résumer et au titre !! C'est fait exprès !! Je préviens que pour lire ce qu'il va suivre, il faut que vous aimiez un tant soit peu la tragédie française !! Et si vous voulez vous plaindre allez voir ma prof de français c'est elle la fautive na !! :p Donc ceci est un mini-fic de 3 chapitres qui est déjà terminé ou presque. J'espère qu'il vous plaira !!
Bonne lecture et Vive le théâtre !!
Harry Potter regardait la tamise. Il était tard et le brun c'était installé sur l'un des quais qui bordait le fleuve pour observer les flots tumultueux qui se déversaient devant lui. Les eaux étaient noires. La lueur des réverbères ainsi que celle de la lune se reflétait dessus.
Le brun laissa échapper un soupir puis sortit de la poche de son anorak un paquet de cigarette. Il en pris une et l'alluma. Dès qu'il sentie la nicotine prendre possession de ses nerfs il se détendit.
Son regard se porta sur la lune. Un faible sourire apparut sur ses lèvres. L'astre lui rappelait un passage de Cyrano de Bergerac.
Depuis quand durait sa passion pour le Théâtre français? Ah oui! Cela faisait 3 ans. Il avait lu sa première pièce peu après la dernière bataille. Il s'agissait du Cid. C'était Hermione qui lui avait prêté pour le sortir de sa torpeur. Il avait dévoré la pièce. Il la connaissait pratiquement dans son intégralité et clamait à qui voulait l'entendre la célèbre tirade « ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie. »
Son envie de lire d'autre merveille l'avait conduit directement à la Bibliothèque qu'il avait pillée de tous ses classiques Théâtraux français. Il avait bien sûr lu Molière, Marivaux... Mais préférait de loin la Tragédie et le Drame à la Comédie. Il se demandait d'ailleurs pourquoi : Après la vie qu'il avait eue, il lui aurait paru normale et logique qu'il préfère-la Comédie, sa vie avait déjà été assez tragique. Mais c'était peut être ça qui, justement, l'attirait tant dans ses oeuvres. Le besoin de se dire que sa vie était bien rose comparé aux atrocités que les héros vivaient.
Oh bien sûr il savait bien que ses histoires n'étaient que des mythes et qu'aucuns de ses personnages n'avaient réellement existé. Mais il ne pouvait faire autrement que de les considérer comme des amis à part entière.
Comment ne pas s'émouvoir devant Cyrano qui étouffe la flamme qui le dévore et séduit la femme qu'il aime pour un autre ? Comment ne pas s'attendrir et s'émouvoir devant Hermione qui se perd dans sa rage et son amour ? Comment ne pas haïr le père de Rodrigue lorsqu'il ordonne à son fils de choisir entre son amour pour Chimène et son honneur ?
Oui des amis. Des amis qui ne jugent pas, qui ne sont pas là 24 heurs sur 24 pour savoir si tout va bien. Mais des amis qui consolent, des amis qui sont là quand on a besoin d'eux, des amis tout simplement.
L'envie de découverte d'Harry l'avait poussé à se lancer un sort de parlus comprendus françus. Il pouvait ainsi lire ses œuvres adorées en version originale et ne plus se contenter des traductions sommaires qu'il trouvait à la bibliothèque.
Il était émerveillé par les œuvres de Racine, Anouilh, Rostand, Corneille et Musset.
Cyrano de Bergerac était devenu sa bible et Andromaque son hymne. Il ne se lassait pas de ses vers enchanteurs qui le berçait tell une mère avec son enfant.
Hermione, elle-même, en était venue à se maudire pour avoir prêter ce qu'elle appelait désormais « la drogue Potterienne. »
Souvent il s'était fait prendre pendant les cours de potion : Au lieu de préparer sa potion et d'écouter les propos passionnent et prosal (Je sais ça n'existe pas mais j'aime bien ce mot !) de son cher professeur, il dévorait les écrits poétiques de ses, désormais, idoles.
Ron et Hermione c'était souvent plainent de ses lectures incessantes. Draco Malfoy aussi d'ailleurs. En effet, à chaque fois que Draco l'insultait le Sauveur prenait fuite prétextant un livre à aller rendre à la bibliothèque. Cela avait particulièrement agacé le jeune blond qui n'aimait pas passer après de simples pièces de théâtres.
Malfoy aurait été surpris par la raison de cette subite fuite. Car à travers les mots d'Hermione dans la scène I de l'Acte V d'Andromaque Potter avait compris qu'entre l'amour et la haine il n'y avait qu'un pas et que ce pas il l'avait franchi depuis longtemps.
Harry Potter était amoureux de son ennemi Draco Malfoy.
À présent Harry avait de finir ses études d'Auror. Il allait dans un mois prendre place au ministère. Cependant il n'était pas heureux. Il avait parlé un peu plutôt dans la soirée de son envie de devenir acteur sur scène à ses amis. Ceux-ci s'étaient moqués ouvertement de lui. Ils lui avaient déclaré qu'il ne serait jamais bon acteur puisqu'il était dans l'incapacité de mentir.
L'incapacité de mentir ! Quelle blague ! S'ils apprenaient que cela faisait trois ans qu'il leur mentait sur sa sexualité, qu'il leur mentait sur ses sentiments envers Malfoy et qu'il leur mentait sur ses pensées qu'elles qu'elles soient, ils auraient sûrement tous eux un arrêt cardiaque.
Au moment de partir Hermione lui avait même déclaré :
« Tu sais Harry, il est forcé que tu deviennes un Aurors. C'est normal qu'Harry Potter sauveur du monde continu à sauver des vies. C'est ça ta vie! »
Harry avait failli vomir en entendant ces mots mais s'était contenté de jeter à la jeune fille son regard le plus noir puis de s'en aller sans se retourner.
Maintenant il était là, seul, avec ses pensées.
Sans qu'il ne sans rende compte il se mis à déclamer les vers d'Andromaque.
« Où suis-je ? Qu'ai-je fait ? Que dois-je faire encore ?
Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ?
Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais.
Ah ! Ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais ?
Le cruel ! De quel oeil il m'a congédiée !
Sans pitié, sans douleur au moins étudiée.
L'ai-je vu se troubler et me plaindre un moment ?
En ai-je pu tirer un seul gémissement ?
Muet à mes soupirs, tranquille à mes alarmes,
Semblait-il seulement qu'il eût part à mes larmes ?
Et je le plains encore ! Et, pour comble d'ennui,
Mon cœur, mon lâche cœur s'intéresse pour lui
Je tremble au seul penser du coup qui le menace,
Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce.
Non, ne révoquons point l'arrêt de mon courroux :
Qu'il périsse ! Aussi bien il ne vit plus pour nous.
Le perfide triomphe et se rit de ma rage
Il pense voir en pleurs dissiper cet orage ;
Il croit que, toujours faible et d'un cœur incertain,
Je parerai d'un bras les coups de l'autre main.
Il juge encor de moi par mes bontés passées.
Mais plutôt le perfide a bien d'autres pensées.
Triomphant dans le temple, il ne s'informe pas
Si l'on souhaite ailleurs sa vie ou son trépas.
Il me laisse, l'ingrat ! Cet embarras funeste.
Non, non, encore un coup : laissons agir Oreste.
Qu'il meure, puisqu'enfin il a dû le prévoir,
Et puisqu'il m'a forcée enfin à le vouloir.
A le vouloir ? Hé quoi ! C'est donc moi qui l'ordonne ?
Sa mort sera l'effet de l'amour d'Hermione ?
Ce prince, dont mon cœur se faisait autrefois
Avec tant de plaisir redire les exploits,
A qui même en secret je m'étais destinée
Avant qu'on eût conclu ce fatal hyménée,
Je n'ai donc traversé tant de mers, tant d'États,
Que pour venir si loin préparer son trépas,
L'assassiner, le perdre ? Ah ! Devant qu'il expire... » (Acte V scène I)
La voix du survivant vibrait dans la nuit. Les sentiments hésitants et crus du personnage étaient parfaitement retranscris. Il y avait mit tout son cœur et toute son âme.
Un long silence suivit cette récitation. Silence qui fut coupé par des applaudissements.
Harry se retourna vivement. Derrière lui se tenait une personne. Elle avait les cheveux blonds cendrés qui brillait sous la lune et une peau pâle.
Elle se rapprocha et Harry pu voir qu'il s'agissait d'une femme. Elle avait un sourire amusé sur les lèvres.
L'inconnue le regardait. Puis elle ouvrit la bouche pour parler :
« Bonsoir beau brun. »
La voix était douce et chaude et fit frissonner Potter. La jeune fille eue un petit ricanement et son sourire s'agrandit.
« Du calme je ne vais pas te manger. Je ne suis même pas en train de te draguer. Je me demande juste ce que fabrique le survivant ici alors qu'il fait nuit et pourquoi récite t'il l'un des plus beaux passages d'Andromaque. »
Harry fut surpris.
« Vous connaissez ?
- Oui je connais, répondit la jeune fille en s'asseyant aux côtés du brun. Je me présente : Roxane.
- Enchanté. »
Il y eut un court silence pendant lequel la blonde fixa la cigarette fumante d'Harry.
« Tu fumes ? Demanda t-elle avec détachement.
- Oui, répondit Potter désorienté. Vous en voulez une ? Continu a t-il en lui tendant le paquet. »
Roxane leva un sourcil puis un sourire narquois et insolent s'installa sur ses lèvres. Elle pris une cigarette et la garda entre ses deux doigts. Surpris pas cette attitude Harry ne savait plus quoi faire. Il se contenta de fixer la jeune fille dans les yeux. Elle les avait bleu clair. En la regardant Potter ne pu s'empêcher de la comparer à Draco.
Elle avait des cheveux blonds presque aussi clair que ceux du blond, des yeux tout aussi vivant, une peau tout aussi pâle et un air tout aussi moqueur.
Alors Potter compris.
« Vous ne supportez pas le tabac je me trompe ?
- Non, sourit la blonde en jetant la cigarette dans le fleuve.
- Pourquoi ne pas me l'avoir dit directement je l'aurais éteint !?
- Cela n'aurait pas été drôle.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, grimaça le jeune homme.
- Laisse tombée et dis moi plutôt ce que fait le Sauveur, seul, ici à réciter des vers.
- Je suppose que vous êtes une sorcière pour savoir que je suis le « Survivant », répliqua avec humeur le brun.
- Non, répondit la jeune fille en secouant la tête.
- Vous êtes moldus, s'écria Harry.
- Il n'y a pas que les sorciers et les moldus au monde, riposta avec hargne la jeune fille. Je suis une cracmol.
- Désolé, répondit Harry gêné.
- J'ai l'habitude.
- L'habitude ?
- Qu'on me dénigre, expliqua Roxane. Je suis née dans une famille au sang pur, j'étais donc une tare pour la famille et le sang. En plus mon père était mangemort. Lorsque l'autre taré est revenu à la vie j'avais 15 ans et mon père, pour ne pas être mal vu du « Lord », m'a amené dans un orphelinat. Cela fait donc hum... 5 ans que je n'ai pas vu ma famille. Je sais que mon jumeau me recherche mais vu que j'ai changé de nom il ne risque pas de me retrouver. »
Potter était abasourdit par l'histoire. Il regarda cette jeune fille qui venait de lui conter son histoire sans sourciller malgré sa dureté. Elle lui sourit.
« Ferme la bouche Potter, tu baves. »
Harry ferma vivement sa bouche et lui lança un regard noir qui la fit rire.
« On se calme. Je ne cherche pas de crasse je veux simplement savoir pourquoi tu vas étouffer ton tallent d'acteur en devenant heu... quoi déjà ?
- Auror.
- Ouais c'est ça. Tu m'expliques ?
- Mon tallent d'acteur ?
- Enfin Potter j'espère que tu te rends au moins comptes que peu de personne peuvent réciter Hermione de cette façon ! S'exclama avec agacement la jeune fille. Bon personnellement je trouve que le rôle d'Oreste te siérais mieux mais chacun sa vision des choses.
- Parce que vous vous y connaissez-vous en récitation ? Répliqua Potter avec sarcasme.
- Je suis tragédienne mon cher Potter alors un peu de respect !
- Tragédienne vraiment ?
- Et oui. J'habite en France depuis 4 ans. Et je suis venu en Angleterre pour résoudre des problèmes administratifs.
- Et vous dites que j'ai un don pour le théâtre ?
- Tutoie mois s'il te plaît. J'ai l'impression d'être un ancêtre, répliqua la jeune blonde en grimaçant.
- Bien. Tu réponds à ma question maintenant ?
- Je te l'ai déjà dis, c'est toi qui ne m'as pas répondu !
- Pas répondu à quoi ?
- Ta future carrière d'Auror.
- En faite j'aurais voulu devenir acteur. J'en ai parlé à mes amis mais ils se sont contentés de se foutre de ma gueule. J'aurais voulu qu'ils me comprennent. J'ai même ma meilleure amie qui ma déclaré que devenir Auror étais ma destiné car j'étais « Harry Potter ». On pouvait sentir le dégoût et la déception dans sa voix. »
Roxane, elle, avait les yeux perdu dans le vague. Elle semblait réfléchir.
« C'était quoi les prénoms de tes parents ? Demanda t-elle soudait faisant sursauter le Sauveur.
- Heu... James et Lily Potter pourquoi ?
- Et le nom de jeune fille de ta mère c'était quoi ?
- Evans. Tu m'explique là ?
- Désormais tu te prénommes James Evans, tu es anglais venant en France pour devenir le meilleur Tragédien de ses dix dernières années.
- Mais je...
- Tu ne fais aucun commentaire et tu m'écoutes. Tu vas rentrer chez toi pour prendre tes affaires et tu me rejoins dans deux heures à la gare de l'euro-star. Pendant ces deux heurs il faut que tu règles tous les problèmes du style l'argent etc etc ... Il faut que tu laisse le moins de trace possible de ton départ précipité et surtout de ta destination.
Roxane avait été claire : Aucune résistance sinon elle allait le traîner jusqu'en France.
La jeune fille faisait rire Harry. Ils avaient parlé une demi-heure et elle avait déjà décidé de faire de lui un tragédien et pas n'import lequel attention ! Le meilleur de ces dix dernières années ! Cette fille était folle !
C'est donc en riant qu'Harry Potter arriva devant la porte de chez lui. Il lui fallut un petit moment pour ce rendre compte que quelqu'un attendait devant cette même porte.
Ce quelqu'un n'était autre que Draco Malfoy.
Il semblait nerveux.
Ils restèrent là, à se regarder puis Harry ouvrit la porte et l'invita à entrer.
« C'est Granger qui m'a dit que je te trouverais chez toi, expliqua le bond, passant nerveusement ses doigts dans sa chevelure.
- Ah oui ! Et pourquoi voulais-tu me voir ? Demanda avec gêne et énervement Potter en sortant une malle.
- Tu pars quelque par ? Questionna le jeune homme fixant la malle.
- Je ne vois pas en quoi cela te regarde, répliqua Harry sèchement, pas plus que la raison de ta visite. »
Cela faisait trois ans qu'Harry n'avait pas vu Draco. Il savait que celui-ci s'occupait de l'entreprise familiale avec un certain brio mais leurs chemins s'étaient séparés à la sortie de Poudlard pour son plus grand soulagement et sa plus grande peine.
Draco qui était embarrassé n'en menait pas large. Le ton polaire que lui avait adressé Potter l'avait nettement refroidi dans son élan. (Non il n'y a rien de sexuel là dedans !)
« Je voulais te parler de quelque chose, expliqua t-il nerveusement.
- Alors dépêches toi, je n'ai pas que ça à faire. »
Harry sortie de la pièce. Il revint quelques instants plus tard les bras chargés de vêtements. Il fourra-le tout dans sa malle puis repartit. Après cinq allé et retour le brun se planta devant Draco et le fixa dans les yeux.
« Serais-tu devenu bouché ? Je t'ai dit que j'étais pressé, alors si tu n'as rien à dire, tu dégage.
Je te parlerais lorsque tu arrêteras de faire des allers et retours sans te soucier de moi. Il n'est pas question que je parle à un coup de vent, répliqua Draco avec le même ton sec que celui utilisé par Harry quelques minutes plutôt. »
Potter soupira et s'assis dans un fauteuil. Il réduit sa malle qu'il avait finie de remplir puis recommença à fixer le blond dans les yeux.
« Je t'écoute.
- Bien. »
Malfoy pris place dans le fauteuil situé en face de Potter.
« Je voulais te parler de notre dernière année à Poudlard.
- Je ne vois toujours pas où tu veux en venir.
- J'y viens. Cette année là tu m'as évité prétextant tes bouquins moldus.
- Et alors ? J'en avais le droit non ? Ce n'était pas parce que tu nous avais aidé à battre l'autre malade que j'allais te parler. Et puis tu ne manquais pas une occasion de te foutre de ma gueule. Moi je trouvais Racine bien plus passionnant que tes insultes et moqueries, répliqua Harry.
Ne dis pas n'importe quoi Potter. Ce n'est pas par passion que tu prétextais allé à la bibliothèque pour rendre un livre, tu me fuyais et je veux savoir pourquoi.
Et c'est maintenant que tu viens me poser la question ? Pourquoi ne me l'as-tu pas demandé pendant cette fameuse année ?
Ne change pas la conversation. J'ai déjà eu du mal à venir ici alors réponds simplement.
Je ne suis pas ton chien. Le temps que tu as mis à te convaincre de venir me posé cette question ne me regarde pas. Je me fous de savoir que tu y as pensé pendant les trois dernières années. Tout ce que je sais c'est que je ne répondrais pas car cela me regarde et que tu me gène ; j'ai autre chose à faire que t'écouter disserter sur ma septième années d'étude. Je sais ce qu'il s'est passé, ce que j'ai vécu et l'état d'éprit que j'avais. Donc tu vas me faire le plaisir de sortir de chez moi et me laisser tranquille. »
La voix était dure. Harry usait de tout son talent d'acteur pour cacher la profonde surprise qu'il éprouvait. Il cachait aussi son trouble.
Il fallait dire que Malfoy était beau à damer un saint. Ses cheveux blonds libérés de tout gel tombaient avec grâce sur sa nuque alors que d'autres mèches lui barraient les yeux. Sa peau était toujours aussi pâle et brillait sous la lumière de la pièce. Elle paraissait si douce. De plus le blond avait enfilé une chemise bleu nuit en soie qui laissait tout deviner de son torse galbé ainsi qu'un magnifique pantalon de lin noir qui moulait divinement ses jambes fines et musclées, et son postérieur rebondit.
Oui Malfoy était vraiment à damer.
Harry tellement plongé dans sa contemplation ne se rendit compte qu'après avoir senti les lèvres de l'ange sur les siennes que celui-ci l'embrassait.
Il resta interdit. C'était un de ses rêves les plus fous –mis à part le mariage, les enfants... à il y avait aussi la partie plumar à ne pas oublier ! Le nombre de douche froide qu'il avait du s'infliger pour calmer l'ardeur de son bas ventre !Une langue chaude et avide coupa court à ses réflexions déplacées. Elle s'insinuait entre ses lèvres pour aller explorer sa grotte buccale. Lorsqu'elle trouva sa compagne elle se mit à danser avec celle-ci dans un ballet des plus sensuelle.
Harry ne savait plus où se placer. Les mains de Draco avaient migré dans son dos et le caressaient doucement de façon circulaire. Les siennes pendaient toujours lamentablement le long de son corps. Seule sa bouche semblait réceptive aux caresses qu'elle recevait et y répondait de sa seule initiative. Son cerveau était totalement déconnecté, pas un neurone ne fonctionnait. Il était complètement amorphe, seule sa langue et ses lèvres bougeaient. Puis il sentit une main chaude et douce passer sous son pull pour aller caresser la peau douce de son bas dos. Sa peau s'enflamma. Se fut la reconnections à la réalité. Ses neurones s'étaient remis en marche et commençaient même à surchauffer.
Harry clignât des yeux, yeux qu'il n'avait pas fermés. Ses sourcils se froncèrent et violemment il repoussa le blond.
Haletants ils se fixèrent.
Harry tremblait de colère.
« Casse-toi ! »
Sa voix était calme, beaucoup trop calme.
« Harry... »
Essaya lamentablement Draco.
« JE T'AI DIS DE TE CASSER ! Ça t'amuses tellement de jouer avec les sentiments des autres ?! Oui j'aime les hommes Malfoy. Je te conseil de quitter définitivement ma vie si tu veux sauver ta jolie petite gueule.
- Harry attends...
- CASSE-TOI ! »
La tête baissée Draco se dirigea vers la porte de l'appartement que le brun désignait de sa main tendue et tremblante de colère. Il l'ouvrit et la passa. Au moment ou il allait la refermer, il se retourna et plongea ses yeux de glace dans les deux émeraudes vibrantes.
« Je ne regretterais jamais ce que je viens de faire. Et je te préviens que je ne te lâcherais pas. »
La porte se ferma.
Harry resta planté dans son salon, les yeux exorbités de colère, le teint blême et les lèvres tremblantes.
D'un coup un voile de tristesse voila ses beaux yeux. Ils s'emplirent de larmes et celles-ci ne tardèrent pas à rouler le long de ses joues.
D'un mouvement rageur il les balaya des ses joues.
Toujours avec rage et tristesse il remonta sa manche pour regarder l'heure. Il lui restait environ une heure et demi. Un soupir s'échappa de ses lèvres encore rouges et boursouflées du baisé qu'il venait d'échanger avec l'homme de sa vie. Homme qu'il venait de raillé de cette même vie.
Il avait eu peur. C'était bête mais c'était le cas. Une peur tenace qui vous prend aux tripes et que ne vous lâche pas de si tôt. Une peur qui se répand tell un poison dans l'âme. La peur des sentiments réciproques. La peur de la blague. La peur du cœur brisé.
Nouveau soupir.
Lorsque Roxane vu le jeune brun arriver les yeux rouges elle le fixa avec étonnement. D'un regard Harry lui fit comprendre de ne pas poser de questions. Ce qu'elle fit.
Elle lui demanda s'il avait résolu les problèmes d'argent, de papiers... La réponse fut positive. Harry étant Harry il avait le droit à un traitement de faveur. Toutes les questions administratives avaient été réglées à une vitesse étonnante et sans qu'on lui pose de question. Pour plus de sûreté il avait quand même lancé un sort de dissimulation puissant. Le sort consistait à supprimer toute trace que son utilisateur voulait faire disparaître. En prime, il dissimulerait aussi sa destination ainsi que son départ. Il doutait que même Dumbledore arrive à le lever.
Le voyage se passa bien. Arrivé à Calais ils durent prendre un taxi pour se rendre dans la capitale.
Les deux jours qui suivirent leur arrivé Roxane vit visiter Harry pour lui changer les idées. Ils allèrent au Louvre, montèrent à pied la Tour Effel, firent les Champs Élysée et bien sûr Roxane le fit assister à la représentation du Cid au théâtre de Iéna.
Ils passèrent de bon moment et la douleur d'Harry diminua un peu.
Roxane arriva dans un appartement simple qui servait de salle de cour à Marc le prof de diction de James.
Cela faisait trois moi qu'elle était revenue avec le jeune homme et elle avait obligé celui-ci à prendre des cours pour apprendre à mieux posé sa voix ainsi qu'à bien articuler. Elle lui avait donc conseillé Marc qui était un ami.
L'homme qui approchait de la soixantaine était un ancien acteur de la comédie française. Il avait joué avec Gérard Philipe Le Cid. C'était un homme bourru qui faisait enrager le pauvre James.
« Non et non James ! Je t'ai déjà dit de ne pas appuyer sur le s. Cela doit couler tout seul aller recommence.
- Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient six cent six cyprès, répéta pour la sixième fois de la journée le jeune homme.
- C'est mieux ! Maintenant tu vas me réciter intelligiblement le grain d'orge.
- Dis-moi gros gras grand grain d'orge quand te dégrogragrangraindorgeras-tu ? Je me dégrogragrangraindorgerais quand tout les gros gras grands grains d'orge se seront dégrogragrangraindorgés. »
La bouche du brun s'ouvrait au maximum insistant sur toutes les syllabes.
Roxane souriait. Le pauvre était devenu bien docile.
« Bonjour Marc ! Je suis venu récupérer mon protégé. »
James lui lança un regard désespéré qui signifiait clairement : Pitié sort moi de là !
« Hum encore un petit exercice d'articulation et je te le laisse. »
Evans tourna la tête pour le regarder avec effarement.
« Commença encore un ! J'en ai fais plus de vingt aujourd'hui ! Dix fois j'ai du recommencé l'histoire des Papous parce que vous n'étiez pas content !
- Les Papous ? Demanda innocemment la blonde faisant un clin d'œil au vieil homme.
- Oui les papous ! Chez les papous il y a des papous et des pas papous. Chez les papous il y a des papous papa et des papous pas papa et des pas papous papa et des pas papous pas papa. (Et l'auteur s'arrête là car elle en a marre de taper ça !)...
- Merci Evans, se sera tout pour aujourd'hui, déclara le vieil homme grandement amusé. »
Harry se retourna vers Roxane lui lançant un regard colérique.
« Traîtresse ! »
La blonde s'inclina en une révérence.
« À ton service Ryry ! »
Le jeune brun grogna et Marc soupira.
« Le jour ou je comprendrais ce surnom les autruches pourront voler. Enfin ce qui compte c'est que le petit soit près pour son casting !
- Pas la peine, répliqua Roxane en souriant.
- Comment ça ? Demanda le survivant, les sourcils froncés.
- T'es déjà pris pour le rôle.
- QUOI ? S'écria James.
- J'ai vu François, le metteur en scène, aujourd'hui et dès qu'il t'a vu, il a décidé de te prendre, expliqua t-elle.
- Sans chercher à savoir s'il est doué ou pas ! Il est fou ! Déclara le vieil homme en levant les yeux au plafond.
- Fou oui. Fou de ses fesses !
- Pardon ? S'étrangla Harry.
- Il m'a dit qu'il trouvait ton petit cul musclé parfaitement existant ! »
Potter cru vraiment qu'il allait s'étouffer.
« Mais je ne veux pas être pris pour mes fesses ! Je veux être pris pour mes capacités théâtrales. »
La jeune fille ne pue se retenir plus longtemps et éclata de rire. Il lui fallut plus de dix minutes pour se calmer. Harry attendait ses explications en tapant du pied, les bras croisés sur sa poitrine.
« Mais non ! Il t'a entendu réciter un passage d'Antigone d'Anouilh et il a été envoûté. Mais il est vrai qu'il trouve ta croupe craquante. »
Evans rougi violemment.
« Et j'aurais quel rôle ? Questionna t-il faisant fit du commentaire.
- Tu tiendras le rôle de Créon et moi celui d'Antigone. La première répétition aura lieu dans trois jours. »
François était un homme d'une quarantaine d'années aux cheveux déjà grisonnent et aux yeux pétillant de malice.
Harry et Roxane avaient appris à le connaître pendant les six mois qu'avaient duré les répétitions. Il était passionné par le monde du théâtre et s'amusait comme un gosse à diriger ses acteurs.
Aujourd'hui s'était la dernière répétition et tout le monde paniquait.
Roxane croyait avoir oublié tout son texte, James avait peur de tomber sur scène, (allez savoir pourquoi !) et les autres tremblaient à l'idées de jouer devant un centaine de spectateur.
Seul le metteur en scène était confiant et leur donnait des conseilles de dernières minutes.
« James tu dois la secouer comme un prunier pour lui faire entendre raison pas lui tenir gentiment le bras comme si tu allais l'embrasser ! Rox un peu de bon sens ! Antigone sait qu'elle va mourir alors évite de parler à Hémon comme s'ils allaient se revoir le soir même... »
La premier allait avoir le lieu le lendemain et même s'ils allaient jouer dans un petit théâtre de la région parisienne, le TOP de Boulogne Billancourt (Théâtre de l'Ouest parisien) et que celui-ci n'avait pas une grande renommé, tous les acteurs stressaient maladivement. En faite le Théâtre n'était qu'à quelques minutes de l'appartement que partageait Harry et Roxane. (Même pas deux minutes en faite ! Je prends le théâtre de ma ville chérie ! Et leur appart c'est le mien !) (Le théâtre de Boulogne venait d'ouvrire en 2000. Maintenant il y de très bonnes pièces qui y passent.)
La dernière scène venait de se terminer. Antigone était morte, Hémon –son fiancer- s'était donné la mort sur son corps, Eurydice aussi avait mit fin à ses jours en apprennent la mort de son fils et Créon devait continuer sa vie avec ces disparitions sur le cœur. Ses vies qui avaient disparues par sa faute sans qu'il puisse les sauver.
Derrière le rideau fermer les acteurs attendaient, tremblant, la réaction du public. Enfin le lourd tissu se souleva et ils s'avancèrent pour saluer. Une slave d'applaudissement les accueillirent. Les spectateurs s'étaient levés et applaudissaient à tout rompre.
Le premier succès. Le cœur léger.
Trois ans était passé.
James Evans avait 24 ans et Roxane 25. Tous deux étaient des tragédiens reconnus.
Ils avaient joué, toujours ensembles, Antigone d'Anouilh, Andromaque de Racine, le Cid de Corneille et s'apprêtaient pour la répétition générale de Cyrano de Bergerac.
Le fait qu'ils ne se séparaient jamais avait fait jaser et les journalistes, qui ne les lâchaient plus, les avaient déclaré fiancer. Enfin ça s'était avant que tout le monde découvre que le désormais grand James Evans, tombeur de ses dames, était gay. Et cela faisait un an que tout le monde le savait.
En effet, Ryry qui contait bon nombre d'admiratrices grotesques et niaises (pas toutes je vous rassure !) avait vu sa préférence sexuel dévoilé au grand jour à cause d'une de ses bourdes.
Alice Nigaude de Niaise, sa plus fervente et plus collante fan, lui avait demandé de sortir avec elle. Harry qui était épuisé et de très méchante humeur l'avait envoyé paître en lui répliquant qu'il aimait les hommes.
Outrée et dégoûté la (grosse vache !) jeune fille avait vendu l'information aux journalistes.
Franck son agent et celui de Rox avait été littéralement abattu. La jeune fille, elle, n'avait rien négativé et avait dit d'attendre les réactions. Celles-ci ne se firent pas attendre. La plus part des adultes s'en moquait, ce qui leur importaient était son jeu d'acteur. Les ados eux avaient été plus durs, certain tenant même des propos homophobes. Mais les autres s'en moquait comme les adultes.
Une jeune fille avait même déclaré à la télé que ce n'était pas cela qui allait l'empêcher de fantasmer sur son corps de dieu bien au contraire.
Les journalistes avaient quand même voulu avoir la réaction de Roxane et avaient arrêté les deux acteurs à la fin d'une de leur représentation.
« Melle Roxane que cela vous fait-il de savoir que votre partenaire aime les hommes ? »
La jeune fille avait pâlit et placer sa main devant sa bouche.
« Mon Jamesi aime les hommes !? S'était-elle écrié. »
Les reporteurs avaient paru gêné.
« Vous n'étiez pas au courant ? »
Mais Roxane ne les écoutait plus et c'était tourner vers le jeune homme dont il était question.
« James comment à tu pus me faire ça ! Alors que je venais de t'annoncer l'arriver prochaine de notre enfant ! »
Harry avait lancé des regards noirs aux fauteurs de trouble.
« Vous étiez obliger de lui dire ? Demanda t-il énervé. »
Les journalistes ne savaient plus où se mettre. La scène avait été filmée et passait en directe.
Les deux complices avaient éclaté de rires devant leurs têtes déconfites et horrifiées.
« Je me moque bien que James soit gay ou pas. C'est mon meilleur ami et je ne supporterais pas qu'on salisse son image à cause de sa sexualité. Ce qui compte est qu'il fasse bien son travaille et que les gens aiment à le voir sur scène le reste ne regard que lui. Avait déclaré Rox après qu'ils se soient calmé. »
L'affaire avait été casée et plus personnes ne s'en préoccupaient.
Tout allait donc pour le mieux.
Au fur et à mesure de leur cohabitation et de leur travaille en commun Harry et Roxane avait appris à se connaîtrent.
Harry savait qu'il fallait à la jeune fille au moins trois heures d'ordinateur par jour et deux heures de lecture. Il savait aussi que son frère et elle s'était réconcilier et qui communiquaient par lettres.
Le brun adorait Rox. Elle était joyeuse, têtu, insolente et doué.
Il s'était confié à elle. Lui avait tout raconté. Son amour pour Malfoy, la peur qui l'avait saisi lorsque celui-ci l'avait embrassé...
Elle avait écouté sans mots dire, avait acquiescé à certaine affirmation, pesté contre d'autres mais n'avait jamais jugé. Et Harry lui en était reconnaissant.
Ils avaient changé pendant ses années passées ensembles.
Harry avait prit en maturité et en sagesse. Ses cheveux avaient poussé et lui arrivaient maintenant un peu en dessous des épaules. Il s'était fait plus confiant aussi, le théâtre aidant beaucoup.
Roxane, elle, était plus ouverte qu'au début de leur cohabitation. Elle parlait plus facilement de son passé omettant quand même le nom de sa famille. Elle lui avait parlé de son frère. De ses années passées près de lui sans pouvoir lui parler ou même l'approcher par ordre de son père. De sa mère qui l'avait protégé mais qui n'avait rien pu faire lorsque son père avait décidé de l'abandonner. De sa famille d'adoption qui avait toujours été là pour elle et qui maintenant encore la soutenait. De son ami qui l'avait soutenu lui aussi et qui l'avait aidé dans ses études d'actrice. Cet ami qui était maintenant leur agent.
Franck était un joyeux drille. Il avait tous de suite crue au don théâtrale de James et l'avait pris sous son aille comme il l'avait fait avec Roxane. Il avait deux an de plus que les deux autres et leur servait de Boué de secours.
Ryry avait vite vu que Franck avait des sentiments plus qu'amicaux envers la blonde. Mais malgré la cour que lui faisait l'homme la jeune fille restait de marbre, faisant comme si elle ne remarquait rien. Il n'était pourtant pas laid. Le corps bien fait, la peau légèrement hâlée, les cheveux châtain claire et les yeux bleus foncés, il était même plutôt beau.
Potter avait demandé à Rox pourquoi elle ignorait ses avances et elle lui avait tout simplement répondu :
« Au lieu de me tourner au tour comme un rapace il ferait mieux d'être directe ! C'est tout ce que j'attends. »
On était le jour de la première de Cyrano qui se jouait à la comédie française.
James et sa partenaire de planche attendaient dans la loge qu'ils partageaient les dernières consignes.
Pendant que Roxane lisait pour la dixième fois Entretien avec un vampire Evans jeta un regard à la pièce. Ses yeux se posèrent sur la couverture d'un magazine que les mots « Les hits des hommes » recouvraient. Il s'en saisit et commença à le feuilleter. La blonde intriguée par le bruit qu'il avait fait en prenant la revu leva la tête de son bouquin.
« T'inquiet Ryry, tu restes indétroné (ça existe ce mot ?).
- Vrai ? Questionna l'homme en continuant son feuilletage.
- Ouais ! Tu es toujours le plus beau cul d'Europe et plus belle gueule de France !
- Très drôle !
- Je ne fais que répéter les mots inscrit sur ce torchon. »
Et elle se replongea dans sa lecture.
Franck arriva alors dans la pièce.
« Vous savez l'ami d'on je vous ai parlé, l'anglais qui s'occupe de l'entreprise familiale.
- Accouche Franck on n'a pas que ça à faire, râla Roxane.
- Et bien il est à Paris en ce moment.
- Oui et alors ? Demanda Harry en jetant son magazine à la poubelle.
- Il s'appelle comment déjà ton copain, questionna la blonde en fermant son bouquin.
- Je ne vous l'avais pas dit ? Il se nomme Draco Malfoy. »
Un lourd silence s'abatis sur la pièce. James était devenu aussi pâle que Roxane, les yeux perdu dans le vide.
« Tu as dit qu'il s'appelait comment ? Le ton du brun était hésitant et tremblant.
- Draco Malfoy, il va venir tout à l'heure à la représentation. Pourquoi ? Tu le connais ? Lui m'a dis qu'il n'avait jamais entendu parlé de toi. Il a vu tes fesses dans le magazine mais pas ton visage. Il ne connaît pas James mais il te connaît toi Rox. »
Le visage livide de Harry se tourna vivement vers la jeune fille alors que l'agent la fixait avec jalousie.
« Ah oui ?! Répliqua la jeune fille en regardant ses ongles.
- Oui ! Il a sauté au ciel lorsque je lui ai montré ta photo. (J'en avais pas une de James alors j'ai pas pu lui montré.) Il a même faillit me tuer que... Eh bien heu...
- Oui ?! Insista la jeune fille avec sadisme. Quand tu lui à dis que quoi ?
- C'est qui pour toi ! Demanda vivement l'homme.
- Oui Rox c'est qui pour toi ! Imita Evans en ayant peur de comprendre.
- Mon frère jumeau, répondit simplement la jeune fille. Toi Ryry tu va jouer la pièce comme si de rien n'était ! Je ne veux pas te voir bafouiller sur scène simplement parce qu'il est là !
- Tu aurais pu me le dire enfin ! S'écria le jeune homme en se levant violemment.
- Et pourquoi te l'aurais-je dis ?
- Parce que tu sais que je l'aime !!! Hurla alors Potter.
- Tu as encore une chance Harry ! Ne la gâche pas ! »
Franck qui ne comprenait rien passait de l'un à l'autre. Il était soulagé de savoir que Draco n'était que le frère de sa dulcinée.
Harry était très nerveux. Il le voyait assis dans l'un des meilleures places du théâtre. La pièce avait déjà commencé et il allait bientôt entrer en scène. Il espérait sincèrement que malgré le costume qu'il portait et le faux nez qu'on lui avait collé Draco allait le reconnaître.
Une voix le fit retourner sur terre.
« MONTFLEURY : (après avoir salué, jouant le rôle de Phédon)
Heureux qui loin des cours, dans un lieu solitaire,
Se prescrit a soi-même un exil volontaire,
Et qui, lorsque Zéphire a souffle sur les bois...
UNE VOIX : (Au milieu du parterre)
Coquin, ne t'ai-je pas interdit pour un mois?
Stupeur. Tout le monde se retourne. Murmures. (Harry entend sa voix s'élever dans le théâtre. Les spectateurs sursautent.
VOIX DIVERSES : Hein?--Quoi?--Qu'est-ce?...
On se lève dans les loges, pour voir
CUIGY : C'est lui!
LE BRET : (Terrifier)Cyrano!
LA VOIX : Roi des pitres!
Hors de scène a l'instant! (Le personnage devient lui, son rôle lui coule dans les veines.)
TOUTE LA SALLE : (indigné)
Oh!
MONTFLEURY : Mais...
LA VOIX : Tu récalcitres?
VOIX DIVERSES : (Du parterre, des loges)
Chut!--Assez!--Montfleury, jouez!--ne craignez rien!. . .
MONTFLEURY : (d'une voix mal assurée)
'Heureux qui loin des cours dans un lieu sol . . . '
LA VOIX : (plus menaçante)
Eh bien!
Faudra-t-il que je fasse, o Monarque des drôles,
Une plantation de bois sur vos épaules?
Une canne au bout d'un bras jaillit au-dessus des têtes
MONTFLEURY : (d'une voix de plus en plus faible)
'Heureux qui...'
La canne s'agite
LA VOIX : Sortez!
LE PARTERRE : Oh!
MONTFLEURY : (s'étranglant)
'Heureux qui loin des cours...'
CYRANO : (Surgissant du parterre, debout sur une chaise, les bras croises, son
feutre en bataille, la moustache hérisse, le nez terrible)
Ah! Je vais me fâcher!... (Le brun entre enfin en scène. Le premier regard qu'il croise est un regard argenté qui lui fait accélérer son rythme cardiaque. Il détourne les yeux et se replonge dans son rôle conscient du regard brûlant que Draco pose sur lui.)
Sensation a sa vue »
La pièce était finie. Les trois heures qu'elle avait durée était passé. Le publique avait ovationné les acteurs. Un autre succès.
Pourtant ce n'était pas ça qui faisait trembler Harry dans la loge que Roxane avait déserté. Se n'était pas cela qui avait fait ce former dans sa gorge cette boulle d'appréhension.
Ce qui rendait Harry si nerveux c'était les pas qu'il entendait s'approcher de la pièce où il se trouvait, c'était cette main qui se levait pour frapper contre la porte, c'était ces coups qui résonnaient dans la salle, c'était la personne qui se tenait derrière cette porte fermée et qui attendait qu'on lui donne l'autorisation d'entrer.
Draco.
Voilà ! J'AIME PAS CE TRUC !!! La première partie ça va mais quand Harry arrive en France sa part en sucette ! Enfin dites toujours ce que vous en avez pensé ! Un petit commentaire ?
Prochain chapitre : Sorte de point de vu de Draco !
Merci d'avoir lu !
Zoo.
