Promesses tenues

Disclaimer…. Je l'ai pas déjà dit ?

La suite ?

Voilà, voil

Vous voulez que je vous dise un truc rigolo… j'avais totalement OUBLIE ce chapitre, aucun souvenir de tout ce qu'y s'y passe avant de me mettre à le traduire… Et si je vous disais que vous feriez mieux de garder certains détails en mémoire pour les 15 chapitres qui nous séparent encore de la fin ?

Trop forte cette Robin, trop forte…

Réponses en vrac…

De quoi Julia veut-elle se venger (Crys) ? Mais comme nous toutes ! D'avoir perdu Sirius, enfin !

Merci Alixe -  pour toutes tes reviews  en  fait… -  Oui, c'est une bonne  histoire et on essaie de ne pas la  trahir…  Je suis contente aussi que tu aimes aussi Lune et Etoile… et même Ruptures d'un processus linéaire…

Salut à Godric2 que j'ai vu passer dans presque tous les 24 chapitres de cette fic en moins d'une semaine… J'espère que tu aimeras cette escale…

Et bien sûr, toujours un coup de chapeau à plume à Alana Chantelune qui sait des trucs incroyables comme la traduction de Puddlemere United en Flaquemare… Irremplaçable !

Chapitre vingt-cinq - Retour et souvenirs

Voyager par poudre de Cheminette pour la première fois depuis dix ans avait été une expérience intéressante. Sirius était arrivé en titubant sur le chemin de Traverse. Les sourcils froncés, il se remit sur pied en jurant à voix basse. La main secourable qui vint à son secours l'agaça plus encore. Mais il n'essaya pas de repousser le sorcier qui le soutenait, lui et sa patte folle. Après tout, si vous ne pouviez pas avoir l'air ridicule devant vos propres amis, a qui faire confiance ?

« Merci » grogna-t-il en secouant ses vêtements et en plaçant volontairement autant de poids sur sa jambe droite que sur sa jambe gauche. Même si cela le touchait, la sollicitude permanente de ses amis envers lui le rendait fou.

« Est-ce que ça va ? » - demanda James avec inquiétude.

« Je vais bien ». Des yeux noisettes perçants l'étudièrent et Sirius se calma un peu. « Aussi bien que je puisse aller pour encore un moment, en fait. Arrête de t'inquiéter, James ».

Quelque chose de peiné traversa les yeux de son ami : « C'est juste que je… »

« Tu te sens coupable… je sais ». Sirius lui fit face et mit sa main sur l'épaule de James. « Tout ce que je pourrais faire n'y changera rien, n'est-ce pas ? »

« Non ». James avala sa salive. « A chaque fois que je te regarde, je pense à tout ce que tu as dû endurer et… »

« Tais-toi James. Ne dis pas cela. N'y pense même pas. Ce n'est pas ta faute».

« Mais, après ce que Voldemort… »

Le nom ramena les souvenirs, de trop nombreux souvenirs. Sirius ferma les yeux et lutta pour les repousser. Pendant un instant, il fut de nouveau là-bas, à Azkaban ou à Casa Serpente. Il n'arrivait pas à repousser la douleur qui le pliait et remplissait son esprit. Il ne pouvait s'empêcher de se rappeler la pression psychologique constante à laquelle il devait chaque jour faire face pour garder son âme. Il refusa ces souvenirs. C'est fini, se dit Sirius. C'est fini, je suis rentré. Je suis sauv. James avait dû s'arrêter de parler quand il l';avait vu fermer les yeux. Quand il reprit la parole, il était plus calme.

« Je suis désolé… je ne voulais pas t'y faire penser ».

Sirius s'obligea à ouvrir les yeux. « Je sais » répondit-il. Il ravala ses émotions. « Parlons d'autres choses, d'accord ? »

« Bien sûr »

Leur conversation alla vers d'autres sujets, du Quidditch. La nouvelle victoire du club de Flaquemare à leurs vieux amis d'école. Ils évitaient consciemment les sujets les plus sombres. Pendant la semaine qu'il avait passé au lit, Remus lui avait appris combien les amis qu'ils avaient perdu étaient nombreux - que Voldemort soit ou non la raison de leur mort. Ils avançaient moins vite que Sirius n'aurait voulu. James semblait avoir  compris combien sa jambe le faisait souffrir et avait adopté un rythme qui en tenait compte. Sirius ne protesta pas. James était, après tout, là pour s'occuper de lui - peu importe combien ça l'exaspérait. Et il était touché qu'il le fasse. Ca faisait trop longtemps qu'il n'avait pas été avec des amis et le sentiment ne cessait de l'émerveiller.

Il appréciait moins cependant le nombre d'yeux qui suivaient leur progression. La plupart, comprit Sirius, étaient de simples curieux qui le reconnaissaient pour l'avoir vu en une de la Gazette du sorcier. D'autres étaient moins souriants et son instinct fut une fois de plus en alerte.

« Ca fait plaisir, non ? » remarqua sèchement James qui semblait ressentir le même picotement à la naissance de son cou.

 « Si j'avais une baguette » grommela Sirius.

« J'imagine ».

Ils montèrent du même pas les marches de marbre blanc des Gringotts Ils passèrent devant un gobelin en uniforme rouge et or et poussèrent les portes de bronze. Ils passèrent ensuite une deuxième série de porte, en argent cette fois. Sirius resta saisi par les plafonds à caisson et le long comptoir - il avait oublié ce qu'était la civilisation. C'était différent pour Poudlard - mais il était resté saisi bien des fois par ses fastes. Mais là…Il secoua la tête et força ses yeux à arrêter de regarder comme s'il était un pauvre sorcier d'origine moldue qui voyait un gobelin pour la première fois. Il tourna la tête vers James.

« J'aurais dû te le dire avant », dit-il doucement « merci d'être venu avec moi ».

« J'avais un peu de temps » répondit légèrement James « et puis les amis sont faits pour ça ».

 Ils trouvèrent enfin un guichet libre et Sirius attrapa la petite clé dorée au fond de sa poche. Il pouvait se féliciter d'avoir fait confiance à Dumbledore et de la lui avoir confiée avant de se cacher des années auparavant. « Sirius Black »dit-il doucement « coffre sept cent onze ».

Le gobelin fut le seul être vivant proche à ne pas tourner violemment la tête vers lui en entendant ses paroles. Sorcières et sorciers assez proches pour entendre se tournèrent pour l'observer. Sirius perçut un murmure excité qui traversa rapidement le vaste hall de marbre. A sa droite, James laissa échapper un soupir silencieux qui lui fit hausser les épaules.

« Tu es célèbre, dis-moi »

« Génial ! » répondit il en levant les yeux au ciel.

« Tout à l'air en ordre » remarqua le gobelin « comme si le fait que la moitié de la foule dévisage son client n'avait rien d'inhabituel. Il fit signe au gobelin le plus proche de lui. « Eliphed va vous conduire au coffre ».

« Merci ».

Sirius et James suivirent Eliphed  en silence. Ils furent bientôt dans un chariot des Gringotts et s'enfoncèrent profondément sous la surface de Londres.

L'estomac fragile de Sirius commença par protester de la vitesse du voyage mais après quelques minutes il sembla se calmer - malgré quelques tressautements et gargouillis. Bien qu'il soit déjà descendu bien des fois ainsi sous la terre, Sirius n'avait jamais été capable de repérer l'itinéraire. Cette fois-là ne fut pas différente. Bien qu'il ne reconnaisse rien, il sentit revenir en lui des souvenirs qu'il aurait aimés avoir oubliés. Et si enfant il avait aimé ces voyages, Sirius pensa vite qu'il voulait que celui-ci se termine vite.

« Alors » demanda James en haussant la voix pour couvrir le bruit du chariot « qu'est-ce qu'on fait après ? »

« Ollivander » répondit Sirius immédiatement. « Si je dois encore rester sans baguette, je vais finir par me jeter un sort! »

James rie doucement. « C'est dur de vivre sans une baguette, n'est-ce pas? »

« Tais-toi donc! » Il sourit malgré lui. « Le prends pas mal mais j'aime pas beaucoup qu'on s'occupe de moi... surtout que TU t'occupes de moi comme si j'étais un bébé ».

« Je suis triste Sirius! Moi qui pensait que je faisais une parfaite baby-sitter! »

« Oh ça, tu peux le dire » grinça Sirius.

Le chariot grinça dans un tournant et la réponse de James fut perdue. Dans le silence revenu, Sirius inspecta soigneusement sa jambe droite. Pomfresh lui avait assuré qu'elle guérissait tout à fait bien mais ça allait trop lentement à son goût. Ca faisait trop d'années que Sirius n'avait pas été capable d'agir à sa guise - il n'avait pu que survivre et lutter. Il en avait assez de se sentir faible et impotent.

« Coffre sept cent onze » annonça Eliphed alors que le chariot s'arrêtait devant la porte familière d'une coffre très ancien et très protégé.

« Prends ma main ». James était sorti le premier et lui tendant sa main. Sirius la prit après un moment d'hésitation. Qu'il détestait se sentir faible !

« Merci »

Le sourire de James disait qu'il le comprenait et tous deux regardèrent dans un silence complice Eliphed ouvrir la porte. Un jet de fumée verte remplit le couloir d'accès mais cela ne rebuta ni l'un ni l'autre. Sirius réunit rapidement l'or qu'il était venu chercher. S'arrêter un instant dans le vieux coffre de sa famille lui apportait un étrange réconfort. Cétait l'un des dernières choses qui le rattachaient à son enfance. Pendant un instant, il ferma les yeux, laissant venir des images de ses parents. Mais celles-ci aussi étaient plutôt sombres. Il avait quelques souvenirs lumineux de sa petite enfance. Il se revoyait courir et jouer avec son frère avant que le temps ne les sépare... Sirius fronça les sourcils. Il s'était enfui de chez lui à seize ans pour ne jamais y revenir. D'une certaine façon, il pouvait rendre Voldemort responsable de cela. Sa montée en puissance avait encouragé ses parents à s'accrocher plus  encore à leurs préjugés. Sirius s'était éloigné d'eux à mesure qu'il apprenait que le monde n'était pas si étroit. Poudlard lavait encouragé et lui avait appris à s'opposer à des monstres comme eux. Du jour où il était parti de chez lui, Sirius avait su qu'il serait un Auror.

Sirius ouvrit ses yeux et ses lèvres laissèrent échapper un grondement silencieux. Au moment de partir, il regarda par dessus son épaule une dernière fois au seul héritage physique qu'il avait reçu de ses parents. Il avait aussi hérité de la maison familiale dans laquelle il n'avait pas remis les pieds depuis près de onze ans. Tous deux lui avaient aussi légué de grands pouvoirs et le caractère qui allait avec. Ce qu'il était aujourd'hui - physiquement et moralement - était ainsi indissociablement le résultat des actions du Seigneur des Ténèbres.

J'espère sincèrement que ceci parfois viendra vous hanter.

James et lui quittèrent la banque ensemble pour aller acheter la deuxième baguette de Sirius. Il n'eut pas besoin de se retourner de nouveau.

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Par malchance, les ennuis les attendaient devant Gambol et Japes. La sorcière en question n'était pas en soi la pire menace que James ou Sirius aient dû affronter (et vu leur choix professionnel, ils en avaient déjà vu pas mal). Mais elle pouvait se targuer d'être une des plus ennuyeuse. Elle les dévisagea avec ses cheveux blonds très frises et ses yeux verts cachés par des lunettes en strass avant de s'approcher un sourire mielleux aux lèvres qui fit grincer les dents de Sirius.

A tout prendre, il aurait préféré des Mangemorts.

« Sirius Black ! »  Elle se précipita sur lui, sa main manucurée en avant comme si elle s'attendait qu'il lui serre.

Ce qu'il ne fit pas.

Sa surprise ne dura pas une seconde. « Rita Skeeter, Gazette des sorciers » dit-elle brusquement. « Ca ne vous dérange pas si je vous pose quelques questions, n'est-ce pas ? »

« En fait... »

« Votre histoire a captivé des milliers de sorciers et de sorcières de part le monde » continua-t-elle, parlant de lui comme s';il était d'accord. « Votre évasion miraculeuse d'Azkaban est tenue par beaucoup comme un signe d'espoir. Qu'aimeriez-vous dire à ceux qui voient en vous un exemple de ce qui peut être entrepris dans un futur proche ? »

« Ecoutez, je ne veux pas paraître impoli, mais je n'ai vraiment pas le temps » répondit Sirius. Dans les air, près de Skeeter, un plume et un parchemin flottaient. La plume noircissait furieusement le parchemin bien qu'il n'ait presque rien dit. Il décida de partir. « Une autre fois peut-être ».

« Comment était-ce à Azkaban, M. Black ? »

Il se figea.

Douleur.

« Tu ne pourras pas toujours résister, tu sais ».

Le sang obscurcissait sa vision. Quand la magie ne suffisait plus, les Lestrange trouvaient parfois des jeux plus créatifs.

« Pourquoi résister ? Pourquoi prolonger tes propres souffrances ? »

Douleur.

« Non… »

« Endoloris ! »

Skeeter s'avança vers lui avec une expression déterminée. « Je suis sûre que beaucoup de familles aimeraient savoir ce que leurs proches doivent affronter dans cette prison... »

Sirius cilla. « Non ».

« Vous n'avez pas le droit de leur refuser cette information ! N'ont-ils pas le droit de savoir ? » - insista Skeeter.

« Certaines choses », finit-il par arriver à dire malgré le poids qui pesait sur sa poitrine, « il y a des choses que les gens n'ont pas besoin de savoir. »

« Mais... »

« Non ». C'était maintenant au tour de James de l'interrompre. Sa voix était dure et il s'était placé entre Sirius et Sketter. « Il vous a déjà répondu ».

Elle fulmina. « Le public a le droit de savoir ».

« De la même manière qu'il a le droit de ne pas répondre » répondit James. Il attrapa soudain le papier et l'arracha de sous la plume à Papotte. « Je prends ça ».

« C'est un bien personnel ! »

J

ames sortit sa baguette. « Je compte vous le rendre. Pariocum. »

Bien qu'il soit pris d'un léger vertige, Sirius sourit presque quand James rendit innocemment le parchemin devenu vierge à Rita Skeeter. Elle le prit avec colère mais il vit une lueur étrange traverser ses yeux. Sans doute, se croyait-elle capable de faire réapparaître les informations plus tard. En cela, elle sous-estimait énormément les capacités des Maraudeurs. Ce parchemin ne serait jamais plus capable de dire autre chose que des blagues grasses.

« Bonne journée, Melle Skeeter. »

James et Sirius s'éloignèrent ensemble, sans un regard pour la foule qui les observait, vers le magasin Ollivander. Après quelques instants, les sorciers et les sorcières assemblés retournèrent à leurs propres affaires. Mais Sirius sentit les regards sur eux. Sa jambe lui faisait très mal.

« Merci » dit-il doucement « à charge de revanche ».

 « Non ». Le regard de James mit un moment à s'adoucir. « Tes souvenirs reviennent à l'improviste ? »

« Ouais ». Mais je ne veux pas y penser alors parlons d'autre chose.

 James sembla avoir entendu sa prière silencieuse. « Quel genre de baguette penses-tu avoir cette fois ? »

« J'en sais rien ». Il haussa les épaules. « D'une certaine façon, j'ai changé, mais d'une autre... Je suppose que je verrai bien. »

« Espérons que ce sera plus simple que pour Harry en août dernier » commenta James.

« Pourquoi ? »

« Ca a pris des heures à Ollivander pour trouver celle qui lui fallait. Finalement, il a débusqué une baguette qui était là depuis au moins un demi siècle et qui était couverte de poussière. Lily n'a pas arrêté d'éternuer quand Harry l'a sorti de sa boîte à la maison ».

 Sirius sourit légèrement. « Qu'est-ce que c'est? »

« Bois d'acajou, crin de licorne, 22 centimètres. » James sourit et Sirius lut dans ses yeux combien son ami était fier de Harry. Mais il avait toujours su que James serait un papa génial.

« Intéressant ». Sirius s'arrêta juste sous le grand panneau qui disait « Ollivander. Fabricant de Baguette Magiques depuis 382 avant J. C. »

« Qu'est-ce qu'il y a? »

« Cet endroit n'a pas changé ». Le même coussin dans la même vitrine poussiéreuse accueillait sans doute la même baguette. En ouvrant la porte, Sirius inspira le même air saturé de poussière et se demanda, pas pour la première fois, comment les bois précieux de tant de baguettes survivaient dans un environnement si hostile. Il éternua.

« Je ne pense pas qu'il changera un jour » répondit James. La même petite clochette retentit dans l'arrière boutique et une seconde plus tard, Ollivander apparut. Quand il avait onze ans, Sirius avait cru que le vieux sorcier avait transplané juste devant lui. Mais on ne lui la faisait plus. Le propriétaire du magasin passait simplement son temps entre les différentes rangées de baguettes, à faire dieu sait quoi, en attendant ses prochains clients.

Cette fois-ci, ce fut Ollivander qui fut surpris. Sirius l'observa avec une légère satisfaction. Les yeux du vieux sorcier s'agrandir et il cilla brusquement avant de reprendre sa contenance.

« Sirius Black » dit-il de manière abrupte. « Ebène et plume de phénix. 26 centimètres. Très élastique ».

Sirius soutint ce regard qui lui avait parut si déconcertant quand il était enfant. A présent, il ne faisait à peine ciller. « Oui ».

« Et James Potter, quelle surprise ». Les yeux argentés se posèrent brièvement sur son ami. « Acajou et nerf de cœur de dragon. 22 centimètres, n'est ce pas ? »

« Tout à fait ». James acquiesça. Certains sorciers changeaient de baguette en grandissant mais Sirius n'était pas surpris d'entendre qu'il avait toujours sa première baguette. Elle lui avait toujours convenu.

« A quoi dois-je cet honneur, messieurs? » demanda Ollivander. Son regard allait de l'un à l'autre.

« J'ai besoin d'une baguette », répondit Sirius doucement.

Ollivander lui lança un regard perçant. « Qu'est-il arrivé à l'autre ? » demanda-t-il avec suspicion. « Une baguette très puissante... excellente pour la magie noire ou pour s'en défendre. »

« Voldemort » répondit Sirius simplement. Ollivander sauta en l'air et son âme voulut le suivre mais il la tint en respect. Qu'il soit damné s'il avait peur de prononcer le nom de ce monstre.

« Ah, je vois. » Le vieux sorcier se détourna rapidement et s'approcha du tas de baguette le plus proche. « Bien... alors...peut-être.... » Il tira deux boîtes de la pile. « Ebène et plume de phénix, c'est une combinaison rare... celle-ci peut-être. »

Sirius prit la baguette proposée en silence mais il sut tout de suite que ce n'était pas celle-là. Ca ne lui avait pas pris autant de temps qu'à Harry pour choisir sa première baguette mais quand il avait onze ans, il avait bien passé une bonne demi-heure à essayer des baguettes devant ses parents décontenancés.

Il n'aurait pas été surpris si ça prenait aujourd'hui autant de temps - si ce n'est plus!

« Ebène et crin de licorne. 19 centimètres, beaucoup de ressort. Allez, faîtes le geste. »

D'un léger geste du poignet, il envoya le livre qui reposait sur la seule chaise du magasin dans les airs et Ollivander lui arracha la baguette des mains.

« Sans doute pas. Essayer celle-ci : 23 centimètre, saule et nerf de cœur de dragon, excellente pour les charmes ».

Rien ne se passa. Ollivander lui en offrit une autre, puis une autre jusquau moment où il se tourna vers eux et murmura « je me demande... »

« Vous vous demandez quoi? » demanda Sirius prudemment.

« Essayer celle-ci. Bois de houx et plume de phénix, 22 cm, très souple ».

Ollivander sembla pourtant hésiter avant de la lui donner. Quand il le fit, Sirius tenta un geste.

Un léger halo apparut au bout de la baguette mais disparut si vite qu'il pensa un moment qu'il l'avait imagine. Un frémissement parcourut son bras droit et il sentit quelque chose qu'il n'avait encore jamais ressenti avec une baguette avant. Une attente. On sentait du pouvoir et des possibilités. C'était comme si cette baguette avait été faite pour quelque chose qui n'avait jamais été accomplie et qui pourtant était encore possible. La baguette attendait.

« Presque » dit-il doucement, ramenant ses pensées de ce futur hypothétique. « Mais pas pour moi ».

Ollivander reprit la baquette. « Etrange », dit-il en se retournant vers ses piles de boîtes. « J'aurais pensé que si quelqu'un... mais c'est sans importance! La voilà. Ma toute dernière: ébène et plume de phénix, 24 centimètres, très rigide. Très puissante ».

Sirius avait à peine touché la baguette qu'une pluie d'étincelles noires et dorées apparut et projetèrent sur les murs de la pièce une alternance d'ombres fantasmatiques et de fortes lumières. Un petit sourire  illumina le visage d'Ollivander au moment où Sirius sentit la puissance remonter dans son bras puis dans son corps. Il se sentait soudain plus léger, plus lui-même que depuis des années.

« Je vais prendre celle-ci » dit doucement Sirius, sans quitter sa baguette des yeux. Elle était magnifique: brillante, noire et vierge de toute égratignure;

Quelque chose lui disait qu'il était la première personne à poser un doigt sur cette baguette - à l'exclusion d'Ollivander. Et c'était la sienne. Lasienne.

Son sourire s'était élargi sans qu'il s'en rende compte. Lorsqu'il leva les yeux pour rencontre ceux de James, Sirius sut que les siens brillaient. Il se sentait vivant. Enfin. Plus vivant qu';il ne s'était senti depuis longtemps, même avec ses amis. Il vit doucement rouler la baguette dans sa main, la soupesa et trouva son  point d'équilibre. Elle était parfaite. Il n'avait pas attendu autre chose.

Dans quelques jours, il le savait, il connaîtrait cette baguette mieux que lui même.

« Excellent! » - s'exclama Ollivander. « Voulez-vous que je vous l'enveloppe.... »

Le monde explosa.

++

« Vous pensez que ça va marchez ? » demanda Lily, nerveusement.

Molly rit doucement. Il y avait vraiment des fois où Lily Potter, une sorcière sûre  d'elle-même, capable et  puissante, semblait  perdre curieusement tous ses moyens. Elle posa une main sur l'épaule de sa jeune collègue. « Bien sûr que ça va marcher, ma chère »

« Peut-être ». Lily soupira. « J'espère que nous avons bien mis le sortilège de concentration »

« Et bien il n'y a qu'une  seule façon  de le savoir, n'est-ce  pas ? »

« Je suppose ». Lily se tourna pour lui faire face avec un petit sourire. « Merci, Molly. Le Projet Gardien serait toujours dans les limbes sans votre aide ».

« Nous faisons tous tout ce que nous pouvons », répondit calmement Molly. 

Après tout  ça faisait des mois que Lily et le groupe Licorne travaillait sur ce projet quand  Molly avait rejoint l'Ordre du Phénix. Elle savait qu'elle était celle qui avait fait la moitié du travail d'ensorcellement du projet Gardien mais ça lui paraissait  toujours bizarre que Lily lui en soit si reconnaissante. Elle avait beau avoir dix de moins

Qu'elle, elle était à la tête du groupe Licorne depuis son lancement. Lily était une des rares élues de Dumbledore. Même si Molly ne connaissait  pas encore bien le fonctionnement interne de l'Ordre, elle en savait assez pour respecter la brillante sorcière qui se tenait à ses cotés.

« Bon, » son amie prit une profonde inspiration. « Essayons, alors ».

Elles jetèrent ensemble le dernier sort. Un mot clé en  fait qui  activait les couches et les couches d'enchantements qui représentaient le projet Gardien. Très doucement, des lignes commencèrent à apparaître sur le grand parchemin qui couvrait la table devant elle. Plus elles se multiplièrent, plus le dessin d'ensemble devint reconnaissable. A plusieurs endroits, elles  étaient plus claires et parfois floues. Mais même en remplissant la pièce de papiers, elles n'auraient  pu représenter  toute la ville de Londres - et le Chemin de Traverse. Le groupe Licorne avait donc décidé que seuls les détails importants apparaîtraient et qu'il serait possible de faire un zoom sur les endroits importants. Ca ne demandait que le contact d'une baguette à l'endroit où il y avait un  problème. 

On aurait alors autant de détails qu'on  pouvait en désirer. Dans l'intervalle, l'énorme carte serait dormante, guettant  simplement des signes de magie noire.

Les deux sorcières échangèrent de sourires victorieux lorsque les lignes finirent de couvrir le  parchemin. Elles clignotèrent légèrement lorsque le projet Gardien se mit à fonctionner dans  son  ensemble. Elles avaient toujours su que ça allait marcher sans le savoir vraiment. Et la  preuve leur apportait maintenant un grand sentiment d'accomplissement. L'Ordre - et le Ministère -  venait de recevoir un outil très précieux. Et il marchait.

Elles n'avaient par contre jamais prévu que le Gardien leur donne immédiatement des résultats.

« Oh mon Dieu ! » murmura Lily.

« Où ? » Molly fit  rapidement le tour de la table alors que la baguette de Lily se posait sur la carte.

« Le chemin de Traverse »

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Du verre vola en éclat et Sirius plongea. Il sut confusément que James avait fait la même chose à sa droite, entraînant Ollivander au sol avec lui. Des lumières rouges explosèrent et il roula derrière une pile de boîtes proche de la fenêtre. Il entendit du verre cassé  s'effondrer derrière lui. Du coin de l'œil, Sirius vit la chaussure de James disparaître derrière le comptoir. Un « umph » étonné accompagnait le mouvement et il sut ainsi que Ollivander était vivant lui aussi. Par précaution il appela néanmoins :

« James ? »

« Ca va et toi ? »

« Ouais »

Sirius entendit des bruits de lutte. Il  supposa que l'Auror  avait poussé  Ollivander aussi loin que possible et qu'il cherchait maintenant une position pour lui-même. En même temps, Sirius leva prudemment la tête pour regarder par dessus les boîtes au travers de ce qui restait de la vitrine. Il remarqua tout de suite comme la rue était notablement vide.

Il vit ensuite  deux  ombres. Une observait  la  rue depuis la sombre entrée d'une  boutique d'antiquités de l'autre coté de la rue. La deuxième se cachait derrière une poubelle renversée. Ils espéraient clairement que James et lui seraient assez stupides pour courir à l'extérieur pour comprendre ce qui se passait. Pourtant c'était  hautement improbable. Sirius leva très doucement la tête un peu plus  haut. Il espérait reconnaître un des deux. Mais un mouvement anima l'une des vitrines de la boutique d'antiquités juste à temps…

De nouveaux éclairs. De nombreuses boîtes de baguettes explosèrent au-dessus de sa tête. Des  fragments de bois, de carton et de verre plurent sur lui. Sirius s'efforça de protéger  son visage avec ses bras. Il ravala un sort qui lui était venu aux lèvres. Mais quelque chose  de  frai et dur était dans sa main. Quelque chose de cylindrique  et ferme. Ebène et plume de phénix, 24 cm.

« Sirius ? » appela James inquiet.

Il répondit instinctivement. « Intact ! »

« Est-ce que tu l'as toujours ? »

Ils savaient tous les deux que James ne parlait pas de sa nouvelle baguette. Est-ce que tu  l'as  toujours, Sirius? Se demanda-t-il à lui-même. Ca faisait dix ans qu'il n'était plus un Auror.  Une vie entière passée dans l'obscurité et la douleur le séparait de son savoir-faire  passé.  Il  avait étudié des livres de sortilèges comme un fou depuis l'incident du  petit-déjeuner  la  veille. Mais ça n'avait rien  à faire. Un: respire. Deux: Concentration. L'adrénaline augmenta  son rythme cardiaque mais sa respiration ralentit. Calme. Le monde tout  entier se réduisait à  ça. Ses inquiétudes s'envolèrent. Rien d'autre n'était important.

Couché sur le dos parmi les éclats de verre, Sirius Black  répondit calmement. « Je l'ai ».

« Porte ou vitrine ? » - demanda immédiatement James.

« Vitrine ». Ils avaient fait  équipe pendant un an et étaient amis depuis plus longtemps encore. A chaque fois qu'on avait demandé à Sirius avec qui il voulait combattre, il avait désigné James. « Ils sont deux. Un chez l'antiquaire, l'autre dans la rue ».

« OK. Je  viens t  rejoindre. Occupe-les ».

« Prêt ». Sirius leva la tête encor  plus prudemment cette fois. « A trois ». Très doucement, il fit passer sa baguette  derrière le fond de la vitrine. Il visa la poubelle. « Trois ! Reducto ! »

Du  coin de l'œil, il vit James sauter par-dessus le comptoir. 

L'explosion de la poubelle attira  son attention. Le Mangemort qui avant l'utilisait comme abri s'enfuyait sur la gauche de Sirius. Il disparut en boitant légèrement. J'espère que tu as mal, pensa Sirius férocement.

Mais aucun de ses attaquants n'allait reprendre autant de risques. Il rebaissa la tête pour  redevenir une cible moins visible.

Vlan. James arriva à coté de lui  avant que l'autre méchant n'ait pu réagir.

« Joli » souffla-t-il. « La poubelle ? »

« L'ex-poubelle ».

James rit doucement. Il changea de position et ils se retrouvèrent presque dos à dos. Sirius n'avait pas à regarder son vieil ami pour  savoir ce qu'il allait faire. Même s'ils n'avaient jamais précisément été dans la même situation, le duo en avait fait assez pour savoir intuitivement où l'autre était. Ils  avaient déjà pris leur décision. Il n'y avait que deux issues de toute façon. « M. Ollivander ? »

« Oui ? » La tête du vieil homme commença à apparaître.

« Restez couché ! »

« Protego ! » Dans  son dos, le sortilège de bouclier de James bloqua le sort qui arrivait.  Ollivander disparut une nouvelle fois. Sirius jura tout bas.

« Il n'y a pas de porte de secours, n'est-ce pas ? »

« J'ai déjà demandé » répondit James avant même que Ollivander ne réponde.

Son ton suffisait à Sirius comme réponse.  

« Charmant »

« N'est-ce pas ? »

« Alors, on y va ? » Sirius jeta un regard par la vitrine dévastée. « Le premier est toujours dans la  boutique. Le deuxième est à ma gauche, il longe les boutiques » ;

« Prêt ? » Aucun des deux ne pensa à transplaner. Faire cela aurait été abandonner Ollivander et les autres occupants du Chemin de Traverse se débrouiller avec au moins deux Mangemorts. Ils avaient, il avait longtemps déjà, jurer de protéger les gens comme eux. Ni Sirius Black, ni James Potter n'étaient du genre à, accepter la défaite.

« Prêt »

Sirius compta un battement de cœur, puis un deuxième. Une erreur et ils mourraient tous les deux - ou pire. Ils retombèrent sans réfléchir dans une vieille routine. Ils se  faisaient totalement  confiance. Ils l'avaient déjà fait. Son entraînement lui  revenait comme si  quelqu'un venait de jeter un sortilège d'antirouille à son cerveau. Les paroles d'Alastor Maugreylui revenaient. « Agis, ne réagis pas. Si tu perds ton temps à réfléchir à ton ennemi, tu es mort. Agis » Il sentit James se tendre à  coté de lui. Un autre battement de cœur.

« Maintenant! » hurla  James.

Sirius sauta debout et roula au travers de la vitrine. James se jeta à  gauche par la  porte. Il  s'écroula laissant la vitesse le porter au-delà de l'endroit que son adversaire visait. Il se releva accroupi, dans son ancienne position de duel, porté par ses seuls  instincts. Sa main droite  fouetta l'air immédiatement et il laissa l'entraînement  prendre le contrôle de son esprit. «Petrificus Totalus ! »

A sa gauche,  James utilisa un sortilège d'attaque. Tous deux, sans surprise, manquèrent leur  cible. 

Aucun n'avait espéré faire mouche. Ils voulaient juste s'enfuir. Mais maintenant, on allait  vraiment rire. Les sortilèges commencèrent à remplir l'air du Chemin de Traverse.

«Imperio ! »

Le bouclier de Sirius, conjuré en hâte, se tordit et s'effondra sur le coup d'un sortilège impardonnable. Le temps que le sortilège affaibli l'atteigne, il roulait  de nouveau sur lui-même hors d'atteinte. 

L'Imperium était difficile à bloquer ou à rompre mais une action rapide pouvait permettre à un sorcier de l'éviter. Il se releva  en position accroupie

« Suffocoum! »

Son  sortilège  de suffocation  fut arêté. Il  reçut  alors  un  sortilège de Conjonctivite que  Sirius repoussa sans  attendre.  Il  visa  de  nouveau,  sans perdre  de  temps :

« Reducto ! »

La porte de la boutique d'antiquités  explosa, bombardant le grand Mangemort de débris  de bois et le privant de son abri. A sa gauche, Sirius reconnut un sortilège de glaciation lancé par James et la réponse un sortilège d'Incinération. Il ne s'inquiéta pourtant pas pour son ami. Au moment où le grand Mangemort (il les voyait tous les deux maintenant ) sortit à l'air libre, Sirius était prêt : « Resiacio ! »

Un banc près de lui attaqua le Mangemort et celui-ci tomba. Sirius n'attendit pas d'être sûr.  Il  sauta  sur ses pieds et courut, la baguette toujours levée. Il visa de nouveau.

« Vulernocorpus ! » Il jeta un sortilège de paralysie sans avoir besoin de réfléchir. Et il était  temps. Après avoir rejeté le banc, son adversaire s'était  relevé. Il retomba lorsque la partie inférieure de son corps l'abandonna. Au lieu de diriger sa baguette une nouvelle  fois vers Sirius, le  Mangemort  la  tourna vers lui.

Il  transplana avec un pop sonore.

Sirius dérapa pour s'arrêter et  se tourna. Il changea de cible avant qu'il  soit trop tard. Au moment où il se tournait pour faire face à l'adversaire de James,  il sut que ça ne servirait à rien. Il s'était retourné juste à  temps pour voir son vieil ami abattre le plus petit des deux hommes  avec un sortilège d'étouffement. James allait en terminer avec un sortilège d'étourdissement mais son adversaire imita son camarade. Dans un battement de cils, les deux Mangemorts avaient disparu. James se tourna vers lui sans chercher à cacher sa  frustration. Sirius pensa qu'il  devait avoir le même air.

La rue était étonnamment calme. Mais les têtes commencèrent à réapparaître de derrière les abris qu'elles avaient pu trouver ? Certains, plus curieux ou téméraires que les autres, revinrent dans la rue, gardant  néanmoins leur distance ? Certains regardaient les dégâts que Sirius avait provoqué, d'autres le dévisageaient sans rien dire. Ses instincts toujours en alerte, Sirius  regardait  autour de lui mais aucune  autre menace n'apparut. James revint en marchant  vers lui et Sirius boita en  sa direction. Il rangea prudemment sa baguette, savourant le  plaisir de la sentir dans sa main tout en sachant  que l'y garder relevait de la paranoïa.

« Putain » dit-il doucement.

« Des rapides », reconnut James, « et des malins ».

« Malheureusement », il soupira.  « Est-ce  que c'était qui je crois ? »

La  réponse de James fut  interrompue par l'arrivée d'Arabella  Figg et  d';une  escouade entière d'Aurors. Sirius ne l'avait pas vue depuis l'époque où ils appartenaient tous deux à la division des Aurors. Mais il reconnut son air  pincé quand la vieille sorcière étudia la destruction qu'ils - en fait surtout Sirius, James avait toujours été plus net dans ce type d'action - avaient  semée. Elle fronça les sourcils en direction de James.

« J'aurais dû savoir que vous vous attireriez des ennuis » dit Figg sans joie.

« A mon habitude »

« Qui était-ce ? »

« Mulciber et  Flint » répondit  James. Sa voix calme ne réussit pas à cacher sa frustration à Sirius. Il se renfrogna en sentant le regard gris acier de Arabella Figg sur lui.

« Vous avez fait de vous une cible, Black »

Il soutint son regard. « C'est la faute de Voldemort »

« Vraiment » grogna  Figg. Ses yeux se plantèrent en lui comme si elle avait espéré ainsi le réduire immédiatement en morceaux. Les dernières particules déjà  éprouvées de son âme en eurent envie. Elles voulaient s'enfuir, se cacher, protéger ce qui restait de lui des horreurs du monde extérieur. Mais il ne leur en laissa pas le loisir. Sa détermination dut se voir dans ses yeux parce qu'elle laissa retomber la pression. « Et bien, il semble que vous vous en soyez tiré néanmoins ».

Heureux que vous le reconnaissiez, pensa Sirius. Mais il ne dit  rien. Figg était peut-être  vieille mais il respectait ses pouvoirs et son jugement. 

Même si elle le  regardait comme s'il aurait été normal qu'il s'effondre. 

Il répondit sèchement : « Merci ».

« Comment êtes-vous arrives si vite ? » - demanda James alors que les autres Aurors commençaient promptement à chercher des preuves. Ils n'allaient rien trouver bien sûr mais c'était dans la procédure. Il y avait toujours une probabilité que quelqu'un fasse une erreur.

Un petit sourire apparut sur son visage et ses yeux quittèrent brièvement Sirius. « Le projet Gardien est maintenant complètement fonctionnel ».

Sirius siffla doucement. « Joli ».

« C'est une bonne nouvelle » approuva James.

« En effet » grommela  Figg. Soudain, ses yeux perçants captèrent quelque chose derrière  Sirius et James. Elle se renfrogna immédiatement. « Vous deux , vous feriez mieux de partir tout de suite. »

« Pourquoi ? » - demanda James avec inquiétude.

« Skeeter. »

Ils ne se le firent pas dire deux fois. Sans avoir besoin d'échanger un regard, les deux amis  s'enfuir dans le passage entre l'antiquaire et son voisin, laissant Arabella Figg s'occuper du reporter à sensations de la Gazette du sorcier.

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Ensuite ? Un peu de Misfits, l'irréductible opposition Sirius/Severus et l'olympien Remus… Un peu pour tout le monde, quoi ! Ne me demandez pas quand… j'ai commencé c'est déjà ça !