Promesses tenues

Personnages : JKR

Spoilers : Les cinq tomes, même si Figg est TRES AU

Texte original : La seule, l'unique, la prolixe et incroyable Robin4....

Traduction : Fénice

Relecture : les incomparables et complémentaires Alana Chantelune et Alixe.

Page de pub pour notre Communauté autour des textes de Robin...

Pour ceux qui trouve que je ne vais pas assez vite, hem... et surtout pour ceux qui voudraient mieux comprendre cette histoire...Allez faire un tour...

Parce que si ce texte, Promesses tenues, est central, les autres le développent, l'enrichissent et lui donne tout son sens...

Et pour ceux qui ont l'estomac bien accroché, il y a aussi Promesses erronées, traduite par Alana Chantelune. C'est une vision sombre de ce qui se serait passé si James était allé à Azkaban à la place de Bill... Attention c'est classé R parce que c'est pas pour les petits enfants - et d'ailleurs du coup, on a pas pu le mettre dans la communauté... fin de la page de pub.

RAR

Crys... j'espère que tu es encore là... surtout maintenant que je sai que tu es copain avec Coline la rétameuse

Alixe, Halkumu, Grips, Lazoule... Bon et bien voilà ce qui se passe après...

Ryan, Jaelle, Kikou... la prophétie s'était l'horreur à traduire... au niveau sens, style... alors si tu la trouves obscure...mais après tout c'est ça une prophétie... en fait, oui elle parle bien de trois personnes...

A tous merci d'être là parce que traduire c'est bien, être lu c'est mieux...


Chapitre Trente-sept : Le choix.

Des pas et des murmures réveillèrent Bill. La peur en lui immédiatement s'éveilla mais il la repoussa avec force, s'obligeant à se concentrer sur les faits. L'instant d'après, il roulait sur lui-même à la recherche du trou dans le mur.

« Frank ? »

« Je suis ici petit », murmura la voix éraillée.

« T'as entendu ? »

« Ouais. Ca fait un moment que ça dure » répondit l'autre prisonnier. « Je pense... »

Il y eut un brusque bruit de bagarre et la voix de Frank s'évanouit. Fou d'inquiétude, Bill haussa la voix, dépassant pour la première fois depuis des jours le murmure.

« Frank ? Frank ? Tu es là ? »

La porte de la cellule de Frank s'ouvrit avec un craquement et il tourna la tête brusquement. Son corps d'instinct se rétracta, essayant de se préparer au froid soudain et aux terreurs qui allaient venir mais rien de tel ne se produit. Pas de Détraqueurs, mais un homme, seul, vêtu de robes sombres, se découpa dans l'embrasure de la porte. L'étranger s'avança mais Bill le regarda avec suspicion, ne sachant pas quoi penser de cette arrivée. Minuit était une heure de visite comme une autre à Azkaban même si les Lestrange et compagnie avaient tendance à préférer le jour.

« Tout va bien petit », dit doucement l'étranger. « Nous sommes venus te chercher. On te ramène à la maison. »

L'inconnu continua d'avancer vers lui et se pencha pour aider Bill à se lever. Le jeune homme vit le blason des Aurors cousu sur ses robes. Il accepta immédiatement la main tendue.

« Qui êtes-vous ? »

L'autre le tira sur ses pieds. « Sirius Black »

« Mais... vous êtes mort ! » Bill sentit sa mâchoire inférieure tomber et il dévisagea l'inconnu, essayant de comprendre s'il était mort, s'il délirait ou s'il subissait toute autre combinaison des deux. Le nom gravé sur le Mur des Héros n'était qu'un souvenir mais il était sûr qu'il avait existé, comme la triste litanie des Aurors tombés pour la Lumière.

« C'est ce que tout le monde dit », répondit Black avec un sourire crispé. « Tu es Bill Weasley, n'est-ce pas ? »

Bill acquiesça comme engourdi.

« Tu peux marcher ? »

« Oui »

« Alors, allons-y. Nous n'avons pas de temps à perdre ».

Black conduisit Bill vers la porte, sa baguette baissée mais prête à être utilisée. Après avoir jeté un coup d'œil rapide dehors, il fit signe à Bill d'avancer et le jeune Auror fut content de pouvoir arriver. Marcher était à la fois douloureux et agréable. D'un coté, il était content simplement de pouvoir le faire et, de l'autre, le faire lui rappelait les traces laissées par les sessions de torture des mois précédents. Sortant de sa cellule de son propre chef pour la première fois, Bill regarda autour de lui, et remarqua trois autres Aurors. L'un d'eux aidait un sorcier meurtri à s'extraire de sa cellule. Frank. Un des Aurors se tourna vers Black.

« Nous avons tous les prisonniers du bout, Sirius », dit calmement Kingsley.Shacklebolt. « Maintenant, nous n'avons plus qu'à revenir sur nos pas jusqu'au point de rencontre. »

« Bien »

Black se retourna et montra le dernier groupe de cellules.

« Surveillez bien cette direction, c'est là qu'habitent les Lestrange. »

« Sirius ? » Le compagnon d'infortune de Bill dévisageait Black avec des yeux exorbités et la bouche ouverte. Il trébucha et le mince Auror qui le soutenait faillit le laisser tomber.

« Hé, Franck » répondit doucement Black. « Alice va être contente de te voir !»

Franck Longdubat cilla. « Tu es mort »

« Presque »

Le sourire de Black illumina son visage mais sans toucher ses yeux – eux continuèrent à étudier tout autour d'eux. Il paraissait plus tendu que les autres Aurors, plus en alerte aussi. Et c'était vers lui qu'ils se tournaient pour savoir quoi faire.

« Mais qu'est-ce que tu fiches ici ? » siffla Frank. « A part ce que je vois. »

« La division avait besoin de quelqu'un qui connaisse bien Azkaban » répondit l'autre. « C'est moi ».

« Tu as été... » - commença à demander Longdubat, mais un frisson glacé le saisit au même moment que Bill le ressentit. Incapable de parler, Bill lutta pour rester debout et il vit Frank tomber au sol. Black aussi avait l'air de sentir leur influence. Bill entendit des cris dans sa tête.

« Des Détraqueurs ! » arriva à articuler Frank avant de s'effondrer sur le sol, entraînant le mince Auror avec lui. Bill trébucha, heurtant le mur et s'appuyant contre lui de tout son poids. Sa vision trembla, s'assombrissant rapidement. Il distingua malgré toute une douzaine de créatures qui venaient vers eux. Il vit l'une d'elle atteindre Kingsley avant que l'Auror noir puisse lever sa baguette ; le Détraqueur saisit l'Auror par le cou et se penchait sur lui. Black trébucha, tomba presque, et heurta le mur près de Bill. Mais soudain la baguette de l'Auror se dressa et Bill saisit une expression de détermination farouche dans ses traits pâles. La baguette se pointa vers l'ennemi.

« Expecto Patronum ! »

Un énorme aigle argenté s'échappa de la baguette de Black et fonça vers le premier Détraqueur alors que celui-ci tournait le visage de Kingsley vers lui. Le Détraqueur fut projeté en arrière, puis se retourna et s'enfuit, vaincu. Immédiatement, l'aigle s'attaqua aux autres créatures qui arrivaient, plongeant au milieu d'elles et les dispersant. Un instant plus tard, ; la voix d'une sorcière retentit et lança le sortilège de Patronus tout en arrivant en courant derrière eux. Son lion des montagnes rejoignit l'aigle pour poursuivre et chasser les Détraqueurs. La sensation de froid disparut aussi rapidement qu'elle était apparue. Bill cilla et repoussa le mur alors que l'Auror élancé aidait Frank à se relever. Black s'était approché de Kingsley et l'aidait à se remettre sur pied.

« Ça va », dit Kingsley en tremblant.

Black acquiesça, ses yeux étaient perçants.

« Je pense qu'on s'est fait avoir ».

« Moi aussi » répondit une femme.

Bill se tourna légèrement vers elle en se dégageant du mur. Il connaissait Hestia Jones et il était surpris de ne pas avoir reconnu sa voix quand elle avait lancé son Patronus – mais de telles inquiétudes n'étaient pas de saison. Par dessus son épaule, il vit le groupe de prisonniers qu'elle avait dû mener avant de se lancer à la rencontre des Détraqueurs.

« Tu es arrivée à pic » commenta l'Auror qui soutenait Frank. Bill reconnut soudain le jeune homme élancé comme Oscar Whitenack. Il avait été l'étudiant de Frank.

« Pas tant que ça », répondit-elle avec hésitation. Ses yeux étaient sur Black mais celui-ci regardait Frank.

« Je pense », dit lentement ce dernier, « que vous allez devoir sacrifier les prisonniers qui ne peuvent pas se déplacer seuls. »

Bill laissa échapper un cri : « Frank !»

« Impossible », les interrompit Black avec un regard furieux. Il marcha droit sur Longdubat et regarda l'homme diminué droit dans les yeux. « Je ne laisserai personne à Azkaban. Je sais trop comment est cet endroit » Il lui tendit sa baguette. « Prends-la et fais-le ».

Frank regarda la baguette avec hésitation.

« Je vais tenir une heure si on a de la chance », prévint-il Black. « Ma jambe gauche est cassée. Je n'irai pas très loin sans un sortilège de Soin Rapide et je refuse de ralentir qui que ce soit ! »

« Si nous restons ici plus d'une heure, nous serons tous morts de toute façons. »

Avec un soupir, Frank prit la baguette et la pointa vers lui. « Brevisalvum Mali. »

Bill sentit ses sourcils se soulever quand son ami lança le sortilège. Il se souvenait – oh très clairement – avoir appris le sortilège de Soin Rapide des Aurors. Il ne pouvait pas oublier Alastor Maugrey lui répéter en loin long et en large de ne pas l'utiliser sauf en cas de vraie urgence. Et bien si ce n'est pas une urgence, je ne sais pas ce qui en serait une, pensa Bill intérieurement.

En regardant Frank, il comprit que la douleur avait peu baissé, si elle l'avait fait. Pourtant l'homme se redressa et fut capable de se tenir debout tout seul. Bill savait que le sortilège ne durerait pas longtemps et que les dommages causés pourraient être plus douloureux encore quand il disparaîtrait. Mais dans la situation dans laquelle ils se trouvaient, ça paraissait une amélioration.

« Merci » dit Frank à Black.

« Pas de quoi. Allons... »

Un éclair de lumière rouge passa au dessus de leurs têtes, manquant de peu le mince Auror qui avait soutenu Frank quelques instants auparavant.

« Baissez-vous ! » cria Hestia et les six Aurors, les jeunes comme les anciens, plongèrent au sol et cherchèrent refuge contre les murs de la prison. Pendant un instant, Bill songea à retourner dans sa cellule mais il décida de risquer plutôt le tout pour le tout au grand jour. Je n'y retournerai que de force.

« Les Lestrange », siffla Frank à la droite de Bill et la haine dans sa voix était claire. Bill comprenait ce qu'il ressentait.

« Stupefix ! »

Un jet de lumière rouge jaillit de leur coté et soudain Bill vit un de leurs sombres assaillants tomber. Il entendit ensuite la voix de Bellatrix Lestrange :

« Oh ! Est-ce bien toi cousin ? » - se moqua-t-elle. « Tu a été assez bête pour revenir à Azkaban ? J'espère que tu sais que tu n'en repartiras pas cette fois ! » Elle bloqua avec facilité un sortilège lancé par Kingsley et le bouclier d'Hestia s'évapora sous la force de l'attaque de Rodolphus Lestrange.

« Nox Omni », souffla Black et, soudain, toutes les lumières du couloir s'éteignirent. Ils furent plongés dans le noir. Bill crut entendre quelqu'un de leur coté jurer avec colère.

« Tu crois que tu peux te cacher, Sirius ? » demanda Bellatrix en riant. « Mes les ténèbres sont mes amis ! Avada Kedavra! »

Des jets de lumière verte passèrent bien au dessus de la tête de Bill, heurtant le mur et envoyant des éclats de métal dans tous les sens. Une seconde plus tard, il entendit un gong, grave comme le tonnerre, se répercuter dans la prison. Avec un sursaut, Bill comprit que ça devait être le signal d'alerte pour l'équipe de secours.

« C'est ce que tu peux faire de mieux ? » cria Black en réponse aux quolibets de Bellatrix mais elle rit.

« Tu appelles tes amis, Sirius ? Et moi qui pensais que tu allais être un homme et te battre contre moi ! » Elle rit encore et son rire fit frémir Bill. Quelque part à sa gauche, il entendit un mouvement mais Bellatrix n'en avait pas fini.

« Lumos », siffla-t-elle tout bas et Bill entrevit sa silhouette fantomatique juste avant que sa baguette se pointe sur celle accroupie de Black. « Ava... »

« Everbero ! » Il avait clairement attendu qu'elle se révèle à lui car son sortilège de combat toucha Bellatrix en pleine poitrine et l'envoya voler dans les airs. Elle s'écrasa contre un mur et resta immobile.

« Expelliarmus ! »

Sa baguette vola dans la main de Black et tout redevint noir en même temps que le sortilège de Bellatrix se terminait. Une seconde plus tard, la lumière des couloirs revint par l'action d'un sortilège de Black. L'Auror se tourna immédiatement vers Frank qui secoua la tête. « Donne-la à Bill », dit-il faiblement. Il avait toujours mal et ça se voyait.

« Attrape !» Bill se saisit lestement de la baguette envoyée la retourna dans ses mains. C'était une impression bizarre, très différente de sa propre baguette et peu plaisante. Mais ça irait pour l'instant. Il devrait juste se rappeler de ne rien faire de trop compliqué avec.

« Merci »

Black lui fit un signe de tête. « Tout le monde va bien ? » Un choeur de réponses affirmatives accueillit sa question et les Aurors comme les prisonniers se levèrent. « Bien. Sortons d'ici avant que quelque chose d'autre..."

« Attention », cria Hestia en se retournant d'un bond dans la direction d'où venaient les autres prisonniers. D'instinct, Bill leva et tourna sa baguette dans la même direction. Il réussit au dernier moment à ravaler le sortilège d'assommoir qui s'était formé sur ses lèvres en reconnaissant les arrivants. Alice Longdubat menait vers eux un nouveau groupe de prisonniers. Le soulagement ramena la chaleur dans la voix d'Hestia.

« Alice ! »

Les yeux bruns perçants de l'autre Longdubat se posèrent sur les deux Lestrange inconscients.

« Je vois que vous avez été occupés », commenta-t-elle.

« Un peu », grommela Kingsley.

Alice avait rejoint son mari et Bill détourna les yeux pour leur laisser le loisir de s'étreindre librement. Mais le temps pressait et Black la questionna quelques secondes plus tard.

« T'en as trouvé combien ? » demanda-t-il à Alice.

« Quinze », répondit-elle immédiatement, sans s'éloigner de Frank. Bill remarqua que son compagnon semblait avoir rajeuni et que la détermination se mélangeait maintenant à la joie sur son visage. « Nous avons rencontré Rabastan Lestrange en chemin mais il ne devrait pas nous embêter avant longtemps »

« Bien », répondit Black. Ses yeux scrutaient toujours le corridor. « Nous en avons trouvé douze. Nous avons donc tout le monde. Jones, Alice, prenez l'arrière garde. Bill, Oscar, venez avec moi. Les autres, restez groupés. »

Ils parcoururent le corridor aussi vite qu'ils le pouvaient – ce qui malheureusement n'était pas très rapide. Des blessures diverses ralentissaient les prisonniers et Bill vit certains en aider d'autres alors que les Aurors alternaient entre leur prêter main forte et s'assurer que le voie était libre.

Remonter la première ligne de cellules de sécurité sembla prendre l'éternité mais finalement le groupe mal assuré atteint ce premier objectif et longea la série de salles d'interrogation que Bill avait eu trop souvent l'occasion de voir.

En marchant à la gauche de Black, il pouvait voir sa propre grimace se refléter sur le visage de l'Auror. Il se demanda si Black avait vraiment été le prisonnier de Voldemort à un moment. Mais quelque chose lui disait que ce n'était pas le moment de demander. Il se contenta donc d'un « Où allons nous ? »

« Les égouts », répondit Whitenack à la droite de Black. « L'entrée et juste au prochain embranchement. Les tuyaux débouchent sur le quai où un bateau nous attend ».

La liberté. L'idée était presque trop plaisante, et Bill commença par penser que ce n'était que le fruit de son imagination lorsqu'un vent glacial frappa le groupe alors qu'ils approchaient de l'embranchement final.

Black se figea et tendit le bras pour les forcer à s'arrêter. Ses épaules se tendirent et sa baguette restait immobile à son coté. Un frisson terrible parcouru l'échine de Bill.

Ils étaient coincés.

Bill eut l'impression curieuse qu'il savait ce qui se trouvait derrière le tournant du couloir. Et cette chose se tenait entre eux et la liberté.

Oscar demanda d'une voix blanche : « Qu'est-ce que c'est ? »

Black cilla. « Voldemort. »

« Impossible. »

« Je le sens, c'est lui. Il est là ». Il cilla de nouveau et soudain sa baguette se dressa.

« Courrez »

Sirius Black s'avança au-delà du tournant.

OOO

Le calme qui le saisit lui parut étranger. Il ressentait un calme surnaturel pour quelqu'un qui allait au devant de sa propre mort. Le temps sembla s'allonger et les mouvements ralentir. Chacun de ses pas durait une vie entière, comme si le destin lui donnait toutes les chances de réaliser combien ce qu'il faisait était stupide. Mais il savait ce qu'il faisait. Il avait choisi. Le temps reprit sa coure normale et son cœur battit faiblement dans ses tympans, d'un rythme régulier et calme. Il était prêt.

Sirius dépassa le tournant. Il sentit sa robe s'enrouler autour de ses jambes, plaquée par le vent artificiel. Mais il ne quitta pas des yeux la silhouette mince qui se tenait à une vingtaine de mètres, sa robe noire et ses yeux rouges malveillants. Une longue main blanche pointa une baguette dans sa direction mais aucun sort n'en sortit.

« Sirius Black. Je me disais que ça pouvait être toi ».

C'était la première et la seule unique fois qu'il pouvait faire face aux Seigneur des Ténèbres comme un égal. Sirius réussit cependant à parler d'une voix plus calme que les sentiments qui l'assaillaient. Bien plus calme qu'il n'aurait dû l'être. Il était curieusement en paix avec lui-même. Il avait choisi.

« Voldemort».

Battements de cœur.

« Avada Ke... »

Il l'avait su avant que la baguette du Seigneur des Ténèbres ne se pointe en avant. Il savait que ça devait venir. Sirius plongea de coté, envoyant un morceau du mur le plus proche voler en direction de Voldemort. Celui-ci l'écarta d'un simple battement de sa baguette.

De la même manière, Sirius bloqua le contre-sort qui arrivait. Il vit les yeux rouges se froncer dangereusement et un nouveau jet de lumière verte fit vibrer l'air. Mais Sirius était déjà en mouvement et d'un geste de sa baguette il libéra une porte de ses gonds ; le sortilège assassin fit exploser la porte et mit le feu au sol entre Sirius et Voldemort, ajoutant une lumière féerique à l'affrontement.

C'est alors que le duel commença pour de bon. Sirius n'avait pas le temps de réfléchir, il laissa les réponses inscrites en lui par des années d'entraînement mener son corps et son esprit. Des éclairs lumineux embrasèrent l'air, se croisant et se renvoyant les uns les autres. Loin derrière lui, Sirius étendait des cris et il pensa que ça provenait de ses compagnons mais il n'avait pas le temps de s'en assurer. Il ne pouvait se concentrer que sur les réactions de Voldemort. Il s'aperçut qu'il pouvait presque toujours deviner quel allait être son prochain sortilège. Ça n'avait rien d'un processus conscient – son instinct semblait inscrire en lui les réponses.

Mais cette perception n'était pas parfaite et Sirius fut touché par un sortilège Doloris de Voldemort au moment même où son sortilège de combat touchait le mage noir. Sirius fut projeté en arrière et hurla. Il heurta le mur à quelques centimètres des pieds d'un Bill Weasley médusé. Mais il eut le plaisir de voir que Voldemort lui aussi était tombé, même si ce n'était que pour un instant. Cette chute brisa le sortilège de torture. Sirius en profita pour rouler loin de lui et se relever dans son habituelle posture accroupie de combat.

« Cadovallum ! » - murmura-t-il mais un simple geste de la baguette de Voldemort suffit à dévier le sortilège vers le haut, faisant tomber un énorme morceau du plafond du couloir sur le sol dans un crash retentissant. Sirius lança immédiatement un Sortilège d'Assommoir, espérant que, forcé d'éviter les pierres qui tombaient, son opposant serait plus distrait. Mais il n'eut pas cette chance et il manqua de peu d'être touché par un nouveau sortilège Doloris.

Pendant ce temps, Voldemort conjura un gigantesque serpent noir qui se jeta sur Sirius, semblant vouloir l'avaler tout entier. Un rapide sortilège d'Incinération fit voler le serpent en flammes. Mais cela avait pris des secondes trop précieuses et un sortilège Briseur d'Os traversa les boucliers que Sirius avait négligés. Manquant d'air, il se plia en deux, sentant ses côtes craquer et se briser. Il eut à peine le temps de rouler de côté avant qu'un autre jet de lumière verte remplisse l'espace qu'il occupait la seconde précédente). Sans s'arrêter, conscient qu'il n'avait pas le temps de s'abandonner à la douleur, Sirius leva sa baguette. Il n'avait pas le temps de penser ou de réagir. Il n'avait même pas le temps de respirer. Il n'avait que celui d'agir.

Le couloir qui séparait ses compagnons de l'évasion devenait la scène d'un spectacle lumineux. Les sorts remplissaient l'air ; Sirius bloqua certains par instinct et évita les autres. La fumée tournoyait autour d'eux, rendant le duel complètement irréel. Sirius arrêta un sortilège d'Entrave et arracha une nouvelle porte de ses gonds pour l'envoyer sur Voldemort. La porte prit feu immédiatement mais Sirius était déjà sorti de sa trajectoire, anticipant le sortilège de Mort avant qu'il ne soit lancé. Le mur derrière Sirius explosa et il entendit quelqu'un hurler.

Il agita rapidement sa baguette et une petite tornade emprisonna Voldemort, le soulevant et le faisant tourner sur lui-même. Mais la réponse de Voldemort ne se fit pas attendre et ce fut bientôt Sirius qui fut lancé dans les airs. Il revint au sol et s'écrasa, sa tête heurtant le béton. Son instinct lui permit de rouler sur lui-même juste à temps pour échapper à un nouveau sortilège Endoloris. Il se releva accroupi. Il voyait des étoiles mais il lança un nouveau bouclier qui intercepta le sort suivant de Voldemort ; alors Sirius sauta sur ses pieds, agissant de pur instinct, oubliant toutes les lois et règles qu'il avait pu apprendre, oubliant même tout sens commun.

« Imperio ! "

« Imperio ! »

Ils lancèrent leurs sortilèges au même moment. Sirius vit Voldemort trébucher au moment où il faisait un pas en arrière, luttant contre la soudaine vague de magie qui venait de s'emparer de lui. Le chaud et le froid tour à tour s'emparèrent de lui son corps et Azkaban disparut alors qu'il était pris dans une bataille de volontés. Il pouvait sentir Voldemort lutter contre son emprise et entendre, au même moment, une petite voix insistante lui dire de jeter sa baguette et de se rendre.

Tout était flou. Il ne pouvait plus voir, il ne pouvait plus sentir ou entendre autre chose que le battement de la volonté de Voldemort et la puissance magique assaillir ses défenses comme un bélier. L'importance du monde extérieur s'effaça devant un étrange sentiment de paix. Il n'avait plus besoin de s'en occuper, il n'avait plus besoin de penser.

Mais il connaissait bien ce terrain-là. Il y avait déjà été. Sirius se battit, se frayant un passage dans le lien qui unissait leurs deux volontés et essaya d'obliger le Seigneur des Ténèbres à relâcher son emprise. Il avait un avantage aujourd'hui et il le savait. Sirius ne pensait pas que quiconque ait jamais osé lancer un Imperium à Voldemort. Et, à ce moment indéterminé entre défaite et victoire, Sirius avait appris depuis longtemps à s'accrocher à son âme. Les sortilèges les liaient l'un à l'autre. ; ce n'était plus la puissance qui importait mais la volonté.

Voldemort était très fort. La douleur l'envahit quand leurs volontés se heurtèrent. Il rendit coup pour coup, juste pour voir ce qui se passerait. La colère qui lui répondit fut si énorme qu'elle brûlait et Sirius faillit perdre prise. Un vide chaud le remplit et il tenta de le repousser, luttant contre le sentiment croissant de défaite et de désespoir. Le caractère sans issue de la situation se renforça et il put sentir le Seigneur des Ténèbres commencer à savourer le plaisir de la victoire.

Non!

Centimètre par centimètre, Sirius s'arracha à la défaite. La colère de se meurtrissait son cerveau mais il luttait. Il ne perdrait pas. Il ne lâcherait pas son emprise. Il tira sur des réserves qu'il ignorait avoir. Le lien entre eux se renforça de manière effrayante. Sirius avait l'impression que s'il faisait simplement un pas en avant, il pourrait voir dans l'âme tortueuse de Voldemort et, soudain, il réalisa que le Seigneur des Ténèbre avait maintenant la même opportunité. Il se concentra, réunit toute la force qui lui restait et essaya de se libérer du lien avant qu'il ne soit trop tard.

On était au-delà du danger et de la bravoure. On entrait dans le mortel. Il ne pouvait pas se passer plus que des secondes avant qu'il ne comprenne ce que signifiait le lien, et Sirius doutait que sa psyché déjà endommagée pourrait résister à une telle pression.

C'est à ce moment-là que tout devint noir.

On était au-delà du danger et de la bravoure. On entrait dans le mortel. Il ne pouvait pas se passer plus que des secondes avant qu'il ne comprenne ce que signifiait le lien, et Sirius doutait que sa psyché déjà endommagée pourrait résister à une telle pression.

OOOO

« Enervatum ! »

Les yeux de Sirius s'ouvrirent d'un coup et il cilla devant la luminosité soudain. La ligne lumineuse qui avait formé une barrière entre lui et le Seigneur des Ténèbres continuait de scintiller à quelques mètres de lui. Il entendit des pas dans le couloir, de des gens passèrent près de lui. Sirius leva la tête et rencontra le regard de Kingsley Shackelbolt.Shacklebolt. Il se leva rapidement sur ses coudes et regarda autour de lui.aux alentours. La moitié au moins des prisonniers qu'ils étaient venus chercher formait un cercle autour de lui, jetant des regards inquiets à Sirius qui était allongé à leurs pieds. Il regarda Kingsley, et essaya de dissiper le brouillard qui résistait dans son esprit.

« Que s'est-il passé ? »

« Nous vous avons assommés tous les deux » répondit l'Auror. « C'est la seule moyen que nous avons trouvé pour briser les deux sortilèges en même temps. »

« Voldemort ? »

Quelqu'un derrière lui gémit dans l'obscurité en l'entendant prononcer le nom du Seigneur de Ténèbres.

« Toujours inconscient. Nous essayons de trouver comment... »

Boum !

Des morceaux de roches plurent sur leurs têtes et Alice Longdubat cria. « On nous attaque ! »

Sirius sauta sur ses pieds alors que des morceaux plus gros tombaient du plafond. Le sol trembla de façon insistante sous ses pieds lorsqu'il se baissa pour ramasser sa baguette qui étai tombé quand il avait été assommé. Il n'avait pas le temps de réfléchir à sa tête qui lui faisait encore mal.

« Emmène-les », cria-t-il à Kingsley par-delà le vacarme croissant. Des étincelles et des sortilèges volaient au-dessus de l'endroit où Alice et ses compagnons s'étaient réfugiés. « On n'a pas beaucoup de temps ! »

Il s'élança ver la porte et la foule des prisonniers et des Aurors s'écarta pour le laisser passer. Au moment où il atteignait la porte de métal rouillée, il remarqua qu'elle était fermée et une crainte glacée s'insinua dans son ventre. Ne sois pas stupide, se morigéna-t-il. Alice a dû la fermer derrière elle !

Sans plus réfléchir, il l'ouvrit violemment pour se retrouver nez à nez avec un très surpris Severus Rogue.

« Incendio ! » - cria Rogue, et Sirius s'écroula contre le mur derrière lui, sentant la brûlure du sortilège qui venait de lui déchirer l'épaule gauche. Il enfonça sa baguette dans l'ouverture.

« Stupefix ! »

Il n'avait pas le temps de vérifier que le sort avait touché son but; il claqua la porte et se remit sur ses pieds aussi vite que possible. « Collaporta! » - ajouta Sirius pour sceller la porte. Il fit signe aux autres de battre en retraite. Son esprit bouillait. « On peut pas passer par là ! »

Un cri de douleur et un violent éclair arrivèrent de l'autre bout du couloir qui mesurait environ 50 mètres. Sirius jetait des regards affolés autour de lui, à la recherche d'une issue. Mais il savait qu'il n'y en avait pas. Les Mangemort n'avaient pu découvrir le passage souterrain que par chance. Il n'en avait parlé à personne à part James, avant d'en informer les Aurors à bord du Leaking Lady. Mais la question importait peu. Ils allaient se faire tuer dans ce couloir. Ils étaient piégés.

« Kingsley! Bill! Oscar! » - cria-t-il, faisant un signe aux trois Aurors les plus proches. En temps normal, il n'aurait même pas songer songé faire appel à un prisonnier mais Weasley avait une baguette et ça suffisait.

« Le plafond ! Crevez-moi le plafond! »

« Pourquoi ? » cria Oscar.

« Faites-le !» cria Sirius, désignant de sa baguette le plafond de pierres et envoyant du même geste le sortilège le plus destructeur auquel il avait pu penser. Ses efforts précédents visant à faire s'écrouler le murs sur se Voldemort l'avaient affaibli, mais et Azkaban était une bâtisse solide. Les autres suivirent son exemple, envoyant des sorts droits dans le plafond. Le sol trembla une nouvelle fois.

Grondements

Craquements

« Attentions » cria Bill, et Sirius eut à peine le temps de lancer un bouclier pour protéger les prisonniers des pierres qui se mirent à tomber. Il senti d'autres boucliers venir renforcer le sien et soudain, les tirs cessèrent. Il entendit des sorts ébranler la porte qu'il venait de sceller. Le temps était compté.

« Commence à faire léviter les prisonniers sur le toit", ordonna-t-il à Kingsley. Il se dépêcha de rejoindre Alice, Jones, Dawlish, Striker et Christa qui se battaient avec un autre groupe de Mangemorts. Sirius les avait à peine rejoints qu'il dut plonger pour échapper à un éclair rouge qui aurait pu lui couper la tête.

Il aperçut une demi douzaine de Mangemorts par-delà l'éphémère barricade que les Aurors avaient crée à partir de portes, de pierres et de fragments de métal.

« Ça se présente comment ? »

« Très mal ! » - répondit Alice, se levant brusquement pour lancer un Sortilège d'Assommoir à un Mangemort qui s'avançait. Il plongea sur sa droite et elle le manqua. Les deux Aurors se baissèrent promptement derrière la barrière.

« On ne va pas tenir très longtemps ! »

« De qui peux-tu te passer ? » Sirius n'aimait avoir à demander ça mais il n'avait pas le choix. Ils avaient besoin d'aide.

« Dawlish ! » cria-t-elle immédiatement, tendant le bras pour attraper l'épaule de l'autre Auror de sa main gauche. « Va à l'arrière avec Sirius! »

« De qui peux-tu te passer ? » Sirius n'aimait avoir à demander ça, mais il n'avait pas le choix. Ils avaient besoin d'aide.

Il la remercia d'un petit signe de tête et prit un contact visuel avec « Dawlish. Ils coururent tous les deux vers le centre de l'autre couloir où Kingsley, Oscar et Bill faisaient léviter les prisonniers, un ou deux à la fois. Malheureusement, léviter de grandes et lourdes choses étaient un travail fatiguant et tous les trois avaient l'air épuisés. Bill en particulier, semblait sur le point de s'évanouir. Sirius et Dawlish vinrent les aider. ! » cria-t-elle immédiatement, tendant le bras pour attraper l'épaule de l'autre Auror de sa main gauche. « Va à l'arrière avec Sirius! »

Il la remercia d'un petit signe de tête et prit un contact visuel avec Dawlish. Ils coururent tous les deux vers le centre de l'autre couloir où Kingsley, Oscar et Bill faisaient léviter les prisonniers, un ou deux à la fois. Malheureusement, léviter de grandes et lourdes charges étaient un travail fatiguant et tous les trois avaient l'air épuisés. Bill en particulier, semblait sur le point de s'évanouir. Sirius et Dawlish vinrent les aider.

"Oscar!" ordonna Sirius. "Hisse-toi là haut et surveille. Crie si tu vois quelque chose ! »

Le jeune Auror acquiesça et s'envola au travers du trou irrégulier qui crevait le plafond pour rejoindre la douzaine de prisonniers qui étaient déjà en là-haut. Quelqu'un dans le groupe d'Alice hurla de douleur et Sirius pensa que c'était Christa. Ils redoublèrent leurs efforts. Sirius sentit l'épuisement le gagner après quelques minutes mais il l'ignora et il vit que les autres faisaient de même. Enfin, les deux derniers prisonniers traversèrent le plafond et Sirius se tourna pour appeler l'autre équipe.

« Alice ! » cria Sirius. "Repliez-vous!"

La réaction fut immédiate et il fut heureux de compter quatre silhouettes revenir vers lui tout en continuant de lancer des sorts. Christa avait l'air de devoir tirer sa jambe droit'droite derrière elle et le vissage de Striker était couvert de sang. Mais ils pouvaient tous marcher.

Sirius et les autres leur offrirent leur aide et envoyèrent des sortilèges par-dessus la tête de leurs compagnons pour ralentir l'ennemi le plus possible. Un Mangemort tomba, le sortilège d'un autre rata Alice mais toucha Kingsley. L'Auror noir cria de douleur et vacilla mais Bill, malgré son épuisement, le rattrapa et l'aida à retrouver son équilibre.

Alice et les autres les rejoignirent au moment où la lourde porte de métal s'ouvrait violemment pour laisser passer de nouveau Mangemorts.

« Attention ! » cria Dawlish, tirant Sirius hors de la trajectoire d'un Sortilège de Mort. Il n'avait pas le temps de le remercier.

« Allez sur le toit », ordonna Sirius.

Christa et Striker passèrent les premiers. La doctrine des Aurors était d'évacuer les personnes les plus blessées d'abord. Avec leur aide, Kingsley passa l'ouverture mais, à sa gauche, Bill désigna la silhouette de Voldemort qui commençait à s'étirer.

« Qu'est-ce qu'on fait de lui ? »

« Laisse-le. »

Ils n'avaient pas le temps. La guerre aurait pu s'arrêter là, mais Sirius ne pouvait pas mettre en péril autant de vies en essayant de capturer le Seigneur des Ténèbres. Et, au moment où il s'apprêtait à reconsidérer cette décision, Rogue s'élança et éloigna Voldemort. Un autre sortilège manqua Jones de peu mais les cinq derniers Aurors s'élevèrent grâce aux efforts de leurs camarades et furent bientôt hors de danger.

Sirius atterrit sur le toit avec un bruit sourd. Ça lui prit un moment pour se relever mais il obligea son esprit à dépasser la fatigue et la douleur et il se hissa sur ses pieds. Ses Aurors s'éloignaient du trou et les prisonniers étaient déjà à une distance de sécurité. Oscar et Christa étaient avec eux. Il remarqua les sortilèges que les Mangemorts envoyaient au hasard d'en dessous. Mais Kingsley et Jones leur répondaient et couvraient ainsi la progression des autres.

Les Aurors se déployèrent, sondant le sol autour du complexe de la prison à la recherche de pièges. Le chemin paraissait libre mais Sirius savait que ça ne pourra pas durer. Bien assez tôt des Mangemorts sortiraient et, à moins qu'ils aient réussi à contacter Arthur avant cela, ils seraient perdus. Mais, au moment où il arrivait à cette conclusion morbide, un énorme jet d'eau les toucha tous. Sirius leva les yeux et sourit.

Le Leaky Lady descendait du ciel, dégoulinant d'eau de mer sur les prisonniers et les Aurors assemblés. Et malgré le froid, c'était une des expériences les plus agréable que Sirius n'ait jamais connu. Lentement, le Lady descendit, pour s'arrêter au niveau du toit de la prison. Sa passerelle d'embarquement toucha le sol pour leur permettre de monter.

« Oui ! » cria Oscar Whitenack de triomphe et l'expression du jeune sorcier apprit à Sirius que c'était lui qui avait fait signe à Arthur Weasley. Il tendit la main pour lui frapper l'épaule. « Bon travail ! »

Alice envoyait déjà des prisonniers à bord; ceux qui en étaient en capable sautaient l'espace qui séparait le toit du Leaky Lady. Sirius tourna la tête lentement pour jeter un dernier regard et vérifier que personne ne s'approchait. Aucun Mangemort n'était visible. A sa droite, il étendit un craquement sec et le toit trembla, faisant tomber plusieurs prisonniers. Le bouclier qui protégeait le trou avait craqué mais Sirius rit. C'était trop tard.

Il sauta le dernier sur le Leaky Lady et traversa le pont alors que le yacht s'éloignait de la prison. Alors qu'ils reprenaient de l'altitude, Sirius remarqua plusieurs silhouettes qui sortaient du complexe et il reconnut celui qui les menait.

« Vous devriez vous dépêcher », remarqua Sirius avec légèreté alors qu'il rejoignait Arthur. « Il est un peu en colère contre nous aujourd'hui ».

Arthur lui rendit son sourire. « C'est sûr ».

Alors que le Leaky Lady s'élevait plus haut dans le ciel, une impulsion soudaine s'empara de Sirius. Il se pencha au-delà du bastingage et salua joyeusement Voldemort de la main.

OOO

Le prochain chapitre s'appelle "La spirale du changement" et traite des conséquences de cette petite équipée, avec en prime des visions, des craintes et des résolutions... Dès que je peux... promis...