Titre : The Gilderoy's terribeul vengeance

Auteur : Pretresse schtroumphique

Disclaimer : I own nothing comme diraient nos amis anglophones (enfin je crois ^^), pour mon plus grand désespoir !

Note : cette fic est inspirée d'un commentaire d'une revieweuse de la fic (merci à toi, Lizzie) que j'ai coécritée avec Lou ( ), qui nous demandait si on n'avait pas envie d'écrire une fic sur Lockahrt. C'est chose faite…

Re-note : fic dédicacée à Guillaume l'innommable innommé, aka l'Homme-Qui-Etait-Sobre-Comme-Du-Jus-D'Orange, paske c'est lui qui est à l'origine de l'idée centrale de cette fic, et que c'est un joyeux compagnon de mes aventures msn-iennes.

(1) – Où Gilderoy fait des projets

Gilderoy ouvrit péniblement un œil, puis le deuxième.

Il s'arrêta là, puisque forcément, il n'avait pas de troisième œil, ce que lui avait longuement rabâché, d'un air réprobateur, son professeur de divination lorsque lui-même avait fait ses études à Poudlard. Il n'avait jamais bien compris pourquoi d'ailleurs. C'est vrai, sans rire, un troisième œil n'aurait rien apporté de plus à son physique déjà fort avantageux.

En plus, où l'aurait-il mis ?

Coupant court à ces réflexions matinales, pour tout dire quasiment les seules qu'il se faisait de la journée, Gilderoy repoussa sa couverture décorée aux couleurs de son équipe de curling favorite, les Gratouilleurs de Marcheblanks, et se mis sur son séant.

Il s'étira dans tous les sens pendant ses dix minutes réglementaires. Il s'astreignait à ce sport chaque matin, et ce depuis qu'il avait lu dans un mensuel hautement spirituel, Magique et Joli, que s'étirer faisait perdre des calories. Se faisant, Gigi se dit donc avec raison, que la perfection demande des attentions du quotidien.

Quand enfin il se fut habillé puis douché (si si, dans cet ordre), il descendit dans la cuisine de sa petite maisonnette, pourvue d'une chevillette qui cherrait à merveille, dès lors que l'on tirait la bobinette avec un entrain suffisant. Malheureusement, personne ne tirait jamais la bobinette de la maisonnette de Gigi. Depuis son séjour à Ste-Mangouste pour soigner son amnésie provoquée, il n'avait plus aucun visiteur.

Gigi en était très peiné, et vouait une haine farouche à Rita Skeeter, qui avait révélé dans un article haut-en-couleur, que tous les exploits qu'il avait narrés dans ses best-sellers étaient en fait l'œuvre d'anonymes crasseux. En plus, elle avait osé utiliser, pour accompagner ses propos, une photo de lui en train de comater sur son lit d'hôpital sur laquelle la transcendante beauté de son visage était quelque peu gâché par un teint cireux. Qu'importe, sa vengeance serait terrible.

L'amnésie dont avait temporairement souffert Gilderoy avait été guérie au moyen d'un traitement à base de guano, ma foi fort efficace. Tout aurait donc été pour le mieux sans cet article de Skeeter, et Gigi s'était promis de faire un jour payé à cette saleté le prix de sa disgrâce, même s'il avait pour le moment remis ces projets à plus tard, ladite saleté étant introuvable. Ah ! Elle se cachait sans doute des effets de sa colère quasi-divine !

Le seul point positif dans cette affaire, c'était qu'il n'était plus obligé de sourire exhaustivement à tout bout de champ, ce qui avait fait le plus grand bien à ses zygomatiques, qui lui faisaient presque comme des bajoues de hamster à force de les avoir stimulés.

En attendant, Gilderoy était bien seul. Sa seule compagnie était celle de Chicaca, sa chauve-souris domestique, qui lui fournissait quotidiennement le guano nécessaire à son traitement. Chicaca était une brave chauve-souris, très affectueuse, mais elle ne remplacerait jamais les cris hystériques de fans en délire, et la haute considération de toutes les ménagères sorcières, que lui avait à jamais fait perdre cette maudite Skeeter.

Gilderoy était d'humeur fort joyeuse cependant. Depuis sa sortie de Ste-Mangouste, il passait ses journées à se demander à quoi passer ses journées. L'activité est prenante, certes, mais Gilderoy s'en lassait un peu. Or, hier, il avait découvert un prospectus fort alléchant dans sa boîte aux lettres, d'ordinaire totalement vide. Celui annonçait un grand tournoi de base-ball avec des pingouins, jeu auquel Gilderoy avait toujours rêvé de s'adonner.

Gilderoy était bien content, il avait décidé de se rendre à ce tournoi de base-ball pingouintesque. Sait-on jamais, peut-être cela lui permettrait-il d'extérioriser sa haine envers Skeeter… Mouimoui, il n'avait qu'à se figurer que les pingouins dans lesquels il allait taper étaient des clones de cette maudite journaliste…

D'ailleurs, " journaliste " ! Pfff ! Elle ne méritait pas du tout ce titre. Dans l'esprit de Gilderoy, une journaliste était une jeune femme très attrayante, qui lui posait des questions pas trop compliquées, de genre quel était le secret de sa beauté naturelle, et qui vénérait son divin sourire presque autant que lui-même. Certes non, Skeeter n'était pas une journaliste.

Et quand il l'a retrouverait, elle allait payer.

En attendant que l'après-midi arrive, Gilderoy décida de se lancer dans une tâche des plus ardues : il voulait retrouver Mimuye, une araignée toute mimi qu'il avait entr'apperçut un soir en levant les yeux au plafond pour regarder les étoiles. Cette fois-là, il avait été fort déçu en constatant qu'il ne pouvait pas observer les étoiles à l'intérieur de sa maison, mais il avait ainsi découvert Mimuye. Malheureusement, probablement terrassé par sa beauté absolument transcendantale, Mimuye avait fui dès que notre Gilderoy avait tenté d'engager la conversation.

Gilderoy partit donc, en attendant de pouvoir se rendre au tournoi, à la recherche de Mimuye la ptite naraignée…

A suivre…