Auteur: Kaory/Johanna
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Origine: Gundam Wings
Genre : AU, yaoi, OOC
Disclamer : Ils ne sont pas à moi… Dommage.
Couples : 1x2
Remarque : Merci pour vos messages d'encouragement les réponses à vos review son à la fin du chapitre qui est d'ailleurs court cette fois-ci, désolée !
Bonne lecture !
LES FEUX DU DESIR7/42
-Odin, réveille-toi. Il est l'heure. Lida l'a entendu aller et venir. Il faudra renvoyer ce pauvre jeune homme chez lui.
-Ce pauvre jeune homme ? Après tout ce qu'il m'a fait voir ?
-Peut-être mais nous ne l'avons pas ménagé non plus. Regarde, c'est l'aube.
En effet, le ciel s'éclaircissait, prenant une teinte violette. Odin se leva, rejetant le léger édredon dont l'avait couvert Sally avant de descendre à la cuisine allumer le feu. Il était encore habillé car il était resté debout la plus grande partie de la nuit, attendant que le prince se retire dans ses appartements. Il s'était allongé sur le lit pour prendre quelques instants de repos et s'était endormi profondément.
-Il a dû se lever tôt, dit Odin. Il n'a pas besoin de beaucoup de sommeil. Il n'a certainement pas passé toute la nuit auprès cet Anglais.
-Peu importe. Lida dit qu'il est réveillé. Mieux vaut faire partir ce jeune homme de la maison au plus vite. Tu sais qu'il n'aime pas revoir ses partenaires d'une nuit.
Odin jeta à Sally un regard agacé avant de quitter la pièce et de gagner le troisième étage, des vêtements d'homme pour Duo sous le bras. Le couloir était vide. Odin avait renvoyé les gardes, la veille au soir avant l'arrivée de Heero. Il était en effet impératif que le prince ne soupçonne pas le fait que le jeune homme n'était pas venu de sa propre volonté. Si il en avait profité pour s'enfuir. Enfin peu lui importait désormais, même s'il en voulait à Duo pour les ennuis qu'il lui avait causés.
Il ouvrit prudemment la porte. Lida s'était-elle trompée en croyant le prince lev ? Peut-être était-ce simplement son valet ? Mais non, il serait bien étonnant que le prince s'attarde auprès du jeune homme. En effet, il n'était pas dans la chambre. En revanche, Duo dormait profondément.
Odin posa les vêtements sur une chaise et alla secoua Duo.
-Assez, gémit-il dans son sommeil.
Il eut un élan de pitié. Il semblait épuisé. Une odeur lourde imprégnait la pièce. Il fallait aérer la chambre.
Il déplaça, non sans effort, la lourde armoire qui obstruait la fenêtre. La brise du petit matin s'infiltra.
-Merci, Odin, dit le prince derrière lui. Je me demandais comment déplacer ce meuble encombrant.
-Monseigneur ! Fit Odin en se retournant vivement. Pardonnez-moi. J'allais le réveiller…
-Laisse-le.
-Mais…
-Laisse-le dormir. Il en a besoin. Et puis, j'ai bien envie de voir à quoi il ressemble quand il est dans un état normal.
-Je vous le déconseille. Il n'est guère aimable.
-Ah ? C'est d'autant plus étrange qu'il a été particulièrement agréable durant la nuit. Je ne me souviens pas d'avoir passé de tels moments.
Odin se détendit. Il n'y avait nulle ironie dans le ton du prince, celui-ci semblait réellement satisfait. Ses efforts étaient donc récompensés. Maintenant, tout ce qu'il espérait, c'était appareiller sans qu'aucun problème vienne entamer la bonne humeur de son maître. Quant à Duo… Heero l'avait de toute évidence séduit. Il ne serait donc pas trop déplaisant ce matin.
Heero se retourna vers le lit. On ne distinguait sur l'oreiller qu'un bras mince mais musclé et une joue blanche. Tout le reste du visage du jeune homme était enfoui sous ses longs cheveux châtain avec quelques reflets dorés qui étaient éparpillés tout autour de lui. Depuis son lever, Heero avait ressenti le besoin irrésistible de retourner auprès de Duo. Il voulait se laver et dormir quelques heures avant le départ. Il avait pris son bain mais avait été incapable de chasser le jeune homme de son esprit.
C'était vrai. Il n'avait pas passé de meilleure soirée depuis longtemps. Il aurait dû être aussi épuisé que Duo, mais il avait pris son temps, retenu son plaisir et ménagé ses forces tout en le satisfaisant par d'autres moyens. L'idée de recourir à ses gardes pour satisfaire Duo l'écoeurait. Et puis, il n'avait pas voulu partager son trésor.
Il avait même éprouvé une certaine déception lorsque son démon avait fini par s'endormir. Il se sentait encore plein de vigueur.
-Savais-tu qu'il était novice en ce qui concerne les relations sexuelles entre hommes, Odin ?
-Non, monseigneur. Est-ce ennuyeux ?
-Je crois que pour lui, ça l'est. Combien avais-tu l'intention de le payer ?
Tenant compte de cette nouvelle information, qui n'était pas surprenant vu les réactions que Duo avait eu en sachant pourquoi il était ici, Odin doubla le chiffre qu'il avait en tête.
-Une centaine de livres sterling.
-Donne-lui mille, non deux mille livres. Je veux qu'il puisse se payer de nouveaux vêtements d'hommes. Je me demande d'ailleurs pourquoi il s'était déguisé en servante, il n'a rien d'un travesti cherchant des faveurs. N'avons-nous rien de plus seyant à lui proposer à son réveil ?
La générosité du prince étant légendaire, Odin n'aurait pas dû sourciller, mais ce jeune homme n'était qu'un simple domestique, à quoi bon le saper comme un pape ?
-Je lui ai apporté des vêtements d'un de vos domestiques, monseigneur.
-Celui ne lui conviendra pas. Je suppose que Wufei refuserait de se défaire de l'un de ses vêtements. Il n'a pas décroché un mot de toute la soirée parce que je n'ai pas voulu le laisser sortir. Et il est trop rancunier pour accepter de me rendre ce petit service.
-On ira lui acheter quelque chose dès que les magasins seront ouverts, proposa Odin. Si il reste encore longtemps, se permit-il d'ajouter.
-Inutile. C'était juste pour le plaisir de jeter cette robe au feu il faudra d'ailleurs que je lui demande le pourquoi de ce déguisement car après cette nuit, je peux certifier qu'il a rien d'un travesti. Je t'appellerai quand il sera prêt à partir.
Le prince restait donc avec le jeune homme ? L'inconnu avait-il à ce point suscité son intérêt ? De nouveau, Odin hésita. Il n'avait jamais pris la liberté de s'opposer à son maître, comme il venait de le faire, mais son impertinence ne déclencha aucun mouvement de colère. Heero demeurait de bonne humeur. Odin ne se sentait aucune sympathie pour cet Anglais, dont l'obstination lui avait causé trop d'ennuis même si il avait fini par plaire à Heero. A son avis, on lui accordait trop d'attention. S'il n'en avait tenu qu'à lui, Duo n'aurait rien reçu, en dehors de l'argent promis.
-Comme vous voulez, monseigneur.
Odin sortit, refermant doucement la porte derrière lui, et s'en fut rapporter à Sally la dernière excentricité du prince.
Dans la chambre, Heero baissa les lampes et revint s'étendre sur le lit. Duo, couché sur le ventre, le visage tourné vers lui, dormait. Il écarta quelques mèches de cheveux de sa joue. Duo ne bougea pas. Ses traits détendus conféraient à son visage une surprenante douceur.
La nuit qu'ils avaient passée était inoubliable. Naturellement Heero avait conscience que c'était la drogue, et non lui seul, qui avait éveillé chez Duo une telle passion. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il désirait le prendre une fois encore, maintenant qu'il n'était plus sous l'emprise de l'aphrodisiaque. Répondrait-il avec la même ardeur ? C'était une sorte de défi qu'il se lançait à lui-même. En même temps, il éprouvait le besoin de se démontrer que Duo n'était pas aussi sensuel et désirable que sous l'effet de la poudre de cantharide.
Toutefois, Duo avait besoin de quelques heures de sommeil pour retrouver ses forces. La patience était sa principale qualité et il n'avait rien d'autre à faire ce matin-là, avant d'appareiller.
A suivre
Note : Une grand merci à Onarluca, Kenshin-sama, Sirna, Liam63, Chris52, Kurama, Gayana, Blurp3, Miss Faust. J'espère que ce chapitre vous aura satisfait même si il était court.
Un message pour Malicia : Alors je suis désolée que tu ais mal pris le chapitre précédent. La rencontre en Heero et Duo était… Disons assez explosive mais de là à parler d'un viol comme tu l'entends, n'est ce pas un peu exagér ? Libre à toi de lire la suite ou non, tu rateras quelque chose. J'ai lu des fics pire que celle-ci où les violent étaient gratuits et inutiles, mais bon à chacun sa vision des choses. Nous n'allons pas faire de débat là-dessus.