Me revoila! J'ai écrit cette suite plus vite que prévu, faut dire ça faisait des jours que j'y pensais! Tout plein de tendresse et de bons sentiments, je crois que c'est une bonne definition!
Comme vous pourrez le remarquer je ne mets pas fin en bout de page pour la simple et bonne raison que je ne crois pas que ce soit la fin!
Bonne lecture et n'oubliez pas l'auteur!
Une vie à deux ou à trois voire à quatre?!
Il est cinq heures du matin, la place dans le lit à cotée de moi est vide, ou peux tu bien être ? J'allume la lumière, je me glisse hors du lit, je frissonne lorsque mes pieds nus entrent en contact avec le parquet vitrifié de notre chambre.
Je passe devant le grand miroir sur pied, j'y jette un rapide coup d'œil, le pantalon bleu nuit que je porte renforce la minceur de mon corps. Mes mains se portent instinctivement sur mon ventre, je le caresse quelques minutes, avant de repartir à ta recherche.
Alors que je marche dans le couloir, j'entends du bruit provenant du rez-de-chaussée. Je descends lentement les escaliers, en évitant de faire trop de bruit. Tu es assis dans l'un des fauteuils du salon, tes longs cheveux noirs maintenus par un ruban de soie, je m'approche de toi, tu te retournes vers moi.
« Harry, je t'ai réveillé ? »
« Non, ne t'inquiète pas pour ça c'est juste que je ne suis pas habitué à dormir sans toi à mes cotés. »
C'est alors que je remarque l'épais livre blanc à la couverture en cuir, posé sur tes genoux. Tu lis l'étonnement dans mes yeux.
« Mathis a fait un cauchemar, je me suis donc levé pour aller le rassurer et une fois qu'il s'est rendormie, je n'avais plus sommeil, alors je suis venu ici. »
« Et pourquoi as-tu sorti l'album photo de Mathis ? »
« J'ai du mal à me rendre compte que notre petit bébé aura cinq ans dans quelques heures. »
Tes bras s'enroulent autour de ma taille et m'attirent sur tes genoux, je me love contre ton torse. Mes doigts frôlent les lettres dorées de l'album Mathis Orphéus Potter Snape.
Tu ouvres ce livre souvenir, sur la première page nous retrouvons le faire-part annonçant la naissance de notre petite merveille, juste en dessous il y a son bracelet de naissance.
« C'est étrange de se dire que Mathis a été assez petit, un jour, pour le porter. »
Je souris à ta remarque, je pensais exactement à la même chose.
Suivent alors les premières photos de notre ange à la maternité, dans tes bras, dans les miens, dans ceux de Ron (qui n'était pas vraiment très à l'aise), d'Hermione, de Molly Weasley (qui avait du mal à retenir ses larmes).
A la sortie de l'hôpital, il avait déjà les yeux gris foncés, augurant le fait qu'il avait hérité cela de toi.
Nous avons aussi pris des photos de son arrivée à la maison, des moments tendres et doux gravés dans notre mémoire.
Nous voyons à travers ces images animées, l'évolution de notre petit bout, sa première dent de lait, son premier vrai repas, ses premiers pas malhabiles sur la terrasse de notre maison, son premier mot « papa ».
J'ai les larmes aux yeux.
« Notre petit bébé a bien grandi. »
« Tu te souviens de la première fois ou on l'a conduit à l'école maternelle ? »
J'acquiesce.
« Je crois bien que nous l'avons plus mal vécu que lui. »
« Sev au bout d'une heure tu voulais aller le chercher ! »
« Je te rappelle que je n'étais pas le seul ! »
Tu ris, ton souffle chaud caresse lentement mon cou, me faisant frissonner de bonheur.
Les photos suivantes sont celles de nos vacances au Pays-Basque, Mathis avait alors un peu plus de deux ans. On le voit faire des châteaux de sable qui ressemblent plutôt a des sortes de montagne, se baigner pour la première fois dans un océan calme.
Je me retourne vers toi et me penche à ton oreille afin de t'y murmurer :
« Et si c'était à refaire, tu le referais ? »
« Les couches, les biberons de quatre heure du matin, les dents qui le travaillent…… »
« Tu regrettes ? »
« Mais bien sur que non, comment pourrais-je regretter ? Mathis est l'un des plus beaux cadeaux que la vie m'ait offerts. C'est la preuve vivante de notre amour, cet amour auquel personne ne voulait croire et si c'était à recommencer bien sur que je le referai ! »
Je prends l'une de tes mains et la pose sur mon ventre, il te faut quelques minutes pour comprendre ce que j'essaye de te dire.
« Est-ce que tu es.. ? »
« Je le pense. »
