Chapitre 3: Lettre à ma femme
Bonjour, mon amour... Je me doute de ta surprise en découvrant le lit vide et cette lettre sur mon oreiller. Tu dois croire que je suis parti m'entraîner, comme avant. Mais ce n'est pas le cas. Bulma, j'ai perdu cette rage que j'avais lorsque tu m'a rencontrer. Depuis des années, je n'ai pas parler de tous vous tuer, de détruire votre monde... Au contraire, j'ai aidé tes amis à défendre cette planète, en sacrifiant ma vie parfois. Je ne suis plus le même Végéta qu'à mon arrivée. Et je te le dois. Sans toi, je serais encore ce monstre qui détruit tout sur son passage, qui n'épargne aucune vie, qui ne fait que se battre, manger dormir, qui n'a pas de sentiment. En d'autre mots, je serais encore... un animal. Mais voilà que je t'ai rencontrée. Tu t'es armée de patience, de gentilesse, et tu a su m'apprivoiser. Avant même que je ne me rende compte de ce qui se passait, tu m'avais mis la laisse autour du cou, et je ne pouvais rien faire. Lorsque tu m'a appris que tu attendais Trunks... Je n'étais pas prêt. J'étais encore trop avec la mentalité d'un saïyen, j'étais hanté par la voix de mes ancêtres qui me couvraient de honte. C'était surtout mon père qui venait me hanter. Pendant mes nuits, surtout. Je m'étais isolé, je m'entraînais dans le désert. Il n'y avait que lorsque je me dépensais physiquement que j'étais correct, que je ne pensais à rien. Mais la nuit... Je voyais mon père devant moi. Il me criait des noms, me disait que j'étais la honte des saïyens, que j'étais devenu un être faible(moi, un être faible ! Alors que Carot et moi sommes les deux purs saïyens les plus puissants a avoir jamais exister !)qu'il aurait mieux fait de m'éliminer à ma naissance. Il m'ordonnait de te tuer, toi et le petit, de tuer tout le monde, de détruire la planète et de partir à la conquête de l'univers. Je voyais des images de massacres, et au milieu de tous ces corps, tu étais là; si belle, si merveilleuse, couverte de sang, morte, une main sur ton ventre qui ne bougeait plus. Je m'éveillais en hurlant. Je refusais toutes ces images qui me rendaient malade. Je ne voulais pas te faire du mal. Jamais. Quoi que j'ai pu dire. J'aurais voulu être là pour la naissance de Trunks. Lorsque je suis revenu avec Yamcha, que tu avais envoyé me chercher, il était trop tard, il dormait déjà dans tes bras, et toi, tu avais l'air si fatiguée, mais si heureuse... C'est peut-être idiot, mais à ce moment précis, j'ai réalisé à quel point tu étais belle. Pourtant, tu n'étais pas maquillée, tes cheveux étaient défaits, ton visage était mouillé de sueurs et tu n'avais pas l'une de ces robes sexy que tu mettais pour m'attirer au début. Tu étais simple, très simple. Mais ton regard... Ton regard te rendait plus belle que jamais. Pourtant, je suis reparti. Même après que Sangohan ait battu Cell. Je devais affronter mes propres fantômes. A mon retour, tu ne voulais plus me lacher, et en voyant tes larmes, j'ai vu ce que je me cachais; je t'aimais, et tu m'avais énormément manquer. Tu ne peux pas savoir la fierté et l'émerveillement que j'ai ressenti lorsque j'ai vu Trunks. Un magnifique petit bonhomme qui nous ressemblait à tous les deux. Je sais que mon départ t'a blessée. Tu ne saura jamais à quel point j'en suis désolé... Les années ont passées, Trunks a grandit, et on a vieillit. Alors que je croyais que tout était terminé, que notre famille était battie, voilà que tu m'apprends la venue d'un autre enfant ! Évidamment, j'étais heureux... Mais je m'inquiétais pour toi. Tu n'étais plus vraiment en âge d'avoir des enfants... Mais tu t'en est bien sortie. Heureusement. Je ne sais pas comment je m'en serais sorti sans toi. Je ne sais pas comment j'aurais pu continuer à vivre sans ton sourire. Bra te ressemble tellement... Mais elle est plus calme. Non, calme n'est pas le mot... Elle est magnanime lorsque quelque chose la moi. Bulma, je t'aime, je veux que tu le sache. Je ne veux jamais que tu en doute. Même si je ne te l'ai jamais dis. Je suis allé dans la chambre des enfants, tantôt. Ils dorment comme des anges. Trunks avachi sur toute la largeur de son lit, les bras balants, Bra roulée en boule avec sa poupée. Ils sont magnifiques. Jamais je ne pourrai assez te remercier pour leur naissance. Tu dois te demander si je suis malade, délirant, pour écrire tout cela. Tous ces mots que je n'ai jamais dis de vive voix, que je n'ai jamais laissé parraître. J'ai été voir le médecin il y a deux semaine, Bulma. Tu le sais, et tu m'a demandé ce qu'il avait dit. Je t'ai dis que tout était en ordre. C'est faux... Mais je ne voulais pas t'inquiéter. Ni toi, ni les enfants. Pendant ces deux semaines, j'ai sentit mon mal grandir. C'est ma dernière nuit, Bulma. Au moment où je t'écris, je vis mes dernières heures. J'ai écrit à Trunks, à Bra, et après leur avoir dit combien j'étais fier d'eux, et combien je les aimais, je viens te retrouver une dernière fois. Gouter une dernière fois à la chaleur de ton corps contre le mien, gouter tes lèvres si souvent embrassées, respirer l'odeur de tes cheveux... Tout ça restera gravé dans mon coeur à jamais. Je t'aime Bulma. Pardon de ne vous avoir rien dis. Je ne voulais pas voir vos larmes, voir votre peine. Tu peux me trouver égoïste si tu veux. Mais sans le savoir, pendant ces deux semaines où vous avez agis normalement, vous m'avez offerts le plus beau des cadeaux. Et c'est le coeur en paix que je vous quitte. Tu lis ce message, et je ne suis plus là. Je dois avoir déjà trouver un petit coin calme où mourir. En paix avec le monde et avec moi-même. Du paradis, je vais continuer a veiller sur vous. Ma famille. Jamais un saïyen n'a pu être aussi heureux que moi. Ma belle Bulma... Veille sur nos enfants pour moi. Demande a Carot s'il peut prendre Trunks à sa charge pour l'entraînement. Surveille Bra pour moi lorsqu'elle sera en âge d'avoir des petits copains. Dis leur combien j'étais fier d'eux, chaque jour, qu'ils aient fait quelque chose d'exceptionnels ou pas. Dis leur que je les aime. Et lorsque tu n'aura plus la force de continuer, relis cette lettre et ces mots: Je t'aime, Bulma. Ferme les yeux, tu me vois ? Je serai à jamais dans ton coeur, dans tes souvenirs. Peut-être rencontrera tu quelqu'un que tu aimera, quelqu'un qui prendra ma place. Tout ce que je veux, c'est que tu sois heureuse. Mais le jour où ce gars-là va crever, il va avoir une petite surprise en arrivant au paradis , parce qu'il va voir que je laisserai pas s'en tirer celui qui aura voulu prendre ma femme !
Bulma... Je t'aime, ne l'oublis jamais...
Végéta
